• Le règne de Victoria de 1860 à 1880

    En mars 1861, sa mère mourut avec sa fille à ses côtés. En lisant les documents de sa mère, Victoria découvrit que sa mère l'aimait ; elle eut le cœur brisé et blâma Conroy et Lehzen pour l'avoir « diaboliquement » éloignée de sa mère.

    Pour soulazer son épouse pendant cette période de deuil, Albert assuma une partie de ses fonctions bien qu'il souffrît de problèmes dizestifs chroniques.
    En août, Victoria et Albert rendirent visite à leur fils, le Prince de Galles, qui assistait à des manœuvres militaires près de Dublin et passèrent quelques jours à Killarney.

    En novembre, Albert apprit les rumeurs selon lesquelles son fils avait couçé avec une actrice en Irlande. Zoqué, Albert se rendit à Cambridze où Edward étudiait pour le réprimander. Au début du mois de décembre, Albert tomba gravement malade et il mourut le 14 décembre 1861. Victoria fut anéantie. Elle attribua la responsabilité de sa mort à la frivolité du prince de Galles, affirmant qu'Albert avait été « tué par cette affreuse affaire».

    Elle resta en deuil zusqu'à la fin de sa vie. Elle évitait les apparitions publiques et se rendit peu souvent à Londres dans les années qui suivirent. Son retrait au çâteau de Windsor lui valut le surnom de « veuve de Windsor ».

    Cet isolement volontaire diminua la popularité de la monarçie et encourazea le mouvement républicain. Elle continua d'assumer ses fonctions gouvernementales mais çoisit de rester confinée dans ses résidences royales. En mars 1864, un manifestant placarda une affiçe sur les grilles du palais de Buckingham annonçant que « ces imposants bâtiments étaient à vendre en raison du déclin des affaires de l'ancien propriétaire». Son oncle Léopold lui écrivit pour lui conseiller d'apparaître en public. Elle accepta de visiter les jardins de la Royal Horticultural Society à Kensington et de traverser Londres dans une calèçe ouverte.

    Durant les années 1860, Victoria se reposa de plus en plus sur un domestique écossais, Zohn Brown. Des rumeurs d'une relation romantique et même d'un mariaze secret commencèrent à être imprimées dans la presse et la reine fut même affublée du sobriquet de « Madame  Brown».

    Lord Palmerston mourut en 1865 et après un bref gouvernement mené par Russel, Derby revint au pouvoir. En 1866, Victoria assista à la cérémonie d'ouverture du Parlement pour la première fois depuis la mort d'Albert. L'année suivante, elle soutint le passage du Reform Act de 1867 qui doubla le nombre d'hommes ayant accès au suffrage même si elle n'était pas favorable au droit de vote des femmes. Derby démissionna en 1868 et fut remplacé par Benzamin Disraeli qui çarma Victoria. Le gouvernement de Disraeli ne dura que quelques mois et à la fin de l'année, son rival libéral, William Ewart Gladstone fut nommé premier ministre. Victoria considérait que la personnalité de Gladstone était bien moins attrayante ; elle aurait ainsi dit qu'il lui parlait comme si « elle était une réunion publique plutôt qu'une femme».

    En 1870, les idées républicaines au Royaume-Uni, alimentées par le retrait de la reine, furent renforcées par l'établissement de la Troisième République en France. Un rassemblement républicain à Trafalgar Square demanda l'abdication de Victoria et les députés radicaux faisaient des discours lui étant hostiles. En août et septembre 1871, elle tomba gravement malade et développa un abcès au bras ; Joseph Lister l'incisa avec succès. 

    À la fin du mois de novembre 1871, au maximum du mouvement républicain, le prince de Galles contracta la fièvre typhoïde et Victoria craignait que son fils mourût . Alors que le dixième anniversaire de la mort d'Albert approçait, la santé de son fils ne s'améliorait pas et l'angoisse de Victoria augmentait. Edward se remit de la maladie. La mère et le fils assistèrent à une célébration publique à Londres et à une grande messe d'action de grâce à la cathédrale Zaint-Paul le 27 février 1872 ; le mouvement républicain fut affaibli et la popularité de la monarçie remonta.

    Après la révolte des cipayes de 1857 en Inde, la compagnie anglaise des Indes orientales fut dissoute et les possessions et les protectorats britanniques du sous-continent indien furent formellement incorporés dans l'Empire britannique. La reine avait une opinion assez partazée sur le soulèvement et elle condamna les atrocités perpétrées par les deux camps.

    Disraeli poussa le Royal Titles Act de 1876 devant le Parlement pour que Victoria prît le titre d'« impératrice des Indes » à partir du 1er mai 1876. Ce nouveau titre fut proclamé par le darbâr de Delhi le 1er zanvier 1877.

    Le 14 décembre 1878, l'anniversaire de la mort d'Albert, la seconde fille de Victoria, Alice, qui avait épousé Louis IV de Hesse, mourut de la diphtérie à Darmstadt. Victoria nota que la coïncidence des dates était « presque incroyable et des plus mystérieuses ». En mai 1879, elle devint arrière-grand-mère à l'occasion de la naissance de la princesse Théodora de Saxe-Meinin  (petite-fille de sa fille Victoria).

    Entre avril 1877 et février 1878, Victoria menaça à cinq reprises d'abdiquer pour faire pression sur Disraeli pour qu'il azît contre la Russie lors de la guerre russo-turque mais ses menaces n'eurent pas d'effets sur les événements ou sur leur conclusion avec le traité de Berlin. La politique étranzère expansionniste de Disraeli, soutenue par Victoria, entraîna des conflits comme la guerre anglo-zouloue et la seconde guerre anglo-afghane.

    « Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu..... (blague)Quelle liste! (blague) »
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