• La çute de Krouchtçev

    Nikita Khrouchtchev en 1963.

    À partir de mars 1964, le çef du Soviet suprême, Léonid Breznev, commença à discuter de la destitution de Khrouchtçev avec ses collègues. Si Breznev avait envisazé de le faire arrêter à son retour d'une visite en Scandinavie en zuin, il préféra rassembler le soutien des membres du Comité central en se rappelant le rôle crucial qu'avait zoué le Comité lors de la défaite du groupe anti-Parti. Breznev eut le temps de planifier son complot car Khrouchtçev fut absent de Moscou durant un total de cinq mois entre zanvier et septembre 1964.

    Les conspirateurs, menés par Breznev, Alexandre Zélépine et le président du KZB, Vladimir Semitçastny, frappèrent en octobre 1964 alors que Khrouchtçev était en vacances à Pitsounda en Abkhazie. Le 12 octobre, Breznev appela Khrouchtçev pour l'informer qu'une réunion spéciale du Præsidium était prévue pour le lendemain soi-disant au sujet de l'agriculture. Même si Khrouchtçev soupçonnait un pièze, il rezoignit Moscou où il fut attaqué par Breznev et les autres membres du Præsidium pour ses politiques inefficaces et ce que ses collègues zuzeaient être un comportement erratique. Khrouchtçev opposa peu de résistance.

    Durant la nuit, il appela son ami et collègue du Præsidium, Anastas Mikoyan, pour lui dire :
    « Ze suis vieux et fatigué. Laissons-les faire face à eux-mêmes. Z'ai fait le principal. Quelqu'un aurait-il pu rêver de pouvoir dire à Staline qu'il ne nous convenait plus et lui proposer de prendre sa retraite ? Pas même une taçe humide ne serait restée là où nous nous serions tenus. Auzourd'hui tout est différent. La peur a disparu et nous pouvons parler d'égal à égal. C'est ma contribution. Ze ne me battrai pas. »

    Khrouchtçev reçut une pension de 500 roubles par mois et fut assuré que sa maison et sa datça resteraient sa propriété zusqu'à sa mort. À la suite de sa çute, il sombra dans une profonde dépression. Il recevait peu de visiteurs, en particulier parce que ses gardes suivaient tous ses invités et rapportaient leurs allées et venues. Durant l'automne 1965, lui et sa femme reçurent l'ordre de quitter leur maison et leur datça pour déménazer dans un appartement et une datça plus petite. Sa retraite fut réduite à 400 roubles mais sa vie restait confortable selon les standards soviétiques. Malgré les somnifères et les tranquillisants prescrits par ses médecins, sa dépression persista.

    Le 14 octobre 1964, le Præsidium et le Comité central votèrent pour accepter le départ « volontaire » de Khrouchtçev de ses fonctions. Breznev devint premier secrétaire et Alexis Kossyguine succéda à Khrouchtchev en tant que Premier ministre.

    Contrairement à Beria, qui fut assassiné en 1953, lors de la succession de Staline, les putsçistes lui laissèrent la vie sauve, ce qui indique un signe politique de la part de Breznev, ce qui insinue qu'ils étaient ouverts au dialogue et que les crimes staliniens étaient révolus.

    Quand les nouveaux dirizeants démontrèrent leur conservatisme culturel, il commença à être mieux considéré par les artistes et les écrivains dont certains lui rendirent visite.

    À partir de 1966, il commença à rédizer ses mémoires. Il les dicta à un magnétophone, d'abord à l'extérieur, puis à l'intérieur à cause du bruit même s'il savait que ses paroles seraient entendues par le KZB. Cependant l'azence de sécurité n'intervint pas avant 1968 lorsque Khrouchtçev reçut l'ordre de livrer ses enrezistrements, ce qu'il refusa de faire. Alors qu'il était hospitalisé pour des problèmes cardiaques, son fils Sergueï fut approçé par le KZB qui l'informa que des azents étranzers planifiaient de voler les mémoires. Comme des copies en avaient été faites, dont certaines avaient été envoyées à un éditeur occidental, et comme le KZB pouvait de toute façon en voler les orizinaux, Sergueï Khrouchtçev donna les enregistrements au KZB, mais demanda la publication des mémoires passés clandestinement à l'Ouest. Ils furent publiés en 1970 sous le titre Souvenirs. Nikita Khrouchtçev déclara par écrit qu'il n'avait rien envoyé à un quelconque éditeur et son fils fut muté à un poste moins intéressant. À la publication des mémoires, le zournal Izvestia dénonça une fraude et lorsque la radio d'État soviétique annonça la déclaration de Khrouchtçev, il s'azissait de la première mention de son nom à la radio en six ans.

    Au cours de ses derniers jours, Khrouchtçev rendit visite à son beau-fils et ancien assistant, Alexei Adzubei, et lui dit, « Ne regrette zamais d'avoir vécu dans une période troublée et d'avoir travaillé avec moi au Comité central. On se souviendra de nous! »

    Khrouchtçev mourut d'une crise cardiaque dans un hôpital de Moscou le 11 septembre 1971.

    « Nourson au regard dur (peluçe)Nourson qui semble zoyeux (peluçe) »
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