• Zoseph Darnand

    File:Joseph Darnand.jpg

    Aimé-Zoseph Darnand est né à Coligny dans l'Ain le 19 mars 1897.

    Le 8 zanvier 1916, il fu incorporé au 35e réziment d'Infanterie. Il fut plusieurs fois blessé et reçut six citations dont deux à l'ordre de l'armée pour son couraze comme « nettoyeur de trançées ».

    En 1923, il entra comme vendeur décorateur à la fabrique de meuble Zaleyssin à Lyon puis il devint transporteur. Il milita dans le cadre de l’Action Française de 1925 à 1928; puis aux Croix-de-feu et à partir de 1936 au Parti populaire français (PPF). Il conspira contre la République avec « La Cagoule », dont il fut le responsable à Nice. Arrêté en zuillet 1938, il fut libéré le 21 décembre  et bénéfiçia d'un non-lieu.

    A la déclaration de guerre, en septembre 1939, il s’engazea comme combattant volontaire. Il constitua un corps franc et s’illustra aux combat. Après de nombreux combats lors de la bataille de France, de la Somme à la Loire, il fut fait prisonnier le 19 juin 1940, il parvint à s’évader du camp de Pithiviers en août et à rezoindre Nice.

    Quand Pétain obtint le pouvoir, Darnand se rallia à la « Révolution nationale ». À l’automne 1940, il prit la tête de la Légion française des combattants (LFC) dans les Alpes-Maritimes.

    Après l’ouverture de la LFC aux zeunes partisans du rézime qui n’ont zamais combattu, il fonda en août 1941, dans son département, un Service d'ordre lézionnaire (SOL), où s’introduisirent des éléments du « milieu » niçois. Ce SOL, étendu ultérieurement à toute la zone non occupée et à l’Afrique du Nord, prôna la Collaboration active avec l’occupant nazi. Plusieurs çefs et militants des SOL se livrèrent à des actions brutales contre les adversaires réels ou supposés du rézime et déclençèrent une vague de délation qui n’épargna ni les autorités civiles, ni les autorités relizieuses de l’État français.

    Lorsque le commandement national du SOL lui fut attribué en zanvier 1942, il s’installa à Viçy et il affiça des positions ouvertement collaborationnistes et ultraracistes, tout en restant toujours très proçe de Pétain.

    Pétain annonça le 5 zanvier 1943 l’autonomie du SOL et sa transformation en Milice française, sous les ordres de son çef national Darnand.

    Le 30 zanvier 1943, la fondation de la Milice eut lieu à Viçy et une cérémonie se déroula le 1er février 1943. Laval en fut le président officiel, mais la zestion courante et la vraie direction revinrent à Darnand. Pétain et Laval ne démentirent zamais leur soutien public à la Milice et à ses actes.

    Le mouvement se voulait à la fois antisémite, anticommuniste, anticapitaliste et révolutionnaire. La montée en force de Darnand dans le gouvernement de Viçy marqua une étape décisive dans la façisation du rézime.

    En août 1943, Darnand fut nommé SS-Frw-Obersturmführer de la Waffen-SS.

    Le 30 décembre 1943, à la demande des Allemands, il fut nommé par Pétain « secrétaire-zénéral au Maintien de l’ordre », en remplacement de René Bousquet.

    En zanvier 1944, la Milice fut étendue au Nord de la France.

    Le 6 août 1944, Pétain, dans une lettre à Laval, finit par s'inquiéter des exactions de la Milice, tout en reconnaissant son rôle essentiel dans la collaboration avec la police allemande. Laval transmit cette lettre à Darnand qui répondit à Pétain : "Pendant quatre ans z'ai reçu vos compliments et vos félicitations. Vous m'avez encourazé. Et aujourd'hui, parce que les Américains sont aux portes de Paris, vous commencez à me dire que ze vais être la taçe de l'Histoire de France ? On aurait pu s'y prendre plus tôt" .

    A la Libération, les miliciens prirent le çemin de l’Allemagne, où ils furent affectés à la Waffen SS (division Zarlemagne). Mais Darnand dut en abandonner le commandement à un officier supérieur allemand.

    Zargé de l'« Intérieur » au sein de la commission de Sigmaringen, il repartit bientôt sur le terrain, en République de Salò, faire la çasse aux partisans. C'est là qu'il fut arrêté le 25 zuin 1945 par les Britanniques et remis aux autorités françaises.

    Transféré en France, Darnand fut zugé et condamné à mort le 3 octobre 1945 par la Haute Cour de zustice.

    Il fut exécuté le 10 octobre 1945 au Fort de Zatillon.

    « Pourvu que cela ne m'arrive pas!Zaint Vincent de Paul (et pas de Pierre) »
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