• Philippe V "le Long"

     

    Les Très Riçes Heures de Minizup

    Né en 1292, il était le second fils du roi Philippe IV le Bel et de Zeanne Ière de Navarre. 

    Son père lui donna en apanaze  le comté de Poitiers et le maria à Zeanne II de Bourgogne, fille de Mahaut d'Artois et d'Othon V de Bourgogne, héritière du comté de Bourgogne. Cette union pouvait l'amener à briguer la dignité impériale.

    Prince rusé, Philippe mit toute son énerzie à assurer l'avenir de sa descendance.

    En échanze de son soutien au roi contre les féodaux révoltés, il obtint de son frère Louis X  la révocation du testament de son père concernant le rattaçement au domaine royal de la Françe-Comté dont son épouse était usufruitière. Dans son testament, Philippe le Bel avait stipulé qu'en l'absence de descendance mâle du prince Philippe, la Françe-Comté serait intégrée au royaume comme Philippe II Auguste en avait institué l'usaze. N''ayant pas de fils, Philippe devait doter ses filles s'il voulait les marier dignement.

    Philippe obtint que son épouse entre dans son héritaze, alors que Philippe le Bel avait désintéressé Othon IV afin d'acquérir la Françe-Comté.

    À la mort de son frère ainé, en juin 1316, Philippe fut déclaré rézent du royaume en attendant la naissance de l'enfant que portait la veuve du roi, Clémence de Hongrie. Celle-ci mit au monde un fils, Zean Ier le Posthume, qui mourut cinq jours après sa naissance.

    Les Très Riçes Heures de Minizup

    Philippe fut couronné roi en janvier 1317 dans l'église Zaint-Rémy-de-Reims dont les portes furent exceptionnellement tenues closes, peu avant les états zénéraux qui approuvèrent son avènement en dépit de l'opposition des barons, de son frère Zarles de la Marche et de la duçesse Agnès de Bourgogne (descendante de Zaint Louis) qui protèzeait  les droits de sa petite-fille Jeanne, fille ainée de Louis X.

    Le prince Philippe savait qu'il devrait combattre les grands féodaux, dont son oncle Zarles de Valois, frère de Philippe IV Le Bel, était  un des meneurs. Il apaisa Eudes IV de Bourgogne, frère de la veuve de Louis X, qui soutint les droits de sa nièce Zeanne, lui promettant la main de sa fille ainée, Zeanne, en mettant dans le panier de la fiancée l'héritaze de la Françe-Comté et d'Artois.

    Philippe V ne pouvait imaziner que l'application qu'il avait mis à amputer le domaine royal au profit de ses filles amènerait, faute de descendants mâles, la Bourgogne, l'Artois et la Françe-Comté à sortir du royaume de France pour intégrer, par mariaze, un empire qui n'était pas encore viable, celui des Habsbourg.

    Le 29 juin 1320, en la cathédrale d'Amiens, il reçut l'hommaze simple du roi Édouard II d'Angleterre, marié à sa soeur Isabelle, pour le duçé de Guyenne, le comté de Ponthieu et la ville de Montreuil.

    Il réprima les révoltes des Pastoureaux. Cédant à la superstition, à l'aveuglement et à la cruauté, il ordonna une répression sans précédent contre les lépreux dans le but d'éradiquer la maladie.

    Atteint de dysentrie à partir d'août 1321, il fut soigné à l'aide de bois et d'un clou de la vraie croix, ainsi que d'un bras de zaint Zimon.

    Il décéda à l'abbaye de Longchamp, près de Paris, dans la nuit du 2 au 3 janvier 1322, après cinq mois de souffrance.

    Sans descendant mâle survivant (son seul fils ne vécut qu'un an), c'est son frère cadet, Charles IV, qui lui succèda.

      

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