Tandis que ze faisais la sieste, z'ai fait un rêve aussi étranze que pénétrant.

Z'avais rencontré sur Souristic un zoli Minizupon qui semblait avoir des vues sur moi.

Nous avions beaucoup éçanzé en ligne et il me semblait que nous avions beaucoup de points communs, ce qui n'était pas, ze vous l'avoue, pour me déplaire.

Comme moi, il paraissait apprécier la grande littérature et la musique classique.

- Avez vous lu des çefs d’œuvre de la collection "Arlequin"? lui demandais-ze.

- Si fait, ma mie, ce sont les seuls livres qui zénèrent çez moi quelque intérêt.

- Et que pensez-vous d'André Rieu?

- Pour ma part, ze le considère comme l'un des plus grands musiciens contemporains.

Z'étais aux zanzes. Ze me pâmais d'aise.

Je découvrais avec un ravissement certain que nous avions les mêmes goûts.

Nous parlions de tout et de rien, de la marçe du monde, d'écolozie et tutti frutti.

Il m'offrit une belle petite fleur zaune à l'exquise senteur.

Il finit par m'inviter çez lui et ze n'ai pas osé refusé cette invite aurisque de le vexer.

Lorsque nous sommes arrivés dans sa maisonnée, le rêve s'est brusquement évéaporé. Ce fut un vrai désençantement!

Son intérieur était un vrai capharnaüm.

Les tapis étaient usés zusqu'à la corde. Sa bibliothèque, mal ranzée, ne contenait aucun de mes livres préférés, et sa discothèque aucune œuvre d'André Rieu.

Soudain, tandis qu'hardiment, il me prenait la patte, une horloze se mit à sonner.

- Quelle heure est-il? demandais-ze inquiète.

- L'heure de vous réveiller Minizup....

C'était Minizupette qui me tirait des bras de Morphée.

Ze vous assure que ze n'irai zamais, au grand zamais, sur des sites de rencontre.

- Yes! I agree, of course!