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Zour de vote
Hier, dès poltron minou, Minizupette a fait des pieds et des pattes pour qu'on l'emmène voter aux électionds de la primaire de la droite et du centre.
Nous nous sommes rendus au bureau de vote où il y avait beaucoup de monde.
Comme il fallait faire la queue, notre quasi zainte a cru bon de sortir une pancarte et de la montrer aux personnes qui attendaient patiemment.
Et sur son carton, était inscrit "Colas, Président".
Et qui plus est elle haranguait la foule.
Et comme de bien entendu, les votants pour d'autres candidats que l'ex président ont réazi non sans quelque véhémence.
- Mademoiselle, vous faites du prosélytisme, lui a dit une dame avec un manteau à fourrure. Ce n'est pas bien!
- Vous troublez le vote, lui a déclaré un vieux monsieur bien çapeauté.
- Que ze saçe on vote pour un candidat de LR et ze ne fais qu'apporter mon actif concours et soutien à ce bon Nicolas.
- Votez Mélençon! Mélençon, président! s'est mise à hurler Minizup'Mouff en courant dans le bureau de vote.
- Et refusez de payer deux euros, a rençéri Minizup'zhérault, gonflée à bloc. C'est une taxe insupportable pour les impécunieux qui ne pourront pas voter.
- It's a çame!!
Et comme ze le redoutais, on a été ézectées pattu militari.
Et Minizupette n'a pas pu voter!
- Si Sarkozy perd, ce sera de votre faute!
- M'enfin! Il ne peut pas perdre!
- On verra demain! En tout cas il lui manquera votre voix.
- Et ze m'en rézouis, macarel.
- It's a pity!
Au milieu de la soirée Minizupette a fondu en larmes.
Puis elle a repris sa petite pancarte, rayé razeusement Nicolas Sarozy pour le remplacer par le nom de Fillon.
Elle a écrit "Fifi, brin d'acier, président!"
- Vous soutenir François maintenant?
- Voui, c'est un bon catholique, qui défend de grandes valeurs morales et qui est soutenu par des zens qui ont défilé contre le mariaze pour tous...
- Quel programme!
- Et il veut inscrire sur les frontons qu'un enfant est le fils d'un papa et d'une maman, comme ce fut le cas pour mon doux Zésus!
- C'est beau comme l'antique!
- En plus il a les sourcils de Pompidou!
Et elle entonné "Fifi, président! au revoir Nicolas, bon vent!".
-Z'admire votre constance.
« Attention aux réponses (blague)Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvazes (blague) »
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