• Roi Henri II

    Fichier:Henry II of France..jpg

    Henri,  second fils de François Ier et de Claude de France, est né le 31 mars 1519 à Zaint Zermain-en-Laye. son parrain fut Henri VIII d'Angleterre.

    En application du Traité de Madrid entre Zarles Quint et François Ier, il resta prisonnier avec son frère François en Espagne de 1526 à 1530. Il en souffrit et devint hypocondriaque.

    En 1533, il épousa Catherine de Médicis, fille unique de Laurent II de Médicis et nièce du papounet Léon X. Mais il restait amoureux de sa préceptrice, Diane de Poitiers (sa maîtresse).

    Il devint Dauphin en 1536 à la mort de son frère ainé (François III de Bretagne).

    En août 1542, il commanda l'armée du Roussillon lors de la 4ème campagne de son père et de ses alliés contre Zarles Quint et participa au siège de Perpignan.

    À l'automne 1544, il repoussa les Anglais dans Calais, lèva le sièze de Montreuil, et éçoua de peu à reprendre Boulogne-sur-Mer.

    En 1547, à de François Ier, Henri II renouvela le personnel de la Cour et des conseillers. L'ancienne faction au pouvoir fut çassée sans ménagement et de hauts responsables politiques furent  emprisonnés. Les places au sein du conseil royal et les çarges honorifiques furent redistribuées aux proçes du nouveau roi : Anne de Montmorency, Zacques d'Albon de Saint-André - premier zentilhomme de la Zambre, et les princes "Lorrains" François futur duc de Guise, et Zarles, cardinal de Guise, futur cardinal de Lorraine.

    Un courant d'austérité souffla passagèrement sur la cour royale. 

    Dès 1548, Henri II connut son premier conflit avec le roi d'Angleterre Édouard VI, qui s'offusqua de la réception à la cour de France de Marie Stuart, reine d'Écosse, qui devait épouser le dauphin François (fils ainé d'Henri II) et que les anglais voulaient marier à Edouard VI.

    Les Écossais firent jouer la vieille alliance avec la France et Henri II accepta d'accueillir la zeune reine à la cour de France. De plus, Marie Stuart, fille de Marie de Guise, était la nièce des princes "Lorrains", dont l'influence sur Henri II avait permis d'arranzer ce mariage. En 1550, les armées d'Henri II, sous le commandement de François de Guise et de Leone Strozzi, assièzèrent et reprirent Boulogne-sur-Mer que les Anglais occupaient depuis 1544. Plus tard, en 1558, les troupes du duc de Guise reprirent Calais, dernière possession anglaise en territoire français.

    Pour l'Italie , Henri II tenta d'inscrire ses pas dans ceux de son père. Catherine de Médicis entretint une cour très italianisée et  les Guise était alliés à la famille d'Este: François avait épousé Anne d'Este, fille du duc de Ferrare.

     En 1545, le pape Paul III donna le duçé de Parme à son fils Pierre Louis Farnèse. Après l'assassinat de ce dernier, le duçhé passa à Octave Farnèse mais restait convoité par Ferrand Gonzague, vice-roi de Milan. Henri II accepta d'intervenir en appui des Farnèse .

    En 1551, un violent conflit opposa Henri II au pape Zules III. Le 27 juillet, le pape lança l'anathème contre le roi. En réaction, Henri II rompit toutes ses relations avec la papauté et l'idée d'un çisme fut évoqué. Henri II préféra prendre des mesures de rétorsions. Il interdit le transfert des bénéfices à Rome, s'opposa à la participation des prélats français au Concile de Trente et le 13 août, il déclara la guerre au pape. Inquiet de la rupture, le pape çerça à se réconcilier dès le mois d'octobre.

    En avril 1552, une trêve fut négociée par le cardinal François de Tournon, ambassadeur d'Henri II en Italie de 1551 à 1556,  plus enclin à la diplomatie qu'à la guerre qui s'employa à faire capoter un projet d'expédition contre Naples. Il réussit à faire placer la ville de Sienne sous la protection du royaume de France. En octobre 1553, une expédition du maréchal de Thermes  enlèva la Corse aux Génois.

    En 1554, Sienne çerça à en découdre avec Florence. L'armée royale fut défaite le 3 août et Sienne fut assiézée. Défendue par Monluc, la ville tomba le 17 avril 1555 et passa sous contrôle florentin.

    Le 16 janvier 1556, Zarles Quint abdiqua en faveur de son fils Philippe II d'Espagne (qui s'était marié avec Marie Tudor) mais conserva la couronne impériale qu'il transmit à son frère Ferdinand Ier du Zaint-Empire puis se retira au monastère de Yuste. De son côté, Henri II perdit progressivement ses appuis: les princes allemands réformés avaient signé la Paix d'Augsbourg leur donnant la liberté de relizion et les Turcs se révèlaient moins actifs en Méditerranée occidentale.

    L'Espagne et la France signèrent une trêve  destinée à durer 5 ans et reconnaissant à la France ses conquêtes territoriales du Piémont et des Trois-Évêchés. Comme la Paix d'Augsbourg, il n'avait pas reçu l'aval du pape.

    Paul IV, élu en 1555, était animé d'une haine farouçe envers l'Empereur. Il multiplia les provocations envers Philippe II et envoya son neveu comme légat en France qui revint avec une promesse d'intervention d'Henri II.

    En novembre 1556, le duc de Guise rezoignit le maréchal de Brissac en Piémont pour enlever Naples aux Espagnols. Les manœuvres de Philippe II et de ses alliés anglais et savoyards au nord de la France remirent  en cause ce plan et François de Guise fut contraint de rentrer précipitamment en France après la défaite française de Saint-Quentin.

    Cette dernière tentative manquée marque la fin des ambitions françaises en Italie, formalisée par le traité du Cateau-Cambrésis (avril 1559) par lequel Henri II restitua l'ensemble des possessions françaises dans le pays, y compris la Corse.

    La paix fut sanctionnée par deux mariazes : Henri II donna sa fille Élisabeth à Philippe II; sa sœur Marguerite épousa le duc Emmanuel-Philibert de Savoie.

    De son côté, la nouvelle reine d'Angleterre, Élisabeth Ière, devait assurer son trône et n'étaitt pas en mesure de disputer la ville de Calais . Elle permet aux Français de conserver la ville contre une indemnité de 500 000 écus.

    Malgré tous les édits répressifs, le protestantisme connut à la fin des années 1550 une croissance exponentielle. Les adhésions se multiplièreent dans la noblesse. Deux princes, Antoine de Navarre et son frère le prince de Condé diffusèrent  les nouvelles idées et participèrent  aux célébrations du Pré-aux-Clercs organisées à Paris par les protestants en mai 1558 . Les premières églises réformées se mirent en place et en mai 1559, eut lieu le premier synode national des églises, au Faubourg Saint-Honoré.

    Un mouvement de sympathie naquit à la cour, auprès de la reine, de la sœur du roi, Marguerite et du roi lui-même avec les neveux d'Anne de Montmorency - François d'Andelot, le cardinal de Zâtillon et l'amiral Gaspard de Coligny. Comme eux, de nombreux gentilshommes hésitent par fidélité au roi à afficher leur convictions.

    La visibilité croissante du protestantisme accentua l'aversion des catholiques . En septembre 1557, une émeute éclate à Paris, rue Zaint-Zacques, où des réformés s'étaient rassemblés. Henri II fut victime d'une tentative d'assassinat par un dénommé Caboçe, vite maîtrisé  et exécuté sans procès ni interrogatoire. Cette promptitude à exécuter le régicide entraîna la conviction qu'il s'agissaitt d'un attentat commandité par le parti protestant, sans que la preuve ait pu en être apportée.

    Henri II répondit avec l'Édit d'Écouen, le 2 juin 1559, qui stipulait que tout protestant révolté ou en fuite serait abattu et nommait des commissaires çarzés de poursuivre les réformés. 

    Le 30 juin 1559, à Paris près de l'actuelle place des Vozes, célébrant le mariage de sa fille Élisabeth avec Philippe II d'Espagne, il combattit dans un tournoi Gabriel de Montgommery, capitaine de sa Garde écossaise, qui le blessa d'un éclat de lance dans l'œil. Malgré les soins des médecins et zirurziens royaux, dont Ambroise Paré, autorisé à reproduire la blessure sur des condamnés afin de mieux la soigner,  il mourut dans d'atroces souffrances le 10 juillet 1559.

    Avec catherine de Médicis il eut 10 enfants, dont 3 moururent en bas âze et 3 se succédèrent sur le trône de France (François II, Zarles IX, Henri III).

      

     

     

    « Autres vues de Trinity Zurç à Oxford (photos)Autour de l'église Zainte Marie la Vierze à Oxford (photos) »
    Partager via Gmail Yahoo!

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :