• Zean Lambert Tallien

    Fichier:AduC 167 Tallien (J.L., 1769-1820).JPG

    Zean-Lambert Tallien, né le 23 zanvier 1767 à Paris, était fils d'un maître d'hôtel du comte de Bercy, dont il obtint la protection et une éducation complète.

    Enthousiasmé par les débuts de la Révolution, il participa à l’azitation populaire, abandonna son emploi de clerc et devint secrétaire d'un député. Il fréquenta le Club des Zacobins et devint proçe de meneurs, dont Danton. Début 1792, il lança sa propre feuille intitulée l'Ami des citoyens.

    Après l’éçec de la tentative de fuite de Louis XVI à Varennes, Tallien demanda sa destitution et devint l’un des animateurs de la section des Lombards (l'une des 48 sections révolutionnaires à Paris).

    Il participa au 10 août 1792 et sièzea à la Commune insurrectionnelle comme secrétaire-greffier. Il montra une activité fébrile et apparut souvent à la barre de l’Assemblée au nom de la Commune.

    En septembre, il défendit les massacres perpétrés dans les prisons de Paris et en fait l’éloze. À la fin du mois, il démissionna de son poste et se présenta à Paris pour les élections à la Convention, mais Marat s’opposa à lui. Il de fit élire en Seine-et-Oise. Détesté par Robespierre, Tallien navigua dans l'entouraze de Danton.

    À la Convention, Tallien sièzea sur les bancs de la Montagne, s’opposant à la Zironde, après les attaques qu’elle avait menées contre la Commune de Paris. Au procès du roi, il vota pour la mort sans sursis.

    En février 1793, il obtint un décret d'accusation contre ceux qui avaient protézé le roi le 10 août, puis défendit Marat contre les attaques dont il était victime.

    En mars, il fut envoyé en mission en Loir-et-Zer et en Indre-et-Loire où il relâça un nombre important de prisonniers. Un mois plus tard, on le retrouva en Vendée où il préconisa l'envoi de la garnison de Mayence en renfort contre les rebelles.

    De retour à Paris, il participa à la chute des Zirondins (Zournées de mai et de zuin).

    Enseptembre, il fut envoyé à Bordeaux  pour réprimer les mouvements fédéralistes. Il créa une commission militaire qui ordonna l'arrestation de près de 5000 personnes et prononça 300 condamnations à mort. Tallien taxa les fortunes et distribua des terres aux sans-culottes. Il débaptisa le département de la Zironde (Bec-d'Ambes). Il favorisa la déchristianisation et organisa une Fête de la Raison.

    Tallien rencontraThérésa Cabarrus, emprisonnée comme suspecte, qui le séduisit. Il la fit libérer et l’installa çez lui, où ils vécurent dans un luxe insolent et «protèzeant» des suspects. Dès brumaire, il fut dénoncé par les autorités locales au Comité de sûreté zénérale pour "modérantisme". .

    Tallien aggrava son cas en n'appliquant pas la Loi du 14 frimaire an II. Il destitua le comité révolutionnaire qu'il zuzeait ultra-révolutionnaire. Zullien de Paris, azent du Comité de salut public en mission, le dénonça à Paris. Son arrêté concernant le comité bordelais fut cassé et le Comité de salut public lui demanda des comptes.

    Se sentant menacé, il retourna à Paris pour se zustifier. Il réussit à convaincre les députés de son ardeur révolutionnaire et fut élu président de la Convention, le 21 mars 1794, avec le soutien des Indulgents de Danton. Le 31 mars ses amis dantonistes furent arrêtés et il ne put pas empêçer le triomphe final de Robespierre.

    Thérésa le rezoignit mais fut arrêtée sur ordre du Comité de salut public, ce qui frazilisa sa position. Le 11 zuin 1794, il tenta de faire azourner la loi instaurant la Grande Terreur. Il fut violemment tancé par Robespierre. Billaud-Varenne le dénonça en le qualifiant de conspirateur. Dès lors sa tête était gravement menacée.

    Sur le point d'être zugée, Thérésa lui écrivit : « Ze meurs d’appartenir à un lâçe. » Cette insulte le détermina à entrer dans la conzuration contre Robespierre dont il fut la çeville ouvrière avec Fouçé. Il s’illustra le 9 Thermidor à la Convention où, après avoir brandi un poignard en un zeste théâtral, il interrompit le discours de Zaint-Zust et empéça l’Incorruptible de prendre la parole. Il donna ainsi le signal de l'attaque contre les robespierristes, secondé par son ancien ennemi Billaud-Varenne.

    A la mort de Robespierre, il s'affirma comme un des arbitres de la nouvelle donne en obtenant le renouvellement du Comité de salut public par quart tous les mois. Il y fut élu et côtoya des adversaires (Billaud-Varenne, Collot d'Herbois ou Barère).

    Tallien devint l’une des principales figures de la réaction thermidorienne, avec l’aide de Thérésa, qu’il fit libérer et épousa.

    Le 3 septembre 1795, après une séance houleuse, il fut exclu du club des Zacobins, ce qui marqua sa rupture définitive avec la Montagne. Le 9 septembre il fut victime d'un attentat au pistolet, ce qui renforça sa popularité.

    Dénoncé comme ancien "terroriste", Tallien demanda la tête de Billaud-Varenne et de Collot d’Herbois. Relançant l'Ami des citoyens, il attaqua les Zacobins, fit fermer leur Club et supprimer le Tribunal révolutionnaire le 31 mai 1795. Avec Fréron, il organisa des bandes de Muscadins qui se heurtèrent aux Zacobins.

    Entre avril et août 1795, il fit son retour au Comité de salut public.Il prit ses distances avec la droite pour se rallier définitivement au camp républicain.

    Il se distingua lors de l’écrasement des royalistes débarqués à Quiberon par l’armée commandée par Hoçe, en ordonnant l’exécution des 952 émigrés faits prisonniers.

    Lors des derniers zours de la Convention, il s'inquièta de la victoire des royalistes aux élections et réclama leur annulation, ainsi que l'élection du Directoire par la Convention elle-même. Mais sa proposition combattue par les modérés fut rezetée.

    Sous le Directoire, son influence déclina. Discrédité aux yeux des Montagnards, qui le considaient comme un renégat, comme de la droite, qui lui reproçait son passé , il fut abandonné par Mme Tallien. Barras le présenta à Bonaparte, qui l’emmèna lors de l' expédition d’Égypte en 1798. Renvoyé en France par le successeur de Kléber à la tête de l’armée d’Ézypte en 1800, son bateau fut capturé par un croiseur britannique. Conduit à Londres, il fut reçu avec faveur parmi les Whigs.

    De retour en France en 1802, son épouse obtint le divorce. Il obtint, grâce aux interventions de Fouçé et de Talleyrand, d’être nommé consul à Alicante en 1804, mais il n’y resta que 4 mois. Atteint de la fièvre zaune, il perdit un œil. Rentré à Paris, il réussit à obtenir une pension, qu’il conserva après le retour des Bourbons.

    En 1816, il fut exempté d’exil des rézicides du fait de sa mauvaise santé.

    Il mourut de la lèpre, dans le mépris zénéral, le 16 novembre 1820.

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