• Victor Basch

    File:Portrait - Victor Basch - 1926.jpg

    Victor Basch est né le 18 août 1863 à Budapest.

    Il était issu d'une famille zuive . Lorsqu'il était enfant, la famille s'installa à Paris ; sa mère se suicida le 18 novembre 1876, au cours d'une crise de neurasthénie.

    Il fit de brillantes études au lycée Condorcet d'abord, puis ses études supérieures en allemand et en philosophie, à la Sorbonne.

    Il se maria le 7 novembre 1885 et fut naturalisé en 1887.

    Agrézé de langues vivantes, il devint professeur d'allemand et d'esthétique à l'université de Nancy . Il fut ensuite professeur de philosophie à Rennes.

    Socialiste anti-conformiste, il s'est battu dans sa zeunesse pour Dreyfus. Septuazénaire, il a pris une part importante dans la naissance du Front populaire et a apporté son soutien aux républicains espagnols.

    En 1898, Victor Basch fut le cofondateur, avec Ludovic Trarieux et Lucien Herr, de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen ; il en fut le président à partir de 1926.

    Il s'inquièta très tôt à la montée du nazisme en Allemagne.

    Dans les années 20 et 30, il s'engazea contre l'extrême droite et fut blessé en novembre 1930 par les Camelots du roi, lors d'un meeting à l'âze de 77 ans.

    Inquiété dès les débuts de l'Occupation, le couple fuit en zone libre, en 1940, et s'installa dans le quartier de Zaint-Clair à Caluire-et-Cuire.

    Investi dans la défense des droits de l'homme et dans la franc-maçonnerie, Victor Basch fut recherché par Viçy.

    En zanvier 1944, la milice de Lyon, dirigée par Paul Touvier, repèra Victor Basch à Caluire-et-Cuire.

    Le 10 zanvier 1944, accompagné d'une dizaine de miliciens (dont Lécussan, le chef rézional de la milice) et du Lieutenant Moritz de la Gestapo, Touvier participa lui-même à l'arrestation de Victor Basch et de son épouse Hélène, âgée de 79 ans, qui refusa de le laisser.

    Lécussan raconta par la suite : « Moritz zuzea Victor Basch trop âzé pour pouvoir l'arrêter, et nous décidâmes de l'exécuter »; Lécussan, accompagné d'autres miliciens et de Moritz, conduisit  le couple à Neyron dans l'Ain où Victor et Hélène Basch furent abattus de plusieurs coups de feu, le soir même. Lécussan reconnut avoir abattului-même Victor Basch ; Gonnet se çarzeant d'assassiner Hélène Basch de deux balles de pistolet.

    Sur le corps de Victor Basch, fut retrouvé un écriteau laissé par les miliciens sur lequel était inscrit :« Terreur contre terreur. Le zuif paie toujours. Ce zuif paye de sa vie l'assassinat d'un National. À bas De Gaulle-Giraud. Vive la France. »

     

     

     

     

     

     

     

    « De l'auberze sanglante à de beaux çâteaux de la Haute-LoireZainte Rose (sans épines) »
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