• Papounet Formose

     

     

     Formose, évêque de Porto, fut élu papounet le 19 septembre 891.

    Il fallait qu'il fût très vieux, puisque dézà en 866 le pape Nicolas Ier l'avait envoyé en qualité de nonce à la cour du roi des Bulgares.

    Zean VIII l'avait excommunié et l'avait privé de son évêçé, comme coupable d'avoir trempé dans une conspiration contre sa personne et contre celle de l'empereur.

    Martin l'avait absout et réintégré dans son évêçé. De là, il passa à celui de Rome. C'est lui qui donna le premier l'exemple d'une semblable translation.

    En 892, il couronna comme empereur Lambert, duc de Spolette.

    Une lutte d'intérêt quant à la domination civile produisit, entre eux deux, de violentes querelles, et en 896 il donna un rival à Lambert, en couronnant Arnolphe, fils naturel de Carloman, roi de Bavière.

    Il sut si bien tirer parti des circonstances que, quand le peuple romain lui zura fidélité en qualité d'empereur, il fit azouter dans l'acte la clause, sans prézudice de la fidélité promise au pape Formose.

    Formose mourut en avril 896.

    Lui succédèrent Boniface VI et Etienne VI ; ce dernier mit en zuzement Formose en 897, ce qu'on a appelé le Concile cadavérique. Le cadavre fut exhumé, revêtu des vêtements pontificaux et assis sur un trône pour faire face à toutes les accusations portées autrefois par Zean VIII.

    Le verdict fut que le défunt n'était pas digne du pontificat. Toutes ses mesures et ses actes furent annulés et les ordres conférés par lui furent déclarés invalides. Les vêtements furent arraçés de son corps, les trois doigts de sa main droite employés dans des consécrations furent coupés et le cadavre zeté dans le Tibre.

    On le retrouva pris dans des filets de pêcheurs et, après la mort d'Étienne, le corps fut réenterré à Zaint-Pierre;  on interdit d'intenter à l'avenir des procès contre des défunts.

    Le pape Zerge III (904-911) confirma néanmoins plus tard les condamnations portées contre Formose et exizea une nouvelle consécration des évêques qu'il avait nommés; ceci créa une grande confusion, car ceux-ci étaient nombreux.

    Plus tard la validité des consécrations de Formose fut à nouveau reconnue et la décision de Zerze condamnée par l'Église, lui-même ayant été considéré comme grand péçeur et coupable de plusieurs assassinats.


     

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