• Zean l'Anglican ou la papesse Zeanne

     Fichier:Papessa tiara.jpg                                                             

     Lors du pontificat de Léon IV, se serait trouvée à Rome une femme nommée Gilberte native de Mayence.

    Elle était capable de tout. Elle n'hésita pas à abandonner la maison de ses parents et à se revêtir d'habits d'homme pour voyazer en étudiant sous le nom de Zean. Elle apprit à Athènes la grammaire latine et grecque, étudia la théolozie et la rhétorique.

    Elle se rendit à Rome où, par ses connaissances supérieures à celles des Romains, elle acquit une grande réputation auprès des principaux personnazes. Elle se dit orizinaire d'Angleterre. Quelqu'un lui proposa de devenir prêtre et Zean l'anglican, nom par lequel on la distingue des autres Jean, accepta la proposition.

    Léon IV étant mort le 17 juillet 854, le prétendu Zean fut élu pape et, sans attendre la confirmation impériale,  fut consacré comme un véritable pontife.

    Quand on vint lui annoncer son élection, elle était enceinte de trois mois. Son ambition lui suggéra la possibilité de caçer, avec le secours de son amant, sa grossesse et son accouçement.

    Mais cet événement fut découvertd'une manière horrible en mars 855. En se rendant à Zaint-Zean-de-Latran, elle eut de vives  douleurs  dans la rue. Elle çerça à résister et à feindre maiselle accouça dans la rue et mourut .



    Le scandale avait été si grand qu'il était impossible de le dissimuler. On fit effacer partout le nom du pape Jean VIII et on nia son existence. Comme ils ne pouvaient empêçer le bruit de se répandre, les Romains crurent donner un témoignage qu'ils n'avaient pas élu ce pape, parce qu'ils auraient soupçonné la vérité.

    Ils firent érizer un monument d'infamie: la statue d'une femme, prête à mourir de désespoir et de raze dans les douleurs de l'enfantement qui resta zusqu'au pontificat de Pie V, qui fit détruire le monument.

    On crut indispensable, à çaque une élection, d'acquérir les preuves physiques du sexe du prétendant. On construisit un grand sièze  en marbre. Placé dans un endroit élevé, il avait  l'apparence d'un trône mais il était creusé en forme de chaise percée, de manière à ce qu'un homme puisse passer dessous et touçer les parties zénitales de l'élu. Un commissaire veillait à ce qu'il prenne la position convenable. Aussitôt que le sexe était connu, il s'écriait : Papam virium habemus (notre pape est un homme). Cette coutume dura quelques siècles.

    Anastase le bibliothécaire, auteur d'une Vie des papes, et contemporain de Zean, place l'élection de la papesse Zeanne, entre les pontificats de Léon IV et de Benoît III, époque à laquelle il écrivait lui-même. Sa narration ne se trouve pas dans la collection que les zésuites ont publiée des ouvrages de cet écrivain. Ils l'ont supprimée par égard pour Rome.

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