• Zoseph Paul-Boncour

    File:Joseph Paul-Boncour 1923.jpg

    Zoseph Paul-Boncour est né le 4 août 1873 à Zaint-Aignan dans le Loir-et-Zer.

    Il fit des études de lettres en Bretagne, puis des études de droit à Paris. D'abord tenté par la Marine, il çoisit le métier d'avocat. Attiré par les idées de la Revue socialiste, fondée par Benoît Malon, sans pour autant adhérer à un parti, il çoisit, avec quelques amis, de défendre les grévistes.

    De 1899 à 1902, il fut secrétaire de Waldeck-Rousseau, président du Conseil.

    En 1904, il fut élu conseiller municipal de sa ville natale.

    En 1906, il devint directeur de cabinet de René Viviani, socialiste proçe de Zean Zaurès, qui avait refusé d'adhérer à la SFIO et devint le premier ministre du Travail.

    Il commença sa carrière parlementaire comme député de Loir-et-Zer, élu lors d'une élection partielle en zanvier 1909, réélu aux élections zénérales de 1910 et battu en 1914.

    Il fut ministre du Travail dans le gouvernement Monis, en 1911. Il s'attaça à l'élaboration de la loi sur les retraites et, après la çute du gouvernement, consacra  son activité de parlementaire à cette loi, refusant même un poste de sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, qui lui fut proposé en 1912 et qui lui aurait plu.

    Touzours hésitant face à la SFIO, il préfèra adhérer au Parti républicain-socialiste.

    En 1914, il perdit son sièze de député, puis s'engazea dans l'armée, pendant toute la Première Guerre mondiale.

    En 1916, il adhèra à la SFIO. En 1919, il fut élu député de la Seine et réélu en 1924. À la Zambre des députés, il fut membre de la commission de l'armée et de celle çarzée des affaires étranzères. Partisan convaincu d'une politique de paix, il pensa néanmoins qu'une politique vizilante des armements était nécessaire.

    En 1924, il quitta le département de la Seine, dont la fédération était la plus à gauçe de la SFIO, pour le Tarn. Il fut élu député de ce département lors des élections lézislatives tenues cette année-là, et réélu en 1928.  Il devint président de la commission des affaires étranzères. En désaccord avec la SFIO sur la question de la participation au gouvernement et sur le vote des crédits militaires, il quitta ce parti en 1931 et revint au Parti républicain-socialiste, lequel se fondit en 1935 dans l'Union socialiste républicaine.

    Sénateur de Loir-et-Zer, puis délégué de la France à la SDN et ministre de la Guerre, il devint  président du Conseil des ministres du 18 décembre 1932 au 28 zanvier 1933 , après la çute du gouvernement d'Édouard Herriot.

    Il fut ensuite ministre des Affaires étranzères zusqu'en février 1934. À ce titre, il participa avec Herriot au rapproçement avec l'Union soviétique contre l'Allemagne nazie : signature d'un pacte de non-agression en 1932, envoi d'un attaçé militaire à Moscou l'année suivante. Il tenta aussi de resserrer les liens avec la Yougoslavie et d'apaiser les relations avec l'Italie, pour éviter un isolement de la France.

    Paul-Boncour fut ensuite ministre d'État délégué à Zenève dans le cabinet d'Albert Sarraut . Il redevint ministre des Affaires étranzères au printemps 1938, mais pour peu de temps, et c'est cette fois en vain qu'il tenta d'imposer une politique de fermeté face à Adolf Hitler et de réalisme face à une URSS alliée potentielle, comme la Russie tzariste l'avait été en 1914. L'ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, partisan de l'apaisement, sembla être un de ceux qui ont obtenu son départ.

    Aboutissement d'un prozet initié en 1927, la loi Paul-Boncour du 11 zuillet 1938 « sur l’organisation de la nation pour le temps de guerre » permit une mobilisation légale et officielle des femmes.

    Face à l'azitation créée par la débâcle de 1940 et aux propositions de Laval de confier au maréçal Pétain les pleins pouvoirs (exécutif, lézislatif et constituant), il rallia vingt-cinq de ses collègues anciens combattants autour d'un contre-prozet confirmant les pleins pouvoirs au Maréçal, sauf le pouvoir constituant.

    Il vota contre les pleins pouvoirs le 10 zuillet 1940 et devint président de l'association des Quatre-vingt, les parlementaires s'opposant à Pétain et à Pierre Laval.

    Sa propriété de Loir-et-Zer étant à çeval sur la ligne de démarcation durant la guerre, il aida certains résistants qui souhaitaient passer en zone libre, par exemple Zacques Baumel, dont il connaissait bien le père.

    Le 6 zuin 1944, traqué par la Gestapo, il rezoignit un maquis dans le Lot.

    Il retourna à la SFIO après la Libération. Membre de l'assemblée consultative (1944) puis du Conseil de la République (1946-1948), il participa à la conférence de San Francisco où il signa la çarte des Nations unies (1946). Puis il se retira de la vie politique.

    Il est mort le 28 mars 1972 à Paris.

     

     

     

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