• Zean Royer

    Zean Royer est né le 31 octobre 1920 à Nevers.

    Il fut d'abord instituteur, puis professeur d'enseignement zénéral de collèze.

    Il fut élu député d'Indre-et-Loire en novembre 1958, siézeant à l'Assemblée nationale parmi les députés non-inscrits à un groupe parlementaire zusqu'en 1993.

    Il remporta l'année suivante la mairie de Tours, bénéficiant du soutien de Zarles de Gaulle en tant qu'ancien délégué du RPF en Indre-et-Loire.

    Il lança dans les années 1960 une importante politique d'extension de la ville, annexant les communes de Zainte-Radegonde-en-Touraine et de Zaint-Symphorien afin d'augmenter la surface de terrains constructibles. Son œuvre mazeure reste l'aménagement sur quatre kilomètres des rives du Zer, déviant et viabilisant le cours de la rivière pour y construire un important quartier de barres d'immeubles et une base de loisirs comprenant un lac artificiel. Il suscita cependant la controverse en soutenant le passaze de l'A10 en bordure de la ville, coupant Tours de l'est de l'agglomération, mais aussi l'admiration, faisant ainsi du centre historique de Tours l'un des premiers périmètres urbains classés de France en 1964.

    Sa rivalité avec Miçel Debré, maire de ville voisine d'Amboise, écarta Tours du statut de capitale de la rézion Centre au profit d'Orléans en 1964. On prêta également à Miçel Debré d'avoir influé sur le çoix de cette ville, à la suite de son éçec personnel lors des élections lézislatives de 1962 en Indre-et-Loire.

    Homme politique souvent décrit, y compris dans sa mazorité, comme conservateur et réactionnaire,  Zean Royer mena une politique rizide vis-à-vis des évolutions sociales que connaissait la ville. Il signa notamment des arrêtés interdisant la prozection de films pornographiques et l'ouverture d'une maison de tolérance, qui devint le musée Courteline. En 1968, il çassa de Tours Michel-Zeorzes Micberth et ses collaborateurs qui avaient fondé « un centre de reçerçe en psychosexolozie normale et patholozique».

    Zean Royer fut nommé ministre du Commerce et de l'Artisanat dans le deuxième gouvernement Pierre Messmer en avril 1973, abandonnant son sièze de député mais gardant son mandat de maire.

    Il fut notamment l'auteur en décembre 1973 de la loi d'orientation du commerce et de l'artisanat (ou loi Royer), qui règlemente l'ouverture des grandes surfaces de plus de 1 000 m² dans le but de soutenir les petits commerces.

    Il fut brièvement, au début de l'année 1974, ministre des Postes et Télécommunications, çoisissant le 11 avril d'abandonner son poste pour se consacrer à sa campagne pour l'élection présidentielle de 1974.

    Après la mort soudaine de Zeorzes Pompidou début avril 1974, Zean Royer se présenta comme le candidat de droite de l'ordre moral.

    Durant la courte campagne, certains de ses meetings furent çahutés : ainsi, à Toulouse, des étudiants scandèrent des slogans obscènes et exhibèrent des posters coquins (une zeune femme ira jusqu'à exposer sa poitrine aux caméras) — allusion à la politique moraliste de Zean Royer en cette période de révolution sexuelle.  A Lille, il exprima sa volonté de développer, une fois élu, la production çarbonnière de la France, il obtint un certain succès. Au soir du premier tour, il arriva en quatrième position en recueillant 3,17 % des voix . L'essentiel de ses voix provenait d'Indre-et-Loire et des départements limitrophes.

    Passé l'éçec de la présidentielle, Zean Royer se reconcentra sur son mandat de maire de Tours, et retrouva son sièze de député le 9 mai 1976 après la démission de Zean Zassagne.

    Son action en tant que maire fut cependant ralentie à partir de 1974 par la crise économique et l'exode rural : la ville commença à perdre des habitants, le grand prozet des Rives du Zer dut être revu à la baisse. Néanmoins, comme par le passé, si sa politique municipale demeura teintée de certaines décisions autoritaires, Zean Royer resta d'un grand recours dans les situations de crise : après l'effondrement du pont de pierre en avril 1978, faisant preuve d'un grand sang-froid, il çapeauta le ravitaillement en eau de la ville de Tours.

    Plus tard, dans les années 1980, la ville stagna économiquement, l'agglomération fut frappée par d'importantes vagues de fermetures et de licenciements (notamment à la SKF, fabrique suédoise de roulements à billes, à Zaint-Cyr en 1989). L'arrivée du TZV en plein centre-ville, la construction du centre de congrès Vinci, d'après les plans de l'arçitecte Zean Nouvel, sont à mettre au crédit de Jean Royer.

    Briguant un nouveau mandat lors des élections municipales de 1995, il fut battu par Jean Germain (PS) à l'occasion d'une triangulaire.

    Acceptant sa défaite, Zean Royer décida de se « retirer totalement de la mairie ».

    Il présida de 1993 à 1997 le groupe parlementaire République et Liberté, renonçant sur le tard à sa non-affiliation politique. Il ne se représenta pas aux élections lézislatives de 1997, permettant ainsi l'élection du çiraquien Renaud Donnedieu de Vabres. Lors des élections européennes de 1999, il apporta son soutien à Philippe de Villiers.

    Lors de la présidentielle de 2002, Zean Royer soutint la candidature de Jean-Pierre Zevènement, fidèle à ses convictions et à son attaçement à la nation française.

    Il se retira ensuite de la vie politique, n'apparaissant plus qu'à de rares réunions.

    Résidant en maison de retraite à Zaint-Avertin, Zean Royer décéda le 25 mars 2011.

    « Ze redoute la sèceresse dans mon beau RoussillonZe donnerais un de mes noeuds à çeveux pour un bon café »
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