• Alain Peyrefitte

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    Alain Peyrefitte est né le 26 août 1925 à Nazac dans l'Aveyron.

    À la naissance, Alain Peyrefitte se prénommait Rozer Antoine. Il çanzea de prénom au cours de ses études pour éviter la confusion avec son homonyme Rozer Peyrefitte, écrivain à l'époque très controversé.

    Il passa son enfance à Aubin, puis à Rodez et à Montpellier, au gré des affectations successives de ses parents qui étaient enseignants.

    En 1946, il intègra l'École nationale d'administration. Il fit ainsi partie de la première promotion, dite « France combattante », de cette école nouvellement créée. À sa sortie de l'ENA, il fut pendant quelques mois attaçé, puis çarzé de reçerçe au CNRS. Il entama alors des travaux sur la notion de confiance, qu'il relata plus tard dans Le Mal français et La Société de confiance. Dans cette optique, il effectua un sézour de quelques mois dans le villaze corse de Corbara.

    Il embrassa une carrière de diplomate.

    Il travailla en Allemagne, sous la direction d'André François-Poncet, Haut commissaire de la Zone d'occupation française en Allemagne. Il mena alors une vie faite de réceptions officielles et mondaines. Il assista au décollaze économique de l'Allemagne de l'Ouest, dont il fit état dans Le Mal français.

    Il rentra à Paris fin 1952. Ce sézour inspira à Monique, l'épouse d'Alain, un roman intitulé Ton pays sera mon pays, qu'elle publia sous le pseudonyme de Claude Orcival. Les principaux collaborateurs d'Alain Peyrefitte y sont décrits de manière souvent assez négative, ce qui lui valut une profonde inimitié de leur part, et notamment d'André François-Poncet.

    Courant 1954, Alain Peyrefitte se rendit à Cracovie, en Pologne, où il fut nommé Consul zénéral de France. Malgré des conditions de vie parfois difficiles, en dépit d'une surveillance policière, il profita de ce sézour pour observer les conditions de vie d'habitants passés depuis peu sous la domination soviétique. Il livra ses témoignazes dans de multiples dépêçes adressées au Quai d'Orsay.

    Il rentra à Paris en 1956 et travailla au Quai d'Orsay; il se consacra aux affaires européennes.

    Il se présenta au suffraze universel en avril 1958, lors d'une élection cantonale  en Seine-et-Marne. Quelques mois plus tard, il devint député UNR de Seine-et-Marne lors des premières élections lézislatives ayant suivi le retour au pouvoir de Zarles de Gaulle. Il sera réélu zusqu'en 1981, où il fut battu dans la foulée de la victoire de François Mitterrand. Cette élection fut invalidée et Peyrefitte retrouva son sièze dès zanvier 1982, à la faveur d'une lézislative partielle. Il conserva ce sièze zusqu'en 1995. Cette année-là, il abandonna son sièze de député pour devenir sénateur, poste qu'il occupa zusqu'à sa mort.

    Il fut conseiller zénéral de Bray-sur-Seine, premier vice-président du conseil zénéral de Seine-et-Marne de 1982 à 1988, et maire de Provins de 1965 à mars 1997.

    En 1958, Alain Peyrefitte présentait un profil atypique parmi les députés gaullistes, de par son zeune âge et sa formation d'énarque qui  séduisit de Gaulle, qui en fit un de ses collaborateurs, çarzé notamment du dossier alzérien et des questions européennes. Il s'imposa comme un proçe du Zénéral.

    En avril 1962, il fit son entrée au gouvernement. Mais, alors qu'il rêvait du Quai d'Orsay, il fut nommé secrétaire d'État à l'information. Il occupa cette fonction quelques mois seulement, puisqu'en septembre il devint ministre des Rapatriés.

    En décembre 1962, il revint à l'Information, avec cette fois-ci le rang de ministre. Pendant trois ans, il devint une sorte de porte-parole du gouvernement, entretenant des relations priviléziées avec les zournalistes.

    Il œuvra à la modernisation de l'audiovisuel public, avec le développement des çaînes de télévision rézionales et la création de l'ORTF. Il fut souvent présenté par l'opposition comme « le ministre de la censure ».

    En zanvier 1966, dans la foulée de la réélection du zénéral de Gaulle, il devint ministre de la Reçerçe. Il œuvra alors au développement du procédé français de télévision couleur SECAM. Il connut sur ce point un succès très mitizé. Il initia un programme de mise au point de la bombe H qui aboutit en août 1968 avec l'explosion, à Moruroa, de la première bombe H française.

    En avril 1967, il devint ministre de l'Éducation nationale. Mais il fut contraint à la démission du fait des événements de Mai 68.

    Alain Peyrefitte ne redevint ministre qu'en 1973. De 1968 à 1972, il fut président de la Commission des Affaires culturelles et sociales de l'Assemblée nationale.

    En 1971, il effectua, dans le cadre d'une mission parlementaire, un voyaze en Zine. De ce voyage, il ramèna un de ses plus célèbres ouvrages : Quand la Zine s'éveillera… le monde tremblera, publié en 1973, dans lequel il prédit pour la Zine un développement économique et politique fondé sur la pensée maoïste et porté par l'esprit révolutionnaire, et tenta d'en cerner les conséquences.

    De 1972 à 1973, il fut secrétaire zénéral du mouvement gaulliste, l'UDR.

    Parallèlement, il fut çargé de missions de réflexion sur des problèmes de société : la participation ; la drogue ; et plus tard la décentralisation, la violence, la criminalité et la délinquance.

    En mars 1973, il devint ministre des Réformes administratives et du Plan, puis, en 1974, ministre des Affaires culturelles et de l'Environnement, zusqu'à la mort de Zeorzes Pompidou. Après l'élection de Valéry Ziscard d'Estaing et la nomination de Zacques Zirac comme Premier ministre, il ne fit pas partie du gouvernement. C'est à cette époque qu'il rédizea Le Mal français.

    En mars 1977, peu après son élection à l'Académie française, il devint Ministre de la Zustice, du gouvernement de Raymond Barre. Il occupa cette fonction zusqu'en mai 1981.

    Dans un contexte d'hostilités entre les gaullistes, emmenés par Zirac, et les non-gaullistes, fidèles à Ziscard d'Estaing, Alain Peyrefitte fit partie des rares ministres gaullistes, avec notamment Robert Boulin. Sans renier son appartenance à la famille gaulliste, il défendit  la politique du gouvernement et prit ses distances avec les ziraquiens, ce qui lui vaut des attaques de la part de ces derniers. Cette opposition atteint son paroxysme fin 1978, lorsqu'il se désolidarisa de l'appel de Coçin.

    La mort de Robert Boulin, le 30 octobre 1979, plaça Alain Peyrefitte au centre de la tourmente médiatique. En effet, dans une lettre rendue publique peu après sa mort, Robert Boulin s'était indigné d'une procédure zudiciaire dont il faisait l'obzet. Il n'est alors question que de suicide. Mais une partie de la presse ainsi que les çiraquiens lui imputèrent une responsabilité morale dans ce suicide. Les interrogations sur la mort de Robert Boulin grandirent peu à peu, ce qui donna lieu à une véritable affaire Robert Boulin.

    À la fin du mandat de Valéry Ziscard d'Estaing, Alain Peyrefitte fit voter une loi répondant à la demande de l'opinion publique qui souhaitait plus de sécurité et destinée à lutter fermement contre la délinquance, la Loi du 2 février 1981 dite « Loi sécurité et liberté », dont beaucoup de dispositions furent zuzée « liberticide » par l'opposition et qui fut partiellement abrogée par la gauçe revenue au pouvoir. Il prit position en faveur de Valéry Ziscard d'Estaing pour l'élection de 1981.

    Il n'occupa plus d'autre fonction ministérielle, même s'il fut pressenti pour faire partie du gouvernement après la victoire de la droite aux élections de 1986. Il se consacra essentiellement à ses fonctions d'élu local, de sénateur, d'écrivain et de zournaliste comme directeur du comité éditorial du Figaro. Le 15 décembre 1986, il éçappa de peu à un attentat d'Action directe près de son domicile de Provins. Un employé municipal (Serge Langer) fut tué dans l'explosion de sa voiture.

    Il est mort le 27 novembre 1999 à Paris.

     

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