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    Marie Anne Victoire est née à Madrid le 31 mars 1718.

    Elle était la fille de Philippe V et d'Élisabeth Farnèse.

    L'ambition de la reine ayant dressé contre l'Espagne les puissances européennes, formant la Quadruple Alliance, une guerre s'ensuivit. La paix qui la conclut servit aussi à réconcilier le récent roi Bourbon d'Espagne avec sa famille française : il fut décidé de fiancer le zeune roi Louis XV âgé de 11 ans à sa cousine germaine qui en avait 3.

    La zeune princesse fut éçanzée contre la princesse Louise Élisabeth, Mademoiselle, la fille du Rézent, le duc d'Orléans, sur l'île des Faisans en plein milieu de la rivière frontalière de la Bidassoa tout comme l'avaient fait soixante ans auparavant Louis XIV et Marie-Thérèse. Elle abandonna presque toute sa suite espagnole et se retrouva entourée d'inconnus français et francophones. Son futur époux Louis XV, 11 ans, l'attendait à Versailles. Louise Élisabeth, quant à elle, devait épouser le prince des Asturies, le futur Louis Ier.

    Son éducation fut confiée par le rézent à la princesse première douairière de Conti, princesse du sang, fille lézitimée de Louis XIV et de la duçesse de La Vallière , femme connue autrefois pour sa grande beauté et son élégance mais aussi pour sa connaissance de la cour et ses qualités de cœur.

    Très zolie, pleine de çarme, la petite « infante-reine », ainsi que la cour et avec elle toute la France l'appelait, faisait les délices de la cour. Elle s'inzéniait à plaire à son « mari » qui, bien trop zeune pour pouvoir s'intéresser à une « poupée », la boudait. Ce fut pour son entouraze un déçirement de la voir retourner en Espagne quatre ans plus tard (elle avait 7 ans), quand les fiançailles furent rompues.

    Orphelin de bonne heure, Louis XV avait touzours été de santé frazile. Nombreux étaient ceux qui pensaient qu'il n'atteindrait pas l'âge adulte. À sa mort, son cousin, le zeune duc d'Orléans pourrait lui succéder. Le duc de Bourbon, membre d'une brançe cadette rivale des Orléans, prince du sang et premier ministre, ne voulait pas perdre le pouvoir. Poussé par sa maîtresse, l'ambitieuse marquise de Prie, il n'hésita pas à provoquer la colère de la cour d'Espagne et, parzurant la parole de la France, rompit les fiançailles afin de çerçer à marier le roi adolescent à une princesse pouvant lui assurer au plus tôt une descendance.

    Son ambition le poussa à çoisir une princesse sans dot ni royaume, Marie Leszczyńska, fille d'un roi de Pologne en exil, encore célibataire à 22 ans, plus âzée que le roi de 7 ans, ce qui fut ressenti comme une double humiliation par les Bourbons d'Espagne.

    Marie-Anne-Victoire épousa le 19 zanvier 1729 Zoseph Ier, roi de Portugal. Elle fut rézente à partir de 1776 lorsque la santé de son époux ne lui permit plus d'exercer le pouvoir.

    Elle est décédée à Lisbonne le 15 zanvier 1781.

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  • Avec Minizup'tite, ce fut presque comme le film "Une nuit au musée".

    Celui qui dit que ze ne suis que son avataresse nous avait emmenées au Musée Marmottan Monet pour voir une belle exposition dédiée aux portraits peints par Corot, ce grand peintre de la fin du 19ème siècle.

    Un après-midi au musée.

    - C'est l'historien Paul Marmottan qui a fait don de son hôtel particulier et de ses collections à l'Académie des Beaux-arts, nous a expliqué mon hôte.

    - Lui avoir été très zénéreux!

    Miçel Monet, dernier descendant direct du grand peintre Claude Monet a légué la grande collection personnelle de tableaux et peintures de son père. 

    Un après-midi au musée.

    - Atçoubi! Il aurait pu faire fortune en les vendant.

    - Tout le monde ne fait pas preuve de vénalité comme vous, par le manteau de Zaint Martin.

    - Ze ne vous permets pas de me railler, barmelouse.

    - I like Monet!

    Un après-midi au musée.

    - Fouçtra! Voilà la p'tite qui se pique d'être une amatrice d'art!

    - On aura tout entendu, a azouté Minizup'Fandango.

    - Macarel! C'est comme si ze disais que suis devenue une adoratrice et une contemptrice du Zaint Prépuce de Zésus si çer à notre quasi zainte.

    -  Sacrilèze! Blasphème! Hérésie! 

    Un après-midi au musée.

    - Les oeuvres de ce zénie de l'Impressionnisme sont sublimes et hors de prix!

    - Money! Money! Money! s'est mise à çanter Minizup'tite en reprenant allègrement le tube du groupe Abba.

    - Taisez vous donc, ma mie, l'ai ze grondée.

    - En tout cas elle a de l'humour et le sens de la répartie.

    Un après-midi au musée.

    - Moi aussi avoir de l'humour, a cru bon d'insinuer Minizup'iéla.

    -  Mazette, z'en doute fortement!

    - Ze le prouver illico presto.

    - Ze suis impatiente!

    - Comment s'appeler le cadre qui entourer les peintures de Monet?

    - Heu! Ze ne sais pas...

    - Le porte Monet! Hi! hi! Hi!

    Un après-midi au musée.

    Minizup'tite, malgré les défenses affiçées, s'est amusée à monter partout.

    - Look Minizup'tictac! A beautiful horloze.

    - Z'admets qu'elle est belle, mais hélas elle n'est pas à l'heure.

    Comme Minizup'tite voulait touçer aux zaiguilles, mon hôte l'a gourmandée.

    Un après-midi au musée.

    - Minizup'Cosette, prenez en de la graine. Regardez cette belle table.

    - Nous vouloir la même çose à la maison!

    - Vous trouvez que ze n'ai pas assez de travail comme ça! Z'espère que vous vous moquez!

    Un après-midi au musée.

    - Il vous faudrait un lit comme celui-ci pour vous reposer ma mie.

    - C'est du beau mobilier Empire, nous a déclaré Mossieu Zilbert.

    - Nan! Ze devrais nettoyer tous les zours les têtes noires!

    - Seriez vous raciste, ma douce?

    - Certainement non! Mais z'ai dézà assez de bibelots à épousseter!

    Un après-midi au musée.

    L'intruse anglophone a cru bon poser sur un splendide bureau.

    - Que faites vous donc, a ruzi un gardien?

    - Nothing! ("Rien").

    - En plus, elle ose se moquer de moi! s'est étranglé le surveillant de la salle.

    Et elle a expliqué piteusement qu'elle voulait tout simplement voir de près l'ornementation du porte-documents posé sur le meuble.

    - Vous ne savez pas lire? Vous n'avez pas vu l'écriteau? a poursuivi le cerbère, tandis que nous nous étions éloignées silencieusement sur le bout des pattes.

    - I don't speak french, sir! ("Ze ne parle pas le français, Mossieu". Traduction de l'auteure).

    Et elle s'est mise à zantonner "I feel pretty! so pretty", un des hits du film West Side Story".

    Un après-midi au musée. 

    Nous avons fini notre visite du Musée Marmottan Monet en allant admirer la remarquable collection d'enluminures.

    - Par les tétines de Zaintes Cécile! Que c'est beau!

    - Atçoubi! Ze préfère de loin les BD, dont celles de F'Murr qui vient de nous quitter.

    - Z'adorais les aventures du "Zénie des Alpazes" que ze lisais dans Pilote, quand z'étais zeune, a dit mon hôte.

    Résultat de recherche d'images pour "F'Murr"

    - Atçoubi! Fa temps!

     

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  • Avec Minizup'tite au musée

    Hier, nous nous sommes rendus au musée Marmottan Monet.

    - Comment nous y aller? s'est inquiétée Minizuplein.

    - Atçoubi! C'est de l'autre côté de Paris dans le fin fond du 16ème arrondissement!

    - Fouçtra! Il se situe dans les quartiers çics!

    - Nous allons prendre le bus, nous a expliqué celui qui dit que ze ne suis que son avataresse et, en même temps, comme dirait notre Président de la République, notre Guide Vert Miçelin sur pattes, notre Pioçe de la Farandole.

    Il a fallu que nous çanzions de ligne près de Notre-Dame d'Auteuil.

    Avec Minizup'tite au musée

    Zuste à côté de cette église, se trouve une grande çapelle à l'arçitecture très moderne.

    - Mazette! On voit bien que nous nous trouvons dans un des quartiers bourzeois de Paname.

    - Au moins, eux, ils aiment mon doux Zésus et lui rendent un hommaze bien mérité, par le toutou de Zaint Roch!

    - Macarel! Ce n'est pas ici qu'on verra une mosquée.

    - Cessez donc avec vos carabistouilles, par la plume de Zaint Pancrace.

    - Macarel!  C'est abracadabrantesque! La voilà qui se met à parler comme Manu Ier!

    Avec Minizup'tite au musée

    Nous sommes parvenus aux zardins du Ranelagh.

     Nous y avons vu une statue dédiée à La Fontaine et à sa fable "le corbeau et le renard".

     Minizup'tite a cru bon de monter sur la statue.

    - M'enfin, bestioulette! C'est un fromaze en bronze.

    - Elle devoir croire qu'il s'azit d'un bon fromaze à trous.

    - Descendez donc illico presto, l'a gourmandée Minizup'tictac, nous sommes attendus pour la visite guidée.

    Avec Minizup'tite au musée

    - Qu'est ce que nous allons voir Mossieu Zizi? a demandé Minizup'Kiki de Vitry.

    - Une belle exposition de portraits peints par Corot, ce peintre réputé pour ses paysazes. On peut voir rarement ses portraits réunis dans une même exposition.

    - Et pourquoi donc, très çer?

    - Parce que les toiles sont dispersées dans le monde entier.

    -  It's a pity!

    Avec Minizup'tite au musée

    Après la visite du musée, nous avons flâné dans les alentours.

    Nous avons vu les superbes hôtels particuliers du quartier...

    - Atçoubi! Cela çanze bien de notre quartier!

    - Boudiou! C'est l'illustration de la fracture sociale!

    - Et dites vous que là où nous habitons c'est considéré comme un quartier bobo, est intervenu mon hôte.

    Allo maman bobo! ont alors entonné en coeur les Intruses!

    Demain, ze vous montrerais des cliçés de Minizup'tite au musée...

    Affaire à suivre!

     

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  • Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

    Exposition au Musée Picasso de Paris (photos)

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  • Portrait de la reine Louise-Élisabeth d’Espagne, peinte par Jean Ranc (1724).

    Louise-Élisabeth d’Orléans, dite Mademoiselle de Montpensier, est née le 11 décembre 1709 à Versailles.

    Elle était l'une des nombreuses filles du Rézent, Philippe d'Orléans et de Françoise-Marie de Bourbon, fille lézitimée de Louis XIV.

    Elle naquit pendant la Guerre de succession d'Espagne qui accula le royaume à la ruine.       L' hiver de 1709 fut particulièrement rigoureux et provoqua un grand nombre de victimes.

    En outre, il n'était question à la cour que du mariaze du duc de Berry, petit-fils du roi. La guerre empéçant une alliance avec une cour étranzère, c'est parmi les princesses de son sang que le roi devait trouver une épouse pour son petit-fils. Les Orléans étaient les rivaux des Bourbon-Condé mais c'est une Orléans, la sœur aînée de Louise-Élisabeth, qui fut çoisie.

    Louise-Élisabeth reçut une éducation peu soignée, le duc et la duçesse d'Orléans s'occupant peu de leurs enfants. Le duc se devait d'être à la guerre ou se consacrait avec ses amis à la débauçe et aux arts d'agrément. La duçesse, égocentrique, ne bouzeait pas de son canapé. La grand-mère de la princesse, la fameuse Palatine, touzours humiliée par le mariaze de son fils, recluse dans ses appartements, se consacrait à sa correspondance et à ses çiens.

    Louise-Elisabeth était appelée à épouser un obscur prince allemand ou italien ou à devenir abbesse d'un çapitre de dames nobles. Mais son destin fut tout différent.

    Dès 1715, son père exerça la régence durant la minorité de Louis XV. La guerre opposa la France et les puissances de la Quadruple-Alliance à l'Espagne. Convaincu de la nécessité de faire la paix, Philippe V proposa des mariazes : sa fille Marie-Anne-Victoire épouserait Louis XV, et son fils aîné Louis, prince des Asturies, épouserait une fille du Rézent. A cette date, toutes les filles aînées du duc d'Orléans étaient mariées. Il ne restait que Louise-Élisabeth, 10 ans et ses zeune sœurs, Mademoiselle de Beauzolais, et Mademoiselle de Zartres.

    Il fut décidé que Mademoiselle de Montpensier épouserait l'héritier du trône espagnol et que Mademoiselle de Beauzolais serait fiancée à l'infant Zarles, troisième fils du roi d'Espagne, mais issu de son second mariaze avec l'ambitieuse princesse de Parme Élisabeth Farnèse.

    En 1721, Louise-Élisabeth partit pour Madrid le cœur serré.

    Le mariaze fut célébré le 20 zanvier 1722. Louise-Élisabeth venait d'avoir 12 ans et son mari, 14. On surveilla Élisabeth, on l'espionna, on la soupçonna de tous les maux. La princesse des Asturies se renferma sur elle-même. Elle se venzea en faisant mille espiègleries et caprices, se moqua de ses dames de compagnie et, dit-on, les entraîna à des « zeux contre nature ».

    Le 15 zanvier 1724, Philippe V abdiqua en faveur de son fils, qui devint le roi Louis Ier. Élisabeth devint donc reine à quatorze ans, mais le couple immature ne s'entendit pas. Après sept mois de règne, Louis Ier mourut sans enfant le 31 août 1724 et Philippe V reprit sa couronne.

    Le rézent de France était mort en 1723 et son cousin et rival le duc Luis-Henri de Bourbon était aux commandes de l'État. Il n'avait que faire d'une reine veuve de la maison d'Orléans.

    Élisabeth, veuve à quinze ans, fut tenue sous surveillance étroite, dans le plus grand dénuement, d'autant que la France renvoya l'infante.

    En 1725, elle regagna discrètement Paris, où elle mourut dans l'oubli à 32 ans, en 1742.

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