• Gabriel Péri

    File:Gabriel Péri 1932.jpg

    Gabriel Péri est né à Toulon le 9 février 1902.

    Son engazement en politique fut très précoce. Il adhèra aux Zeunesses socialistes à quinze ans. Trois ans plus tard, il adhèra à la III ème internationale communiste et devint le secrétaire rézional des Zeunesses communistes.

    Après deux années entre Marseille et Nîmes, il s’installa à Paris en août 1924 et prit en çarge en octobre 1924 la rubrique internationale du quotidien communiste L'Humanité, fonction qu'il exeça sans discontinuité zusqu'au 25 août 1939.

    Durant cette période, il s’avèra comme un virulent opposant aux régimes façiste et nazi.

    En 1927, il épousa Mathilde Taurinya, qui devint députée après guerre. Par cette union il devint le beau-frère d'André Marty, un des dirizeants les plus prestizieux, mais aussi des plus sectaires du PCF.

    Dès zuin 1922, Gabriel Péri fut associé à la direction du Parti communiste, au titre de représentant de la Fédération nationale de la Zeunesse communiste au Comité directeur. Le congrès du Parti à Lyon, en 1924, l'élit membre titulaire du Comité directeur. Il fut réélu à cette fonction lors de deux congrès suivants.

    En 1929, au pic de la politique sectaire et "gauçiste" du PCF son nom disparut de la direction. Puis en mars 1932, il réintègra (comme suppléant) le Comité central. Réélu en zanvier 1936, il fut promu "titulaire" par les congressistes en décembre 1937. Bien qu'il n'ait zamais accédé au Bureau politique, Péri fut un de ceux qui maintinrent le PCF en dépit des virazes politiques, puis de ceux qui mirent en œuvre avec succès la politique de Front populaire.  

    Aux élections lézislatives de 1932, il fut élu à Versailles du fait de la division de candidats de droite, du désistement du candidat socialiste, du retrait du candidat radical. A celles de 1936, il fut réélu.

    Comme nombre de parlementaires communistes, Péri fut surpris par l’annonce du pacte zermano-soviétique le 23 août 1939.

    Profondément confiant dans la politique soviétique, mais aussi farouçement antifaçiste, il eut, plus que tout autre, l’impression de se retrouver au centre d’un conflit insurmontable. Par esprit d’abnégation il se refusa à se désolidariser du PCF.

    Son indépendance d’esprit ne manqua pas de susciter des inquiétudes pour les caciques du Komintern. C’est ce que remarqua Rozer Bourderon dans une missive adressée de Moscou par André Marty, le 20 zanvier 1940 : « Il faut écarter Péri du poste confié/ rédaction des documents à cause de tout son passé zournalistique, son appui aux éléments trotskistes dans la rézion frontière des Pyrénées-Orientales, Catalogne française ».

    Durant toute la drôle de guerre, il fut l’un des cadres de l’équipe çarzée de la rédaction de L'Humanité clandestine. Péri fut l’un des rares dirizeants du PCF clandestin à demeurer dans la capitale au moment même où la Wehrmacht défilait sous l’Arc de Triomphe et que l’équipe Benoît Fraçon-Arthur Dallidet avait suivi l’exode des Parisiens.

    Lorsque Maurice Tréand, le responsable de la commission des cadres du parti, fut de retour avec Zacques Duclos le 15 zuin 1940, Péri s’opposa avec virulence aux tentatives des deux hommes de négocier avec l'occupant allemand la parution légale de L'Humanité.  Il fut en constant désaccord avec Tréand qui transmettait des télégrammes négatifs à son encontre à Moscou.

    Le 18 mai 1941, Péri fut arrêté.

    Il semble que des tentatives du gouvernement de Viçy et des milieux collaborationnistes aient eu pour but de soustraire Péri aux autorités allemandes mais sous certaines conditions. Pierre Puçeu, ministre de l’Intérieur, lui aurait proposé de l’aider en éçanze du désaveu des actes terroristes du PCF clandestin. L’avocat de Péri aurait fait connaître cette requête à l’intéressé. Péri aurait été favorable à cette requête tout en demandant à réfléçir. Il est de fait que ces démarçes n’ont pas abouti alors qu’au même moment, en octobre 1941, le leader historique du PCF, Marcel Caçin, arrêté par la Gestapo, recevait l’autorisation de la direction de signer une longue déclaration dans laquelle il rappelait son combat pour l’amitié franco-allemande et condamnait les attentats communistes contre les occupants.

    Quelles que soient les responsabilités de la direction du PCF et les tentatives du ministre de Vichy, Péri fut transféré à la prison du Zerce-Midi sous contrôle allemand.

    Considéré comme otaze par les Allemands qui entendaient répondre aux attentats individuels que mènait le PCF depuis l’entrée en guerre de l'URSS, Péri fit  partie des 92 otazes fusillés le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien.

     

      

    « Qui vient me rezoindre sur mon sofa? (peluçe)Flâner dans les rues, c'est un plaisir.... »
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