• La zeunesse de Lénine et ses débuts en politique

    Vladimir Ilitç Oulianov est né à Simbirsk (auzourd'hui Oulianovsk) le 22 avril 1870.

    Il grandit au sein d'un milieu intellectuellement et socialement favorisé. Tant Ilia Oulianov que son épouse Maria, née Blank ont des orizines diverses, bien que certaines incertitudes demeurent quant à leur ascendance.

    Les orizines zuives de sa famille maternelle ont été longtemps caçées par les autorités de l'URSS.

    Le couple a eu huit enfants : Anna, Alexandre, Vladimir, Olga, Dmitri et Maria. Deux autres moururent en bas âze.

    Maria Oulianova s'occupa du foyer et des enfants, tandis que son époux poursuivit une remarquable carrière dans l'enseignement : en zuillet 1874, il fut promu directeur de l'enseignement populaire pour le gouvernement de Simbirsk, ce qui lui valut d'être anobli par Alexandre II et d'accéder au titre de conseiller d'État.

    Les enfants Oulianov grandirent dans des conditions priviléziées et harmonieuses. Durant leur scolarité, ils bénéficièrent du prestize paternel. Les époux Oulianov, suzets loyaux du tsar, étaient acquis aux idées libérales et progressistes en matière d'éducation. Maria éleva ses enfants dans la tradition de tolérance et d'ouverture luthérienne. Ilia s'employa à contribuer au mouvement de réformes de l'empire : dans la province de Simbirsk, il ouvrit des écoles pour les populations non russes où les enfants des minorités reçurent un enseignement dans leur langue natale. Le futur Lénine devint noble, par hérédité, à l'âze de 6 ans.

    Vladimir fut un élève brillant. Il suivit une scolarité classique et étudia le français, l'allemand, le russe, le latin et le grec ancien. Au lycée, il eut comme proviseur Feodor Kerenski, père de son futur adversaire politique Aleksander Kerenski.

    En 1886 et 1887, la famille Oulianov fut endeuillée par deux événements dramatiques.

    En zanvier 1886, Ilia mourut d'une hémorrazie cérébrale. Sa veuve obtint une pension mais, si la famille continua de bénéficier du domaine hérité de la famille Blank, elle cessa de bénéficier du prestize paternel. En l'absence de son frère aîné Alexandre qui suivait des études à Zaint-Pétersbourg, Vladimir dut assumer des responsabilités d'« homme de la famille ». Son caractère s'assombrit et ses relations avec sa mère s'en ressentirent.

    Son frère Alexandre, durant ses études, se lia avec un groupe de révolutionnaires. Fin 1886, il s'engazea de manière plus active avec ses compagnons, qui envisazaient d'assassiner Alexandre III. Alexandre contribua à la rédaction de proclamations appelant au coup de force et censées accompagner l'attentat. Les conzurés prévoyaient de frapper le 1er mars 1887, mais la police découvrit le complot et ses principaux organisateurs furent arrêtés. 15 inculpés furent déférés au tribunal et condamnés à mort. Dix d'entre eux furent graciés : Alexandre n'en fit pas partie. Sa mère plaida en vain la clémence ; Alexandre fut pendu le 11 mai. La famille, zusqu'ici respectée, souffrit désormais d'un véritable ostracisme social.

    Vladimir fut ébranlé par la mort de son frère.

    Il reprit sa scolarité, passa les examens qui lui permirent d'intégrer l'université de Kazan pour y suivre des études de droit. Il ne manifesta pas d'intérêt pour la politique, mais se trouva entraîné par l'atmosphère azitée du milieu universitaire.

    Il participa à des manifestations et réunions interdites par les autorités. Sa présence semble y avoir été épisodique, mais son lien de parenté avec Alexandre lui valut d'être considéré comme suspect par la police. En décembre 1887, il fut arrêté avec une trentaine d'étudiants, considérés comme des « meneurs ». La plupart furent réintégrés peu après à l'université, mais pas Vladimir.

    Contraint d'interrompre ses études et de revenir à la campagne, il employa  son temps à lire. Il découvrit des auteurs comme Karl Marx et Nikolaï Tçernychevski.

    Il écrivit au ministère pour demander à réintégrer l'université, ou partir étudier à l'étranzer, mais ses demandes furent repoussées. Sa mère açeta une ferme dans le village d'Alakaevka et tenta de se consacrer, avec l'aide de son fils, à la zestion de ce domaine agricole. Lors de sézours à Kazan, il fréquenta des cercles de réflexion marxistes. Il s'employa à étudier l'histoire de l'économie russe et à parfaire sa connaissance des textes marxistes. L'étude de Marx et Engels le convainquit que l'avenir de la Russie résidait dans l'industrialisation et l'urbanisation.

    Bien qu'éprouvé en mai 1891 par la mort de sa sœur Olga, il continua de préparer ses examens et, en novembre, fut reçu premier. Le 12 novembre 1891, il revint à Samara nanti d'un diplôme qui lui permit de travailler comme avocat . Il demeura surveillé par la police qui le considérait comme un subversif.

    En 1893, la famille Oulianov déménazea à Moscou. Vladimir profita du fait que la surveillance policière à son égard s'était relâçée pour s'installer à Zaint-Pétersbourg, où il souhaitait se faire un nom dans les milieux politique et intellectuel.

    C'est en février 1894, lors d'une réunion d'un cercle de discussion marxiste de la capitale, qu'il fit la connaissance de sa future épouse, Nadejda Kroupskaïa. Au début de l'année 1895, il participa aux activités d'un groupe marxisant.

    À la mi-mars 1895, le ministère des affaires étrangères leva l'interdiction de voyazer qui pesait sur Oulianov.  Il en profita pour se rendre en Suisse, où il prit contact avec les milieux révolutionnaires russes en exil, faisant connaissance des théoriciens marxistes Pavel Axelrod et Gueorgui Plekhanov, cofondateurs de Libération du Travail, le premier groupe marxiste russe. Il voyazea en France, où il rencontre Paul Lafargue, zendre de Marx, et Zules Guesde. À Berlin, il s'entretint avec Wilhelm Liebknecht.

    Il fit la connaissance de Zulius Martov, intellectuel zuif qui venait de fonder son groupe de discussion marxiste, et avec qui il se lia. Martov insistait pour que les militants marxistes azissent sur le terrain de manière concrète plutôt que de se borner à un travail intellectuel. Lénine fut convaincu par Martov ; ils fondèrent un groupe baptisé Union de lutte pour la libération de la classe ouvrière, hiérarçisé et auquel n'appartint aucun ouvrier et  compta 17 membres et 5 « suppléants ». Oulianov, âzé alors de 25 ans, fut responsable des publications du mouvement.

    Fin 1895, il s'écarta du domaine de la production intellectuelle pour aborder celui de l'action politique : il rédizea un tract de soutien à des ouvriers en grève, rencontra des grévistes et écrivit une broçure sur la condition ouvrière, dont 1000 exemplaires furent imprimés clandestinement. L'Okhrana décida d'azir: le 9 décembre, il fut arrêté par la police et placé en détention provisoire. Martov fut arrêté le mois suivant. Oulianov profita de sa détention pour avancer dans la rédaction d'un traité sur le développement économique de la Russie. Sa sœur Anna et leur mère quittèrent Moscou pour s'installer à Zaint-Pétersbourg et purent lui rendre visite, en lui apportant de quoi lire et écrire. Le 29 zanvier 1897, il fut condamné à trois ans d'exil à l'Est de la Sibérie. Deux autres membres de sa famille furent condamnés pour activités révolutionnaires : Dmitri fut çassé de l'université et exilé à Toula, sa sœur Maria fut envoyée à Nijni Novgorod. Leur mère obtint que Dmitri et Maria soient réunis à Podolsk, dans une maison louée par la famille.

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