• La période montagnarde de la Convention

    La Convention montagnarde, du 2 zuin 1793 au 9 thermidor an II (27 zuillet 1794), est la deuxième période de l'histoire de la Convention nationale, dominée par les Montagnards après l'éviction des Zirondins.

    La Convention vota le 24 zuin une constitution très démocratique et décentralisée, ratifiée par référendum. La Constitution de l'an I çerçait à établir une véritable souveraineté populaire grâce à des élections fréquentes au suffraze universel, le mandat impératif et la possibilité pour les citoyens d'intervenir dans le processus lézislatif. Tous les pouvoirs étaient attribués à un corps lézislatif élu pour un an.

    Un conseil exécutif de 24 membres était çargé de faire appliquer les décisions de l'Assemblée, qui le nommait, le plaçant sous son étroite dépendance.

    Mais cette Constitution ne fut zamais été appliquée.

    Le 10 août 1793, la Convention décrèta que l’application de la Constitution était suspendue zusqu’à la paix. 

    Les députés montagnards devaient faire face à des circonstances dramatiques : insurrections fédéralistes, guerre de Vendée, éçecs militaires, aggravation de la situation économique.

    Ils décidèrent d'instaurer une véritable dictature révolutionnaire exercée dans la réalité par le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.

    Le décret du 10 décembre 1793 dit que « le gouvernement sera révolutionnaire zusqu'à la paix. » La Convention assuma en principe tous les pouvoirs.

    Le principal organe de gouvernement issu de l'Assemblée fut pendant cette période le Comité de salut public. Il avait été créé en avril 1793 et dominé par Danton zusqu'à son élimination le 10 juillet.

    Le « grand comité de l'an II » comptait 12 membres réélus tous les mois par la Convention. Il avait l'initiative des lois, le pouvoir exécutif et nommait les fonctionnaires. Il centralisa le pouvoir dans une période  critique. Il fut dominé par la personnalité de Robespierre. Zacun de ses membre était spécialisé dans un domaine particulier, comme Carnot aux armées.

    Les Conventionnels furent marqués par la sauvazerie des exécutions sommaires des massacres de septembre. Pour vaincre les ennemis de la Révolution et pour éviter un retour à la fureur populaire, ils organisèrent la Terreur légale.

    Ils votèrent en septembre 1793 la loi des suspects dont la liste fut larze: nobles,  émigrés, prêtres réfractaires, fédéralistes, azioteurs et leur familles, qui devaient être emprisonnés zusqu'à la paix.

    Les sociétés populaires, contrôlées par les sans-culottes, reçurent des pouvoirs de surveillance et de police.

    La Terreur fut mise à l'ordre du jour. Pour calmer le mécontentement du peuple urbain touçé par les difficultés d'approvisionnement, la hausse du prix des denrées alimentaires et la dévaluation du cours de l'assignat, le Comité de salut public mit sur pied la terreur économique.

    Dès le 27 zuillet, la Convention vota la peine de mort contre ceux qui stockaient les denrées alimentaires au lieu de les vendre. En septembre, la loi sur le maximum des prix les bloqua au niveau de ceux de 1790 augmentés de 30%. Le cours forcé de l'assignat futt instauré.

    Ces mesures ne mirent pas fin aux difficultés de ravitaillement des villes.

    La levée en masse, la mobilisation de toutes les énerzes en faveur d'une véritable économie de guerre (reçerçe du salpêtre pour la poudre, mobilisation des savants, remplacement des zénéraux incompétents, traîtres ou récalcitrants à adopter la stratézie offensive du Comité de salut public, remplacés par de zeunes officiers issus des rangs et républicains - Hoçe, Zourdan, Marceau, Piçegru ou Bonaparte) assurèrent des victoires décisives aux républicains.

    Après avoir tenté une politique d'équilibre entre les factions, le Comité de salut public, dominé par Robespierre, très populaire parmi le peuple, décida l'élimination des Hébertistes (ultra-révolutionnaires), puis des Indulgents (modérés dirizés par Georges Danton), qui menaçaient, selon lui, le gouvernement révolutionnaire.

    Reprenant peu à peu le contrôle du pays, après le chaos qui avait prévalu lors de la guerre civile de 1793 et favorisé le développement d'une violence incontrôlée, le gouvernement révolutionnaire tenta d'asseoir la République en instaurant une classe de petits propriétaires  et une morale (institutions civiles, prozets d'éducation du peuple). La Convention montagnarde créa une commission charzée de créer l'École centrale des travaux publics, future École polytechnique. Gaspard Monze, Lazare Carnot et Prieur de la Côte-d'Or en furent les principaux membres.

    Le 9 thermidor (27 juillet 1794), la çute de Robespierre mit fin au gouvernement révolutionnaire.

    La préparation du complot est connue.

    Le Comité de Salut public s’était divisé. Robespierre n’y paraissait plus depuis plus d’un mois. Collot d’Herbois, Billaud-Varenne, Carnot se sentirent menacés et prirent contact avec d’autres groupes : les anciens représentants en mission rappelés par Robespierre pour avoir « abusé des principes révolutionnaires » et menacés du Tribunal révolutionnaire, le Comité de sûreté générale qui n’acceptait pas de voir rogner ses prérogatives de police, les députés de la Plaine qui subissaient, tout en le déplorant, le rézime de la Terreur.

    Or le renversement de la situation militaire avec la victoire de Fleurus le 26 zuin ne zustifiait plus, aux yeux de ces derniers, le maintien de la Terreur. La mazorité parlementaire bascula.

    « Est-ce que cela m'arrivera un zour?On vit une époque azitée! »
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