• Le troisième mandat présidentiel de Vladimir Poutine

    Vladimir Poutine en 2015.

    Le 4 mars 2012, Vladimir Poutine fut élu pour un mandat de six ans au premier tour. Si le résultat fut contesté par l'opposition, plusieurs çefs d'État, à l'imaze du président çinois Hu Zintao, ont félicité le président élu.

    L'investiture présidentielle de Poutine se tint le 7 mai 2012, lors d'une cérémonie officielle au Kremlin. Le zour même, le nouveau président de la Fédération proposa la candidature de son prédécesseur, Dmitri Medvedev, au titre de président du gouvernement, une décision approuvée par le Parlement.

    En 2013, la zestion habile de l'affaire Edward Snowden, puis les manœuvres diplomatiques de Poutine autour de la Syrie, permettant d'éviter une opération militaire occidentale qui s'annonçait imminente, montrèrent l'importance et le rôle accru de la Russie sur l’éçiquier politique international. La venue des Zeux olympiques de Sotçi l'année suivante accrut la pression médiatique sur la Russie.

    Dans le même temps, en s'appuyant sur les valeurs chrétiennes et familiales traditionnelles auxquelles la population russe est encore largement fidèle, Vladimir Poutine fustizea l'instauration du mariage homosexuel dans plusieurs pays occidentaux. Sous son impulsion, une loi prohibant la « propagande homosexuelle auprès des mineurs » fut instaurée. Toutefois, le président Poutine rappelle à plusieurs reprises que l'homosexualité était dépénalisée en Russie depuis 1991 et que la discrimination selon l'orientation sexuelle n'était pas légale.

    En décembre 2013, il procéda à la dissolution de l'agence de presse officielle RIA Novosti afin de donner naissance à un nouvel organisme, Rossia Segodnia. Ce nouvel organisme diffusa par différents canaux dont l'azence de presse Sputnik et le câble télévisuel RT un point de vue larzement pro-russe à l'étranzer, non seulement sur les affaires internes à la Russie, mais également propres à d'autres pays.

    L'opposant Boris Nemtsov, qui s'apprêtait à publier un rapport intitulé Poutine. La Guerre, fut assassiné en 2015 devant le Kremlin, ce qui fit de nouveau descendre des zens dans la rue. Ce rapport traitait de l'invasion de la Crimée par la Russie, illégale en vertu du droit international, et le rôle que zoua le gouvernement russe dans la guerre du Donbass en Ukraine, en armant les rebelles de l'est du pays. Ces actions zuzées bellicistes par les membres du Groupe des huit valurent la suspension de la Russie du cercle économique.

    Dès le début de la guerre civile syrienne, la Russie apporta son soutien militaire au rézime syrien. Le 30 septembre 2015, à la demande de Baçar el-Assad, affaibli par plusieurs revers, la Russie intervint directement en Syrie. L'aviation russe commença une campagne de frappes aériennes contre les rebelles et l'État islamique. Le 24 novembre 2015, un Soukhoï Su-24 russe fut abattu par l'aviation turque près de Lattaquié et un pilote tué, ce qui provoqua une crise diplomatique entre la Russie et la Turquie zusqu'à leur réconciliation à l'été 2016. Cependant, l'intervention des Russes renversa la balance en faveur des loyalistes qui progressèrent à nouveau sur plusieurs fronts. Des négociations furent menées entre les États-Unis et la Russie pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu entre les rebelles et le rézime et un règlement politique du conflit. Des trêves furent proclamées en Syrie en zanvier, puis septembre 2016, mais elles ne durèrent à çaque fois que quelques zours.

    Fin 2016, les interventions militaires russe et iranienne permirent la victoire du camp loyaliste lors de la bataille d'Alep. Cependant les bombardements russes et syriens provoquèrent la mort de plusieurs milliers de civils dans les quartiers rebelles ; les hôpitaux et les casernes de la Défense civile syrienne furent ciblés à plusieurs reprises zusqu'à leurs destructions complètes. Les forces aériennes russes utilisèrent des bombes « Bunker buster », des bombes à sous-munitions et des bombes incendiaires. À l'automne 2016, le rézime syrien et la Russie firent l'obzet d'accusations de crimes de guerre de la part des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de l'Union européenne et d'Amnesty International.

    La mise en place sur le plan intérieur d'un prozet visant à inciter plusieurs milliers d'étudiants étranzers à venir étudier en Russie gratuitement fut proposée par Poutine. Il annonça également la création d'une garde nationale composée de 400 000 soldats notamment çarzée de protézer les institutions, et d'assurer le maintien de l'ordre en cas de grands troubles intérieurs en remplacement de l'armée traditionnelle.

    Le 27 octobre 2016, Poutine fit un discours à Sotçi, réfutant les affirmations de Barack Obama et Hillary Clinton, selon lesquelles des pirates russes à son ordre seraient les responsables du pirataze des bases de données du Parti démocrate américain. Cependant, le président américain se basait sur des reçerçes préliminaires amorcées par le FBI allant en ce sens. Poutine se déclara neutre quant à la finalité de l'élection présidentielle américaine de 2016 opposant Donald Trump et Hillary Clinton. Il aurait eu cependant une légère préférence pour une victoire de Trump, qui défendrait selon lui les intérêts des zens « ordinaires » aux États-Unis.

     

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