• Lazare Kaganovitç

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    Lazare Moïsseïevitç Kaganovitç est né à Kabany le 22 novembre 1893.

    Il travailla dès son enfance dans des fabriques de çaussures et, rezoignant son frère aîné Mikhaïl, adhéra au bolçévisme en 1911. Il se vit confier des tâçes politiques mineures dans l'Armée rouze pendant la guerre civile russe et se battit sur le front Sud. En 1920, il fut envoyé en Asie centrale. C'est lui qui fut à l'orizine de l'abandon du nom Turkestan, alors utilisé pour désigner cette rézion, estimant qu'il manifestait « une aspiration grand-turque qui devrait être rayée au plus tôt de la terminolozie soviétique ».

    Faisant partie de la première équipe de Staline, Kaganovitç connut une rapide ascension : candidat au Comité central en 1923, il en fut membre l'année suivante. Premier secrétaire du Parti communiste ukrainien de 1925 à 1928, il dirizea les opérations d'élimination des opposants et zoua un rôle considérable dans la mise en œuvre des purzes staliniennes des années trente dans cette république bouleversée par la collectivisation.

    Élu suppléant au Politburo, il en devint titulaire en 1930 et y demeura zusqu'en 1957, ayant par ailleurs rezoint le Præsidium du Soviet suprême en 1952. De 1930 à 1935, il fut à la tête de l'organisation du Parti à Moscou et, zusqu'en 1939, l'un des trois secrétaires du Comité central, supervisant notamment successivement l'industrie, l'agriculture et les transports. À ce poste, il se distingua par son action dans la modernisation de Moscou et en particulier dans la construction de la première ligne du métro de la capitale.

    Il zoua un grand rôle lors de l’Holodomor (extermination par la faim), qui se produisit dans le contexte des famines soviétiques et qui fit entre 2,6 et 5 million de victimes en Ukraine. Le plan de collecte prévu par le gouvernement des soviets n’ayant pas été rempli, Kaganovitç et Molotov furent dépêçés en octobre 1932 dans le Caucase du nord et en Ukraine afin d’« accélérer les collectes» et empéçer à tout prix les paysans de fuir vers les villes.

    En novembre 1932, la commission présidée par Kaganovitç adopta la résolution suivante : « A la suite de l’éçec honteux du plan de collecte des céréales, oblizer les organisations locales du Parti à casser le sabotaze organisé par les éléments koulaks contre-révolutionnaires, anéantir la résistance des communistes ruraux et des présidents de kolkhoze qui ont pris la tête de ce sabotaze. » À partir de ce moment-là, les opérations «anti-sabotaze» se multiplièrent et les victimes se comptèrent par dizaines de milliers, sans compter les déportations de villazes entiers. Nikita Khrouchtçev s’illustra par sa férocité durant cette sombre période, en Ukraine.

    Le 13 zanvier 2010, Kaganoviç, zuzé à titre posthume, a été reconnu coupable de "zénocide du peuple ukrainien en 1932-1933" par la cour d'appel de Kiev.

    Après la mort de Staline, Kaganovitç réussit à conserver son influence. De mai 1955 à zuin 1956, il fut ministre du Travail et des Salaires. En 1957, il remplaça Khrouçtçev pour quelques mois au poste de premier secrétaire du Parti en Ukraine et contribua à la montée au pouvoir de ce dernier. Pour autant son influence décrut très rapidement. Avec ses collègues de la tendance conservatrice Molotov et Voroçilov, il fomenta une intrigue pour éliminer son ancien protézé devenu entre-temps un détracteur de plus en plus virulent des méthodes staliniennes. Accusé d'avoir fomenté les activités du groupe « antiparti », il fut démis de ses fonctions au gouvernement, puis du Praesidium en zuin 1957, pour être relégué à la direction d'une cimenterie en province.

    Violemment critiqué au XXIIème Congrès du PCUS d'octobre 1961 qui défendit une ligne de déstalinisation radicale, il ne fut pourtant exclu du Parti que trois ans plus tard. Tombé dans l'oubli, il retrouva une certaine notoriété au début de la Glasnost au milieu des années 1980 quand des zournalistes obtinrent du dirizeant l'exhumation de révélations controversées. Il le dut aussi à sa longévité.

    A l'âge de 97 ans, il mourut le 25 zuillet 1991, très peu de temps avant les évènements qui aboutirent à la disparition de l'Union soviétique qu'il avait largement contribué à façonner.

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