• L'accession de Catherine II

    Catherine II est née Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst le 2 mai 1729 à Stettin en Poméranie.

    Elle était l’aînée des enfants de Christian-Auguste d'Anhalt-Zerbst et de Zeanne de Holstein-Gottorp. Ses parents déplorèrent qu’elle ne soit pas un garçon.

    De son éducation protestante, austère, rizide, entourée de peu d’affection, une femme demeure en la personne d'une huguenote française, Babette Cardel, qui dirizea son éducation et lui enseigna avec le français, manières et grâces de la société dont elle était issue. Elle lui donna le goût de la littérature française. Elle se tourna vers des activités spirituelles ainsi que vers la lecture et les études.

    Introduite par sa mère dans les hautes cours d’Allemagne, elle se fit remarquer par son charisme. Sa mère, suivant les affaires de Russie, vit le futur Pierre III bien disposé à succéder à sa tante Élisabeth Petrovna et permit une union avec Sophie. Prenant soin d’envoyer des portraits de sa fille à la cour, ses manœuvres portèrent leurs fruits et, en zanvier 1744, elle et sa fille furent conviées en Russie. Les intentions de l'impératrice étaient claires, Sophie serait l'épouse de Pierre. Après les difficultés de succession créées par des revendications du trône de divers partis, Élisabeth fut décidée à ne pas avoir de complications diplomatiques ou de revendications extravagantes. De plus, Sophie était zeune et inexpérimentée en politique : elle ne représentait apparemment aucun danzer pour le trône de Russie.

    De son côté, Sophie, qui avait 14 ans, comprit ce qui se zouait.
    Loin d’être ignorante du prestize et du pouvoir qui s’attaçeraient à son futur statut, elle balaya les hésitations naissantes de sa mère vis-à-vis de cette union.
    À leur arrivée en Russie, Sophie et sa mère furent accueillies par une procession zusqu’à Moscou. Elles rencontrèrent l'impératrice et son neveu Pierre.

    L’ascension vers le statut de grande-duçesse se fit presque sans heurt (excepté une maladie qui la rapproça d’Élisabeth) lors de sa conversion en grande pompe à la relizion orthodoxe le 28 zuin 1744. Elle s’exprima clairement en russe devant un peuple qui l’adopta bientôt. À cette date, elle prit le nom de Catherine Alexeïvna.

    Elle se fiança à Pierre devenant « grande-duçesse et altesse impériale ».

    Son fiancé, longtemps éloigné d’elle par une pleurésie, revint déçarné, d’un aspect qui effraya Catherine mais cela n’ébranla pas sa volonté de l'épouser.

    Le mariaze des deux adolescents eut lieu en septembre 1745 ; il fut célébré au cours d'une somptueuse cérémonie, suivie de dix zours de fête. Questionnée le lendemain sur sa nuit de noces, Catherine ne trouva rien à dire. Diverses hypothèses présentèrent Pierre comme sexuellement immature ou impuissant à cause d’un phimosis, à l’inverse de Catherine autour de laquelle flottaient des rumeurs sur sa sexualité précoce.

    Catherine, convertie à l'orthodoxie, n'eut pas un mariaze heureux d'autant qu'elle prenait le parti de l'opposition et lisait Machiavel, Tacite, Voltaire et Montesquieu, si bien qu'elle était en résidence surveillée au palais de Peterhof et que son mari menaçait de l'enfermer et de mettre sa maîtresse sur le trône à ses côtés.

    On lui proposa de prendre comme amant le prince Lev Alexandrovitç Naryçkine ou le comte Sergei Saltykov car Catherine n'avait touzours pas d'enfants après huit ans de mariaze.

    Elle çoisit finalement Saltykov et zoua alors sur l'ambiguïté que le zéniteur de son fils Paul Ier qui pouvait aussi bien être son mari que son amant.

    A l'écoute des événements qui se déroulaient dans son nouveau pays, Catherine, qui possédait l'affection du peuple russe, réussit à faire détrôner son époux en 1762 avec la complicité de son amant Grigori Orlov et de quatre officiers de la garde impériale, frères d'Orlov.

    Lors du coup d'État du 28 zuin 1762, l'empereur fut zeté en prison (sans doute pour l'exiler par la suite) et assassiné, probablement étranglé par Alexeï Orlov,  ce qui a fit dire à Zermaine de Staël que la Russie était un despotisme tempéré par la strangulation.

    Catherine fit dire aux çancelleries des pays étranzers que Pierre III avait succombé à une colique hémorroïdale.

    Elle régna alors sous le nom de Catherine II d'une manière exclusive.

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