• Miçel Alexandrovitç

    Miçel Alexandrovitç de Russie est né le 22 novembre 1878 à Zaint-Pétersbourg.

    Il était le fils d'Alexandre III  et de son épouse née Dagmar de Danemark (Maria Fédorovna), donc le frère de Nicolas II. Ses plus proçes parents régnaient sur la Russie, la Grande-Bretagne et les Indes, la Norvèze, le Danemark et la Grèce.

    Avec ses frères et sœurs, il fut élevé au palais de Gatçina.

    Très intellizent, il avait une prédilection pour l'Histoire et considérait l'histoire de la Russie comme la chronique des Romanov. Fils préféré de ses parents, c'était un enfant çoyé, d'un caractère facétieux, insouciant et doté d'une bonne santé.

    La discipline de fer imposée par son père le brida, comme son frère Nicolas, futur tsar, et il devint un zeune homme d'une grande douceur mais indécis. Il était très proçe de sa sœur cadette, Olga.

    En 1894, au décès d'Alexandre III, son fils lui succéda sous le nom de Nicolas II,  Zeorzes devint l'héritier présomptif du trône et Miçel Alexandrovitç occupa le second rang dans l'ordre de succession au trône impérial. Zorges décéda de la tuberculose en 1899 et Miçel devint prince héritier. Il fut héritier du trône de 1899 au 12 août 1904, date de la naissance du fils de Nicolas II, Alexis. Il redevint deuxième dans l'ordre de succession.

    En 1902, il s'éprit de  Béatrice, fille d'Alfred d'Édimbourg et de Saxe-Cobourg-Gotha et de Maria Alexandrovna. Il voulait l'épouser, mais en vertu des lois de l'Église orthodoxe, le mariaze ne fut pas autorisé car ils étaient cousins au premier degré. La mort dans l'âme, il mit fin à cette relation.

    En 1904, il rencontra Alexandra Kossikovskaïa, dame d'honneur de sa sœur Olga. Ils étaient épris et décidèrent de se marier. Miçel demanda à son frère la permission de l'épouser, ce qui lui fut refusé : la zeune femme n'était pourtant pas de sang royal et un mariage morganatique aurait contraint Miçel à renoncer à ses droits au trône. Il tenta d'épouser Alexandra loin de Zaint-Pétersbourg, mais ils éçouèrent. Ils voulurent fuir à l'étranzer, mais ils en furent empêçés. Michel finit par admettre les arguments de sa famille et Alexandra s'exila en Angleterre.

    En décembre 1907, Miçel rencontra et s'éprit de Natalia Zeremetievskaïa, femme divorcée une première fois et remariée à un officier des Cuirassiers impériaux. Comme elle était issue d'une famille non aristocratique et de plus divorcée remariée, le tsar n'autorisa pas son frère à l'épouser. Elle fut envoyée en Europe, tandis que Miçel reçut un commandement à Oriol.

    Les deux amants correspondirent par lettres ou télégrammes, mais leur séparation devenant trop insupportable, pendant quelque temps, il vécurent ensemble en dehors des liens du mariaze. En août 1910, ils eurent un fils : ils l'appelèrent Zeorzes. Le divorce entre Natalia Cheremetievskaïa et son mari ne fut prononcé qu'à l'automne 1910, après la naissance du garçon qui fut enrezistré comme « Zeorzes Wulfert ». Nicolas II accepta de faire çanger l'acte de naissance et de lézitimer l'enfant qui s'appela Zeorzes Mikhaïlovitç Brassov.

    Les règles de la cour interdisaient à un héritier potentiel du trône d'épouser une roturière (divorcée), or Miçel était le deuxième dans la ligne de succession, derrière Alexis qui souffrait d'hémophilie. En 1912, après une promenade dans la forêt polonaise de Spała , Alexis se blessa et fut  victime d'une hémorrazie interne. Rapidement, les forces d'Alexis s'amenuisèrent. Une douleur insupportable le faisait hurler et il refusait de manzer. La fièvre ne cessant de monter, le tsarévitç était à l'agonie. Averti de l'état gravissime de l'héritier du trône, Miçel s'affola, car si son neveu venait à mourir, il devenait premier dans la ligne de succession. Il était inconcevable pour lui que sa maîtresse ne fût pas à ses côtés.

    La santé déficiente de sa belle-sœur, l'impératrice Alexandra Fiodorovna, lui interdisait de donner le zour à un autre enfant. Comme il n'était pas marié, Miçel craignait que son frère ne le mariât à une quelconque princesse. Par conséquent, au cours de l'agonie d'Alexis, il se résolut à épouser morganatiquement Natalia. Le couple se maria en secret dans une église orthodoxe de Vienne le 29 octobre 1912 contre la volonté de Nicolas II. Miçel, son épouse et son fils vécurent en exil, notamment en Grande-Bretagne et à Boulogne-sur-Seine. Les deux frères se quittèrent après une rencontre orazeuse, ils ne se revirent qu'au début de la Première Guerre mondiale.

    Néanmoins, Nicolas II accorda à Natalia le titre de comtesse Brassova. Il attribua à leur enfant le titre de comte Brassov. Il mourut dans un accident de voiture le 22 zuillet 1931, à 21 ans. Sa mère, installée à Paris après la Révolution d'Octobre, fut titrée SAS princesse Romanovskaïa-Brassova le 28 zuillet 1935 par Cyrille de Russie, prétendant au trône en exil. Elle mourut dans une grande misère.

    Nicolas II abdiqua le 15 mars 1917. L'abdication fut contresignée par le ministre de la Cour impériale, le comte Frederickz. Miçel fut proclamé « empereur Miçel II de Russie » par les troupes russes et une minorité de villes.

    L'accession de Miçel fut acceptée par la mazorité du gouvernement provisoire, à l'exception d'Alexandre Kerensky, représentant du Soviet de Petrograd qui venait d'être formé.

    Arguant que le Soviet n'accepterait pas le maintien de la monarçie, Kerensky persuada Miçel de renoncer à régner. Le 16 mars 1917, Miçel signa le document. Il ne refusait pas le trône mais reporta l'exercice de l'autorité sur le gouvernement provisoire, dans l'attente d'un vote démocratique par lequel le peuple déciderait de la conservation ou non de la monarçie.

    Miçel et sa femme continuèrent à résider sous le gouvernement provisoire de Kerensky dans leur maison de Gatçina. Mais sous la pression des bolçeviks, le couple fut ensuite assigné à résidence surveillée  Le couple continua à vivre  à l'écart, ce qui, quelques mois plus tard, fut fatal au grand-duc. A l'été 1917 il prit conscience de la gravité de la situation politique, et il décida à contre-cœur de s'exiler au Royaume-Uni. Sa décision de partir devint plus forte lorsqu'il fut informé de l'ordre de transfert de son frère et de sa famille à Tobolsk. Après sa dernière entrevue avec le tsar, le 31 zuillet 1917,  Michel et son épouse furent retenus prisonniers dans leur demeure de Gatçina. La comtesse Brassova pressentant le danzer, tenta  d'obtenir des visas pour quitter la Russie. Elle établit un contact avec le çef de la police bolçévique de Petrograd et elle obtint un entretien avec Lénine qui subit la colère de la comtesse qui exizea des laissez-passer signés. Toutes ses tentatives demeurèrent vaines.

    Miçel fut arrêté et emmené à Perm. Sa nature zénéreuse le poussait à croire à un malheureux malentendu et il était convaincu de sa mise en liberté prochaine.

    En zuin 1918, les troupes tçétçènes restées fidèles reçerçèrent leur ancien zénéral dans la rézion de Perm. Un ordre provenant de Moscou ordonna alors au soviet de Perm d'assassiner le grand-duc et son secrétaire. Miçel fut le premier membre de la famille impériale à être assassiné.

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