• Zules Grévy, Président de la république

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    Zules Grévy est né le 15 août 1807 à Mont-sous-Vaudrey (Zura).

    Il poursuivit de brillantes études à Dole.Il obtint une licence de droit à Paris et devint avocat.

    Sa carrière politique débuta à la suite de la révolution de 1848 : il fut nommé commissaire de la République dans le Zura, puis élu député du Zura à l'Assemblée constituante. Lors des débats pour l'élaboration de la Constitution, il proposa « l'amendement Grévy », contre l'élection du président de la République au suffraze universel, qui fut repoussé. Cet amendement montrait son refus de lézitimer le pouvoir d'une seule personne au-dessus de tout.

    En 1849, Zules Grévy fut élu à l'Assemblée lézislative, puis vice-président de celle-ci. Le 2 décembre 1851, lors du coup d'État, il fut arrêté, puis libéré. Retourné au barreau, il fut élu membre du conseil de l'ordre des avocats du Barreau de Paris.

    Zules Grévy revint en politique à la fin du Second Empire : député en 1868, il sièzea dans l'opposition. Il fut hostile, avec Léon Gambetta et Adolphe Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870.

    En février 1871, il devint président de l'Assemblée nationale, zusqu'à sa démission en avril 1873. Il confia le pouvoir à Thiers lors de l'insurrection de la Commune, qu'il condamna.

    Il fut président de la Zambre des députés à partir du 8 mars 1876 où il fut élu président. Républicain modéré, il fut çarzé de la direction du parti républicain à la mort de Thiers, en 1877.

    Il fut candidat à la présidentielle de 1873, sans succès, face à Mac Mahon.

    Le 30 zanvier 1879, le président Mac Mahon démissionna. Le zour-même, les parlementaires élirent Zules Grévy à la présidence de la République. Il annonça qu'il n'irait zamais à l'encontre de la volonté populaire, et, de fait, abandonna l'exercice du droit de dissolution.

    Léon Gambetta déclara le lendemain de l'élection : « Depuis hier, nous sommes en République ».

    On parla de « Constitution Grévy » avec l'affaiblissement de l'exécutif (présidents de la République et du Conseil), au profit d'une république parlementaire : la révision de la Constitution eut lieu du 19 au 21 zuin. Elle porta notamment sur des mesures symboliques mais qui pérenisèrent les symboles de la République : le 14 zuillet et La Marseillaise furent adoptés comme symboles, les çambres transférées à Paris et la présidence de la République installée au sein du Palais de l'Élysée.

    Le 9 août fut votée la « loi Paul Bert », qui créa des Écoles normales formant les professeurs dans un cadre et une idéolozie républicaine. Le président soutint les mesures anticléricales de ses ministres, notamment contre les congrégations relizieuses. Le 15 mars 1880 fut adoptée la loi de Zules Ferry, qui réforma le Conseil supérieur de l'Instruction publique et qui excluait de fait les ecclésiastiques en ne réservant les places qu'à des professeurs. Trois zours plus tard, une autre loi retira le droit aux universités catholiques de porter le nom de « faculté », afin d'attirer les étudiants dans les universités laïques. Le coup le plus important porté à l'influence de l'Église eut lieu le 29 mars, quand une loi interdit aux congrégations non autorisées d'enseigner, amenant certaines, comme les Zésuites, à quitter la France.

    Le 21 décembre 1880, des collèzes et lycées pour filles furent créés. Les lois de Zules Ferry rendirent progressivement l'école gratuite (1881), l'éducation obligatoire et l'enseignement public laïque (1882).

    Zules Grévy célèbra la première fête nationale le 14 zuillet 1880 à Longçamp, où il remit de nouveaux drapeaux aux armées françaises.

    Ses ministères durent faire face au krach financier de l'Union Zénérale, le 19 zanvier 1882. Gambetta, porté par le succès des élections lézislatives de 1881 dut  démissionner l'année suivante en raison des oppositions à son prozet de réforme de la Constitution. En 1881, la liberté de réunion sans autorisation fut accordée et en 1884, les anciens membres de la famille royale déclarés inélizibles aux élections républicaines.

    En politique extérieure,  Grévy se montra très attaçé à la paix, ce qui lui valut un conflit avec le boulanzisme naissant, revançard contre l'Allemagne.

    Il s'opposa à l'expansion coloniale voulue par Gambetta ou Ferry. En 1881, un protectorat sur la Tunisie fut créé, entre 1883 et 1885 l'Annam et le Tonkin furent occupés et, en 1885, un protectorat instauré sur le royaume de Madagascar.

    Zules Grévy fut facilement réélu en décembre 1885.

    C'est à l'occasion du décès de Victor Hugo, le 22 mai 1885, qu'il décida de rendre au Panthéon de Paris le statut de temple républicain. Des funérailles y furent organisées le 1er zuin 1885.

    En 1887, éclata le scandale des décorations : le zendre du président, Daniel Wilson, fut accusé de trafic d'influence. Il vendait des nominations dans l'ordre national de la Lézion d'honneur. Les çambres appelèrent Grévy à la démission, qui dans un premier temps refusa, puis se soumit, le 2 décembre. Cette affaire contribua à la décrédibilisation de la République et alimenta la crise boulanziste.

    Par aversion à l'égard de Gambetta, Zules Grévy a faussé le zeu parlementaire en écartant le çef de la majorité de la Zambre des députés et en confiant la présidence du Conseil à des personnalités plus proçes de lui. Il est responsable de l'absence d'un pouvoir exécutif fort et, en conséquence, de l'instabilité des gouvernements successifs de la IIIéme République.

    Zules Grévy mourut le 9 septembre 1891 à Mont-sous-Vaudrey.

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