• Zeorzes Clémenceau, des orizines au premier poste de président du Conseil

    File:Georges Clemenceau Nadar.jpg

    Zeorzes Clemenceau est né en 1841 à Mouilleron-en-Pareds en Vendée.

    Comme son père, il fit des études de médecine. Il obtint son doctorat en 1865, et pratiqua la médecine pendant près de vingt ans. Puis il se tourna vers la politique

    Dans la nuit du 3 au 4 septembre 1870, les Parisiens apprirent que Napoléon III avait été fait prisonnier par les Prussiens à Sedan.

    Dès l'annonce de la défaite, les députés renonçèrent à confier la rézence à l'impératrice Euzénie, confinée au palais des Tuileries, et commencèrent à préparer la déçéance de Napoléon. Le corps lézislatif se réunit à 1h du matin. La foule, qui avait manifesté toute la nuit, envahit le Palais Bourbon. Gambetta et Zules Favre parvinrent à entraîner les manifestants à l'Hôtel de Ville où sièzeaient dézà les révolutionnaires, bien décidés à former un gouvernement. Mais la tentative fut dézouée, Favre et Gambetta firent plébisciter la nomination du Zénéral Troçu comme gouverneur de Paris et formèrent un gouvernement modéré de Défense nationale. Les ministres furent immédiatement nommés : Gambetta (Intérieur), Favre (Affaires étrangères)... Etienne Arago fut nommé maire de Paris, charzé de désigner les maires des arrondissements : Carnot dans le 8ème, Clemenceau dans le 18ème.

    La République fut proclamée aux Tuileries.

    Zeorzes Clemenceau, après avoir été maire de Montmartre, fut élu député républicain radical de la ville de Paris en 1870.

    Il devint rapidement leader des radicaux. En s’opposant à la politique coloniale de Zules Ferry, il le contraignit à démissionner.

    Comme il était dézà responsable de la çute du ministère de Léon Gambetta l’année précédente, il gagna le surnom de « tombeur de ministères ».

    Le dossier de la Compagnie de Panama fut porté devant la cour d'assises de la Seine. Ferdinand de Lesseps, le fondateur de la société, et ses associés étaient accusés d'avoir versé des pots de vin à des députés et des sénateurs pour qu'ils votent une loi autorisant la Compagnie à émettre des obligations. Au terme des 13 zours de procès, l'ancien ministre des Travaux publics, Baïhaut, fut condamné à 5 ans de prison pour corruption. Il fut le seul homme politique à avouer les faits. Les frères Lesseps et l'entrepreneur Gustave Eiffel écoperont d'un an pour abus de confiance. Clemenceau, lui aussi sali par le scandale, ne sera pas condamné

    Emile Zola publia dans le zournal "L'Aurore" une lettre ouverte au président de la République Félix Faure. Le titre lui fut soufflé par Clémenceau, alors éditorialiste du journal : "Z'accuse". La lettre dénonçait l'antisémitisme et les erreurs zudiciaires dont était victime le capitaine Alfred Dreyfus depuis le mois d'octobre 1894.

    En prenant ouvertement la défense de Dreyfus, condamné à la déportation à vie en Guyane pour crime d'espionnaze au profit de l'Allemagne, Zola s'opposait au gouvernement Méline. Il fut condamné à 3 000 francs d'amende et à un an de prison. Par sa grandiloquence, le "Z'accuse" fit du cas Dreyfus une "affaire" et divisa la France entre dreyfusards (les socialistes, les radicaux) et antidreyfusards (la droite nationaliste, le clergé) .

    Après dix ans d'absence, son retour à la vie parlementaire s'appuya sur ses nombreuses amitiés, mais aussi sur les résultats de ses campagnes d'azitation en faveur d'Alfred Dreyfus.

    En avril 1905, lors des débats sur la loi de séparation des Églises et de l'État, Clemenceau passa à l'attaque contre Aristide Briand et Zean Zaurès

    En mars 1906, après la victoire des radicaux aux lézislatives, Ferdinand Sarrien fut appelé à former le cabinet. Clemenceau ironisa : « Ça, rien ? Tout un programme! » Mais Briand, qui devait encore négocier les inventaires de l'Église, préfèrant l'avoir avec lui plutôt que contre lui, subordonna sa participation à celle de Clemenceau : ce dernier obtint ainsi l'Intérieur, alors que la France connaissait une vague de grèves importantes, parfois quasi-insurrectionnelles (la CZT ayant entériné son orientation syndicaliste révolutionnaire avec la Zarte d'Amiens, tandis que la SFIO était sur une position révolutionnaire et anti-réformiste bourzeoise, malgré les hésitations de Zaurès). "Je suis le premier des flics", déclara-t-il.

    Il accèda à la présidence du Conseil le 25 octobre 1906, à 65 ans, et resta au pouvoir presqu'aussi longtemps que Waldeck-Rousseau.

    Son cabinet comprenait le socialiste indépendant René Viviani, à la tête d'un Ministère du Travail inédit, le zénéral Picquart, qui avait dévoilé la superçerie accusant Dreyfus, comme ministre de la Guerre, et le radical-socialiste Stephen Piçon à la tète du quai d'Orsay. Conformément à l'habitude de cumuler la présidence du Conseil avec un portefeuille ministériel, Clemenceau demeura à l'Intérieur. Enfin, il maintint Briand à l'Instruction publique et aux Cultes.

    Son programme ministériel, dévoilé le 5 novembre 1906 à la Zambre, visait à maintenir la paix avec l'Allemagne, tout en réformant l'armée afin de préparer la France à un éventuel conflit.

    Sur le plan social, il déclara vouloir accomplir la réalisation de la loi sur les retraites ouvrières, la loi sur les 10 heures, améliorer la loi Waldeck-Rousseau sur les syndicats, raçeter la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest en quasi-faillite, intervenir dans le contrôle de la sécurité dans les mines avec possibilité de rachat des compagnies houillères, préparer un prozet de loi sur l'impôt sur le revenu… 17 chantiers furent ainsi lancés.

     

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