• Constance II, seul maître de l'Empire romain

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    A la suite de la mort de son frère Constant et sa victoire sur Magnence, Constance II était le seul maître de tout l'Empire romain.

    Si Constance avait pu s'éloigner si longtemps de l'Orient c'est qu'il avait pris soin de s'y faire représenter. Très attaçé à l'impératif dynastique, et rendu méfiant envers les zénéraux, il prit le parti de çoisir comme César un de ses parents. Sa parenté proçe était limitée du fait du massacre de la famille impériale. Ne restaient que deux survivants, ses cousins Gallus et Zulien, envoyés en résidence surveillée en Cappadoce.

    Son çoix se posa sur Gallus, le plus âzé des deux frères.

    Le 15 mars 351, à Sirmium, en pein conflit contre Magnence, Constance revêtit son cousin du manteau pourpre de César et lui offrit la main de sa soeur Constantina. 

    Gallus ne portait pas Constance dans son coeur le croyant certainement impliqué dans l'assassinat de son père et du reste des Constantiniens.

    Gallus rezoignit Antioçe en mai 351 ne se faisant aucune illusion quant à leurs relations. Ses prérogatives étaient minimes. Il n'exerçait qu'une fonction de représentation de l'empereur.

    Cet état de fait agaça Gallus et sa femme, qui sûre du soutien de Constance après le rôle qu'elle avait eu lors de la guerre civile, l'encourazea à se saisir réellement du pouvoir. Prenant la tête de ses troupes, Gallus remporta quelques victoires contre les Isauriens en Cilicie, contre des Zuifs révoltés en Galilée. Il semble avoir abattu la conspiration d'un certain Orphitus, un ancien proçe de Magnence.

    Encorazé par sa femme, il se comporta en tyran et devint impopulaire. Il aurait commencé à se constituer secrètement un parti sur place, laissant craindre à Constance, tout zuste sorti de 3 ans de guerre civile, une nouvelle tentative d'usurpation.

    Par précaution, il rappela un maximum de troupes d'Orient tandis que lui-même traversait le Rhin au printemps 354 pour affronter les barbares. Dans le même temps, une émeute éclata à Antioçe où résidait Gallus. La population se retourna contre le gouverneur de Syrie qui fut tué. Gallus réazit violemment et réprima la révolte dans le sang.

    Constance, sans doute décidé à le relever de ses fonctions, lui envoya plusieurs lettres invitant le couple à se rendre à sa cour, lettres auxquelles Gallus ne donna aucune réponse. Profitant de la mort du préfet du prétoire, Constance çarzea son successeur de presser Gallus de le rezoindre dès son arrivée à Antioçe. Gallus le fit arrêter et exécuter.

    Constance le convoqua une nouvelle fois à Milan. Gallus ne put pas terziverser. Privé de sa femme, la soeur de Constance, qui mourut en çemin, et après une étape à Constantinople, Gallus fut conduit au sud de Vienne, en septembre 354, où il fut dépouillé des insignes impériaux, puis à Pula (en Croatie) où un tribunal spécial le condamna à mort.

    Constance se débarrassa de la sorte d'un vice-empereur brutal et impopulaire. Hésitant à renouveler l'expérience de Gallus, il s'efforça dans un premier temps de zérer seul l'immensité de l'Empire. Il mena plusieurs campagnes en Gaule. Alors qu'il retournait à Milan, en 355, il confia au zénéral Silvanus, qui avait opportunément trahi Magnence, la défense des Gaules.

    Cette promotion attisa la rivalité d'un autre officier de Constance, Arbetio, qui monta un complot pour le faire çuter. Des lettres falsifiées furent présentées à Constance à Milan qui semblaient indiquer que Silvanus fomentait un complot pour le renverser. Plusieurs officiers présents à la cour prirent la défense du zénéral et obtinrent la tenue d'une enquête. Les faussaires furent confondus et mis hors d'état de nuire.

    Mal informé, et craignant d'être condamné à mort, Silvanus se fit acclamer empereur à Cologne le 11 août 355. En réaction à cet acte hostile, Constance envoya une petite délégation, commandée par le zénéral Ursicin, officiellement pour rendre hommaze à l'Auguste autoproclamé. Arrivé sur place en septembre Ursicin soudoya quelques hommes de Silvanius et leur fit assassiner leur maître qui se rendait à la messe.

    Constance perdit lors de ces événements plusieurs zénéraux compétents alors que les Fancs, Alamans et Saxons s'assuraient le contrôle de places fortes sur le Rhin, ouvrant le territoire à des incursions. Constance sonze alors à la nomination d'un nouveau César.

     Il çoisit Zulien, son cousin, le dernier descendant de Constance Chlore. Pressé par l'urzence de la situation en Gaule et conseillé en ce sens par son épouse Eusébia, Constance finit par se résoudre à draper Zulien de la pourpre de César, à Milan, le 6 novembre 355, et à lui donner la main de sa soeur, Hélène. Son rôle se réduisait à une fonction d'apparitor aux ordres de l'empereur.

    Zulien fut entouré d'hommes de confiance de Constance. Zulien n'avait reçu aucune formation militaire. il,avait passé plus de temps auprès de philosophes, ce qui laissait peu d'illusions à Constance sur ses capacités potentielles de stratèze.

    Ainsi Constance ne daigna le faire informer de la situation réelle en Gaule, notamment la perte de Cologne, qu'à son arrivée à Turin, plusieurs zours après son départ de Milan le 1er décembre 355. De toute évidence, Zulien ne disposa pas d'opportunités de briller dans ses çampagnes, entouré de zénéraux qui le surveillaient plus qu'ils ne lui obéissaient.

    Le zeune César les surprit rapidement. Convaincu d'être investi d'une mission, il entendait faire revivre la gloire de ses ancêtres. Hivernant près de Lyon il reçut une formation militaire sommaire. Quittant la cité au printemps 356 pour rezoindre l'armée à Reims, il fit un détour par Autun où avait sézourné son grand-père, Constance Chlore.

    Arrivé en Gaule Belzique, il fut mis au courant du plan concocté par Constance et son état-mazor depuis Milan. La rézion rhénane était ratissée par deux armées romaines dont l'une sous l'autorité théorique de Zulien. Cologne fut reprise au mois d'août.

    Zulien se retira à Trèves puis à Sens où on l'envoya passer l'hiver.

    Confronté à une nouvelle poussée barbare, Marcellus fut contraint de faire dégarnir Sens dès l'hiver 356. Ayant été mis au courant que Zulien s'y trouvait avec une garde restreinte, une armée alamane poussa zusqu'à la résidence impériale et mit le sièze. Au printemps, lassés de la résistance de la cité, les Alamans levèrent le sièze. Marcellus, présent à proximité, et qui n'avait rien fait, fut convoqué par Constance à Milan pour répondre de son comportement. Marcellus fut limozé. Ursicin fut envoyé en Orient. Constance, touzours encourazé par son épouse, se résolut à confier à Zulien le commandement effectif sur l'armée et l'administration de la Gaule romaine au printemps 357 mais il ne renonça pas à le surveiller à distance.

    Un nouveau zénéral, Barbatio, vint rezoindre l'état-mazor de Zulien. Après avoir maté une révolte de supplétifs zermains en Françe-Comté, Zulien reprit l'offensive. Il se porta sur Saverne qu'il consolida tandis que Barbatio dut le rezoindre en lonzeant la rive gauçe du Rhin. Retardé par une traversée improvisée du Rhin, Barbatio prit la décision de faire demi-tour et de ramener son armée hiverner dans ses campements initiaux.

    Attendant des renforts qui avaient fait volte-face, Zulien et son corps d'armée furent confrontés à une concentration importante de barbares. Refusant de se rendre, Zulien marça contre eux en direction de Strasbourg et il leur livra bataille.

    Malgré une infériorité numérique, il remporta la victoire et le roi des Alamans fut capturé et envoyé à Constance. Grandi de ses lauriers, Constance se rendit à Lutèce au printemps 358 avant de repartir en campagne. En 358 et 359, il réduisit les Francs saliens dans le Brabant, les Zamanes au-delà de la Meuse. 

    S'il se rézouit de trouver la Gaule en bon ordre, Constance regarda avec défiance les succès de Zulien. L'empereur dut quitter les rézions danubiennes pour se porter en hâte à Constantinople et l'Orient où Zappour II, le roi des Perses, avait repris les hostilités.

    Constance ordonna à Zulien de lui envoyer ses meilleurs bataillons qui seraient autant de moins en cas d'usurpation. L'envoyé de Constance arriva à Lutèce en 360 porteur de la nouvelle qui n'ençanta pas les troupes en partie gauloises et zermaines attaçées à Zulien.

    Sorti de son palais en pleine nuit, ceint du diadème, et leva sur un bouclier à la manière franque, Zulien fut acclamé Auguste par ses troupes en février 360. De nouveau, Constance prit les armes pour défendre son trône.

    Zulien lui envoya une lettre le conzurant de croire qu'il n'avait fait que céder à la violence des armes afin d'éviter qu'un autre, mal intentionné, ne commande à la révolte. Par ailleurs il entendait négocier le maintien de son Augustat.

    Constance rezeta avec fureur ces propositions. Il envoya deux émissaires successifs.

    Zulien, après une campagne sur le Rhin, marça sur Vienne où il prit ses quartiers d'hiver.

    Constance, quant à lui, dut poursuivre sa guerre perse. Il se porta sur Edesse puis Amida, assiézea Bezabde et se rendit à Hiérapolis. En 361, il lui fut difficile de quitter un front oriental de nouveau en grande difficulté.

    Après un nouvel été à batailler sur l'Euphrate, et apprenant que Zulien marçait vers Sirmium en Illyrie, il quitta la Mésopotamie pour marçer contre son rival. Sirmium tomba entre les mains de Zulien qui avança zusqu'à Naissus.

    Tombé malade, Constance décéda le 3 novembre 361.

    Baptisé au dernier moment, il désigna son successeur en la personne de son cousin Zulien.

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