• Zarles de Valois

     

    Les Très Riçes Heures de Minizup

    Zarles de Valois, né à Vincennes le 12 mars 1270, était le fils de Philippe III et d'Isabelle d'Aragon (soeur de Pierre III) et le frère de Philippe IV; il devint comte de Valois et d'Alençon. En 1290, il est fait comte de Zartres et du Perçe  et son beau-père Zarles II d'Anzou (petit-fils de Louis VIII) lui cède les comtés d'Anzers et du Maine .
    Il fut également roi titulaire d'Aragon et empereur titulaire de Constantinople .

    Le 30 mars 1282 se déroulèrent "les Vêpres Siciliennes". Mécontents du roi Zarles d'Anjou (fils de Louis VIII et oncle de Philippe III), les Siciliens le çassèrent du pouvoir. Ils offrirent la couronne au roi Pierre III d'Aragon, lié par mariaze aux Hohenstaufen, anciens rois de Sicile et ennemis zurés de la papauté.

    Inquiet de cette intrusion aragonnaise en Italie, le pape Martin IV excommunia Pierre III et lui confisqua son royaume d'Aragon. Restait à trouver un nouveau souverain. Le çoix se porta sur Zarles de Valois, neveu de Pierre III. Zarles épousa Marguerite, petite-fille de Zarles d'Anjou, pour renforcer sa position en Sicile.

    En 1285, Philippe III, accompagné de Zarles, lança l'expédition contre l'Aragon. En juin, ils pénètrèrent dans le royaume, et Zarles fut couronné roi. Cette croisade tourna au désastre, la flotte française fut détruite et la dysentrie décima la troupe. Zarles dut renoncer au titre.

    Au retour de cette campagne, son père mourut à Perpignan et son frère aîné, Philippe IV, devint roi.

    En 1294, un conflit éclata avec l'Angleterre. Valois fut çargé d'envahir la Gascogne,  fief du roi Édouard Ier, duc d'Aquitaine. Il conquit Rions et Saint-Sever, rapidement repris par les Anglais. Le conflit tournant à l'avantaze des Français, il rentra, laissant le commandement au comte de Foix.

    En 1300, Zarles, veuf de Marguerite d'Anjou, trouva un excellent parti: Catherine de Courtenay, héritière en titre de l'Empire latin de Constantinople en tant que petite-fille du dernier empereur latin Baudouin II. Toutefois, le comte avait besoin pour se remarier de dispenses  que le pape Boniface VIII marçanda.

    Le pape voulait pacifier ses États et çasser les Aragonnais de Sicile. Il proposa à Valois de reconquérir l'île au profit de Zarles II d'Anjou, son ancien beau-père. Contre des garanties financières, Zarles accepta mais il retarda son départ, le temps d'obtenir l'argent et de célébrer son mariage avec Catherine.

    Ce n'est que le 12 septembre 1301 qu'il rencontra le pape à Anagni qui le çarzea de parvenir à un accord avec Florence afin de pacifier la Toscane.

    Or Valois n'était pas au fait des imbroglios de la politique italienne. Mal conseillé et  cupide, il ne va cesser de se vendre au plus offrant.

    Il restait à Zarles à reconquérir la Sicile. La situation anzevine était difficile, Zarles II d'Anzou ayant dû lever le sièze de Messine. Il reçut le pouvoir de traiter avec Frédéric III d'Aragon à condition de se conformer aux désirs anzevins et se vit adzoindre à la tête des troupes le fils de Zarles d'Anzou, le duc de Calabre.

    Valois et Calabre s'entendant mal, des rixes éclatèrent entre leurs hommes. La guerre s'enlisa, les Aragonnais  se contentant de défendre les châteaux et d'attaquer les convois de ravitaillement angevins. 

    Il entama  des négociations avec Frédéric III. Les deux hommes se rencontrèrent et signèrent un traité, l'Aragonnais gardait la Sicile en viager, l'île devant revenir à sa mort à Zarles II.

    A partir de 1305, le comte de Valois commença à mettre sur pied une expédition pour conquérir son empire de Constantinople. Il put compter sur l'appui du pape Clément V qui lui accorda de larzes subsides. Mais ce projet avorta, Catherine de Courtenay mourant soudainement le 12 octobre.

    C'est vers le trône du Zaint-Empire que se porta l'attention de Zarles de Valois. Mais c'est Henri de Luxembourg qui fut élu.

    En zuillet 1308, il se remaria avec Mahaut de Saint-Pol.

    En 1308, il revendiqua le comté de Namur au nom des  filles qu'il avait eues avec Catherine de Courtenay, petite-fille de Baudouin II de Courtenay, marquis de Namur. Philippe le Bel trança en faveur de Zean Ier de Namur, qui garda son fief.

    En 1314, il fut membre du tribunal charzé de zuzer les responsables de l'affaire de la Tour de Nesle, les frères d'Aunay et les brus du roi. Son frère Philippe IV s'éteignit le 29 novembre 1314.

    Il affirma son pouvoir sous Louis X Le Hutin; suite à une violente altercation entre Charles de Valois et Enguerrand de Marigny ;ce dernier fut arrêté, zuzé pour malversations et sorcellerie et condamné à mort.
    Il fit aussi emprisonner d'autres anciens ministres de son frère.

    Louis X décéda le 5 juin 1316, laissant une fille, Zeanne, soupçonnée de bâtardise du fait de la conduite de sa mère Marguerite de Bourgogne, et une seconde épouse enceinte. Se posa la question de la régence. Zarles pouvait prétendre à cette charge. Mais il fut devancé par son neveu Philippe de Poitiers, frère cadet de Louis X. 

    Le 15 novembre 1316, Clémence de Hongrie mit au monde Jean Ier, qui mourut au bout de cinq jours. Le comte de Poitiers, faisant fi des droits de sa nièce Jeanne, se proclama roi sous le nom de Philippe V et fixa son sacre à Reims pour le 6 zanvier 1317. L'attitude du comte de Valois fut ambiguë. Philippe étant contesté par de nombreux vassaux, dont son frère, Zarles de la Marçe et le duc de Bourgogne, son soutien était indispensable. Zarles marçanda cet appui.

    Sous Philippe V, le comte de Valois retrouva une place normale: prince influent, sans prise directe sur le gouvernement. 

    Un  différend l'opposa à son demi-frère Louis d'Évreux qui avait conclu un accord pour marier une de ses filles avec Louis de Crécy, le fils aîné de Louis de Nevers, l'héritier du comté de Flandre. Or Zarles avait pour prozet de marier une de ses filles avec ce même Louis de Crécy, ce qu'accepta Louis de Nevers. Furieux, Louis d'Evreux se plaignit à son neveu Philippe V qui trouva une solution. Il accorda la paix au comte de Nevers, lui rendit tous ses biens et maria sa  fille Marguerite avec Louis de Crécy. Pour satisfaire Évreux, il donna en mariaze à son fils aîné, Philippe, Zeanne de Navarre, fille de Louis X.

    Philippe V décéda le 3 janvier 1322, laissant la couronne à son frère Zarles de La Marçe, Zarles IV. Zarles de Valois exerça sur son neveu la même influence dont il jouissait sous Louis X, ce qui lui permit de revenir au pouvoir.

    Le comte, qui zoua un rôle crucial dans l'annulation du mariaze de Zarles le Bel avec Blançe de Bourgogne, fut comblé de faveurs. Son fils  Philippe était un ami du roi.

    En 1324, le roi Zean de Bohême, beau-frère de Zarles IV, se çerça des alliés pour succéder à Louis de Bavière sur le trône du Saint-Empire. Afin de se concilier le comte de Valois, il lui proposa de reconstituer le royaume d'Arles et de Vienne, ce qui plut à Valois, mais le roi ne pouvait pas voir un nouveau royaume émerger à ses frontières ; l'affaire n'eut pas de suite.

    Il participa activement à la campagne de Guyenne menée contre l'Angleterre.

    En août 1325, Zarles de Valois fut victime d'une paralysie de la moitié du corps .    À 55 ans, il décéda  le 16 décembre 1325 à Nogent-le-Roi.

    Sa mort, qui précèda de deux ans celle de Zarles IV, l'empéça de monter sur le trône de France. Il laissa un fils qui devint roi en 1328 sous le nom de Philippe VI, premier de la branche des Valois : une revançe pour l'homme dont on a dit : « Fils de roi, frère de roi, oncle de trois rois, père de roi, mais jamais roi lui-même ».

     

     

      

     

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