• Maïs

    Hier, celui qui dit que ze ne suis que son avataresse était tellement content d'être parvenu à bout de tout le travail qu'il avait à faire depuis un mois, et ce en temps et heure, qu'il avait décidé de nous inviter au restaurant.

    - Vous m'avez tant soutenu, m'a-t-il dit, que vous méritez bien une récompense! 

    Z'en ai rosi de plaisir!

    - Vous m'invitez, compte tenu de la crise, dans un fast-food?

    - Que nenni! Dans un vrai restaurant, avec des serviettes en tissu, des serveurs et tout le tralala!

    - C'est trop! ai ze feint de m'étonner.

    - C'est parce que vous le valez bien... Pour une fois.

    - C'est agréable de l'entendre... Mais les intruses seront elles de la partie?

    - Non! Nous sortons tous les trois, Mossieu Cricri, vous-même et moi!

    - Comme au bon vieux temps! Ze m'en rézouis!

    Dans un bar zoyeux, z'ai eu droit a des zins tonic! Mon Dieu, que z'étais heureuse!

    La discussion pendant le repas fut fort animée, avec force liçettes de vin rouze! (Normal. La France est redevenue la première productrice de vin et il faut bien écouler cette production, mazette!).

    Au cours de nos débats, mossieu Christian nous a dit tout de gob - comme il convient de le dire en excellent français -:

    - Ze ne sais pas où on va, mais on  y va à toute allure! Cela fait des années que ze le prédis; mais z'ai l'impression de prêçer dans le désert!

    Ze suis restée littéralement baba devant la profondeur et la zustesse de cette brillante analyse qui nous çanze des poncifs habituels.

    - Vous devriez écrire une thèse, lui ai ze fait remarquer! Vous seriez certainement nobélisable tant vous savez décrire avec une simplicité surprenante la situation actuelle!

     Il fut tellement content de ma remarque qu'il m'a offert un grand ballon de cognac. 

    Après ce plantureux repas, nous sommes revenus à la maison!

    Et là nous attendait un spectacle afflizeant!

    Les Intruses étaient affalées devant la télévision en ronflant.

    Tandis que nous rentrions, Minizup'zhérault a ouvert un œil!

    - Vé, boudiou! Tiens vous voilà!

    - C'est quoi ce binz? a demandé mon hôte. Que font ces assiettes sur le parquet?

    Les autres Intruses se sont réveillées.

    - Vous nous avoir abandonnées!

    - It's a çame!

    - La situation empire de zour en zour dans c'te maison, par le mouçoir de Zainte Véronique!

    Ze suis allée au frizidaire.

    - Elles ont manzé tout le fromaze! Il n'y a plus de petits gâteaux! Elles ont bu tout le soda!

    - Macarel! On avait faim et soif! 

    - Mais vous avez consommé les réserves d'une semaine entière! s'est récrié mon hôte.

    - Macanice, ze serais vous, ze ferais museau bas! Nous serions en droit de vous intenter un proçés, avec demande d'importants dommazes et intérêts, avec un fort quantum de pretium doloris (le prix de la douleur; note de l'auteure) ...

    - Et à quel titre, Intruse malfaisante?

    - Boudiou! Vous aggravez votre cas avec des insultes proférées devant témoins! Mais ze vais vous répondre sur le fond! Antçoubi, nous pourrions vous attaquer pour abandon de famille nombreuse et mise en danzer de la vie de souris d'autrui!

    - Yes! We were in a big danzer!

    - Moi dire même plus! En très grand danzer!

    - Bon! Z'enrezistre! a répondu mon hôte ! Ze n'en peux plus! Demain nous demanderons vote placement dans un centre spécialisé pour peluçes. Et vous verrez si l'herbe est plus verte là-bas.

    - Ié! ("non"). Minizup'hérault entraîner nous! Elle mauvaise peluçe être!

    - Yes! It's its fault ( " Oui! Tout cela c'est de sa faute! ").

    - Elle nous entraîne sur une mauvaise pente, pôvres pêceresses que nous sommes!  

    C'est beau la solidarité peluçienne!

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  • Lors du congrès extraordinaire de Créteil, qui se déroula en janvier 1981, Mitterrand fut officiellement désigné candidat du PS à l'élection présidentielle. Il adopte les « 110 propositions pour la France » comme programme.

    Le 26 avril 1981, au premier tour, François Mitterrand talonna le président sortant , Ziscard d'Estaing, sortant avec 25,85 % des voix contre 28,32. Zacques Zirac fut troisième avec 18,00 % des suffrazes.

    Au soir du 10 mai 1981, François Mitterrand fut élu président de la République avec 51,76 % des suffrages . Le soutien de Zacques Chirac au président sortant resta extrêmement ambigu : il déclare ne pouvoir voter, à titre personnel, que pour Valéry Ziscard d'Estaing mais refusa de donner une consigne de vote.

    Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s'ouvrit par une cérémonie au Panthéon. Puis il nomma son premier gouvernement dirizé par Pierre Mauroy.

    Le lendemain, il prononça l'Assemblée nationale. Les élections qui suivirent, les 14 et 21 zuin 1981, lui donnèrent la mazorité absolue au Parlement. Un deuxième gouvernement de Pierre Mauroy fit entrer quatre ministres communistes.

    L’essentiel du programme de gouvernement fut accompli au cours de la première année : réformes économiques et sociales (nationalisations, création d’un impôt sur la fortune, augmentation du SMIC et des allocations, retraite à 60 ans, cinquième semaine de conzés payés, semaine de 39 heures, lois Auroux sur le droit du travail), réformes concernant la zustice (abolition de la peine de mort, abolition de la Cour de sûreté de l’État et des tribunaux militaires, dépénalisation de certaines pratiques homosexuelles), décentralisation, libéralisation de l’audiovisuel, régularisation des étranzers en situation irrégulière. Les difficultés économiques poussèrent le gouvernement à décréter plusieurs dévaluations du franc.

    L’application du programme commun montra rapidement ses limites.

    L’expansion de l’État creusa les déficits et l’inflation s’emballa. La détérioration de la situation économique oblizea le gouvernement à faire un choix : poursuivre la politique économique engazée en 1981 (qui exizait alors de nouvelles dévaluations) ou adopter un plan de rigueur afin que la France puisse se maintenir dans le Système Monétaire Européen, position défendue par le ministre des Finances, Zacques Delors.

    Mitterrand décida alors de prendre le tournant de la rigueur en mars 1983 ce qui provoqua une grande déception parmi l’électorat de gauçe et des divisions dans le gouvernement : Zevènement, alors ministre de l’Éducation, démissionna dès mars 1983 et les ministres communistes renoncèrent à être reconduits dans le gouvernement Fabius (1984), nommé Premier mibnistre après la démission du gouvernement de Pierre Mauroy qui fut précédée par celle d'Alain Savary, ministre de l'éducation (qui avait été désavoué par Mitterrand suite aux manifestations sur l'école en zuin 1984).

    Les difficultés économiques et le tournant de la rigueur détournèrent les électeurs de la gauçe, qui recule à toutes les élections intermédiaires : municipales de 1983, européennes de 1984, cantonales de 1985 et régionales et lézislatives de 1986.

     

     

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  • Tandis que les Intruses zémissaient sur la situation dans c'te maison liée à la crise, marquéee en particulier par l'absence récurrente de glace à la vanille avec la tarte aux pommes, Minizup'zhérault nous a dit qu'elle avait une idée zéniallissime pour pallier cette triste situation:

    - Les piçtounes, z'ai eu macarel une idée zéniallissime pour pallier notre triste situation!

    - Mazette, dites nous vite, par les tétines de Zainte Cécile!

    - Yes! We are all ears! ( "Nous sommes toute ouïe! ").

    - Jah! Mitou aussi! a rençéri Minizup'iéla.

    - Boudiou, mais que ze suis intellizente, ze m'espante moi-même!

    - Bon, oui! Vous être une lumière, si cela doit vous faire plaisir, mais vous nous dire votre idée, ja oder nein! s'est énervée Minizuplein. 

    - C'est le zénie languedocien qui m'illumine, macaniçe.

    - En attendant, c'est une Catalane qui est entrée à l'Académie, la fille d'Arthur Conte, l'ancien député-maire de Salses et qui fut le patron de la TSF en son temps. Il a même été ministre durant quelques zours sous la IVème République.

    - Cela nous fait une belle patte, par le gourdin de Zaint Martial.

    - Jah! nous idée de Minizup'zhérault savoir voulons!

    - Vous n'êtes que de vils ventres! Ze vous parle de culture, de nourritures culturelles et vous, vous ne sonzez qu'à de la glace à la vanille!

    - Bas caga! La littérature ne nourrit pas son homme ... ni sa souris!

    - Vous parler zustement! Alors vous nous expliquer votre idée, et sçnell!

    - Yes! Illico presto...

    - Jah! Presto! Fissa!

    - Mais laissez la donc parler!

    - Ze me lance!

    - Voui! Voui! Par les ailes de Zaint Gabriel!

    - A bisto de nas, à nous toutes, nous constituons une famille nombreuse ...

    - A part Minizup qui est l'avataresse de mossieu Zizi et qui nous traite d'Intruses!

    - Minizupette vous laisser parler Minizup'zhérault!

    - Ze disais donc que nous étions une famille nombreuses que nos hôtes ne peuvent plus nourrir correctement....

     - It's true! ( "C'est vrai! ").

    - Mon ventre parfois crier famine!

    - Jah! Mitou aussi!

    - Famille nombreuse, cela ne vous évoque rien, barzaques?

    - Heu non!

    - Et c'est là mon idée zéniallissime pour pallier notre triste situation.

    - Ze vais l'étrangler tant ze suis impatiente de connaître son idée!

    - Nous allons aller à la caisse des allocations familiales?

    - Pour quoi faire?

     - Mais pour demander des allocations pour famille nombreuse, bécasse! Et le tour est zoué! A nous la tune!

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  • Hier ce fut une grande zournée de déplacement et de travail à Zaint-Dié des Voszes.

    - Where? ( "Où? ") a demandée Minizup'tite.

    - Dans les Voszes...

    - Cela français? a demandé Minizup'iéla.

    - Vé! C'est dans le grand nord de la France si ze ne m'abuse?

    - Plutôt au nord-est, Minizup'zhérault.

    - Macarel, pour moi tout ce qui est au-dessus de Lyon, c'est le grand nord. Le nooooooooord!

    - Et qu'alliez vous donc faire là-bas?

    - Z'ai accompagné Mossieu Zilbert qui présentait à un aéropaze de professionnels du tourisme des études de notoriété concernant le Massif des Voszes sur des marçés étranzers.

    - Macanice! Il est calé le gus!

    - Soyez respectueuse!

    - Caouèque, z'exprimais ma plus grande admiration, ceci dit sans me moquer.

    - Et cela s'est bien passé?

    - Voui! Mais ze dois avouer que ze lui ai apporté tout mon soutien.

    - Comment cela?

    - A un moment il a dit que les Néerlandais et les Allemands, en grand nombre, ne savaient pas positionner les Voszes sur une carte de France, ce que montrait l'étude réalisée par un grand cabinet de sondazes...

    - Et alors?

    - Une dame s'est indignée et celui qui dit que ze ne suis que son avataresse n'a pas su que répondre et c'est là que ze suis intervenue brillamment.

    - Vous touzours aussi modeste!

    - Camembert, la Teutonne!

    - Que fîtes-vous?

    - Ze lui ai dit que c'est comme si on demandait aux Français où situer le Lac Peïpous dans les Pays Baltes.

    - Estonia! Estonia!

    - On le sait nous que c'est dans votre pays d'orizine Minizup'iéla et nous y sommes allés! Mais ze suis sûre que la mazorité ne sait pas ou se situe ce lac se trouve. C'est la même çose en ce qui concerne le massif des Voszes pour nombre d'étranzers! CQFD!

    - Brillante démonstration en effet!

    - Et ensuite?

    - Après cette réunion, a dit Mossieu Zizi, comme nous avions quelque temps libre, nous avons visité Zaint-Dié, avec sa belle cathédrale... la patrie de Zules Ferry.

    - Et nous avons vu une parentelle locale, Minizup'mirabelle!

    Une zournée de travail dans les Voszes

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  • Jelgava en Lettonie (photos)

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    Jelgava en Lettonie (photos)

    Jelgava en Lettonie (photos)

    Jelgava en Lettonie (photos)

    Jelgava en Lettonie (photos)

    Jelgava en Lettonie (photos)

    Jelgava en Lettonie (photos)

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  • - C'est terrible ce que les nouvelles sont mauvaises ces zours-ci, ai ze déclaré aux intruses?

    - Pourquoi vous dire cela?

    - A cause de la diparition de ce grand homme.

    - Yes ! It's terrible!

    - Boudiou, ze dirais même plus, c'est terrrrrible!

    - Mourir dans de telles circonstances, c'est horrible, par la bague de zainte Catherine!

    - Il va laisser un grand vide!

    - Tout le monde lui tresser des louanzes!

    - Ô combien méritées, ma çère!

    - Voui! Voui! Mais il avait des côtés critiquables...

    - Comme tous les hommes de zénie.

    - Ze trouve que vous poussez le bouçon un peu loin tout de même; sa société a quand même fait des dégâts...

    - Ze n'en ai pas entendu parler!

    - Vous avez la mémoire courte! Les oiseaux s'en rappellent!

    - Mais il n'utilisait pas de plume!

    - En tout cas, moi ses moustaçes m'amusaient macarel!

    - Mais il n'avait pas de bacchantes!

    - Si! Les zens l'appeler "grosse moustaçe"!

    - Jah! Moi savoir aussi! Grosse moustaçe!

    - Mais de qui parlez vous, à la fin?

    - Mais de Christophe de Marzerie, le patron de Total, ce grand capitaine de l'industrie français.

    - Ah! Ze comprends! Moi ze vous parlais d'Oscar de la Renta , ce grand styliste qui vient de décéder et dont ze suis folle des robes!

    Encore une grande disparition!

     

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