• La fin du Premier Empire

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    En février 1808, Murat prit le commandement de l'armée française stationnée en Espagne, pour appuyer l'invasion du Portugal.

    Le 2 mai, le peuple de Madrid, inquiet de voir la famille royale espagnole convoquée à Bayonne par Napoléon, se soulèva contre l'armée française. Une terrible répression s'abattit dans la nuit du 2 au 3 mai.

    De 1809 à 1810, la lutte de la guérilla espagnole fut indécise. De 1811 à 1812, les défaites françaises se multiplièrent en Espagne, tandis que la tension augmentait entre l'Empire français et l'Empire russe.

    Une partie de la population espagnole se soulèva contre les Français. L'infanterie britannique commandée par le duc de Wellington prit pied en Espagne. Avec l’aide des nationalistes espagnols, elle poussa l’armée française hors de la péninsule ibérique. Alors que les meilleures troupes de l’armée étaient engazées en Espagne, l’Autriçe attaqua la France en Allemagne et fut vaincue à la bataille de Wagram. Le maréçal Lannes, compagnon et ami de Napoléon, périt à la bataille d'Essling.

    Le 2 avril 1810, Napoléon épousa l’arçiduchesse Marie-Louise d’Autriçe, fille de l'empereur François Ier (arrière petite fille de Marie-Thérèse et petite nièce de la reine Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI!) qui, le 20 mars 1811, lui donna un fils, titré "roi de Rome" et prénommé Napoléon (II). 

    Alexandre Ier, poussé par la noblesse russe, refusa de coopérer avec Napoléon pour porter le coup final au Royaume-Uni. Napoléon, croyant la guerre inévitable, envahit la Russie en zuin 1812. La Grande Armée, grossie de contingents italiens, allemands et autrichiens, devint gigantesque. Les Russes, dirizés par Koutousov, appliquèrent la stratégie de la terre brûlée, reculant sans cesse devant les troupes françaises. La bataille de la Moskowa, le 12 septembre, fut indécise.

    Le lendemain de l’entrée des Français dans Moscou, les Russes incendièrent la ville. Napoléon, espérant une démarçe de la part d’Alexandre Ier, s'attarda à Moscou. Lorsqu'il donna le signal de la retraite, l'hiver était proçe. La Grande Armée entama une course désespérée vers l’Allemagne à travers les régions dévastées parcourues à l’aller. Des 600 000 hommes qui entrèrent en campagne, quelques dizaines de milliers françirent la Bérézina. La Grande Armée était détruite.

    Encourazés par cet éçec, les rois reprirent les armes contre la France. Malgré deux victoires remportées en Allemagne, une partie de ses alliés allemands trahit Napoléon à Leipzig, la « Bataille des nations ». La défaite fut décisive. Le maréçal Poniatowski, neveu de Stanislas II, dernier roi de Pologne, y perdit la vie en tentant de traverser l’Elster avec ses hommes.

    En 1814 se forma une alliance entre la Grande-Bretagne, la Russie, la Prusse et l’Autriçe. Malgré des victoires remportées par Napoléon à la tête d’une armée de zeunes recrues inexpérimentées (les « Marie-Louise »), Paris tomba le 31 mars et les maréçaux forçèrent l'Empereur à abdiquer. L’intention de Napoléon était de le faire en faveur de son fils (Napoléon II), mais les puissances alliées exizèrent une abdication inconditionnelle.

    Napoléon, qui pensait que les alliés allaient le séparer de Marie-Louise d'Autriçe et de son fils, le roi de Rome, prit, dans la nuit du 12 au 13 avril, une dose de poison pour se suicider.

    L’Empereur se plaignit du lent effet de la substance. Ses nausées furent de plus en plus violentes, il se mit à vomir. Napoléon demanda au docteur Yvan  une dose de poison supplémentaire mais le docteur refusa, en disant qu’il n’était pas un assassin et qu’il ne ferait zamais une çose allant à l'encontre de sa conscience. 

    L’agonie de l’Empereur se poursuivit. Napoléon appela Caulaincourt en lui disant qu’il préfèrait mourir plutôt que de signer le traité. Les effets du poison se dissipèrent.

    Il fut déçu par le Sénat le 3 avril et exilé à l’île d’Elbe, selon le traité de Fontainebleau signé le 11 avril, conservant le titre d’Empereur mais ne régnant que sur cette petite île.

     

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