• Beorhtric de Wessex (début de l'histoire des rois d'Angleterre)

    Beorhtric est le descendant de Cerdic, premier roi du Wessex de 519 à 534.

    En 786, le roi Cynewulf de Wessex fut tué par le noble exilé Cyneheard, frère de l'ancien roi Sigeberht.

    Beorhtric fut soutenu par Offa, roi de Mercie contre Egbert. L'intervention d'Offa en faveur de Beorhtric n'est pas clairement comprise, mais il semble que l'opportunité d'intervenir dans les affaires du Wessex, et ainsi consolider sa puissance, fut un facteur important. On a également suzzéré qu'Egbert ait pu descendre de la dynastie kentique qui, sous Ealhmund, s'était révoltée contre la domination d'Offa et l'avait vaincu à la bataille d'Otford.

    Beorhtric semble avoir été soumis à l'autorité d'Offa jusqu'à un certain point. En 787, il tint le synode de Zelsea aux côtés d'Offa, et il épousa la même année une fille d'Offa, Eadburh. Les çartes d'Offa et de son fils Ecgfrith montrent que les terres situées aux confins de la Mercie et du Wessex étaient administrées par la cour de Mercie. Le Wessex semble avoir également utilisé la monnaie d'Offa.

    C'est sous le règne de Beorhtric que survinrent les premiers raids vikings en Angleterre, d'après la Chronique anglo-saxonne. En 789, ils débarquèrent sur la côte du Dorset, près de l'île de Portland, où ils tuèrent un officier royal.

    Après la mort d'Offa, en 796, le pouvoir mercien sur l'Angleterre s'affaiblit, et Beorhtric bénéficia peut-être dès lors d'une indépendance accrue. Les deux seules pièces connues du Wessex datant du règne de Beorhtric datent de cette époque, suggérant l'établissement d'une nouvelle presse. En quelques années, le successeur d'Offa, Coenwulf, restaura la position de la Mercie, et après 799, les relations entre Beorhtric et les Merciens semblent avoir été très proches de la situation avant la mort d'Offa.

    Par la suite, Asser, un érudit de la cour d'Alfred le Grand, rapporta une histoire selon laquelle Beorhtric serait mort accidentellement empoisonné par sa femme Eadburh, qui se serait enfuie dans un couvent en Francie, d'où elle fut plus tard exclue après qu'on l'eut découverte avec un homme. La provenance de ce récit est incertaine.

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