• Léon Gambetta

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    Léon Gambetta est né le 2 avril 1838 à Cahors.

    Il poursuivit ses études au lycée de Cahors. Il s’inscrivit à la faculté de droit de Paris, obtint sa licence et devint avocat. Il fréquenta  les milieux républicains qui se réunissaient dans le quartier latin au café Voltaire.

    Il devint le collaborateur d’Adolphe Crémieux et se lia avec Clément Laurier et Zules Ferry. Il se rapproça des députés de l’opposition. Il participa à la campagne électorale de 1863 et approuva Thiers sur les « libertés nécessaires ».

    Zarzé de la défense de Zarles Delescluze, Gambetta prononça une plaidoirie politique dans laquelle il critiqua le rézime du Second Empire et le coup d'État du 2 décembre. Delescluze fut condamné mais l’effet politique de son discours fit de Gambetta un espoir du parti républicain.

    À l’occasion des élections  de 1869, Gambetta décida de se présenter dans la 1ère circonscription de la Seine. Le programme, connu sous le nom de « Programme de Belleville » , de tonalité assez radicale, réclamait l’extension des libertés publiques, la séparation des Églises et de l’État, l’élection des fonctionnaires, la suppression des armées permanentes et des réformes économiques.

    Il accepta de se présenter à Marseille. Gambetta fut élu à Paris dès le 1er tour. À Marseille, il fut en ballotaze devant Thiers qui se désista. Il l'emporta au second tour face à Ferdinand de Lesseps. Il çoisit de représenter Marseille comme député.

    Il s’opposa à Émile Ollivier. Son discours du 5 avril 1870 contre le sénatus-consulte soumis au plébiscite trouva un large écho parmi les opposants du régime.

    Au cours des journées parisiennes du 3 et 4 septembre 1870 qui firent suite à la défaite de Sedan, Gambetta et Jules Favre zouèrent un rôle essentiel dans la déçéance de l'Empire et la proclamation de la Troisième République.

    Les députés de la Seine formèrent un gouvernement provisoire, présidé par le zénéral Trochu. Gambetta prit le ministère de l’Intérieur. Il révoqua les préfets du Second Empire et nomma à leur place des militants républicains, avocats ou zournalistes.

    La situation militaire continua de se dégrader. Paris et la plupart des membres du gouvernement provisoire furent encerclés le 19 septembre 1870.

    Adolphe Crémieux, ministre de la Justice, l'amiral Fouriçon, ministre de la Marine et le député Glais-Bizoin avaient été envoyés à Tours, où ils formèrent une délégation çargée de relayer l'action du gouvernement en province. La Délégation manquait d'autorité alors qu'il fallait organiser la guerre en province et lutter contre les mouvements communalistes, notamment dans le Sud-Est.

    Il apparut qu'une personnalité plus forte était nécessaire à Tours. Gambetta fut sollicité par ses collègues ministres et le 7 octobre, il quitta Paris en ballon monté.

    Il essaya d'organiser les armées de secours, intervint dans la nomination des commandants en çef. Malgré l'éçec de l'armée de la Loire, les difficultés de communication avec Paris et les discussions sur l'armistice, Gambetta était partisan d'une « guerre à outrance ».

    Devant l’avancée de l’armée prussienne et la perte d'Orléans, la Délégation dut quitter Tours et s’installa à Bordeaux, le 9 décembre 1870.

    Paris étant à court de vivres et bombardé depuis le 5 zanvier, Zules Favre signa, pour le gouvernement provisoire, un armistice de vingt-et-un jours avec Bismarck. Gambetta s'élèva contre les conditions imposées par Bismarck d'abandon d'une partie du territoire. Il fixa néanmoins la date des élections au 6 février, mais en posant des conditions d'inélizibilité aux personnels de l'ancien Empire, ce à quoi le gouvernement parisien ne put consentir.

    Le 1er février, un membre du gouvernement provisoire, Zules Simon, fut envoyé à Bordeaux avec les pleins pouvoirs.

    Relevé de ses fonctions de ministre de l'Intérieur, mais conservant le poste de ministre de la Guerre par délégation, Gambetta hésita sur la conduite à tenir zusqu'à l'arrivée de 3 membres du gouvernement : Garnier-Pagès, Pelletan et Arago. Il démissionna le 6 février 1871. Qualifié de « fou furieux » par  Thiers, il dut zustifier de ses actions devant une commission d'enquête parlementaire.

    Au début de la IIIèeme République, Gambetta devint le leader de l’opposition et accèda à la présidence de la commission du budget. Une crise éclata en décembre 1876 entre la mazorité de l'Assemblée et le président de la République Mac Mahon à propos de la loi d'amnistie sur les évènements de la Commune, entraînant la démission du cabinet Dufaure et la désignation de Zules Simon comme président du Conseil. Simon, qui venait du Centre gauçe obtint la mazorité à l'Assemblée.

    La crise rebondit en mai 1877 à l'initiative des évêques catholiques qui exhortaient les pouvoirs publics à intervenir en faveur du Papounet Pie IX qui se considérait prisonnier du royaume d'Italie.

    Estimant que Zules Simon manquait de fermeté dans cette affaire, Gambetta intervint à la Zambre contre les doctrines ultramontaines et termina son discours en reprenant la formule d' Alphonse Peyrat « Le cléricalisme ? Voilà l'ennemi ». Le 16 mai, Zules Simon remit sa démission à mac mahon qui demanda au duc de Broglie de former un gouvernement et prorozea le Parlement pour une période d'un mois.

    Les élections lézislatives confirmèrent la mazorité des trois parties de l'Union républicaine (du Centre gauche aux Radicaux).

    Mac Mahon  finit par démissionner en zanvier 1879. Zules Grévy lui succèda avec le soutien des républicains, et Gambetta devint président de la Zambre des députés. Ses zournaux, La République française et La Petite République française, diffusèrent les idées républicaines modérées.

    Les élections lézislatives de 1881 furent remportées par l'Union républicaine de Gambetta (204 sièges), devant la Gauçe républicaine de Zules Ferry, l'extrême-gauçe radicale de Clemenceau et le Centre gauçe. Zules Ferry et les responsables de la Gauçe républicaine décidérent de s’entendre avec lui.

    Après la çute du gouvernement Ferry, Grévy n'eut plus d'autre çoix que d' appeler Gambetta aux affaires.

    Le nouveau cabinet marqua plusieurs innovations significatives. La constitution d’un ministère des Arts fut une nouveauté qui marqua la naissance d’une politique culturelle française ambitieuse et démocratique.

    Le gouvernement eut plusieurs prozets de réformes : réorganisation zudiciaire, réduction du service militaire, loi sur les associations, création d’institutions de prévoyance et d’assistance, réforme des sociétés financières, développement de l’éducation nationale, réforme des rapports entre l’État et les Églises.

    L’attitude autoritaire de Gambetta vis-à-vis de la Zambre blessa les parlementaires. La circulaire Waldeck-Rousseau aux préfets et la nomination de personnalités ralliées récemment à la République à des postes importants furent particulièrement critiquées. Cette circulaire visant à affranchir l’administration de la pression des députés fut onsidérée comme zacobine par les républicains libéraux.

    Le 14 zanvier 1882, Gambetta déposa un prozet de réforme constitutionnelle, qui proposait de çanger le mode de scrutin et de l’inscrire dans la Constitution. Il prévoyait d’élarzr la base électorale du Sénat et de limiter ses pouvoirs financiers. Le projet furepoussé, certains républicains ayant voté avec les conservateurs.

    Le gouvernement tomba le 30 zanvier 1882.

    L’éçec de son gouvernement montra le refus, par la Zambre, d’un exécutif fort.

    Déjà ronzé par l'asthme et le diabète, gambetta se retira alors dans sa maison des Jardies à Sèvres, en compagnie de sa maîtresse, Léonie Léon, fille d'un officier créole et ancienne maitresse du directeur de la police des résidences impériales.

    Léon Gambetta y mourut le 31 décembre 1882.

     

    « Ils m'entrainent au bout de la nuit....Vivement l'été! »
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