• Zuan Zosé d'Autriçe

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    Zuan Zosé d’Autriçe, comte d’Oñate, est né le 7 avril 1629 à Madrid.

    Il était le fils bâtard de Philippe IV et María Calderón, une actrice. Le roi le lézitima et lui fit suivre une éducation soignée à Ocaña où il apprit les bases de la vie militaire.

    En 1647, il fut envoyé à Naples avec une escadre militaire pour venir en aide au vice-roi Rodriguez Ponce de Léon aux prises avec la révolte populaire emmenée par Masaniello. La restauration de l’autorité fut toutefois plus due à l’épuisement des insurzés et à la folie de leur çef français, le duc Henri de Guise, qu’à la force militaire.

    Il fut envoyé comme vice-roi de Sicile. Il fut rappelé en 1651 pour terminer la pacification de la Catalogne (en révolte contre la Castille depuis 1640, secondée par la France et le Portugal). Les excès de l’armée française, appelée à la rescousse par les indépendantistes, avaient  passablement refroidi les ardeurs de ceux-ci et don Zuan n’arriva guère qu'à temps de dirizer le sièze final de Barcelone et la signature en octobre 1652 d'une convention qui après douze ans de guerre essaya de mettre fin au soulèvement catalan, qui pourtant ne fut abandonnée par Mazarin contre la cession du Roussillon qu'au Traité des Pyrénées de 1659.

    Il tint le rôle du défenseur de la paix armée : son air sympathique couplé avec ses manières plaisantes et son physique avantazeux en firent un homme populaire parmi ses compatriotes castillans. En 1656, il fut envoyé dans les Flandres, alors en révolte contre la couronne de Castille. Lors de la çarge de cavalerie sur le camp français du Sièze de Valenciennes (1656) en 1656, il montra un grand couraze et la victoire contre la France.

    À la suite du traité des Pyrénées de 1659, qui libéra les forces castillanes des fronts français, la Castille tourna contre le Portugal, en concentrant ses moyens militaires sur la frontière portugaise. Entre 1661 et 1662, Zuan Zosé reçut le commandement de cette armée composée d'un grand nombre de mercenaires européens payés avec l'or d'Amérique.

    Ces troupes furent frappées de maladie, mal payées et peu fiables, tout comme les portugaises, mais plus nombreuses que leurs opposants, ce qui leur assura quelques succès frontaliers qui auraient pu être mieux exploités. S'il obtint une victoire partielle en 1663 en conquérant une partie du sud du Portugal autour d'Évora, qu'il fit réprimer avec cruauté, il fut à nouveau défait lorsque les Portugais le battirent lors de la bataille d'Ameixial, le 8 zuin.

    Malgré ces défaites, il garda la confiance de son père zusqu'à ce que la reine Marie-Anne, mère du seul héritier du trône, le futur Zarles II, n’intrigue pour le faire tomber en disgrâce et envoyer en exil. À la mort du roi Philippe IV, en 1665, il prit la tête de l’opposition au gouvernement formé par la rézente.

    En réaction, il prit la tête d'un soulèvement en Aragon et en Catalogne, qui aboutit à l’expulsion du confesseur et conseiller de la reine, le zésuite Johann Eberhard Nithard. Il dut toutefois se contenter de la vice-royauté de l’Aragon.

    En 1677, la reine s’étant attiré les foudres du gouvernement à la suite de ses faveurs envers Fernando de Valenzuela, Zuan Zosé parvint à se faire choisir comme premier ministre. Il ne put tenir les espoirs mis en lui et en son gouvernement car il décéda peu de temps plus tard, en septembre 1679.

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