Hier, nous sommes allés en Italie, à Trieste pour commencer.

En voiture... et pas en bâteau...

A peine avions nous françi la frontière que Minizup'zhérault s'est exclamée:

- Atçoubi, qu'est ce que cela nous çanze!

- On sent dans l'air les gnocchis, les spaghettis, les farfales, les tortellinis, les fusillis, les rotinis, les cannellonis, les macaronis...

- Et les pissenlits, a cru bon d'azouter Minizup'rosa.

Le golfe de Trieste est immense... et nous avons aimé nous retrouver au bord de la mer.

Cette ville est splendide et on sent qu'il sazit d'une cité qui connut une grande opulence.

On le sent rien qu'en se promenant sur l'immense et splendide place de l'Unité Italienne, la plus grande de la ville sur laquelle se dressent des palais...

Et une superbe fontaine....

- Ze ne sais pas pourqoui ... Ze m'interrozé, nous a dit Minizup'Rosa. La pieuvre règnerait-elle ici?

- Sans doute, nous sommes au bord de la mer, tudieu!

- Moi parler de la pieuvre maffieuse.

- Pour conzurer cette peste, nous devrions aller faire des dévotions à la cathédrale, a proposé inzénument Minizupette.

- Par la barbe se Zaint-Pierre, même ici, ils savaient que ze devais venir! Regardez, ils ont fleuri l'église en mon honneur!... Z'en suis zénée.

- C'est cela, vouiiiiiii!

Et en sortant, elle s'est mise à zanter des airs italiens.

- Qu'interprétez-vous, ma mie?

- Des tarentules!

- Ze crois que vous mélanzez tout dans votre expression.

- Nan! Ze sais ce que ze dis et ce que z'interpète.

- Ne vous vexez pas, Minizupette, mais Minizup, même si elle l'exprime maladroitement, a raison, il sazit de tarentelles....

Cette ville a de très belles places...

On lonze un zoli canal, bordé de beaux bâtiments...

Devant la statue de Verdi, Minizup'Rosa s'est interrozée sur l'identité du statufié...

- Il s'azit de Ziuseppe Verdi, le grand compositeur, une gloire italienne!

- Moi ze préféré Riçard Wagner....

Dans les rues, on trouve des statues de personnalités...

Et de drôles de boutiques...

- Atçoubi!Ce sont des bibelots poulpesques , c'est certainement la a maffia qui blançit ainsi son arzent sale!

demain, ze vous narrerai le reste de notre zournée en Italie.

Zean Dufort est un self-made man qui a fait fortune dans le secteur des clous.

Son entreprise est devenue leader sur ce marçé.

Pour se développer à l'international, M. Dufort engaze une zeune responsable de prozet, qui lui a semblé dynamique et pleine d'idées lors d'un entretien d'embauçe. 

Elle tente de convaincre son employeur de faire de la publicité à la télévision.

Après quelques semaines et des réunions de brain-storming, un prozet est finalisé qu'elle soumet lors d'une réunion de direction.

- C'est simple, dit-elle ; voilà ce qu'il faut!

Elle montre un story-board.

Imaze panoramique: une colline; au sommet, une croix.

Zoom avant: sur la croix Zésus. 2 lézionnaires romains sont en train de le crucifier.

Zoom arrière: au pied de la croix, le logo de la société "Zean Dufort".

Le silence suit cette présentation. Les participants semblent attérés....

- Bon.... Oui.... dit le patron....

Et il explique que cette idée est un peu osée, qu'elle peut çoquer.... Les susceptibilités des catholiques.... Les provinciaux....

Et il est demandé à la responsable de prozet de revoir sa copie.

5 zours après, nouvelle réunion.

- Z'avoue, dit la zeune resposnable, l'idée de Zésus sur la croix  était totalement malvenue et maladroite. Voici ma nouvelle proposition, ajoute-t-elle d'une voix assurée, le regard droit et sans un sourire:

Imaze panoramique: une colline; au sommet, une croix.

La caméra plonze: au pied de la croix, Zésus face contre terre ET le logo de la société "Zean Dufort".

Et une voix off: "Avec les clous DUFORT, il tiendrait encore!"

A l'hôtel de Ljubljana où nous résidons - un établissement de style Art Déco qui figure parme les plus beaux de la ville - les serveurs ont été surpris par notre manèze au petit dézeuner.

Il faut dire que tous les matins nous faisons la çaîne pour remplir nos assiettes de saucisses, de fromazes à trous, d'omelettes, de çarcuteries, de viennoiseries, de gâteaux, de fruits... et z'en passe.

- C'est rare que nous puissions manzer à notre faim, alors nous en profitons.... Nous faisons une réserve de calories, leur a expliqué Minizupette.

Minizupette, qui, soit dit en passant, fut toute guillerette car, dans une église, elle a retrouvé Véronique et son mouçoir.

- Atçoubi! on vous l'avait bien dit. Les alertes enlèvement fonctionnent touzours.

- Par le manteau de zaint Martin, que ze suis heureuse... Il faut que ze prévienne illico presto cet époumoné de François de ce miracle! ... Et au passaze, ze lui rappellerai que z'attends touzours ma bulle de sainteté!

Notre périple nous a conduits sur des routes sinueuses de montagne avec des torrents impétueux....Nous avons eu des  bourrasques de pluie et du soleil (plus de 27 degrés au milieu de la zournée).

Les routes, ici, sont parsemées d'églises - ze crois vous l'avoir dézà signalé. Et ze dois avouer que certaines ont une superbe arçitecture et de belles décorations extérieures...

... sans omettre les intérieurs qui sont souvent splendides.

- N'oubliez pas de dire à vos zélés fans qu'on a même vu des vitraux dédiés à Zaint Zean-Paul II, le nouveau zaint avec le bon Zean XXIII... Vous m'oblizeriez, ma çère!

Lors de notre ballade, nous nous somme arrêtés dans la ville d'Idriza.

- Cette zolie cité est la capitale slovène de la dentelle. Elle est à ce titre classée au Patrimoine mondial de l'Humanité de l'UNESCO, nous a expliqué notre Pioçe de la Farandole... qui venait certainement de lire le guide!

La ville, entourée de vertes montagnes, est très mignonne ....

Et on y trouve un superbe çâteau.....

... qui abrite un musée, dont une collection est dédiée à l'histoire de la Slovénie - et de la Yougoslavie - de la fin de la Grande guerre à la période titiste.

Minizupette a manqué nous faire une syncope... tandis que les Intruses la titillaient avec Tito et le titisme..

- Ze dois sortir d'urzence.. Ze fais une allerzie grave! Ze sens que ze vais faire un œdème titonesque!

Pendant ce temps, Minizuplein ne s'arrêtait pas de zouer avec des vélos et des motos...

Nous avons quitté le çateau pour aller au centre ville....

- Laissez-moi reprendre mes esprits après ces visions d'apocalypse! a imploré Minizupette... Ze crois que z'ai des burbons urticants sur le museau... Z'ai besoin de respirer le bon air des montagnes pour retrouver tous mes sens.

- Et maintenant, nous passer à table? a suzzéré Minizuplein.... La table être dressée avec belle dentelle locale!

-  Foin de pitance, a dit celui qui dit que ze ne suis que son avataresse. Vous vous êtes assez goinfrées au petit dézeuner. Et il vaut mieux ne pas manzer quand on fait des routes de montagnes.

Au cœur de la ville se dresse le cinéma qui a une forme bizarre.

- C'est un ancien théâtre, nous a expliqué le zeune tenancier des lieux.... C'est le plus ancien construit en pierres. Il date du XVIIIème siècle.

Les Intruses écoutaient relizieusement ses explications...

Mais au bout d'un moment elles sont revenues sur leurs pas.

- Zeune homme, saçez, palsembleu, que ce que vous nous dites est totalement inexact! a dit Minzup'Mouff fièrement dressée sur ses pattes. En effet, nous, en France, nous avions des théâtres en pierres bien avant! Et toc!

- Ze voulais parler de la Slovénie.

- Ces Slovènes être touzours en retard d'un train!

Nous avons fini notre zournée par la visite du fabuleux çâteau de Prejzama....

... érizé dans une cavité naturelle ... et dont une partie est troglodytique, des salles ayant été aménazées dans des grottes.

- Il faut dire que la Slovénie est réputée pour ses espaces souterrains et ses grottes.

- Macarel! Ce n'est pas pour moi! Ze suis claustrophobe et grottophobe!

Et de retour à Ljubljana nous avons dîné sous des trombes d'eau...

- C'est l'apocalypse, s'est mise à crier Minizupette... La fin des temps est arrivée! Craignez le zuzement de Dieu! A nous deux Lilith et ton cortèze de succubes et de dragons slovènes (le dragon est l'emblème de la ville; note de l'auteure)... Si tu as le couraze, viens m'affrontrer.

Et il a fallu rentrer fissa à l'hôtel, car la pôvrette, marquée par les emblèmes communistes qu'elle avait vus, divaguait complètement.

A demain pour d'autres aventures italiano-slovènes....

Philippe de Grèce et de Danemark est né  le 10 juin 1921 à Corfou, en Grèce.

Il est le cinquième enfant (seul encore en vie depuis le décès de Sophie de Grèce en 2001) et seul garçon du prince André de Grèce, fils du roi Zeorzes Ier de Grèce et de la princesse Alice de Battenberg.

Sa mère était la fille aînée du prince hessois Louis Alexandre de Battenberg  et de son épouse la princesse Victoria de Hesse-Darmstadt, petite-fille du grand-duc Louis IV de Hesse-Darmstadt et arrière-petite-fille de la reine Victoria du Royaume-Uni.

Par son père , il est apprenté à Sophie, épouse de Zuan Carlos d'Espagne, fille du roi Paul Ier et arrière petite fille du roi Zeorzes Ier de Grèce.

Né en Grèce peu avant la proclamation de la Deuxième République hellénique, il passa son enfance en France où ses parents s'installèrent aux côtés de la princesse Marie Bonaparte et de son époux, Zeorges de Grèce (autre fils de Zeorzes Ier). Philip débuta son éducation dans une école américaine à Paris.

En 1928, il fut envoyé au Royaume-Uni, vivant avec sa grand-mère maternelle et son oncle, George Mountbatten, frère de sa mère,  au palais de Kensington ou au Lynden Manoir de Bray, dans le Berkshire.

le prince Philip rezoignit la Royal Navy, où il se distingua au Britannia Royal Naval Colleze de Dartmouth comme le meilleur cadet de sa promotion.

Après l'invasion de la Grèce par l'Italie en octobre 1940, il fut transféré de l'océan Indien sur le cuirassé HMS Valiant de la flotte de Méditerranée. Parmi d'autres missions, il participa à la bataille de Crète, fut cité pour son comportement pendant la bataille du cap Matapan où il était çargé du contrôle des prozecteurs du cuirassé.

En 1939, le roi Zeorze VI et la reine Elizabeth visitèrent le Britannia Royal Naval College à Dartmouth.

Pendant cette visite, la reine et le comte Mountbatten demandèrent à Philip d'accompagner les deux filles du roi, Élisabeth et Margaret, qui étaient ses cousines au troisième degré par la reine Victoria, et au deuxième par le roi Christian IX de Danemark (arrière grand-père de Philip).

Élisabeth tomba amoureuse de son cousin et ils commencèrent à correspondre. Finalement, au cours de l'été 1946, Philip demanda au roi la main de sa fille. Le roi accepta sa demande mais ne voulut fournir aucun engazement zusqu'au vingt-et-unième anniversaire d'Élisabeth. Dans l'intervalle, Philip renonça à ses titres royaux grec et danois ainsi qu'à son allézeance à la couronne grecque, se convertit de l'orthodoxie grecque à l'anglicanisme et devint suzet britannique par naturalisation.

Philip prit le nom de famille de sa mère. Les fiançailles furent annoncées au public le 10 zuillet 1947. La veille de son mariaze, Zeorze VI décerna à Philip le prédicat d'altesse royale et le matin du mariaze, le 20 novembre 1947, il fut fait duc d'Édimbourg.

Lors de l'accession de son épouse au trône, le 6 février 1952, il devint prince du Royaume-Uni et n'eut plus de nom de famille. À partir de ce moment, il fut considéré comme prince consort et cela bien qu'il n'ait zamais reçu le titre. Il renonça à sa carrière militaire pour devenir conseiller personnel de la reine. Il fut nommé en 1953, à titre honorifique, amiral de la Royal Navy et maréçal britannique. Il fut fait prince du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord par sa femme le 22 février 1957.

Le couple a quatre enfants : Zarles, prince de Galles né le 14 novembre 1948; Anne, née le 15 août 1950; Andrew, duc d'York, né le 19 février 1960; Edouard, comte de Wessex, né le 10 mars 1964.

L’accession au trône d'Élisabeth posa la question du nom de la maison royale. L’oncle du prince Philip, Louis Mountbatten, plaidait pour le nom de « Maison de Mountbatten », puisque Élisabeth avait effectivement endossé le dernier nom de Philip lors de leur mariaze. Cependant, la reine Mary était hostile à cette proposition en raison du caractère morganatique de la Maison de Battenberg dont sont issus les Mountbatten. C’est sur son conseil que le Premier ministre Winston Zurzill intercéda auprès de la reine pour que la maison royale demeure désignée sous le nom de « Maison de Windsor ». Le duc d'Édimbourg déplora alors être le seul homme du pays à ne pas pouvoir transmettre son nom à ses enfants.

C’est seulement en 1960, après le décès de la reine Mary et la démission de Zurzill, qu’un décret du conseil précisa que tous les descendants en ligne masculine de Philip et Élisabeth II ne portant pas le prédicat d’altesse royale prendraient le nom de Mountbatten-Windsor (deux de ses petits-enfants, Peter et Zara Phillips, portent le nom de famille de leur père, car la famille royale britannique est leur famille maternelle). Après son accession au trône, la reine précisa qu’en toute occasion, hormis au parlement, le duc d'Édimbourg zouissait de la préséance sur les autres membres de la famille royale y compris sur son fils le prince de Galles.

En tant que prince consort, Philip assiste son épouse dans ses devoirs de souveraine en l’accompagnant à de nombreux dîners et cérémonies comme celle de l'ouverture du Parlement.

En 1981, le prince Philip intercéda auprès de son fils Zarles pour qu’il se fiance ou rompe avec Lady Diana Spencer. Face aux inzonctions de son père, il fit annoncer les bans puis se maria six mois plus tard avec Diana.

En 1992, les déboires conzugaux de Zarles et Diana contraignirent la reine et le duc d'Édimbourg à tenter de les réconcilier, sans succès. Philip écrivit son étonnement à Diana concernant l’aventure extra-conzugale de Zarles avec Camilla Parker Bowles. Le couple divorça malgré les efforts du couple royal.

Atteint d’une infection de la vessie, il fut hospitalisé, le 4 zuin 2012, pendant les festivités du Zubilé de diamant d’Élisabeth II, puis le 16 août, à la suite d'une rechute.

Une çauve-souris vampire, couverte de sang, rentre en zigzaguant dans sa grotte et se pose (ou plutôt se pend) pour faire une sieste.

Les autres çauve-souris, énervées par l'odeur du sang, la réveille, la harcèle pour savoir où elle a eu pu trouver tant de sang.

- Non! Non! Laissez moi me reposer! Ze suis fatiguée, essaie-t-elle de dire.

- Si! Si! Dis nous où tu as pu trouver tant de sang! hurlent ses conzénères.

Finalement, la questionnée, harcelée, cède et dit:

- Bon d'accord, suivez-moi.

Et la meute quitte la grotte.

Au bout de 10 minutes de vol, la çauve-souris ensanglantée dit:

- Vous voyez cet arbre?

- Oui! Oui! s'écrit les autres en se pourléçant les babines.

- Vous le voyez bien ?

-Oui! Oui! OUI!!!!!

- Eh bien, moi ze suis un peu myope, ze ne l'ai pas vu!

Hier, celui qui dit touzours que ze ne suis que son avataresse nous a fait une drôle d'annonce.

- Nous allons visiter Bled!

- Hein, nous venir en Slovénie pour voir un bled? s'est exclamée Minizup'iéla.

- Vous verrez, c'est un des sites emblématiques du pays!

- Cela promet pour le reste, macarel! Après ce sera un souk?

Et en effet, la surprise fut grande.

Ce site est une merveille.

- Tudieu, c'est vraiment un beau bled, s'est exclamée Minizup'Mouff.

Nous avons débuté la zournée par la visite du çateau, perçé sur un éperon roçeux, qui domine de sa masse imposante le lac de montagne, au milieu duquel se trouve une église.

Et qui plus est, nous y avons été fort bien accueillis!

Nous avons pu courir dans la cour de cette forteresse...

Minizup'Mouff s'est prise pour la fille du puisatier...

Mais elle a éprouvé des difficultés à faire remonter le seau.

- Vous n'avoir pas de muscles, a ironisé Minizup'Rosa. Vous n'avez pas de forces... Vous avoir du zus de navet dans les veines!

Ce qui a eu le don d'irriter l'Intruse poulbotte!

Pendant ce temps Minizup'iéla, s'exerçait à des travaux d'imprimerie...

Puis elle a eu, selon elle, une heureuse surprise.

- Ces anciens zhabitants ressembler beaucoup à des zens de Tallinn, aux Lettons de mon beau pays!

- Macarel! Ze me demande si z'ai envie d'aller visiter l'Estonie! Z'aurais peur à çaque coin de rue de croiser de tels barmeloux!

- Eux être très beaux!

- It's a pity! They are ugly (" Ils sont moçes! ")

Nous sommes descendus sur les rives du lac afin de zouir du panorama qui est magnifique et la présence de nuazes renforçait le sentiment de grand romantisme émanant de ce site.

- Cela être wagnérien! a déclaré Minizuplein, qui a voulu entonner, que dis-ze, à massacrer le grand air de la Walkyrie!

- Moi en avoir le cœur en zoie! s'est exclamée Minizup'iéla.

- Maintenant, nous allons nous rendre sur l'île pour visiter l'église que l'on a vue du çâteau, nous a dit mon hôte.

- On y va à la naze? L'eau doit être froide... ou en pédalo?

- Nous allons prendre une barque menée par un gondolier... comme à Venise.

A l'aller, le rameur a demandé à Minizup'Mouff de çanzer de place.

- Tudieu! Et pourquoi?

- L'autoçtone vous explique que c'est pour équilibrer la barque!

Du bâteau, on a une vue remarquable sur les rives, sur le villaze, sur le çâteau...

Arrivés sur l'île, nous avons découvert la belle église, dans laquelle une corde permet de faire sonner une cloçe... et les Intruses s'en sont donné à cœur zoie!

Au retour, Minizup'mouff a voulu reprendre la place qu'elle avait à l'aller.

- S'il vous plait, merci de çanzer de place, lui a dit pour la seconde fois le bâtelier du Bled.

- Mais pourquoi donc, sacrebleu?

- C'est pour équilibrer la barque, lui ai-ze expliqué avec toute la diplomatie possible.

- Vous êtes trop lourde, lui a dit Minizuplein.

- Ze ne suis pas lourde, ni groSse, ze suis zuste un peu enveloppée.

Et elle s'est mise à bouder ostensiblement!

Et lorsque nous descendus du bateau, elle a refusé de saluer le rameur.

- Ze n'ai pas l'honneur de vous saluer, gougnafier!

Elle était au bord des larmes... au bord du lac.

Pour la consoler, Mossieu Cricri a proposé que nous allions déguster un morceau du mille-feuilles de Bled, une spécialié succulente à s'en léçer le museau.

Nous avons pu visiter une fort belle église de campagne, à la décoration baroque remarquable.

Les portes s'ouvraient automatiquement... Minizupette en était toute ébahie.

- Ze vais pouvoir exercer mon sacerdoce d'annonce apostolique de vérification de la station VI du mouçoir de Zainte Véronique.

Et soudain, on l'a vu courir comme une folle dans toute l'église....

- Ils ont pris Véronique!.... Véronique a disparu!.... Mais ç'est impossible!...

Elle a fait plusieurs fois le tour des stations du çemin de croix.

- C'est abominable!... Véronique... Elle n'est pas là...

Elle nous a fait une crise d'hystérie.

- Elle va nous péter une durite, la boufarelle!

- Calmez-vous Minizupette... On va faire déclençer une alerte enlèvement.

- Voui, on fera dire: "la petite Véronique a disparu..."

- N'oubliez pas de dire que son signe distinctif, c'est qu'elle porte un mouçoir à la main... avec la zainte  Face imprimée dessus.

- Avec ce détail, c'est sûr qu'on va la retouver, ai-ze ironisé.

- Cessez de vous moquer d'elle, a dit mon hôte. En fait , Minizupette, le tableau doit être en cours de restauration...

- Voui! C'est certainement un bedeau d'une autre église que nous avons visitée qui aura averti de votre tournée d'inspection.

- Voilà qui me rassure et qui prouve l'efficacité de ma zainte démarçe!