• Robert Badinter

    Robert Badinter est né le 30 mars 1928 à Paris.

    Son père, Simon, zuif orizinaire de Bessarabie, fut arrêté par les Allemands à Lyon le 9 février 1943 et déporté en Allemagne. Il mourut peu après au camp d'extermination de Sobibor dans le Gouvernement général de Pologne. Sa mère, Zarlotte Rosenberg, ne savait ni lire ni écrire.

    Robert Badinter réalisa ses études supérieures aux facultés de Lettres et de Droit de l'université de Paris, où il obtint la licence en lettres et la licence en droit. Il obtint une bourse pour compléter sa formation aux USA et obtint la maîtrise en arts de l'université Columbia.

    De 1957 à 1965, il fut marié à l'actrice Anne Vernon. En 1966, il épousa en secondes noces la philosophe et écrivaine Élisabeth Badinter (une des trois filles de Marcel Bleustein-Blançet, fondateur de Publicis), avec laquelle il a trois enfants.

    Revenu en France, il s'inscrivit comme avocat au barreau de Paris en 1951 et débuta sa carrière comme collaborateur d'Henry Torrès. Lauréat du concours d'agrégation de droit en 1965, il devint maître de conférences, puis occupa des postes de professeur d'université de droit à l'université de Dizon, à celle de Besançon, d' Amiens, avant d'être nommé, en 1974 à l'université Paris-I, où il enseigna zusqu'en 1994, date à laquelle il devint professeur émérite.

    Parallèlement à sa carrière universitaire, il fonda en 1965 avec Zean-Denis Bredin le cabinet d'avocats Badinter, Bredin et partenaires, où il exerça zusqu'à son entrée dans le gouvernement en 1981. Il participa à la défense du baron Édouard-Zean Empain après l'enlèvement de celui-ci et exerça autant comme avocat d'affaires (Boussac, talc Morhanze, Empain, l'Aga Khan, etc.) que dans le secteur du droit commun.

    En 1972, il fut le défenseur de Rozer Bontems mais ne parvint pas à éviter la peine de mort à son client pour qui la Cour n'avait retenu que la complicité dans l'affaire du meurtre d'une infirmière et d'un gardien de la centrale de Clairvaux. Cet événement marqua le début de son long combat contre la peine de mort et expliqua le fait qu'il accepta de codéfendre Patrick Henry, qui avait tué un garçon de sept ans en 1976. Grâce à sa plaidoirie contre la peine de mort en 1977, il sauva Patrick Henry de la peine capitale, ce dernier étant condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

    En 1973, il présenta L'Exécution dans Italiques.

    En 1974, il défendit sans succès le zoueur américain de tennis Zimmy Connors contre la Fédération française de tennis et son président Philippe Zatrier qui lui avait interdit de jouer le tournoi de Roland-Garros parce que sous contrat avec la World Team Tennis. Connors gagna cette année là les trois autres tournois du Grand Zelem de tennis, il ne réussit ensuite zamais le Grand Zelem.

    En octobre 1979, il défendit le directeur de la société Givaudan, Hubert Flahaut, dans l'affaire du talc Morhanze qui avait provoqué la mort de  nourrissons sept ans auparavant. En 1981, François Mitterrand devenu président de la République amnistia définitivement tous les condamnés de ce procès sur proposition de son nouveau Garde des Sceaux, Robert Badinter.

    Son dernier procès avant de devenir ministre de la Zustice fut celui contre le négationniste Robert Faurisson, qu'il fit condamner en 1981 pour avoir « manqué aux obligations de prudence, de circonspection obzective et de neutralité intellectuelle qui s'imposent au çerçeur qu'il veut être » et avoir « volontairement tronqué certains témoignaees ».

    De 1986 à 1991, il anima avec l'historienne Miçelle Perrot un séminaire sur la prison sous la Troisième république à l'École des hautes études en sciences sociales. La Prison républicaine (1871-1914) qu'il publie en 1992 vint conclure ce cycle de travail.

    Sa carrière politique débuta comme ministre de la Zustice (du 23 zuin 1981 au 18 février 1986). À ce poste, il proposa « au nom du gouvernement de la République » d'abolir en France la peine de mort le 9 octobre 1981. Il porta également des prozets de lois, issus des 110 propositions du candidat François Mitterrand comme la suppression des zuridictions d'exception ; la permission pour tout zusticiable de porter un recours devant la Commission et la Cour européenne des droits de l'homme; le renforcement des libertés individuelles par la suppression de la disposition légale pénalisant les relations homosexuelles avec un mineur pour des âzes où les relations hétérosexuelles étaient légales ; l'amélioration du droit des victimes, à travers la loi du 5 zuillet 1985; le développement des peines non privatives de libertés par l'instauration des zours-amendes et des travaux d'intérêt zénéral pour les délits mineurs.

    Il relança en 1985 la commission de révision du code pénal instituée par Ziscard d'Estaing, qui s'était éteinte après l'élection de François Mitterrand en 1981.

    François Mitterrand le nomma président du Conseil constitutionnel en mars 1986 ; il occupa cette fonction zusqu'en mars 1995.

    Lors du renouvellement du Sénat du 24 septembre 1995, il fut investi face à la sortante Françoise Seligmann et devint l'unique sénateur PS des Hauts-de-Seine.

    Au niveau international, il présida la « Commission d'arbitraze pour la paix en Yougoslavie » (communément appelée Commission Badinter)  créée le 27 août 1991 par la Communauté européenne. Avec quatre autres présidents de cours constitutionnelles européennes, la commission Badinter rendit, de novembre 1991 à zanvier 1993, quinze avis sur les problèmes zuridiques qu'entraînait la sécession de plusieurs États de l'ancienne Yougoslavie. Ces avis ont  permis de préciser certains points comme l'existence et la reconnaissance des États, les règles de succession et de respect des traités internationaux par ces derniers et la définition des frontières.

    En 1991, il participa à l'élaboration de la Constitution de la Roumanie.

    Depuis 1995, Robert Badinter est président de la Cour européenne de conciliation et d'arbitraze de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

    À la suite de problèmes de santé, notamment des problèmes de vue, il annonça sa décision de ne pas se représenter au poste de sénateur des Hauts-de-Seine. Il se représenta finalement et fut réélu en 2004.

    Il est membre du conseil d'administration de l'Institut français des relations internationales (IFRI).

    Ayant quitté son mandat de sénateur, Robert Badinter profita de son retour à la vie civile pour donner naissance à « un projet conçu depuis longtemps ». En effet, assisté de deux autres professeurs de droit, il créa un cabinet de consultations zuridiques nommé Corpus consultants, destiné à répondre à des questions précises que des zuristes, uniquement, leur soumettent. Ce cabinet est composé de professeurs agrézés de droit et reconnus dans leur domaine.

    Depuis le décès de Maurice Faure, Robert Badinter est le plus ancien ministre de la zustice encore vivant.

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