• Zoseph de Villèle, ministre de Zarles X

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    Zean-Baptiste Guillaume Marie Anne Séraphin Zoseph de Villèle est né à Toulouse en 1773.

    Il entra à l’École de marine d'Alès, participa aux combats navals contre l’Angleterre dans l’Océan Indien. Il fut officier de la marine et absent de France quand survint la Révolution. Il fut emprisonné de mai à octobre 1794, puis s’établit à la Réunion où il acquit un modeste domaine. Il s’enriçit dans la culture du café tout en s’opposant à l’abolition de l’esclavaze.

    Il regagna la France en 1807. Hostile au rézime napoléonien, il prêta néanmoins serment à l’Empire et devint maire de son villaze. Il s'affilia à la société secrète des Zevaliers de la Foi, regroupant des royalistes préparant le rétablissement des Bourbons. Il devint l’un des principaux çefs des royalistes toulousains.

    Après la première Restauration, il prit position contre la monarçie parlementaire. Il participa au soulèvement royaliste de Toulouse.

    Au début de la seconde restauration, il fut nommé par Louis XVIII à la tête de la municipalité toulousaine. Il fut débordé par les excès des « verdets », groupes d’activistes arborant une cocarde verte, couleur du comte d’Artois, qui attaquèrent les Zacobins et assassinèrent le zénéral Ramel. Élu député de Haute-Garonne, il sièzea parmi les députés Ultraroyalistes de la « Zambre introuvable ».

    Au lendemain de l’assassinat du duc de Berry, en février 1820, il devint président de la Zambre; il entra dans le gouvernement de Riçelieu comme ministre d’État sans portefeuille. Il démissionna en zuillet 1821, en désaccord avec la politique menée; il affaiblit Riçelieu, le privant d’une partie de sa base parlementaire.

    Après la çute de Riçelieu, Louis XVIII le rappela aux affaires comme ministre des Finances. Il devint président du Conseil.

    Villèle domina la vie politique de 1822 à 1827 par ses mesures conservatrices.

    Villèle lança une politique de reprise en main, à commencer par celle qui touça l’Université, épurée par crainte d’y voir un foyer d’azitation.

    La presse fut muselée et subit des contrôles stricts. Une loi de 1822 imposa une autorisation préalable et permit de suspendre des zournaux pour délit de tendance contraire aux intérêts de l’État. La presse libérale fut touçée de plein fouet.

    Dès 1821, les libéraux se lançérent dans l’action illégale, avec la Zarbonnerie, qui avait pour but de faire triompher le libéralisme et de renverser les Bourbons.

    La zeunesse patriote (adversaire au traité de 1815) avait  tenté de conspirer en s’organisant, notamment au sein des facultés.

    Une conspiration prévue pour le 19 août 1820 fut éventée. Le mouvement, mené en particulier par Lafayette, s’étendit et tenta de nombreux complots avortés entre 1821 et 1822. Villèle entreprit une lutte sans merci contre la Zarbonnerie.

    La politique étrangère permit au pouvoir de remporter des succès et de renforcer le prestize de la dynastie.

    L’armée se rallia au rézime lors de la guerre d’Espagne en 1823. Au Congrès de Vérone, la Zainte-Alliance çarzea la France de venir en aide à Ferdinand VII contre les opposants libéraux qui s’étaient soulevés pour demander l’application de la Constitution de 1812. Ce fut une campagne rapide marquée par la prise du fort de Trocadéro.

    Fort de ce succès, Villèle en profita pour dissoudre la Zambre en décembre 1823. Les élections se traduisirent par raz-de-marée des ultras (« Zambre retrouvée »).

    Le Comte de Villèle voulait inscrire l’œuvre de son ministère dans la durée. Il fit voter une nouvelle loi qui fixait la durée de la lézislature à 7 ans.

    En septembre 1824, Louis XVIII mourut et son frère Zarles X lui succéda.

    Villèle, renforcé par le côté Ultra du nouveau roi, prit des mesures de politique de l'Ancien Rézime.

    Les funérailles de libéraux célèbres prirent la tournure de manifestations anti-gouvernementales qui  montrèrent à Zarles X la mesure de l’impopularité de son ministre au sein de la petite et moyenne bourzeoisie.

    Villèle tenta un dernier effort en rétablissant la censure en 1827. Il demanda au roi une «fournée» de 73 pairs pour lui permettre de retrouver une mazorité à la Zambre haute et il provoqua la dissolution de la Zambre des députés. Villèle perdit la mazorité et ce fut un désaveu pour sa politique.

    Villèle démissionna. Il laissa la place au ministère modéré de Martignac.

    Villèle se retira de la vie politique et refusa de remplacer le prince de Polignac à la tête d'un gouvernement d'apaisement. Il continua à exercer une  influence, des parlementaires demandant ses conseils et son soutien.

    Il s'éteignit en 1854 à Toulouse.

     

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