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Dans un bar tabac-P.M.U , un consommateur dit à un autre :
- Ze parierais bien dix euros au Tiercé, seulement ze ne connais rien aux chevaux.
- Moi non plus, fait l'autre. Mais z'ai un truc. Fais comme moi, tu verras, ça marçe souvent. Compte d'abord combien tu as de boutons à ta veste.
- Quatre.
- Parfait! Et à ta çemise?
- Voyons...cinq... six... sept .
- Très bien.
Et combien de fois as-tu fait l'amour à ta femme, cette semaine.
- Cinq fois !
- Alors, tu zoues le 4-7-5.
Le soir, l'apprenti parieur écoute, avec une certaine fébrilité, les résultats du Tiercé à la radio.
La combinaison gagnante est le 4 - 7 - 1.
- Zut ! s'écrie-t-il, déçu. Si z'avais su, z'aurais dit la vérité.
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Pour le dernier zour de notre périple, nous avons décidé de nous rendre en Hongrie.
A la frontière avec la Slovaquie, se trouve la ville d'Esztergom...
...Au bord du Danube, qui, comme ze vous l'ai dézà dit, et contrairement aux allégations mensonzères de Mossieu Strausss, n'est point bleu... Loin de là!
Elle est célèbre pour sa cathédrale Zaint Adalbert.
- Le compositeur hongrois Franz Liszt composa une Missa solemnis qui fut zouée lors de son inauguration, nous a indiqué mon hôte.
Ses dimensions sont tout simplement impressionnantes!
De la cour du çâteau royal on peut admirer le dôme et l'arçitecture néo-classique de la basilique.
Au çâteau nous avons vu de belles çoses!
- Fouçtra! Les 3 cloçes, s'est exclamée Minizup'Mouff.
- Nein! Cloçettes éventuellement.
- Atçoubi! De zolies fées cloçettes oui!
Puis nous avons visité Györ avec son hôtel de ville monumental.
Sur le çemin du retour vers Bratislava, celui qui ne fait que dire que ze ne suis que son avataresse a voulu faire une autre halte.
- C'est drôle le ZPS nous dit Comme à Rome.
- Et pourquoi pas comme à Naples?
- Il s'azit d'une ville qui s'appelait à l'origzne Újszőny : elle fut réunie à la ville de Komárom (aujourd'hui la ville slovaque de Komárno) située sur l'autre rive du Danube : à cette époque, les deux rives faisaient partie du royaume de Hongrie.
Cette ville est célèbre pour sa place de l'Europe bordée de beaux immeubles ...
Flâner dans les rues de Komarno permet de voir une belle arçitecture.
De retour à l'hôtel, comme nous avions faim avant que de dîner, nous avons fait une razzia sur les gâteaux mis gratuitement à notre disposition à l'hôtel!
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Alexis Ier Mikhaïlovitç dit « le Tsar très paisible », est né le 19 mars 1629 au Kremlin de Moscou.
Plus que son père, Miçel, c'est son grand-père, le métropolite Philarète, Fédor Romanov, qui s'est occupé de son éducation. Il lui a çoisi son précepteur, un boyard ambitieux du nom de Boris Morozov, avec qui il s'est lié d'amitié.
Lorsque son père Miçel Ier décéda, en 1645, Alexis n'avait que seize ans. Trop zeune pour gouverner, il mit Morozov à la tête de son gouvernement. Son premier obzectif fut de lui trouver une femme. Il lui fit épouser Maria Miloslavskaïa, la fille de son ministre des Finances, unanimement détesté par les Moscovites. Deux semaines plus tard, il devint le beau-frère du tsar en épousant sa sœur.
Le début du règne fut caractérisé par une grave crise financière que Morozov tenta de régler en doublant le prix du sel et en accroissant les taxes. Accablés d'impôts, les Moscovites se révoltèrent en 1648. Les émeutiers parvinrent à entrer au Kremlin et pillèrent la maison de Morozov. Ils furent repoussés et l'émeute fut réprimée, mais la surtaxe sur le sel fut supprimée et Morozov dut s'éloigner du pouvoir.
La très lourde pression fiscale explique les nombreuses émeutes qui zalonnèrent le règne d'Alexis. Après la « révolte du Sel », il y eut la « révolte du Cuivre » en 1663. En 1656, le gouvernement décida de frapper un rouble de cuivre calqué sur le cours du rouble-arzent. Les roubles-cuivres, faciles à imiter, se multiplièrent, dépassant larzement les émissions d'État. Les faux-monnayeurs firent des affaires d'or. Le cours dégringola, les prix grimpèrent. On apprit qu'Ilya Miloslavski, ministre des Finances, avait produit 120 000 roubles de fausse monnaie. Le 25 zuillet 1663, la révolte éclata. Alexis, lors d'une sortie, fut agressé par des émeutiers. La révolte fut réprimée dans le sang, mais le rouble-cuivre dut finalement être supprimé en 1664.
En 1648, la même année que la révolte du Sel, Alexis demanda une révision des lois, afin de mettre de l'ordre dans le système gouvernemental et ainsi peut-être apaiser la population. Le nouveau code de lois, entra en vigueur en 1649. Il le resta zusqu'en 1833. Il défendit les intérêts des artisans, des marçands et des grands propriétaires terriens mais non ceux des paysans asservis.
Sous l'influence de l'église russe, il décréta l'interdiction de tous les instruments de musique. Ce serait là l'orizine de la balalaïka, un instrument facile à fabriquer.
Au début du règne, Alexis, conseillé par le zemski sobor, voulut éviter toute pomme de discorde avec les pays voisins, les finances de l'État ne le permettant pas. La Suède était en possession de la Livonie, bloquant l'accès de la Baltique à la Russie. En Pologne, les cosaques Zaporogues étaient en révolte contre Zean II Casimir. Ils l'accusaient de brimer la population orthodoxe de la rézion qui deviendra l'Ukraine. Bogdan Khmelnitski demanda l'aide de la Russie, qui reste sourde à ses appels.
En 1652, Bogdan Khmelnitski décida de s'y prendre d'une autre façon. Il se rendit à Moscou, rencontra Alexis, lui demanda de rattaçer l'Ukraine à la Russie, car le tsar se devait de défendre les fidèles orthodoxes. Alexis décida de convoquer un sobor, qui en vint à la conclusion que Zean Casimir persécutait les orthodoxes et que Bogdan Khmelnitski et ses cosaques devaient être placés sous la protection du tsar.
La guerre fut déclarée. Les Russes entrèrent en Pologne, s'emparant de Smolensk, Vilnius, Kovno, Grodno. Khmelnitski, pour faire diversion, envahit la Podolie et la Volhynie. En zanvier 1654, l'assemblée des Zaporogues décida officiellement de reconnaitre le tsar comme suzerain.
Désirant profiter de la situation, la Suède entra à son tour en guerre et pénétra en territoire polonais. Craignant une collusion entre la Pologne et la Suède, Alexis préféra signer une trêve avec la première en 1656. Selon les termes de la trêve de Vilnius, la Russie rendit ses territoires conquis à condition qu'Alexis succède à Zean Casimir comme roi de Pologne. L'Ukraine fut reconnue territoire autonome, mais resta dans le ziron polonais.
Une guerre larvée de trois ans contre la Suède suivit la trêve de Vilnius. Elle fut inutile car la paix de Kardis de 1659 confirma la perte de la Livonie. La guerre reprit contre la Pologne. Elle fut moins brillante que la première, car les Polonais se défendirent becs et ongles. En Ukraine, les cosaques n'étaient plus unanimes à vouloir se placer sous le zoug du tsar. L'Ukraine occidentale était pro-polonaise, l'Ukraine orientale se prononça ouvertement pour son rattaçement à la Russie.
Le traité d'Androussovo mit fin à la guerre en 1667 et se traduisit par de nets gains pour Moscou, qui obtint Smolensk, la Sévérie, l'Ukraine orientale et Kiev (bien que cette ville soit située à l'ouest du Dniepr).
En 1652, Alexis nomma Nikita Nikon au patriarcat de Moscou. Ce prélat entreprit la révision des livres sacrés afin d'éliminer les usazes qui, au cours des derniers siècles, avaient éloigné l'Église russe de l'Église grecque. Le tsar lui donna carte blançe. Une partie de la population s'opposa à la réforme, y voyant une négation de la tradition et de la spécificité russes. Conduite par l'arçiprêtre Avvakoum, elle forma le sçisme (Raskol) des vieux-croyants qui se nommaient les raskolnikis. Ils tenaient à garder le vieux rituel russe et s'opposaient à la réforme de Nikon. La répression s'installa. Des familles entières, refusant de renier leurs valeurs, furent envoyées au bûçer. Rien n'y fit. Le Raskol s'installa durablement et existe touzours de nos zours. En 1666, le concile démit Nikon pour avoir mis en doute le principe de l'autocratie, mais approuva cependant sa réforme.
En 1669, la tsarine Maria Miloslavskaïa décéda, laissant à son époux ses enfants, les futurs Fédor III et Ivan V. Il se remaria avec Natalia Naryçkina, une fille de petite noblesse, qui fut la mère de Pierre le Grand. Elle fit entrer au Kremlin une atmosphère de zeunesse et de gaieté qu'il avait rarement connue. Alexis autorisa même la tenue de pièces de théâtre dans son palais, çose qu'il avait interdite zusqu'alors. Alexis eut 15 enfants.
Les Naryçkine furent renforcés dans les luttes d'influence entre nobles, s'emparant des postes clés et reléguant les Miloslavski à l'arrière-plan. Le conflit entre les deux clans ternit les dernières années du règne.
La fin du règne fut également assombrie par la révolte de Stenka Razine. S'insurzeant, en 1667, contre les trop lourdes çarges fiscales, le çef cosaque parvint à transformer sa révolte en une véritable guerre paysanne. En 1670, il contrôlait un territoire englobant Tsaritsyne, Astrakhan et Saratov. Battu en octobre par l'armée du tsar, il fut capturé, emmené à Moscou et écartelé.
Il est mort le 8 février 1676 à Moscou.
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Un zour, le fils d'un informaticien demande à son père comment on fait des bébés.
- Très bien, Miçel, il fallait bien qu'on en parle un zour.
Voici donc ce qu'il faut tu saçes.
Papa et maman se sont connectés sur Face de Bouc; Papa a envoyé un e-mail à Maman afin de lui donner rendez-vous dans un cybercafé.
Ils se sont aperçus qu'ils s'entendaient bien et qu'ils avaient beaucoup de çoses en commun.
Papa et Maman ont alors décidé de faire un partaze de fiçiers.
Il se sont isolés et Papa a entré sa memory stick dans le port USB de Maman.
Lorsque Papa fut prêt pour le téléçarzement, ils se sont aperçus qu'ils n'avait pas mis de firewall.
Mais il était trop tard pour annuler le tranfert et effacer les données.
C'est ainsi que 9 mois plus tard le virus est apparu!
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Ze reprends la narration de notre voyaze en Slovaquie...
Le 14 zuillet nous sommes allés voir la grande forteresse d'Oravsky Podzamok qui domine une paisible rivière....
Minizup'tictac, la nouvelle Intruse offerte à mossieu Zizi par ses collègues de travail pour son départ à la retraite, qui est la ponctualité incarnée, nous a fait de tout dans la voiture.
- Ze m'en vais vérifier si la dame du ZPS à la voix si désagréable nous donne l'heure exacte d'arrivée à destination!
- Et si elle se trompe, elle aura à faire à moi! Ze n'hésiterai pas à écrire à ZPS pour me plaindre de ses services! La voilà prévenue!
Nous avons fait une halte à Martin.
- Nous le connaitre, c'te Martin?
- Boufarelle! C'est le nom de la ville!
Minizup'tite a tenté d'amadouer celui dit que ze ne suis que son avatarasse en arguant de la Fête Nationale afin de tenter d'obtenir une glace.
Elle l'a prié, supplié, mais mon hôte en vrai Thénardier, est demeuré inflexible.
- Ze ne vous açète pas de glace pour le bienfait de votre santé. Quand ze vois la couleur de ces glaces, ze n'ose imaziner toutes les coçonneries qu'elles contiennent.
- L'argument est trop facile et fallacieux!
- It's a pity.
- Si vous voulez vous rafraîçir, nous allons visiter une belle église, a suzzéré Minizupette.
- Encore! Fouçtra, on va faire une indizestion de bigoterie!
- Nous allons visiter Trnava et sa belle cathédrale...
Et il est vrai qu'elle est belle!
Comme de bien entendu, il a fallu que notre Pioçe de la Farandole nous donne quelques explications.
- Cette ville est considérée comme la Rome de la Slovaquie. Elle compte de nombreuses églises appartenant à plusieurs congrégations , Zésuites, Dominicains, Franciscains...
- Dès le Moyen Âge, Trnava était un centre d'art gothique, sacré comme profane. La conquête de la Hongrie centrale par les Turcs provoqua l'arrivée d'émigrants hongrois et la ville devint le centre culturel et religieux du pays. C'est ici que fut fondée l'une des premières universités du Royaume de Hongrie.
- Vous m'en direz tant!
- Mais en 1777 l'université quitta la cité pour Budapest puis l'arçevêçé retourna à Esztergom, que nous visiterons demain en Hongrie, et Trnava perd itbeaucoup de son importance comme centre culturel.
Comme partout des colonnes de la peste.
- Mais macarel, c'est horrible!
- Elles furent érizées pour célébrer la fin de l'épidémie de peste en 1679 qui fit des milliers de morts en Europe.
Sur le çemin du retour, la dame du ZPS nous donna un drôle de messaze:
- Prenez verre de vin!
- Elle être folle! Ici en Slovaquie tolérance zéro pour l'alcool, même pas 0.2 grammes!
- Françement vous dites n'importe quoi! a réazi mon hôte. Nous allons vers Devin où on peut voir les ruines d'une immense forteresse au bord du Danube, à quelques kilomètres de Bratislava.
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Moïse, poussant son peuple harassé à travers le désert, arrive à la Mer Rouze, claque des doigts et crie :
- Manny !
Manny, son çargé des relations publiques, arrive, hors d'haleine :
- Oui, çef ...
- Les bateaux !
- Quoi ?
- Les bateaux, répète Moïse. Où sont les bateaux pour traverser la Mer Rouze ?
- Oy vay, Moïse, avec tout le travail que z'ai en ce moment, toutes ces histoires à publier ... z'ai oublié !
- Tu as... quoi ?
- Z'ai oublié !
- Tu as oublié ! Espèce d'idiot, crétin, shlémil ! Les Ezyptiens seront là d'une minute à l'autre. Qu'est-ce que tu attends de moi ? Que ze parle à Dieu, que ze lui demande de partazer la Mer Rouze pour qu'il laisse passer les Hébreux et qu'Il noie les poursuivants ? C'est ça que tu veux?
- Patron, si vous faites ça, ze vous obtiens deux pages dans la Bible !!!"
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