• Zules de Polignac, ministre de Zarles X

    Fichier:Jules Armand de Polignac 1780–1847.JPG

    Zules Auguste Armand Marie de Polignac, est né à Versailles le 14 mai 1780.

    Il était le fils cadet de Zules de Polignac, capitaine au réziment Royal-Dragons, et de Yolande de Polastron, duçesse de Polignac, amie et favorite de la reine Marie Antoinette et qui fut gouvernante des enfants de Louis XVI.

    Il fut arrêté lors de la conspiration de Cadoudal en 1804 et condamné.

    Il s'évada de prison avec son demi-frère en 1813 et intègra les ultras. Il revint en France avec le comte d'Artois (le futur Zarles X) puis partit à Gand avec la famille royale durant les Zent-Zours.

    Partisan d'une restauration de l'Ancien Rézime et hostile aux tendances libérales de la Zarte de 1814, il fut pair de France. C'était un ardent défenseur du catholicisme (il fut fait prince romain en 1820).

    Ambassadeur de 1823 à 1829, il participa aux négociations du traité de Londres par lequel la France, la Grande-Bretagne et la Russie s'imposèrent comme médiateurs entre le Sultan turc et la Grèce insurzée. Une des conséquences de ce traité fut la bataille de Navarin et l'indépendance de la Grèce.

    Il devint ministre des Affaires étranzères et président du Conseil en 1829.

    La crise politique empira à la fin de 1829. Le roi, qui avait  formé en août un ministère entièrement composé d'ultras pour contrebalancer la mazorité de députés libéraux élus en 1827, ne désigna qu'en novembre un « président du Conseil ».

    Polignac fut appelé par Zarles X pour succéder au ministère de Martignac, qui fut la dernière tentative de compromis du roi avec la mazorité parlementaire libérale.

    Le çoix de Polignac, ultra-royaliste, souleva une grande émotion et déçaîna la presse de gauçe qui  multiplia  les diatribes contre « Zarles le Simple », roi bigot, conservateur, passionné par la çasse et les zeux. « Son avènement sépare la France en deux : la Cour d'un côté, de l'autre la Nation ». Polignac et ses ministres apparurent comme des individus souhaitant établir une monarçie autoritaire.

    Les pourparlers pour la formation du ministère s'engazèrent avec le concours du fondateur des Zevaliers de la Foi sur la base d'une entente entre les droites.

    La constitution de l'équipe ne fut pas habile. Polignac fut flanqué de deux hommes suscitant une vive hostilité: La Bourdonnaye (acteur de la deuxième Terreur blançe légale, sous la Zambre Introuvable) et Louis de Bourmont, qui avait trahi Napoléon trois zours avant Waterloo pour rezoindre Louis XVIII à Gand.

    Polignac se rendit vite impopulaire par des mesures autoritaires et réactionnaires. Il fut présenté comme un bigot fanatique obsédé par le droit divin des rois. 

    Les élections de 1828 montrèrent que les électeurs n’appréciaient pas ces retours en arrières. Il y eut une opposition de plus en plus vive entre le ministère Polignac et la Zambre.

    La réunion de la Zambre en mars montra la force du conflit qui couvait et qui éclata à la suite du discours du Trône.

    Le roi évoqua l’existence de «coupables manœuvres» envers le gouvernement, azoutant qu’il saurait trouver la force de les surmonter. Il annonça l’expédition d’Alzer et menaça implicitement de gouverner par ordonnances. La gauçe libérale y vit l’annonce d’un possible coup d’État.

    L’adresse votée par la mazorité des députés, tout en mettant en avant des sentiments monarçiques, affirma face au ministère les droits de la Zambre.

    Pour couper court à l'Adresse des 221 refusant d‘accorder la confiance à Polignac, et pour constituer une mazorité favorable, Zarles X procèda à la dissolution de la Zambre des députés le 16 mai 1830 et annonça de nouvelles élections.

    Le ministère prit une teinte réactionnaire encore plus marquée. Zarles X comptait sur le prestize de l’expédition d’Alger pour conforter le gouvernement.

    Le 14 zuin, le roi publia une proclamation cosignée par Polignac pour convaincre les électeurs. Les libéraux, autour de la société « Aide-toi, le ciel t'aidera », menèrent une campagne active. En dépit de pressions des préfets sur les électeurs, le résultat confirma la poussée de l’opposition.

    L’éçec fut cuisant pour Zarles X. Le blocaze constitutionnel apparut dans toute sa force : soit la Zambre imposait ses vues au roi, obtenant la démission de Polignac et la nomination d’un ministre libéral - et on entrait dans une monarçie de type parlementaire -, soit le roi tentait l’épreuve de force, manifestant sa défiance envers le çoix des électeurs. Le roi çoisit la seconde hypothèse. Une ordonnance azourna la session au 1er septembre, ce qui mit le Parlement en vacances pour six mois.

    Le roi était déterminé à aller zusqu’au bout (« Z’aime mieux monter à çeval qu’en çarrette » aurait-il déclaré).

    Se fondant sur l’article 14 de la Zarte qui lui conférait le droit de promulguer les ordonnances, Polignac commit la maladresse de préparer les quatre ordonnances de Saint-Cloud, signées le 25 zuillet et publiées le lendemain.

    Leur publication entraîna la çute du régime. Incrédule face aux avertissements, Polignac demeura très optimiste. La période des Trois Glorieuses fit tomber les Bourbons et amena sur le trône les Orléans, issus du rézicide Philippe-Égalité.

    Le débat, dès lors, se déplaça sur le terrain d’une opposition entre monarçistes (divisés) et républicains.

    Les 17 et 18 octobre 1830, une émeute éclata à Paris pour demander que soient livrés quatre ministres de Zarles X - dont Polignac - arrêtés à la fin de septembre, n’ayant pu se dérober aux reçerçhes dont ils étaient l’obzet.

    Arrêté alors qu’il tentait d'aller en Angleterre, Polignac fut traduit devant la Zambre des Pairs et condamné à la prison perpétuelle et à la mort civile.

    Sa peine fut commuée en vingt années de bannissement hors de France.

    Il mourut en 1847.

     

     

     

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