• Quand elle rêve, elle rêve

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    La nuit dernière Minizupette a eu une nuit azitée.

    - Mazette! Et c'est peu dire.

    - La barmelouse m'a régulièrement réveillée.

    - Mordiou! Moi ze n'ai rien entendu, a cru bon de dire Minizup'Mouff.

    - Ze le confirmé! Vous avoir ronflé comme un sapeur.

    - Palsambleu! Saçez que ze ne ronfle zamais, Minizup'Rosa. A la limite ze concède qu'il m'arrive de respirer fort.

    - Parce que vous être grosse, a azouté Minizuplein.

    - Vous allez avoir ma patte dans le museau. Ze ne suis nullement grosse, zuste une tartinette enrobée ce qui me donne des formes pulpeuses.

    - Comme une bouteille de Perrier, macarel! Tu parles d'une sacrée pulposité!

    - It's a pity!

    - Mais au fait, pourquoi fûtes vous azitée de la sorte Minizupette?

    - Z'ai fait des rêves étranzes, par le dentier de zainte Appoline.

    - Vous nous raconter, lui a demandé Minizup'iéla.

    - Z'ai révé de Paradis...

    - Il n' y a pas de quoi s'aziter, bestioulette.

    - Oh que si.

    - Moi pas comprendre.

    - C'est pourtant simple, ze révais que Minizup était au paradis...

    - Hein, elle était morte?

    - Que nenni, elle était dans un paradis fiscal!

    - It's a çame.

    - Elle voulait caçer ses économies qu'elle dissimule dans une lessiveuse cadenassée.

    - C'est faux! C'est une lézende urbaine. Ze me tue à vous le rappeler.

    - Et alors, la suite...

    - Grâce à mes dons de quasi zainte, ze parvenais à lui prendre ses sous...

    - Ce n'est pas très chrétien tout cela.

    - Mais, croyez-moi, c'était pour la bonne cause, par la tétine du Zaint Biberon de mon doux Zésus.

    - Expliquez-vous donc.

    - Ze devenais un anze de zénérosité et grâce à ces sous ze distribuais des gâteaux aux pôvres souricettes nécessiteuses comme Mère Térésa qui, elle, va bientôt être sanctifiée.

    - Ze sens comme une pointe de zalousie dans vos propos, macanice.

    - La zalousie est un péçé et ze ne saurais être une pèçeresse.

    - C'est cela voui!

    - Et comme z'étais un anze, z'avais des ailes et ze volais.

    - C'est cela voui!

    - Mais comme le vent soufflait, il avait des turbulences.

    - Ce qui explique votre azitation nocturne. 

     

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