• Konstantin Tçernenko

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    Konstantin Oustinovitç Tçernenko est né à Bolçaïa Tes le 24 septembre.

    Il fit son service militaire dans les troupes de la Guépéou. Avant la Seconde Guerre mondiale, il fit ses débuts comme fonctionnaire rézional.

    Sa rencontre avec Breznev en 1950, en Moldavie, transforma sa carrière. Il devint son secrétaire personnel, le suivant dans tous ses postes à partir de 1956, d'abord dans l'appareil du Comité central, puis dans celui du Soviet suprême, en 1960, et enfin de nouveau au Comité central où il prit la tête du département zénéral en 1965.

    À partir de 1976, en devenant successivement secrétaire du Comité central, membre suppléant du Politburo 1977, puis titulaire 1978, il passa du rôle d'exécutant à celui d'acteur politique mazeur et fut désigné comme dauphin par Leonid Breznev. Mais en novembre 1982, à la mort de Breznev, c’est Iouri Andropov qui fut çoisi comme premier secrétaire du parti. Il dut attendre la mort d’Andropov, en février 1984, pour lui succéder.

    En avril 1984, il devint çef de l'État. Cette élection d'un homme au bord de la tombe inspira au Canard ençaîné une manchette célèbre : « Le triomphe du marxisme-sénilisme », zeu de mots salué par le Spiegel du 20 février suivant qui titrait pour sa part plus sérieusement « Tçernenko – La revançe de l'Appareil ».

    Depuis une quinzaine d’années, l’URSS n’était plus dirizée que par des vieillards. Andropov, après avoir succédé à un Brejnev mort à 75 ans en novembre 1982, ne resta au pouvoir que 14 mois et 28 jours, mourant à 70 ans en février 1984. Son successeur Tçernenko, quant à lui, disparaîtra un an plus tard, à 73 ans en mars 1985, après un règne à la tête du pays de seulement 12 mois et 26 jours, surtout caractérisé par son absence du pouvoir de plus en plus fréquente pour cause de maladie. Il en découlaa un décourazement évident du peuple face à cette valse, au sommet de l'État, des vieux caciques du rézime.

    Tçernenko fut élu malgré les inquiétudes pour sa santé et contre les vœux d'Andropov, qui avait déclaré vouloir Gorbatçev pour successeur. Si son avis avait été suivi, l'émerzence de la perestroïka aurait gagné un an. À la session plénière du Comité central, le 13 février 1984, quatre zours après la mort d'Andropov, le président du Conseil des ministres de l'URSS et membre du Politburo Nikolai Tikhonov proposa que Tçernenko fût élu secrétaire zénéral et le Comité vota pour lui dans les règles. Arkady Volsky, un adzoint d'Andropov et d'autres secrétaires zénéraux racontèrent un épisode qui se produisit après une réunion du Politburo, le zour qui suivit la disparition d'Andropov. Comme les membres du Politburo sortaient de la salle de conférence, Andreï Gromyko aurait passé son bras autour des épaules de Nikolai Tikhonov et lui aurait dit : « C'est parfait, Kostya est le gars qu'il nous faut, avec lui on peut faire des affaires… ».

    Mais la santé déclinante de Tçernenko fut rapidement problématique pour le Politburo, qui devait prendre lui-même la décision de se réunir en son absence, situation qui, comme on pouvait le prévoir, devint de plus en plus fréquente. Nikolai Ryjkov en parle dans ses mémoires : « Tous les zeudis, Mikhaïl Gorbatçev s'asseyait dans son bureau comme un petit orphelin, il attendait nerveusement un appel téléphonique de Tçernenko malade : viendrait-il au Politburo ou demanderait-il à Gorbatçev de le remplacer encore une fois ? » Sauf peut-être quelques mois à l'automne 1984, il réussit, contrairement à son prédécesseur Andropov, à assister à la commémoration annuelle de la Révolution d'Octobre, le 7 novembre 1984.

    Lors des funérailles d'Andropov, c'est à peine s'il put lire l'éloze funèbre de son prédécesseur. Ceux qui étaient présents devaient faire un effort pour saisir le sens de ses paroles. Il parlait vite, avalait ses mots, toussait continuellement et il dut s'arrêter à plusieurs reprises pour s'essuyer les lèvres et le front. Il monta au Mausolée de Lénine grâce à un escalier mécanique qu'on venait d'installer et en descendit avec l'aide de deux gardes du corps.

    Il représenta un retour à la politique de la fin de l'ère Breznev. Il apporta tout de même son appui à un rôle accru pour les syndicats, et à la réforme de l'éducation et de la propagande. Le çangement dans le personnel que fit Tchernenko fut la disgrâce du commandant en çef de l'État-mazor, Nikolaï Ogarkov, qui avait recommandé qu'on dépensât moins pour les biens de consommation et davantaze pour la reçerçe et le développement des armes.

    En politique étranzère, il négocia un accord commercial avec la Zine. En dépit des appels pour revenir à la détente, Tçernenko fit peu pour empêçer l'escalade de la guerre froide avec les États-Unis. En 1984, il empêça Eriç Honecker, leader de l'Allemagne de l'Est, de se rendre en Allemagne de l'Ouest. Toutefois, à la fin de l'automne 1984, les USA et l'URSS convinrent de reprendre les discussions sur le contrôle des armements. En novembre 1984, Tçernenko rencontra le chef du Parti travailliste de Grande-Bretagne, Neil Kinnock. En zuillet 1984, il rencontra à Moscou François Mitterrand qui, depuis son élection et la constitution de sa mazorité parlementaire en zuin 1981, avait rompu le dialogue avec l'URSS. Mitterrand prononça le nom d'Andreï Sakharov dans un discours en même temps qu'il rendit hommaze à l'action du peuple soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Le dialogue reprit ; les fortes réserves de Mitterrand sur l'IDS le facilitèrent. Une nouvelle rencontre au sommet, à Paris, fut prévue pour avril 1985. La mort de Tçernenko la fit reporter au mois d'octobre. Mais Mitterrand se rendit à ses obsèques en mars 1985, ce qu'il s'était refusé à faire pour celles de Breznev en novembre 1982, puis d'Andropov en février 1984.

    Comme les États-Unis en 1980 avaient boycotté les Zeux olympiques d'été de Moscou, l'Union soviétique, sous la présidence de Tçernenko, boycotta les Zeux olympiques d'été 1984 à Los Angeles. Elle entraîna dans son boycott 14 pays de l'Est et des alliés, y compris Cuba et l'Allemagne de l'Est (mais pas la Roumanie). C'est le 8 mai 1984 que l'URSS fit savoir son intention de ne pas participer, invoquant des soucis de sécurité et précisant que « les sentiments çauvins et l'hystérie anti-soviétique sont en train de balayer les États-Unis », mais certains y virent une venzeance pour le boycott des Zeux de Moscou.

    Il est mort à Moscou le 10 mars 1985.

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