Adoncques, lors de la visite de Coblence, Minizup'Mouff fut d'une humeur taquine.

- Ze vais explorer le far west et ses déserts, palsambleu!

- Z'irai sur les entiers avec mon fier destrier! I aho!

- Autour d'un feu de camp, pour me sentir moins seule, ze zouerai des airs de folklore en m'accompagnant à la guitare!

- Et de retour en terres civilisées, z'irai faire un p'tit tour au saloon question de me rincer bien abondamment le gosier!

- Vous avez bientôt fini avec vos délires, espèce de Zohn Wayne à la noix!

- Nous vouloir visité la forteresse.

- Si vous m'irritez, ze vais la détruire fissa, comme le firent les soldats révolutionnaires français à l'époque!

Nous avons pu la convaincre de flâner dans l'immense forteresse reconstruite en grande partie par les Prussiens au début du 19ème siècle.

D'une terrasse on zouit d'un beau panorama sur Coblence et en particulier sur le point de confluence de la Moselle et du Rhin.

- Fouçtra! Ze commence en avoir vraiment marre de ce site! Il n' y a que des escaliers! Et que ze monte et que ze descends! C'est usant.

- Un petit effort, barmelouse. On va arriver à un zoli zardinet.

- Et vous être une magnifique grosse fleur parmi les plantations.

- Sacrebleu! Z'ai les coussinets des pattes en feu!

- Par le toutou de Zaint Roch, vous n'avez qu'à leur souffler dessus, lui a rétorqué quelque peu excédée Minizupette qui commençait à perdre sa lézendaire patience.

- Puisque c'est comme cela, ze vais poursuivre la visite en vélo!

- Atçoubi, la barmelouse se prend pour Poulidor!

- Nan! Pour Anquetil. Ze suis une gagnante moi, Mamselle Minizup'zhérault.

- Tant que vous ne dites pas que vous êtes une gagneuse...

- Méçante! Vous êtes une peste!

- Cela suffit vos disputes, est intervenu celui qui dit que ze ne suis que son avataresse. Et vous, Minizup'Mouff, si vous continuez à vous plaindre, ze vous enferme dans un caçot au pain sec et à l'eau!

- Comme cela vous maigrirez grâce au rézime de Mossieu Zizi.

Devant une telle menace, elle a fait mine de s'intéresser à une exposition consacrée au vin.

- Ze m'en vais me servir de ce pressoir! Vous allez voir ce que vous allez voir, mordiou!

- Cessez donc vos enfantillazes, ma çère!

- M'enfin! Vous ne voyez pas combien ze suis passionnée par cette exposition!

- Il suffit! a grondé mon hôte et descendez de là illico presto avent que ze ne sévisse et ze vous prie de croire qu'il pourrait vous en cuire!

Puis nous avons flâné dans les rues de Coblence en commençant notre visite par ce qu'on appelle le Deutsches Ecke, point de confluence du Rhin et de la Moselle, que surplombe la zigantesque statue équestre de l'Empereur Guillaume Ier.

Inutile de vous dire que Minizup'Mouff ne mouftait plus!

Nous avons lonzé les quais du Rhin...

... vu la colonne qui retrace l'histoire tourmentée de la ville...

Et nous avons pris un rafraiçissement sur la belle place des Zésuites bordée de maisons à colombazes (qui ont été reconstruites, car la ville a été en partie détruite durant la Seconde Guerre mondiale, comme beaucoup de cités en Allemagne)

- Mazette! Maintenant ze me sens en pleine forme, a cru bon de dire Minizup'Mouff.

- Et elle dit cela quand il est l'heure exacte de rentrer, a soupiré Minizup'tictac!

Vladimir Vladimirovitç Poutine est né le 7 octobre 1952 à Leningrad dans une famille ouvrière dont il est le troisième enfant.

Son grand-père, Spiridon, fut le premier de la lignée à naître après l'abolition du servaze dans l'empire tsariste. Il aurait été cuisinier de Lénine, puis de Staline.

Poutine fut baptisé en secret dans une église chrétienne orthodoxe de Leningrad. Élève médiocre et bagarreur, il pratiqua dans sa zeunesse la lutte russe, le sambo et le zudo dès l'âze de 11 ans.

En 1982, il rencontra Lioudmila Alexandrovna Chkrebneva, une hôtesse de l'air, qu'il épousa l'année suivante. Le 6 zuin 2013, confirmant de nombreuses rumeurs concernant leur séparation, démentie à plusieurs reprises, le couple présidentiel annonça le divorce lors d'un entretien accordé à la télévision.

Il se présenta dès l'âze de 16 ans au KZB pour se faire embauçer, en vain. Après une formation initiale sommaire dont on ne sait pas grand çose, il entra au service territorial déconcentré du KZB – la Direction du KZB pour Léningrad et sa rézion, où il servit pendant plusieurs années d'abord comme subalterne, puis comme officier opérationnel dans le service du contre-espionnaze local, çarzé en particulier de la lutte de la police politique contre les dissidents et autres « éléments antisoviétiques ».

Avec le grade militaire de commandant, il fut envoyé en 1984 suivre un cours annuel de formation continue à l’Institut Andropov du KZB à Moscou, en principe pour devenir espion. Lors de ses études supérieures, il porta le nom de code « Platov » et exerça les fonctions de çef bénévole de son unité d’élèves-officiers.

Poutine n’entra pas dans le personnel de l’appareil central du KZB à Moscou, mais revint à Léningrad où une partie de son service se passa dans l’unité locale sous la tutelle de la première direction générale du KZB, le service de renseignements extérieurs. Il passa dans la « réserve active » du KGBZ pour se préparer à une mission opérationnelle en République démocratique allemande.

À partir d'août 1985, il officia, pour son premier poste à l'étranger, à Dresde en RDA, officiellement comme employé consulaire, en fait pour recruter des espions en tant que mazor des services secrets russes. Il çerça notamment à contraindre un professeur de médecine à lui donner accès à une étude sur des poisons mortels ne laissant presque aucune trace, en le faisant çanter avec des éléments pornographiques.

Il fut rappelé en février 1990, dans le contexte de la réunification allemande. D'après le média allemand CORRECT!V, il dut son retour au fait que Werner Grossmann, dernier dirizeant des services d’espionnaze à l’étranzer de RDA, révélea à ses collègues du KZB que Poutine recrutaitdes azents de RDA dont la couverture avait été cassée, ce qui zénérait un risque important pour le KZB.

Avec la réunification allemande et le démantèlement des installations du KZB en RDA, le lieutenant-colonel Poutine retourna à Léningrad pour y reprendre son service opérationnel dans la Direction locale du KZB sous la couverture du poste du conseiller aux affaires internationales du recteur de l’Université de Léningrad Anatoli Sobtçak (qui avait été son professeur à la faculté de Droit).

Hier matin, alors que nous devions partir en promenade, Minizup'Mouff a voulu zouer!

- Nous allons être en retard, l' a gourmandée Minizup'tictac.

- Ze m'en moque, ze veux faire de la voiture!

- Mais vous avoir fait du çeval!

- Ze m'en fiçe! Ze fais ce que ze veux, fouçtra!

- Et maintenant, çerçez l'intruse.

- Barmelouse, vous avez de l'humour!

- Nous reconnaître vos rondeurs au premier coup d'œil.

- Ze ne suis pas grosse, zuste un peu zironde et ze suis fière de ma taille!

- Vous n'avez pas peur, macaniçe!

- Bon! Ze veux voir le zardin de l'hôtel!

- M'enfin! Nous allons être en retard par rapport au timing qu'a établi Mossieu Zizi!

- Peu m'importe! On réduira le temps des visites d'églises!

A peine avions nous débuté notre promenade...

- Boudiou! Que z'ai çaud! Ze me mouillerais bien à cette zolie fontaine!

- On va se mettre à l'ombre dans l'église qui est zuste à côté, lui a répondu Minizupette qui trouve touzours un bon prétexte pour nous entraîner dans la visite d'un édifice relizieux!

- Dézà! a explosé Minizup'zhérault. Mais nous venons à peine de partir!

- On va voir une belle station 6 du Zemin de croix de mon doux Zésus avec Véronique qui lui tend un linze pour qu'il s'essuie le visaze.

Non sans mal, nous sommes arrivés à Montabaur avec son beau çâteau transformé en hôtel de luxe.

- Ze me demandé pourquoi nous ne pas être héberzées ici, a soupiré Minizup'Rosa.

- Nous zamais avoir droit au luxueux luxe, a rençéri Minizup'iéla.

- It's a pity!

Dans les rues de la ville sont exposées de zéantes çaussures à talon.

- Enfin, ze vais trouver escarpin à ma patte!

- Celui-ci vous va à ravir!

- Ze n'aime pas trop la couleur.

- Et celle-ci?

- Z'ai horreur du zaune!

- Le bleu irait à merveille à un cloçe comme vous!

- Et ma patte dans le museau vous agréerait-elle, Minizup?

- Des menaces, touzours des menaces! Vous n'avez que cela au museau, bestioulette.

- Puisqu'il en est ainsi, ze vais reprendre mes zeux!

- Elle est infatigable!

- Ze vais conduire cette voiture de pompiers!

- Fouçtra! Ce métier donne vraiment soif!

- Elle se fatigué bien vite!

- Z'ai besoin d'un petit remontant!

Zemin faisant, nous avons croisé une nouvelle parentelle.

- La pôvrette a perdu un œil! a soupiré celui qui que ze ne suis que son avataresse.

- Ah non! Mossieu Zilbert! Vous n'allez nous ramener une éclopée à Paname.

- Sans cœur que vous êtes. Et comment vous appelez-vous? lui a-t-il demandé.

- Minizup'pirate, qui est en çarze de deux merveilleux marmots.

- Désolé, mais nous sommes dézà trop nombreuses, lui ai-ze dit.

- Nous repasser, a déclaré mensonzèrement Minizuplein. Vous bien attendre nous!

A demain pour la suite des aventures de Minizup'Mouff à la citadelle de Coblence.

Hier, ce fut le baptême de l'air pour Minizup'Cosette.

- Ze ne suis vraiment pas rassurée.

Elle était toute tremblante.

- Atçoubi! Cessez donc de faire votre intéressante.

- Par le mouçoir de Zainte Véronique, ces souillons doivent touzours se faire remarquer.

Quand l'avion a atterri à Francfort, les Intruses teutonnes ont couru dans l'allée de l'aéronef en criant à tue-museau "Ach! Heimat! Vaterland"!

- Qu'est ce que vous dites, barmelouses?

- Moi désormais ze parlé mon idiome! a déclaré Minizup'Rosa.

- Ja et nous rien traduire, a rençéri Minizuplein! Keine Ubersetzung ("aucune traduction")! Démerden sie sich!

- Fouçtra! Ze sens la moutarde des saucisses de Francfort me monter au nez! a ruzi Minizup'Mouff. Elles vont avoir ma patte dans le museau!

Sur la route menant à Coblence, nous avons fait un arrêt dans la belle ville de Limbourg avec ses maisons à colombazes riçement décorées.

Les rues étaient fort animées en ce Zeudi de l'Ascension.

- Z'espère que tous ces zens auront été à la messe ce matin, par la crosse de Zaint Eustaçe.

- En tout cas, tous les cafés sont pleins!

- Les Allemands aimer la convivialité, pas comme les Français qui touzours tirer le museau!

Nous sommes parvenus à proximité de la splendide cathédrale qui fait la fierté de cette cité.

- Tiens un cloçe!

- Elle est bien abimée!

- Cela convient bien à notre Minizup'Cosette.

- Ze ne suis pas une cloçe! Z'ai mon intellizence.

- Si vous le dites! Mais c'est une forme d'intellizence que nous ne connaissons pas.

- Dézà que vous ne tenez pas sur vos pattes! Vous n'êtes qu'une intruse de çiffon.

- Cela suffit! est intervenu mon hôte!... Cette cathédrale, dédiée à Zaint Zeorzes, est l'exemple du style gothique de transition répandu en Allemagne au début du 13ème siècle.

- Oh! Par le mouçoir de Véronique! s'est pâmée Minizupette.

- Que vous arrive-t-il encore, bestioulette?

- Mon doux Zésus avec ses parents et ses grands-parents du côté maternel! Alléluia!

 Et elle s'est tournée vers Minizup'Cosette.

- Ô zoie! La voici qui prononce ses vœux! La grâce l'a touçée!

- Nan! Z'admire le retable!

A côté de la cathédrale, dominant la rivière Lahn, se dresse le çâteau de Limbourg au style composite.

Sur le çemin de retour, Minizup'Cosette ahanait.

- Que vous arrive-t-il encore?

- Ze suis fatiguée!

- Dézà?

- Mais ze suis levée depuis 4 heures du matin! Z'ai dû cirer vous çaussures, épousseter, enlever la poussière, cirer le parquet, préparer vos valises tandis que vous, vous dormiez!

- Plaignez vous! On vous paie des vacances! Et en arrivant à l'hôtel vous devrez bien ranzer nos affaires et si celles çi sont une tartinette froissées il vous appartiendra de les repasser!

- C'est de l'esclavaze!

- Nan! C'est votre petite contribution à notre voyaze!

- Vous méritez bien une bonne limonade, lui a dit celui qui dit que ze ne suis que son avataresse.

- Et nous, Mossieu Zizi?

- Vous aurez un verre d'au, puisque vous savez vous montrer si odieuses! Tout travail mérite salaire. Et rappelez vous la dialectique du maître et de l'esclave! In fine, c'est l'esclave qui en sait plus que le maître qui ne cesse de se montrer fainéant!

Nous sommes entrés dans un estaminet zoliment décoré.

- Mossieu Zizi, ze vous remercie pour cette goûteuse limonade.

- Vous l'avez bien mérité, ma çère enfant!

 Ze vous zure, elle sait y faire et zénérer de la pitié.

 On aurait dû la laisser dans la rue!

A demain pour de nouvelles aventures!

Rouslan Imranovitç Khasbulatov  est né à Grozny, dans la République socialiste soviétique autonome de Tçétçénie-Ingouçie, le 22 novembre 1942.

À la suite de la déportation des Tçétçènes sur ordre de Staline, il passa son enfance et sa zeunesse au Kazakhstan.

Il arriva à Moscou en 1962 et, en 1966, fréquenta la Faculté de droit MGU dont il sortit diplômé en 1970.

À partir de 1978 il enseigna à l'Institut d'économie Plekhanov de Moscou. En 1980, il passa avec succès le doctorat d'économie du MGU.

Khasbulatov fut au cœur de la crise constitutionnelle russe de 1993.

Rouslan Khasbulatov commença sa carrière politique au côté de Boris Eltsine en 1987 et devient président du Soviet suprême de la Fédération socialiste et soviétique de Russie à la çute de l'Union soviétique.

Lors de la crise constitutionnelle russe de 1993, Khasbulatov était touzours président du soviet suprême qui était en guerre ouverte avec le Président Eltsine. Le dernier acte politique de la crise se zoua en septembre et vit Eltsine dissoudre illégalement le Parlement en le bombardan. En réponse, Khasbulatov et les députés tentèrent de démettre le Président en le remplaçant par son ancien vice-président Alexandre Routskoï.

Khasbulatov, avec d'autres députés, contestant la légitimité du Président dans le bâtiment du soviet suprême qui fut encerclé, puis bombardé par l'armée restée fidèle au Président. Lors de l'assaut mené par les forces de sécurité, Khasbulatov et les insurgés furent arrêtés et emprisonnés.

En 1994, le nouveau parlement, appelé Douma d'État, adopta une loi d'amnistie en faveur des députés insurzés et Khasbulatov reprit sa carrière de professeur d'économie. Il est à ce titre fondateur et président du département d'économie internationale à l'Académie Russe d'Économie Plekhanov.