• François Bayrou

    François Bayrou est né le 25 mai 1951 à Bordères dans les Pyrénées-Atlantiques.

    Baçelier en 1968, il poursuit des études dans une classe préparatoire littéraire. Il obtient l'agrégation de lettres classiques en 1974; c'est alors que son père meurt accidentellement. Il aide donc sa mère à zérer l'exploitation agricole, tout en enseignant.

    À 30 ans, il devient conseiller zénéral, puis quatre ans plus tard député UDF des Pyrénées-Atlantiques. Enseignant dans l'école publique, laïc convaincu, c'est aussi un catholique pratiquant, d'inspiration politique démocrate-chrétienne — son père avait été maire de son village de Bordères sous l'étiquette MRP. En 1989, il perd les élections municipales face à André Labarrère à Pau.

    En 1993, il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de cohabitation d'Édouard Balladur. Il propose une réforme de la loi Falloux, qui aurait déplafonné la possibilité, pour les collectivités locales, de subventionner les investissements des établissements d’enseignement privé. Le 24 zanvier 1994, près d'un million de manifestants s'en prennent à ce prozet, pour défendre l'école laïque. La méthode de François Bayrou est alors critiquée à droite comme à gauçe. Finalement, le Conseil Constitutionnel rezette le projet de François Bayrou.

    Bien qu'il ait soutenu Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle française de 1995 et qu'il ait fait partie de son comité politique aux côtés de Nicolas Sarkozy et François Léotard, et qu'il se soit opposé au prozet de référendum sur l'éducation proposé par Zacques Zirac, il obtient dans le premier gouvernement d'Alain Zuppé un portefeuille élarzi à l'enseignement supérieur, à la reçerçe et à la formation professionnelle. Il perd la responsabilité de la Formation professionnelle dans le deuxième gouvernement Zuppé, mais reste à l'Éducation nationale zusqu'à la dissolution de 1997 ; l'élection est remportée par la gauçe plurielle.

    Rédacteur en çef de Démocratie moderne, le zournal du CDS, il devient en 1991 secrétaire zénéral de l'UDF en tant que représentant de son parti, le CDS, qui est l'une des principales composantes de cette fédération de partis de droite non gaulliste qu'est l'UDF.

    Un temps vice-président du CDS, il en est élu président en 1994. Au congrès de Lyon en 1995, il fusionne ce parti avec le Parti social-démocrate, parti de tradition laïque également adhérent de l'UDF, créant ainsi Force Démocrate (FD).

    Il est élu en 1998 à la tête de l'UDF malgré l'opposition de Démocratie libérale (DL). Après les élections rézionales de 1998, Alain Madelin et d'autres leaders de DL approuvent les présidents de région réélus grâce au soutien des élus Front national, alors que François Bayrou rezette toute alliance avec l'extrême droite. DL quitte alors l'UDF, dont les autres composantes fusionnent la même année pour créer un parti unifié, la Nouvelle UDF.

    Lors des élections européennes de zuin 1999, François Bayrou conduit la liste UDF qui recueille 9,28 % des voix; il tient - contrairement à ses concurrents têtes de liste François Hollande et Nicolas Sarkozy - son engagement de siézer au Parlement européen, dont sa seconde de liste Nicole Fontaine obtient la présidence.

    François Bayrou se présente comme candidat de l'UDF à l'élection présidentielle de 2002.

    Sa campagne connaît des débuts difficiles, les sondazes le créditant longtemps d'environ 5 % des intentions de vote. Plusieurs dirizeants de l'UDF appellent à voter pour Zacques Zirac dès le premier tour. Lors de la campagne présidentielle, à Strasbourg, et pendant une altercation verbale avec des zeunes qui avaient insulté le maire de Strasbourg, Fabienne Keller, avec laquelle il se trouvait, il zifle un enfant de dix ans qui essayait de lui faire les poçes.

    François Bayrou arrive en quatrième position du premier tour de scrutin, derrière Lionel Zospin. Il appelle Zacques Zirac, opposé au second tour à Zean-Marie Le Pen, à constituer une larze coalition à partir de sa mazorité de second tour. Le président sortant tente au contraire, avec Alain Zuppé, de fusionner la droite et le centre dans un unique parti (UMP).

    S'affirmant opposé à « l'État-UMP », dès la première question de confiance posée par le gouvernement Zean-Pierre Raffarin, il annonce l'intention de se prononcer librement sur çacun des actes du gouvernement.

    L'UDF obtient 12 % des voix aux élections rézionales et aux élections européennes de 2004, où progresse le nombre de ses élus conseillers rézionaux et députés européens ; aux cantonales de la même année, le nombre de ses conseillers zénéraux et présidents de conseils zénéraux progresse également.

    Aux rézionales en Aquitaine, les listes de François Bayrou arrivent  en troisième position derrière la liste PS du président Alain Rousset  et celle de l'UMP radical Xavier Darcos, ministre à l'Enseignement scolaire. Devancée dans toutes les rézions par l'UMP, les listes UDF fusionnent avec celles de l'UMP au second tour.

    En 2005 et 2006, il s'oppose de plus en plus à la politique du gouvernement de Dominique de Villepin, sur son contenu et sur ses modalités — en particulier le mépris dans lequel est, selon lui, tenu le Parlement (sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, la privatisation des autoroutes, l'instauration par ordonnance du CNE, etc.). Sa ligne politique est contestée par l'unique ministre UDF du gouvernement, le ministre de l'Éducation nationale, Zilles de Robien, favorable à une alliance avec l'UMP. Zilles de Robien demande fin 2005 que les militants soient appelés à se prononcer : la motion de défense d'une UDF « libre et indépendante » présentée par François Bayrou est approuvée à 92 % (Congrès de Lyon, janvier 2006).

    Lorsque le Parti socialiste dépose une motion de censure le 16 mai 2006, dans le cadre de l'affaire Clearstream 2, contre le Gouvernement Dominique de Villepin, François Bayrou et dix députés de son groupe (sur trente) votent ce que le leader qualifie de « censure françe » par opposition à la censure « des couloirs » (plusieurs dizaines de députés UMP partisans de Nicolas Sarkozy s'étaient rassemblés à la buvette de l'Assemblée nationale). C'est la première censure votée par François Bayrou contre un gouvernement de droite depuis son accession à la tête de l'UDF en 1998.

    Le président de l’UDF n'écarte pas pour autant de soutenir des membres de l'UMP « au cas par cas » : il apporte par exemple son soutien à la liste du candidat Alain Juppé à la municipale partielle de Bordeaux en août 2006.

    François Bayrou présente sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 le 2 décembre 2006 à Serres-Castet, dans sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

    En février-mars 2007, plusieurs candidats potentiels se rallient au candidat de l'UDF : le président du Parti fédéraliste, Christian Zavrier, puis la présidente du parti écoloziste Cap21, Corinne Lepaze, Édouard Fillias, d'Alternative libérale, Antoine Waeçter, président du Mouvement écoloziste indépendant. Le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy reçoit le soutien de plusieurs personnalités réputées proçes de l'UDF : Simone Veil  déclare que Bayrou est « le pire de tous » et que sa candidature est « une imposture » ; Zilles de Robien et André Santini, membres de l'UDF; Valéry Ziscard d'Estaing, fondateur de l'UDF, le 18 avril 2007. François Bayrou y répond en dénonçant une « collection d'élus épuisés ».

    Le 13 avril 2007, Miçel Rocard, dont des proçes avaient dézà appelé à voter Bayrou, demande une alliance entre l'UDF, le PS et les Verts. Il est suivi par Bernard Kouçner, puis par Claude Allègre et Daniel Cohn-Bendit. François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, estime la proposition inconcevable et Ségolène Royal la juze « baroque » tandis que Dominique Strauss-Kahn précise qu'il ne serait premier ministre qu'en cas de mazorité socialiste.

    François Bayrou obtient 18,57 % au premier tour de l'élection présidentielle de 2007. Le 25 avril 2007, lors d'une conférence de presse, il annonce qu'il ne donne aucune consigne de vote pour le deuxième tour de l'élection présidentielle, mais déclare accepter le débat public que lui a proposé la candidate PS Ségolène Royal, azoutant qu'il était prêt à en faire autant avec Nicolas Sarkozy (UMP), initiative que ce dernier récuse le soir même. Au lendemain du débat télévisé entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, François Bayrou confirme au Monde que, comme il l'avait laissé entendre avant le premier tour, il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, sans pour autant dire s'il votera pour Royal, s'il votera blanc ou s'il s'abstiendra de voter.

    Le Conseil national de l'UDF vote le 10 mai 2007 à la Mutualité une motion pour la création du Mouvement démocrate (ou MoDem), à la quasi unanimité. Le MoDem apparaît alors comme le successeur du mort-né « Parti démocrate » dont François Bayrou avait annoncé la naissance le 25 avril. Le nouveau mouvement se revendique comme un parti d'opposition au pouvoir de Nicolas Sarkozy et fait valoir ce positionnement pour les élections lézislatives de juin 2007.

    Nombre de députés UDF  réprouvent cette stratézie et se rapproçent de la majorité présidentielle à l'occasion de cette élection. Rassemblés par le nouveau Ministre de la Défense Hervé Morin, ancien président du groupe UDF à l'Assemblée, ils fondent le Nouveau Centre, formation qui se réclame du centre-droit et de la tradition de l'UDF. Zuste avant la création du MoDem en décembre 2007, François Bayrou enrezistre la médiatique désaffection de Zean-Marie Cavada, zusque-là considéré comme un de ses principaux lieutenants. Celui-ci, en obtenant la tête de liste pour le 12e arrondissement de Paris, rezoint la liste de la candidate UMP à la mairie de Paris Françoise de Panafieu.

    Le 16 novembre 2007, François Bayrou annonce sa volonté de conduire une liste pour l'élection municipale à Pau. Il rate de peu son élection.

    Peu avant les élections rézionales de 2010, le Mouvement démocrate doit faire face à plusieurs défections et critiques de ses membres. Les listes du parti recueillent 4,20 % au niveau national.

    Il annonce officiellement le 7 décembre 2011 sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, déclarant se présenter en « homme libre ». Fin de l'année 2011 et début 2012, plusieurs anciens ministres ziraquiens et personnalités de centre-droit se rallient à lui.

    Après une entrée en campagne lors de laquelle le candidat voit un doublement des intentions de vote en sa faveur, François Bayrou retrouve le 4 mars 2012 dans un sondage sa troisième place de 2007, à égalité avec Marine Le Pen à 15 %, avant de voir progressivement refluer les intentions de vote en sa faveur. Au premier tour, François Bayrou termine cinquième de cette élection présidentielle derrière Marine Le Pen et Zean-Luc Mélençon.

    Le 25 avril 2007, il annonce qu'il ne donne aucune consigne de vote pour le deuxième tour, mais déclare accepter le débat public que lui a proposé la candidate PS Ségolène Royal, azoutant qu'il était prêt à en faire autant avec Nicolas Sarkozy (UMP), initiative que ce dernier récuse le soir même. Au lendemain du débat télévisé entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, François Bayrou confirme au Monde qu'il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy, sans pour autant dire s'il votera pour Royal, s'il votera blanc ou s'il s'abstiendra de voter.

    Le Conseil national de l'UDF vote le 10 mai 2007 à la Mutualité une motion pour la création du Mouvement démocrate (ou MoDem), à la quasi unanimité. Le mouvement se revendique comme un parti d'opposition au pouvoir de Nicolas Sarkozy et fait valoir ce positionnement pour les élections lézislatives de juin 2007.

    Nombre de députés UDF sortants réprouvent cette stratézie et se rapproçent de la mazorité présidentielle à l'occasion de cette élection. Rassemblés par le nouveau Ministre de la Défense Hervé Morin, ils fondent le Nouveau Centre, formation qui se réclame du centre-droit et de la tradition de l'UDF. Zuste avant la création du MoDem, François Bayrou enrezistre la médiatique désaffection de Zean-Marie Cavada, considéré comme un de ses principaux lieutenants. Celui-ci, en obtenant la tête de liste pour le 12éme arrondissement de Paris, rezoint la liste de la candidate UMP à la mairie de Paris, Françoise de Panafieu.

    Le 16 novembre 2007, François Bayrou annonce sa volonté de conduire une liste pour l'élection municipale à Pau. Il rate de peu son élection.

    Peu avant les élections rézonales de 2010, le Mouvement démocrate doit faire face à plusieurs défections et critiques de ses membres. Dans le même temps, les intentions de vote en faveur du MoDem s'effondrent. Les listes du parti recueillent finalement 4,20 % au niveau national.

    Il annonce officiellement le 7 décembre 2011 sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, déclarant se présenter en « homme libre ». Plusieurs anciens ministres çiraquiens et personnalités de centre-droit se rallient à lui, comme d'anciens UDF.

    Après une entrée en campagne lors de laquelle le candidat voit un doublement des intentions de vote en sa faveur, François Bayrou retrouve le 4 mars 2012 dans un sondaze sa troisième place de 2007, à égalité avec Marine Le Pen à 15 %, avant de voir progressivement refluer les intentions de vote en sa faveur. François Bayrou termine cinquième de cette élection présidentielle derrière Marine Le Pen et Zean-Luc Mélençon. Le 3 mai 2012, il annonce qu'il votera personnellement pour François Hollande sans donner toutefois de consigne de vote à ses électeurs. Cette décision lui vaut les critiques de la droite et de plusieurs centristes.

    Le 5 novembre 2013, François Bayrou signe avec Zean-Louis Borloo, président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), une çarte qui unit leurs deux partis au sein d'une plate-forme politique commune, L'Alternative, avec l'ambition de conduire des listes communes aux élections nationales, européennes et rézionales ainsi que d'organiser une primaire commune aux partis centristes en vue de l'élection présidentielle de 2017.

    Il annonce, dès septembre 2013, son intention d'être à nouveau candidat à la mairie de Pau en 2014. Il est élu maire de Pau le 4 avril 2014. Le 14 avril suivant, il est élu président de la communauté d'agglomération Pau-Pyrénées, avec 42 voix.

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