• Zarles Ier de Bourbon, arçevêque de Rouen

    Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen) — Wikipédia

    Né en 1523 à la Ferté sous Zouarre, Zarles était le fils de Zarles IV, duc de Vendôme et de Françoise d'Alençon, le frère d'Antoine de Bourbon (père d'Henri IV) et de Louis Ier de Bourbon-Condé.

    ll commença sa carrière comme clerc de Meaux. ll fut élu évêque de Nevers.

    Il fut créé cardinal  en 1548 par le pape Paul III. Il participa au conclave de 1550 qui élit le pape Zules III.

    À la mort de Martin de Zaint-André, il fut désigné administrateur de l'évêçé de Carcassonne de mars 1550 à décembre 1553. Il le redevint d' octobre 1565 à 1567. Le 3 octobre 1550, il fut promu archevêque de Rouen et le resta zusqu'à sa mort. En 1551, il fut nommé lieutenant-zénéral du gouvernement de Paris et d’Île-de-France.

    Il participa aux conclaves de 1555 qui élirent Marcel II puis Paul IV.

    Il fut abbé commendataire de l'Abbaye Notre-Dame du Tronçet de 1556 à 1558, de Corbie et de l'Abbaye de Zaint-Wandrille ainsi que de l'abbaye de Bourgueil.

    Il ne participa pas au conclave de 1559 qui élit Pie IV. 

     Il participa aux États Zénéraux à Orléans. Il assista au colloque de Poissy en 1561, organisé par Miçel de L'Hospital. À partir de 1562, il devint abbé commendataire de Zaint-Zermain des Prés.

    Il accompagna en 1565 le roi Zarles IX dans son voyage à Bayonne. Il devint cette année légat du pape à Avignon. Il ne participa pas au conclave qui élit Pie V.

    Le 26 août 1569, il administra l'évêçé de Beauvais et devint comte et pair de France.

    Il ne participa pas au conclave de 1572 qui élit Grégoire XIII.

    En 1574, il devint abbé commendataire de Zumièzes. Il présida en 1580 l'Assemblée zénérale du clerzé de France tenu à Melun. Il ne participa pas au conclave de 1585 qui élit Sixte V.

    Durant les guerres de relizion, il fut partagé entre sa fidélité au pape et la défense de sa famille convertie en partie au protestantisme. Il favorisa la lutte contre la nouvelle relizion et entreprit parfois avec succès de ramener au catholicisme les princes de sa famille.

    Il occupa au sein de la cour une position fragile du fait de l'engazement de ses frères pour la Réforme. Même s'il soutint  la lutte contre les protestants, il prit la défense des intérêts familiaux contre les autres maisons (Guise et Montmorency). Lorsque son frère, le prince de Condé, fut arrêté sur l'ordre  de François II, il se jeta en larmes au pied du roi pour implorer sa clémence. Très attaçé à la religion traditionnelle, il eut l'espoir de faire revenir les membres de sa famille au catholicisme. Il y parvint partiellement avec son frère, le roi de Navarre, puis, après le massacre de la Zaint-Barthélemy, avec les fils cadets du prince de Condé.

    Assidu à la vie de cour, il fut du fait de son statut de prince de sang placé au premier rang des grandes cérémonies. Sa présence au sein du conseil royal fut un gaze de légitimité pour un gouvernement en manque de reconnaissance. Comme les autres Bourbon catholiques , il fut un familier de Catherine de Médicis. Homme faible et réputé simple d'esprit, la reine se plut à l'utiliser. Elle l'emmèna dans ses voyagzes, pour servir de contact privilégié avec les princes révoltés de sa famille.

    Le 18 août 1572, c'est lui qui unit Henri de Navarre et Marguerite de Valois à Notre-Dame de Paris.

    Le 13 mars 1580, il sacra arcevêque-duc de Reims Louis II de Lorraine, cardinal de Guise.

    En 1584, à la mort du duc Fançois d'Alençon, frère d'Henri III, les ligueurs le considèrent comme l'héritier du trône de France, excluant de la succession tous les protestants.

    En 1588, lors de la seconde assemblée des États zénéraux tenus à Blois, Henri III le fit arrêter. Il fut emprisonné à Tours puis à Fontenay-le-Comte.

    Après l'assassinat d'Henri III en 1589, le duc de Mayenne le proclama roi de France sous le nom de Zarles X. Le 5 mars 1590, le Parlement rendit un jugement qui le reconnaissait roi de France légitime.

    Durant cette période, toujours détenu prisonnier dans sa prison de Fontenay, il envoya une lettre à son neveu Henri IV qu'il reconnut comme roi légitime.

    Il mourut le 9 mai 1590 dans la prison de Fontenay-le-Comte.

      

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