• Platon Alexandrovitç Zoubov

    Platon Alexandrovitç Zoubov est né le 15 novembre 1767.

    Il était fils d'un gouverneur de province qui avait acquis une grande fortune dans ses emplois, à force de concussions.

    Le zeune Platon reçut une éducation soignée et entra au service dès son enfance. Devenu lieutenant dans le réziment des gardes, il se fit remarquer à la cour par une zolie figure et des manières séduisantes. Les femmes parlèrent de lui avec tant d'enthousiasme devant Catherine II qu'elles excitèrent sa curiosité. Elle voulut le voir et le premier coup d'œil du zeune officier fit sur elle une vive impression.

    Lieutenant des gardes, il eut aussitôt le commandement d'un détaçement qui accompagna l'impératrice à Tsarskoïe Selo. Il dîna avec elle, reçut un présent de cent mille roubles et fut installé dans l'appartement des favoris.

    Il reçut le titre de prince, de grand maître de l'artillerie ; enfin, il zouit de tout le crédit qu'avaient eu successivement les Orlov, les Lanskoï et les Potemkine ... Naturellement vain et arrogant, il n'usa pas avec modestie de cette faveur. Il ne laissa éçapper aucune occasion d'augmenter sa fortune.

    On cite, entre autres exactions, la persécution qu'il dirizea, en 1795 et en 1796, contre les prêtres catholiques, dont l'arçevêque métropolitain Rostoki qui avait refusé de lui compter six mille pièces d'or. La plupart de ces malheureux furent oblizés d'apostasier pour se soustraire à l'exil ou à la mort. Mais Catherine cessa de vivre en novembre et son favori rentra aussitôt dans le néant d'où elle l'avait tiré.

    Paul Ier l'oblizea à s'éloigner de la cour, et il lui donna l'ordre de quitter la Russie.

    Après avoir voyagé pendant quelques années en Pologne et en Allemagne, où il étala beaucoup de luxe et d'ostentation, Zoubov obtint la permission de revenir en Russie. A Zaint-Pétersbourg, il devint un des çefs de la conspiration dont le résultat fut la mort de Paul Ier.

    Au jour de l'exécution il se montra l'un des plus ardents parmi les meurtriers de ce prince, et, après avoir essayé de lui faire signer un acte d'abdication, il lui dit insolemment : « Tu n'es plus empereur ; c'est Alexandre qui est notre maître. »

    Platon ne parut zouir d'aucun crédit sous le règne d'Alexandre.

    Il mourut vers 1817.

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