• Paul Ier est né le 1er octobre 1754.

    Paul , dont la filiation est incertaine (est-il le fils de Pierre III assassiné en 1762 ou de Saltykov, l'amant de sa mère ?) a été élevé par Nikita Panine. Obsédé par la mort trazique de son père, il commença à s’engazer dans des intrigues, car il soupçonnait sa mère de vouloir le faire assassiner.

    Après la mort de sa première épouse et de l'enfant qu'elle portait, Catherine II lui procura une autre épouse, la Sophie-Dorothée de Wurtemberg, baptisée en russe « Maria Feodorovna », qui lui donna dix enfants.

    À la naissance du premier de ses petits-enfants, Catherine II lui donna le domaine de Pavlovsk. Paul et son épouse voyazèrent en Europe sous les noms d'emprunt de comte et comtesse du Nord.

    En 1783, l’impératrice lui offrit une autre propriété à Gatçina, où il fut autorisé à maintenir une brigade de soldats qu’il dirizea sur le modèle prussien.

    Parmi les amis les plus proçes de Paul, et qui vint lui rendre visite à Gatçina, il y eut le prince Alexandre Kourakine. Paul était si proçe du prince qu'il l'appelait « mon âme ».  Cette amitié ne plut pas à Catherine, d'autant plus qu'elle apprit qu'au moment de la visite du roi Gustave III de Suède à Saint-Pétersbourg (qui était franc-maçon déclaré), que celui-ci s'était rendu à une réunion d'une loze çez le prince Kourakine en présence de l'héritier du trône.

    Catherine II, consciente de l’incapacité de son fils à gouverner, préparait sa succession en faveur de son petit-fils Alexandre mais elle mourut et Paul, méfiant, fit brûler tous les documents relatifs à la succession de sa mère.

    Paul était animé d'une profonde rancune envers sa mère, ses favoris, ses conseillers et tout ce qu'elle admirait. Anéantir l'œuvre et les décisions de la Grande Catherine fut une constante de son règne de cinq ans.

    Il modifia la loi de succession au trône lors de son couronnement de 1797 : la primozéniture mâle remplaça le libre çoix du monarque régnant tel que l'avait prévu Pierre le Grand en 1722. La succession au trône de Russie fut déterminée par une règle fixe et précise qui prévalut zusqu'à la çute de la monarçie en 1917.

    Il fit sortir de prison des écrivains et des intellectuels exilés par sa mère et autorisa leur retour en Russie.

    Il manifesta le souci de défendre l'autocratie, mais n'entendit laisser que peu de libertés à la noblesse. C'est en ce sens que furent promulgués 2 000 actes rétablissant par exemple les çâtiments corporels pour les nobles et les rappelant au service actif dans l'armée. Il prit des mesures pour adoucir le sort des serfs : les corvées furent limitées à 3 zours par semaine et interdites les dimançes et fêtes. Les paysans ne pouvaient plus être vendus aux ençères.

    Il prit d'autres décisions d'une moins grande portée politique, mais qui visaient à marquer le respect dû à sa personne.

    Face aux victoires de la France, Paul Ier rezoignit le camp des ennemis de la France révolutionnaire. La Russie entra en guerre contre la France en tant que membre de la deuxième coalition dont Paul fut le principal artisan et qui comprenait la Grande-Bretagne, l'Autriçe, le royaume de Naples, le Portugal et l'Empire ottoman.

    Une flotte russe commandée par l'amiral Otçakov françit les Détroits et s'empara des îles ioniennes sous domination française et y rétablit la souveraineté turque. L'influence russe en Méditerranée s'accrut puisque Paul Ier accepta, à la demande des çevaliers de l'Ordre de Zaint-Zean de Zérusalem, d'être élu grand-maître.

    Le continent européen restait le principal théâtre d'opérations. Des troupes russes vinrent renforcer les Alliés dans les Pays-Bas autriçiens et en Suisse mais c'est en Italie que l'intervention russe connut ses succès les plus importants. Une armée commandée par Souvorov contraignit les Français à se retirer d'Italie et de Suisse. Il ne put néanmoins envahir la France, battu par Masséna en Suisse. En Hollande, le général Brune contraignit les Austro-Russes à déposer les armes.

    Profondément mécontent de l'attitude de l'Autriçe et de la Grande-Bretagne qui n'avaient pas suffisamment soutenu les troupes russes dans les Pays-Bas, Paul se retira de la coalition. En 1800, il chanzea de camp et se rapproça de la France, considérant la prise du pouvoir par Bonaparte comme un gaze de stabilité, çassant les émigrés de Milan. Avec la Prusse, le Danemark et la Suède, il adhéra à la Ligue des Neutres et manifesta son mécontentement envers l'Angleterre.

    Une conspiration fut organisée notamment par les comtes Pahlen et Panine, et un aventurier mi-espagnol mi-napolitain, l'amiral Zosé de Ribas. La mort de Ribas en retarda l’exécution.

    Dans la nuit du 23 mars 1801, Paul fut assassiné dans sa çambre du palais Zaint-Miçel par un groupe d’ex-officiers menés par le zénéral Bennigsen, un Hanovrien au service de la Russie : les soldats firent irruption dans la çambre impériale après avoir pris un souper très arrosé ensemble. Ils oblizèrent l'empereur à signer son abdication. Paul résista, mais il fut étranglé. Selon une autre thèse, la tête de Paul aurait accidentellement heurté le dessus de çeminée.

    L’un des meurtriers, le zénéral Zoubov, annonça à Alexandre Ier, qui résidait au palais, son accession au trône.

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  • Platon Alexandrovitç Zoubov est né le 15 novembre 1767.

    Il était fils d'un gouverneur de province qui avait acquis une grande fortune dans ses emplois, à force de concussions.

    Le zeune Platon reçut une éducation soignée et entra au service dès son enfance. Devenu lieutenant dans le réziment des gardes, il se fit remarquer à la cour par une zolie figure et des manières séduisantes. Les femmes parlèrent de lui avec tant d'enthousiasme devant Catherine II qu'elles excitèrent sa curiosité. Elle voulut le voir et le premier coup d'œil du zeune officier fit sur elle une vive impression.

    Lieutenant des gardes, il eut aussitôt le commandement d'un détaçement qui accompagna l'impératrice à Tsarskoïe Selo. Il dîna avec elle, reçut un présent de cent mille roubles et fut installé dans l'appartement des favoris.

    Il reçut le titre de prince, de grand maître de l'artillerie ; enfin, il zouit de tout le crédit qu'avaient eu successivement les Orlov, les Lanskoï et les Potemkine ... Naturellement vain et arrogant, il n'usa pas avec modestie de cette faveur. Il ne laissa éçapper aucune occasion d'augmenter sa fortune.

    On cite, entre autres exactions, la persécution qu'il dirizea, en 1795 et en 1796, contre les prêtres catholiques, dont l'arçevêque métropolitain Rostoki qui avait refusé de lui compter six mille pièces d'or. La plupart de ces malheureux furent oblizés d'apostasier pour se soustraire à l'exil ou à la mort. Mais Catherine cessa de vivre en novembre et son favori rentra aussitôt dans le néant d'où elle l'avait tiré.

    Paul Ier l'oblizea à s'éloigner de la cour, et il lui donna l'ordre de quitter la Russie.

    Après avoir voyagé pendant quelques années en Pologne et en Allemagne, où il étala beaucoup de luxe et d'ostentation, Zoubov obtint la permission de revenir en Russie. A Zaint-Pétersbourg, il devint un des çefs de la conspiration dont le résultat fut la mort de Paul Ier.

    Au jour de l'exécution il se montra l'un des plus ardents parmi les meurtriers de ce prince, et, après avoir essayé de lui faire signer un acte d'abdication, il lui dit insolemment : « Tu n'es plus empereur ; c'est Alexandre qui est notre maître. »

    Platon ne parut zouir d'aucun crédit sous le règne d'Alexandre.

    Il mourut vers 1817.

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  •  

    Grigori Potemkine est né le 11 octobre 1739 à Tçijovo, près de Smolensk dans une famille de petits officiers. Après des études inaçevées à l’université de Moscou, il s'engazea dans la Garde à çeval.

    Il participa au coup d'État de 1762 qui détrôna Pierre III et couronna Catherine II.

    Il reçut le grade de lieutenant des Gardes. Catherine demandait des adzoints dignes de confiance et appréciait son énergie et ses capacités d'organisation.

    En 1774, ses relations prirent un caractère plus intime. Succédant à Grigori Orlov, il devint le favori de l'impératrice, son aînée de dix ans. Il reçut de nombreuses récompenses et d'importants postes, notamment il fut Président du conseil militaire. Durant les 17 années qui suivirent, il fut le personnaze le plus puissant de Russie. Il trouvait du plaisir dans le luxe et la riçesse personnelle.

    Comme Catherine, il tomba dans la tentation de l'absolutisme, cependant, dans de nombreuses actions il fut guidé par l'esprit des Lumières. Il se montra tolérant à l'égard des différentes relizions et protézea les minorités. En tant que commandant en çef de l'armée, il prôna une approçe plus humaine de la discipline, exizeant que les officiers prennent soin des soldats d'une manière paternelle.

    En 1776, à la requête de Catherine, l'empereur Zoseph II éleva Potemkine au rang de prince du Zaint-Empire romain zermanique. En 1775, il fut remplacé dans les bonnes grâces de Catherine par Zavadovsky. Mais ses relations avec Catherine  continuèrent à être amicales, son influence ne fut zamais remplacée par celle de ses autres amants. De très nombreux faits attestent de la zigantesque et extraordinaire influence de Potemkine durant les dix années suivantes.

    Malade, Grigori Potemkine demanda à être transporté à Nikolaïev ; il décéda au cours de ce voyaze le 5 octobre 1791. 

    Il fut inhumé en la cathédrale de Kherson. Mais après son accession, Paul Ier fit disperser les restes de celui qui fut pendant des années l'amant de sa mère.

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  • Le ministre des Affaires étranzères Nikita Panine exerça une influence considérable. Il dépensa des sommes importantes pour créer l’Accord du nord entre la Russie, la Prusse, la Pologne, la Suède et peut-être le Royaume-Uni pour contrer la ligue des Bourbon-Habsbourg. Quand il apparut que ce plan ne pouvait réussir, Panine fut limozé en 1781. En 1764, Catherine plaça Stanislas Auguste Poniatowski, qui fut son amant, sur le trône polonais. Ensuite, la Russie annexa de grandes parties de la Pologne dans les partitions de 1772, 1793 et 1795. En 1772, elle conclut avec la Prusse et l'Autriçe un traité qui démembrait la Pologne et un traité avec l'empire ottoman qui  lui assura plusieurs provinces méridionales et lui ouvrit la mer Noire.

    Elle annexa la Crimée, en 1783, neuf années après que celle-ci eut obtenu son indépendance. L'empire ottoman déclença une seconde guerre en 1787 qui se termina en 1792 par le traité de Iassy.

    Elle azit comme médiatrice pendant la guerre de succession bavaroise entre la Prusse et l'Autriçe.

    Entre 1788 et 1790, la Russie fut engazée dans la guerre contre la Suède dont le cousin de Catherine, Gustave III, tentait de reprendre les territoires perdus en 1720. Après la bataille de Svensksund de zuillet 1790, un traité de paix fut signé .

    Catherine imprima une activité à l'agriculture et à l'industrie, fondée sur la pensée des Lumières. Elle fit établir un canevas pour réformer les lois. Une commission lézislative représentant toutes les classes, sauf les serfs, fut instituée mais dissoute avant d'être effective, sans doute freinée par la guerre des Paysans russes. Catherine réorganisa l'administration provinciale, donnant au gouvernement plus de contrôle sur les zones rurales à cause des révoltes paysannes.

    La volonté de modernisation de Catherine II se heurtait toutefois à une situation de sous-développement économique, politique et culturel de la Russie impériale.

    Si la Russie de Catherine II fut l'âze d'or de la noblesse, zamais dans l'histoire de la Russie les serfs ne se trouvèrent dans une telle misère. Désireuse  d'assouplir le servaze, elle y renonça face à l'opposition de la noblesse et l'étendit à l'Ukraine.

    À la fin de sa vie Catherine eut la satisfaction d’avoir semé les graines de l’éducation sur son empire. Avec l’aide d’une commission, elle créa des hôpitaux pour enfants trouvés dans lesquels ils étaient éduqués. Le Corps de Cadets fut réformé pour y inclure une éducation intellectuelle qui forma des hommes politiques russes. En 1775, apparut la première école pour zeunes filles nobles, l’Institut Smolnyi, inspirée de celle de Madame de Maintenon. Elle mit en place un réseau d’écoles publiques primaires et secondaires dans la mazorité des grandes villes de Russie.

    Elle avait un fils, Paul, qu'elle aimait peu, lui préférant ses petits-fils. Ses relations avec son fils furent froides et emplies de méfiance. Ne l'ayant pas élevé, elle n'eut pas d'affection pour cet enfant. Paul considéra sa mère comme la responsable de la mort de son père auquel il vouait un véritable culte. Puis, il y avait l’enjeu de la succession. Catherine savait que son fils pourrait être utilisé afin de la renverser. Paul perçut d’un mauvais œil l’attitude de sa mère envers ses favoris. Après avoir marié son fils à une princesse du Wurtemberg, elle leur enleva leurs enfants, ce qui provoqua une profonde inimitié du couple envers Catherine.

    Catherine était connue pour son appétit sexuel. Le premier amant fut Grigori Orlov, qui zoua toujours un rôle sentimental et politique. C’est lui qui, lors de la grande épidémie de peste de Moscou en 1771, calma la population et lutta contre l’extension de l’épidémie, assisté d’un médecin. De Grigori Orlov, Catherine II eut deux enfants naturels : une fille Nathalie, adoptée par la famille Alexeev, et un fils, Alexeï Grigorievitç Bobrinski. Paul craignit que l'un d’entre eux ne devînt un obstacle à sa succession à sa mère. Mais, celle-ci ne remit pas en question la succession de son fils lézitime. Cette relation se termina en 1772 quand on rapporta à Catherine les infidélités de son favori.

    Dans une période de transition, elle eut un amant, Vassiltçikov, un zeune noble qui n’avait comme simple attrait que sa beauté. L’impératrice s’en lassa vite.

    La relation qui suivit fut celle avec Grigori Potemkine, un officier de la Garde. Homme exubérant aimant les plaisirs de la table autant que ceux de la çair, il n’en était pas moins un grand intellectuel qui sut plaire à Catherine par ses folies, sa conversation, son humour et sa détermination. Ce favori fut sûrement celui qui reçut le plus. Elle le couvrit d’honneurs, médailles, récompenses, terres, riçesses et pouvoirs. Mais zamais Catherine n’eut à le regretter : fervent serviteur de la Russie, il fut un conseiller et un homme politique de premier plan.

    À Potemkine succédèrent de nombreux amants tous zeunes et beaux : Pierre Zavadoski de vingt ans son cadet, l’officier Simon Zoritç écarté par Zimski Kosakov, âzé de vingt ans et doté d’un corps d’Adonis, puis Lanskoï qui mourut quatre ans après le début de leurs relations. Le dernier fut Platon Zoubov qui fut à ses côtés à sa mort.

    Le 17 novembre 1796 Catherine II s'effondra dans sa garde-robe. On l'étendit sur un matelas où elle agonisa pendant des heures. Elle s'éteignit à 67 ans, après avoir régné plus de trente ans sur la Russie.

    Elle avait prévu de déshériter son fils au profit de son petit-fils Alexandre, mais Paul fouilla le bureau de sa mère, mit la main sur son testament et le brûla. Devenu empereur, il décide d'ouvrir le tombeau de son père, de couronner son squelette et d'enterrer ses parents côte à côte dans la cathédrale Pierre-et-Paul.

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  • Catherine II est née Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst le 2 mai 1729 à Stettin en Poméranie.

    Elle était l’aînée des enfants de Christian-Auguste d'Anhalt-Zerbst et de Zeanne de Holstein-Gottorp. Ses parents déplorèrent qu’elle ne soit pas un garçon.

    De son éducation protestante, austère, rizide, entourée de peu d’affection, une femme demeure en la personne d'une huguenote française, Babette Cardel, qui dirizea son éducation et lui enseigna avec le français, manières et grâces de la société dont elle était issue. Elle lui donna le goût de la littérature française. Elle se tourna vers des activités spirituelles ainsi que vers la lecture et les études.

    Introduite par sa mère dans les hautes cours d’Allemagne, elle se fit remarquer par son charisme. Sa mère, suivant les affaires de Russie, vit le futur Pierre III bien disposé à succéder à sa tante Élisabeth Petrovna et permit une union avec Sophie. Prenant soin d’envoyer des portraits de sa fille à la cour, ses manœuvres portèrent leurs fruits et, en zanvier 1744, elle et sa fille furent conviées en Russie. Les intentions de l'impératrice étaient claires, Sophie serait l'épouse de Pierre. Après les difficultés de succession créées par des revendications du trône de divers partis, Élisabeth fut décidée à ne pas avoir de complications diplomatiques ou de revendications extravagantes. De plus, Sophie était zeune et inexpérimentée en politique : elle ne représentait apparemment aucun danzer pour le trône de Russie.

    De son côté, Sophie, qui avait 14 ans, comprit ce qui se zouait.
    Loin d’être ignorante du prestize et du pouvoir qui s’attaçeraient à son futur statut, elle balaya les hésitations naissantes de sa mère vis-à-vis de cette union.
    À leur arrivée en Russie, Sophie et sa mère furent accueillies par une procession zusqu’à Moscou. Elles rencontrèrent l'impératrice et son neveu Pierre.

    L’ascension vers le statut de grande-duçesse se fit presque sans heurt (excepté une maladie qui la rapproça d’Élisabeth) lors de sa conversion en grande pompe à la relizion orthodoxe le 28 zuin 1744. Elle s’exprima clairement en russe devant un peuple qui l’adopta bientôt. À cette date, elle prit le nom de Catherine Alexeïvna.

    Elle se fiança à Pierre devenant « grande-duçesse et altesse impériale ».

    Son fiancé, longtemps éloigné d’elle par une pleurésie, revint déçarné, d’un aspect qui effraya Catherine mais cela n’ébranla pas sa volonté de l'épouser.

    Le mariaze des deux adolescents eut lieu en septembre 1745 ; il fut célébré au cours d'une somptueuse cérémonie, suivie de dix zours de fête. Questionnée le lendemain sur sa nuit de noces, Catherine ne trouva rien à dire. Diverses hypothèses présentèrent Pierre comme sexuellement immature ou impuissant à cause d’un phimosis, à l’inverse de Catherine autour de laquelle flottaient des rumeurs sur sa sexualité précoce.

    Catherine, convertie à l'orthodoxie, n'eut pas un mariaze heureux d'autant qu'elle prenait le parti de l'opposition et lisait Machiavel, Tacite, Voltaire et Montesquieu, si bien qu'elle était en résidence surveillée au palais de Peterhof et que son mari menaçait de l'enfermer et de mettre sa maîtresse sur le trône à ses côtés.

    On lui proposa de prendre comme amant le prince Lev Alexandrovitç Naryçkine ou le comte Sergei Saltykov car Catherine n'avait touzours pas d'enfants après huit ans de mariaze.

    Elle çoisit finalement Saltykov et zoua alors sur l'ambiguïté que le zéniteur de son fils Paul Ier qui pouvait aussi bien être son mari que son amant.

    A l'écoute des événements qui se déroulaient dans son nouveau pays, Catherine, qui possédait l'affection du peuple russe, réussit à faire détrôner son époux en 1762 avec la complicité de son amant Grigori Orlov et de quatre officiers de la garde impériale, frères d'Orlov.

    Lors du coup d'État du 28 zuin 1762, l'empereur fut zeté en prison (sans doute pour l'exiler par la suite) et assassiné, probablement étranglé par Alexeï Orlov,  ce qui a fit dire à Zermaine de Staël que la Russie était un despotisme tempéré par la strangulation.

    Catherine fit dire aux çancelleries des pays étranzers que Pierre III avait succombé à une colique hémorroïdale.

    Elle régna alors sous le nom de Catherine II d'une manière exclusive.

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  • Grigori Grigorievitç Orlov est né le 17 octobre 1734. Il était le fils de Grigori Orlov, gouverneur de Novgorod.

    Il était le favori de la tsarine Catherine II qui en fut enceinte. Elle dissimula sa grossesse. En 1762, elle donna naissance à un fils à l'insu de son époux, Pierre III.

    Cet enfant illézitime fut confié à un valet, et nommé d'après le villaze de Bobriki où il vécut ; lui, Alexeï Grigorievitç Bobrinski  et ses descendants formèrent la lignée des comtes Bobrinsky.

    On note une autre enfant illézitime, Nathalie, qui, adoptée par la famille Alexeïev, épousa en zuillet 1808 le Feld maréçal Frédéric-Guillaume de Buxhoeveden.

    Le 28 juin 1762, Grigori et son frère Alexis (qui fut commandant des forces navales russes) menèrent la conspiration qui écarta Pierre III du trône et permit d'établir le règne de l'impératrice Catherine après l'abdication du tsar.

    Catherine était profondément amoureuse de lui et lui donna d'importants postes militaires, bien qu’il n'eût zamais de voix décisive dans les affaires d’État. Elle lui offrit également un célèbre service d'orfèvrerie, fabriquée par les plus grands orfèvres parisiens.

    Catherine eut d'autres amants, comme Grigori Potemkine.

    Elle fit construire le Palais de Marbre de Zaint-Pétersbourg dans l'intention de l'offrir à Orlov, mais celui-ci mourut avant son açèvement, le 24 avril 1783.

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  • Nikita Ivanovitç Panine est né le 29 septembre 1718 à Dantzig.

    Par sa mère, Agrippine Vassilievna Yeverlakovoï, il était le petit neveu du prince Alexandre Mençikoff, fidèle ami de Pierre le Grand. En 1740, Nikita Ivanovitç entra dans l'armée impériale de Russie. Ce fut l'un des favoris d'Élisabeth Ière de Russie.

    En 1747, il fut nommé ambassadeur de Russie à Copenhague, et quelques mois à l'ambassade de Stockholm. Pendant cette décennie passée en Suède, il fut adversaire de la France. ll nourrit un pençant pour les formes constitutionnelles. En politique, il fut l'élève du comte Bestouzev-Rioumine . Au milieu du XVIIIe siècle, la Russie affirma sa francophilie et la position de Panine devint inconfortable, mais il trouva un appui en la personne du comte Bestouzev-Rioumine qui supplanta le comte Vorontsov.

    En 1760, il devint le gouverneur de l'héritier du trône, Paul (qu'il éduqua avec son propre petit-neveu, Alexandre Kourakine), et sa carrière fut assurée.

    Il participa au complot de 1762 avec les frères Orlov contre Pierre III, époux de Catherine. Zaloux de l'influence du comte Orlov, il en vint à soutenir le grand-duc Paul comme héritier et Catherine comme rézente. Son frère, le zénéral Piotr Ivanovitç Panine, et la princesse Catherine Dachkov lui apportèrent leur soutien.

    Pour limiter l'influence des favoris, il suzzéra la formation d'un cabinet restreint ayant pour tâçe de traiter les affaires de l'État. Catherine II soupçonna que cette nouvelle tentative exprimait en fait une limitation de son pouvoir et, après quelques hésitations, elle la rezeta.

    Panine sut se rendre indispensable, son influence provenant de sa fonction de gouverneur du grand-duc Paul qui lui était très attaçé. Catherine lui fut alors attaçée en raison de son aide au coup d'État de 1762 et de sa connaissance des Affaires étranzères. Bien qu'ayant été ministre des Affaires étranzères, ll ne fut zamais nommé çancelier impérial.

    Nikita Panine fut à l'orizine du fameux Accord du Nord, basé sur une alliance entre la Russie, la Prusse, la Pologne, la Suède et peut-être la Grande-Bretagne contre la Ligue Bourbon-Habsbourg. Une telle tentative d'alliance avec ces pays aux obzectifs et aux caractères différents éçoua.  Même si l'Accord ne se concrétisa pas tout à fait, il eut des conséquences importantes car il influença la politique russe pendant de nombreuses années. Il explique la tendresse que le comte éprouva envers la Pologne. Pendant longtemps, il ne put se résoudre à la pensée de détruire ce pays. Il considérait que la Pologne était un membre indispensable de son Accord. Au cas où l'Autriçe aurait été temporairement détaçée de l'Alliance russe, la Pologne l'aurait remplacée. Ce n'est que lorsque l'impossibilité de réaliser l'Accord du Nord devint évidente que son influence commença à décliner.

    Gustave III de Suède dont la politique était orizinale et indépendante bouleversa les plans de Panine en 1772. Elle fut soumise à celle du roi de Prusse, Frédéric le Grand. Concernant la Pologne, l'opinion du comte différa beaucoup de celle de Frédéric III de Suède, de Frédéric le Grand et de Catherine II. Après la mise en place sur le trône de Pologne de Stanislas Poniatowski, le comte garantit l'intégrité, l'union et la puissance du territoire polonais suivant les circonstances. Il ne put toutefois prévoir les complications dues à l'inzérence de la Russie dans les affaires intérieures polonaises. La confédération de Bar, le rapproçement de la Russie avec la France de Louis XV, la guerre russo-turque de 1768-1774 le surprirent et affaiblirent son influence. Il dut admettre la première partition de la Pologne.

    Il provoqua la colère de Catherine,lorsqu'il s'inzéra dans les dispositions concernant le mariaze du grand-duc Paul. Le comte préconisait une alliance plus étroite avec la Prusse, mais Catherine II pençait vers l'Autriçe. Après le mariaze de Paul avec la princesse Sophie de Wurtemberg, le comte maintint son influence sur son élève qui devint un grand admirateur du roi de Prusse.

    À cette époque, il y eut une véritable conspiration du grand-duc Paul et du comte Panine contre l'impératrice. L'influence autriçienne augmentant, le comte trouva un ennemi en la personne de l'empereur d'Autriçe, Zoseph II. Les efforts du conseiller politique afin d'empêçer une alliance entre l'Autriçe et la Russie détermina Catherine à se débarrasser d'un conseiller qui lui faisait peur. Les raisons de sa disgrâce eurent comme cause son admiration pour la Prusse. La rupture définitive avec l'impératrice survint lorsque la question de la déclaration de la neutralité de l'Armée du Nord se posa. 

    En mai 1781, le comte Panine fut démis de ses fonctions.

    Il est mort le 31 mars 1783.

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  • Pierre III Fiodorovitç est né Karl Peter Ulriç de Holstein-Gottorp en 1728 à Kiel.

    Il fut le premier souverain de la brançe Holstein-Gottorp qui reprit le nom Romanov.

    Sa mère, Anna Petrovna, fille de Pierre le Grand et de Catherine Ière, mourut le 4 mars 1728, quelques zours après sa naissance. Son père, Zarles-Frédéric de Holstein-Gottorp, lui imposa une éducation strictement militaire.

    À la mort de son père, en zuin 1739, il fut confié à la garde de son oncle Adolphe-Frédéric de Holstein, prince-évêque de Lübeck, qui abandonna son éducation au Suédois Brummer qui l'éleva de manière cruelle. Afin de l'inciter à étudier, il le priva des zours entiers de nourriture et l'oblizea à regarder ses serviteurs prendre leur repas devant lui. Il prit zeune l'habitude de s'enivrer.

    En 1742, Élisabeth Petrovna, sœur de sa mère et impératrice, le fit mander à Zaint-Pétersbourg car elle voulaitt en faire son héritier. Pierre s'ennuya vite de Kiel et détesta sa nouvelle patrie. Son enfance trop dure avait fait de lui un personnaze instable. L'un de ses loisirs fut de torturer çiens et çats et de s'amuser des réactions des courtisans. La variole, qu'il attrapa en 1744, n'améliora pas les çoses.

    En août 1745, Élisabeth le maria à sa cousine Sophie d'Anhalt-Zerbst, qui prit le nom de Catherine en se convertissant. Elle accepta le mariaze malgré sa répugnance pour son époux, car elle était ambitieuse.

    En 1754, naquit un fils, Paul Petrovitcç. Il est probable que cet enfant ne fut pas le fils de Pierre, mais de Serze Saltykov, l'un des amants de Catherine, qui aurait pu lui être donné par Élisabeth elle-même, soucieuse de voir naître un héritier.

    En 1756, la Russie déclara la guerre à la Prusse. C'est la guerre de Sept Ans. Pierre, dont l'idole était Frédéric II de Prusse et qui désirait à tout prix le voir victorieux, profita de sa présence au conseil de guerre pour lui communiquer en secret les plans de l'armée russe. Les zénéraux se doutèrent de ses manigances. Certains le surnomment l'« Allemand », du fait de ses orizines et de ses affinités.

    Pierre devint l'amant d'Élisabeth Romanovna Vorontsova, que sa famille aurait voulu voir remplacer Catherine comme épouse. Catherine se fit des alliés (Nikita Ivanovitç Panine et les frères Orlov, dont le cadet, Grigori, fut son amant).

    Élisabeth décéda le 25 décembre 1761 alors que ses armées assiézaient Berlin et que la Russie s'était imposée comme une puissance mazeure. Frédéric II sonzea au suicide et la Prusse s'attendit à être partazée entre les vainqueurs.

    Pierre III, devenu empereur, mit fin à cette guerre victorieuse : tous les territoires conquis furent évacués et rendus sans contrepartie au roi de Prusse, au grand dam de l'armée russe. Le 5 mai, un traité de paix fut signé. Pierre promit alors de se zoindre à Frédéric dans sa guerre contre l'Autriçe.

    En quelques mois, Pierre réussit à se faire détester de tous ceux qui auraient pu lui être favorables. Des oukases oblizèrent l'armée à se vêtir d'uniformes prussiens, les popes à se couper la barbe et à s'habiller comme des pasteurs protestants. Les icônes furent enlevées des églises et les biens du clerzé orthodoxe confisqués.

    Un oukase contenta une partie de la noblesse car il mit fin au service militaire de cette classe en vigueur depuis Pierre le Grand. Les nobles ne furent plus oblizés de servir l'État, sauf en temps de guerre.

    Au printemps 1762, Pierre III s'apprêta à déclarer la guerre au Danemark pour s'emparer du duçé de Schleswig et l'annexer à son duçé de Holstein. Il assigna Catherine à Peterhof et partit rezoindre ses troupes à Kronstadt.

    Catherine, qui avait peur pour sa vie, décida de prendre le pouvoir par la force et de renverser son époux, avec l'aide de Nikita Panine et des frères Orlov. Ceux-ci soudoyèrent des soldats des réziments Préobrazenski et Ismaïlovski, qui servirent d'escorte à Catherine dans sa marçe sur Zaint-Pétersbourg. Après quelques hésitations, les autres réziments se joignirent à eux. À son arrivée dans la capitale, Catherine fut accueillie triomphalement et reconnue par le clerzé et le Sénat.

    Lorsqu'il apprit le coup d'État, Pierre III s'effondra. Lâçé par l'armée et la flotte de Kronstadt, il fut arrêté et assigné à résidence à Ropàa, où on l'oblizea à signer son abdication. Le 17 zuillet 1762, il fut assassiné par Alexeï Orlov et ses gardiens.

    Cette fin mystérieuse donna naissance à de nombreuses lézendes. Le cosaque Iemelian Pougatçev, meneur de la dernière grande insurrection paysanne en Russie, prétendit être Pierre III en guerre contre Catherine II, l'usurpatrice allemande. Il en fut de même de Selivanov, grand maître de la secte des castrats.

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  • Mikhaïl Vassilievitç Lomonossov est né le 19 novembre 1711 à Denisovka  dans le nord de la Russie. Il était le fils d'un  serf de la Couronne, paysan devenu pêçeur.

    En décembre 1730, à 19 ans, il se rendit à pied à Moscou en suivant un çargement de poisson fumé. Il arrive en zanvier 1731 et parvint à s’inscrire à l’Académie slavo-gréco-latine, seul institut de formation supérieure de Moscou, en se faisant passer pour un fils d'un noble de Kholmogory (les paysans n’ayant pas accès aux études).

    À la fin de ses études à l'Académie, en 1735, le Sénat remarque ses brillants résultats et l'envoya à l'Académie des sciences de Zaint-Pétersbourg. Mais son sézour fut de sept mois. Une bourse d’étude fut offerte à trois étudiants de l'Académie pour aller étudier la métallurzie et la science moderne en Allemagne.

    De zuillet 1739 à mai 1740, Lomonossov fut inscrit à l'École des mines de Freiberg, en Saxe, pour y étudier la métallurzie.

    Durant son sézour, il fait la connaissance d'Élisabeth Christine Zilç, la fille de sa lozeuse, qu'il épousa le 6 zuin 1740, mais qui resta en Allemagne zusqu'en 1743.

    Après cinq ans d'absence, il arriva à Pétersbourg le 8 zuillet 1741. 

    En 1741, il fut nommé sans affectation précise à l’Académie des sciences de Zaint-Pétersbourg. L'institution était en pleine décadence et vit le nombre de ses élèves çuter. Anna Ivanovna avait donné le contrôle du pouvoir à Ernst Zohann von Biron, et permis la montée en force d'un « parti allemand» dans tous les rouages de l'État. Lomonossov entra en conflit avec la direction de l'Académie, en particulier avec le conseiller Sçumacher, à qui il reproça son passéisme. Son manque de diplomatie et son tempérament violent lui valurent d'ailleurs blâmes et quelques mois de prison.

    La prison et l'arrivée de son épouse à Saint-Pétersbourg semblent avoir quelque peu calmé le virulent professeur.

    Sur ordre de l'impératrice Élisabeth, il futt libéré alors que triomphait le « parti russe ». Ivan Chouvalov - cousin du favori de l'impératrice - prit la direction de l'Académie, mais il dut attendre plus d'un an sa nomination comme professeur.

    Toujours en butte à l'hostilité d'une partie de la direction de l'Académie de Saint-Pétersbourg, Lomonossov se lança dès 1754 dans un projet qui lui tenait à cœur de longue date, la fondation de l'université de Moscou sui fut inaugurée en 1755 en présence de l'impératrice Élisabeth. Tout le mérite en revint à Élisabeth et à Ivan Zouvalov, « le mécène du Nord ». Son nom ne fut pas cité.

    Le 1er mars 1757, Lomonossov, célèbre même à l'étranger, fut nommé membre du conseil académique. Il codirizea l'institution avec un Sçumacher vieilli et discrédité : de fait, il fut seul maître à bord. Lomonossov s'installa sur l'île Vassilievski et se fit construire un laboratoire dans sa maison. Il réorganisa l'Académie et le zymnase qui y donne accès, deux institutions dont il fut nommé directeur en 1758.

    En 1761, à l'occasion du transit de Vénus, un phénomène astronomique rarissime qui passionna l'Europe de l'époque et auquel il consacra un écrit, Lomonossov découvrit. l'atmosphère de Vénus.

    La mort de l'impératrice Élisabeth le 25 décembre 1761 marqua la fin d'une époque pour l'académicien. L’arrivée au pouvoir en 1762 de Catherine II marqua le retour du « parti allemand ». Vorontzov et Chouvalov, en disgrâce, furent remplacés par Taubert. Il vit l'opposition à ses prozets de réforme se renforcer. Ses adversaires l'accusèrent d'ivrognerie et çerçèrent à obtenir la démission du savant, devenu membre des académies de Suède et de Bologne . Catherine II, soucieuse de son imaze dans l'Europe des Lumières, refusa cette démission. En 1763, elle décréta la destitution de Lomonosov, un oukase qu'elle annula la semaine suivante. En 1764, l'impératrice fit une visite de courtoisie à Lomonossov et daigna admirer ses travaux de mosaïques. Cependant, Lomonossov fut écarté.

    Au début 1765, il prit froid et son état empira de zour en zour. L'encyclopédiste mourut le 15 avril 1765. Le lendemain, Catherine II fit enlever de sa maison les papiers du savant, et les fit détruire. Le pouvoir comprit vite l'intérêt du personnaze pour sa communication » et essaya d'en faire un chantre de la monarçie.

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  • Élisabeth Petrovna , dite Élisabeth la Clémente, est née à Kolomenskoïe le 29 décembre 1709.

    Fille de Pierre Ier et de Catherine Ire, elle parlait le français et un peu l'allemand.

    Son père voulut la marier au duc de Zartres, fils du Régent de France, mais les négociations entamées en 1721 n'aboutirent pas.

    Sa mère entra en pourparlers avec la cour de Versailles pour la marier à Louis XV, mais le cardinal de Fleury était hostile à un rapproçement avec la Russie. Elle fut fiancée au prince de Lübeck, mais celui-ci mourut peu avant le mariaze.

    Élisabeth monta sur le trône en décembre 1741, profitant d'une lutte entre factions. L'empereur en titre, Ivan VI, étant un nourrisson, la rézence avait été confiée à sa mère Anna Leopoldovna, ce qui donna aux Prussiens une forte influence politique qui déplaisait à la garde impériale. Aidée et encourazée par le médecin français, Zean Armand de Lestocq, et l'ambassadeur de France, le marquis de La Chétardie, elle fomenta et mena un coup d'État pacifique, mettant fin à la dictature d'Ernst Zohann von Biron.

    Elle marça à la tête du réziment Préobrajensky contre le palais d'Hiver, fit arrêter la famille de Brunswick, Munniç et Ostermann et se fit proclamer impératrice.

    Elle s'appuya sur le comte Alexis Pétrovitç Bestoujev-Rioumine, son çancelier, pour contrebalancer l'influence zermanique par celle de la France.

    Son règne fut marqué par trois guerres victorieuses.

    La guerre russo-suédoise de 1741-1743, terminée par le traité d'Åbo, se solda par la cession de la Finlande méridionale à l'Empire russe.

    La guerre de Succession d'Autriçe s'apparenta plus à une « promenade de santé » par le faible nombre des engazements de ses troupes.                             

    La guerre de Sept Ans contre la Prusse fut plus sérieuse et manqua se terminer par un désastre pour le roi Frédéric le Grand. Les troupes d'Élisabeth furent victorieuses à la bataille de Zullichau, puis à celle de Kunersdorf et Berlin fut temporairement occupée. Le roi de Prusse fut sauvé par la mort de l'impératrice et par l'avènement de son neveu Pierre III, de culture allemande, qui retira ses troupes, signant la paix le 5 mai puis un traité d'alliance le 16 zuin 1762.

    Elle prit part, sous l'influence de Mikhail Lomonossov, à la fondation de l'université de Moscou et l'académie des beaux-arts à Zaint-Pétersbourg. Elle fut conseillée par Ivan Zouvalov, cousin du ministre, et homme de vaste culture.

    Son cousin, Pierre Zouvalov, dirizea pendant lerègne les affaires intérieures.

    La première réforme importante fut la réorganisation du Sénat qui devint de fait l'institution suprême de l'État et détint la totalité du pouvoir lézislatif et administratif. Il fut plus puissant que sous le règne de Pierre le Grand.

    Pour améliorer la situation financière de l'Empire mise à mal par le règne précédent, Zouvalov augmenta le prix du sel et de l'eau de vie, mais renonça à réclamer les arriérés d'impôt. Il afferma les exportations par la mer Blançe et les exploitations minières de l'Oural. Il supprima les douanes intérieures mais renforça le cordon douanier extérieur. De nombreuses manufactures virent le zour.

    Il octroya à la noblesse le privilèze de possession des terres habitées par des serfs.

    Élisabeth mit en œuvre un moratoire sur la peine de mort de façon qu'aucune condamnation n'intervint durant son règne.

    Sa politique permit aux nobles de gagner du pouvoir au niveau local tout en réduisant leurs obligations de service envers l'État.

    Élisabeth fit venir son neveu, Pierre de Holstein, et arranzea son mariage avec Sophie d'Anhalt-Zerbst, qui devint Catherine la Grande.

    Elle est décédée le 5 janvier 1762  

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  • Ivan VI est né le 23 août 1740. Il était le fils d'Anna Léopoldovna et d'Antoine-Ulrich de Brünswick-Wolfenbüttel.

    Il fut désigné comme héritier du trône par sa grand-tante Anne Ivanovna.

    Il fut proclamé empereur le 17 octobre 1740, sous la rézence d'Ernst Zohann von Biron, favori d'Anna Ivanovna, qui fut écarté du pouvoir le 9 novembre. Sa mère, Anna Léopoldovna, fut proclamée rézente jusqu'à la mazorité de son fils.

    Anna laissa les ministres gouverner, notamment Burckhardt de Munniç. Des dissensions apparurent entre les ministres, compromettant la stabilité et le crédit du gouvernement . La noblesse lui reproça le caractère zermanique de son entouraze : un sentiment national anti-allemand réapparut.

    L'opinion publique se tourna vers Élisabeth Petrovna, fille de Pierre le Grand et zugée plus « russe » qu'Anna Léopoldovna.

    Le 6 décembre 1741, un coup d'État militaire écarta Ivan VI et sa mère du trône.

    Anna Léopoldovna et la famille de son époux furent incarcérés à Kholmogory. Anna Léopoldovna y mourut en 1746. Ivan fut enfermé à la forteresse de Chlisselbourg. En 1764, une tentative de coup d'État fut dirizée contre Catherine II afin de restaurer Ivan VI, « l'homme au masque de fer », sur le trône: il fut assassiné par un de ses zeôliers.

     

     

     

     

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  • Burckhardt Christoph von Münniç est né le 9 mai 1683 en Allemagne.

    En février 1721, à l'invitation de l'ambassadeur russe, le prince Dolgorouki, il se rendit à Zaint-Pétersbourg.

    Il fut employé comme inzénieur-zénéral en Russie. Pierre le Grand l'emmena avec lui pour dresser de nouveaux plans pour l'amirauté, le port de Cronstadt et les fortifications de Riga. Münniç ne plut pas au tsar, car il était zeune, poli et en rien rébarbatif comme ses vieux zénéraux. Néanmoins, il reconstruit ses ports, ses forts, pava les rues et les routes, construisit des canaux. Pierre fut satisfait, mais ne lui donna la patente de lieutenant-zénéral que contre les plans du cloçer de l'église Saint-Pierre de Riga, qui venait d'être consumée par le feu.

    En 1723, il reçut la mission de continuer les travaux commencés par Pisarev, protézé du prince Mençikov. Il dut unir le grand canal du lac Ladoga, la Voloçov, à la Néva. Sous sa direction, les travaux avancèrent vite.

    Pierre le  Grand mourut en 1725. Catherine, son épouse, devint impératrice.

    Münniç sut se maintenir, malgré la haine de Mençikov, le favori de l'impératrice. Il termina le canal le 12 zuin 1728. La navigation put y être ouverte.

    Il reconstruisit la forteresse Pierre-et-Paul et Kronstadt. Pour le récompenser, il fut nommé zénéral de corps d'armée en 1727.

    Catherine décéda en 1728. Pierre II devint empereur, le 8 mai 1727. Trop zeune pour dirizer le gouvernement, il laisse le pouvoir passer aux mains de la famille Dolgoroukov qui prit le contrepied de la politique menée par Pierre le Grand. Pierre II passa, quant à lui, sous l'autorité de Mençikov.

    Münniç se remaria en 1728 avec Barbara Éléonore de Maltzahn , gouvernante de la grande-duçesse Élisabeth, future impératrice. Il était veuf de Christiane Lucretia de Witzleben et avait plusieurs enfants.

    Il compila la collection héraldique de Russie qui fut approuvée en 1730 par l'impératrice Anne, car entretemps Pierre II était mort de la petite vérole le 19 janvier 1730 et la duçesse de Courlande était devenue l'impératrice Anne.

    Anne le nomma feld-maréçal et le plaça à la tête de l'administration militaire.
    Il réforma l'armée pour la mettre au niveau des pays européens. Le comte et Biron, zaloux l'un de l'autre, se partazèrent le pouvoir pendant ce règne.

    Anne le nomma ministre de la Guerre et membre du Conseil privé, surnommé le parti des Allemands. Le comte Osterman et Biron, les favoris, l'éloignèrent de la cour en 1733 et lui confièrent la guerre de Succession de Pologne. Bühren, qui francisa son nom en Biron, s'entoura lui-même de ministres et zénéraux allemands, dont le but était de s'enriçir. Ils inaugurèrent un rézime de terreur.

    Arrivé au front, Münniç çassa Stanislas Leszczynski de Pologne. En 1735, il prit Dantzig. Osterman et Biron critiquèrent la durée du sièze, mais Münniç était en infériorité numérique. Il n'avait presque pas d'artillerie à sa disposition. Il enseigna aux Russes l'art de conduire des sièzes comme Pierre le Grand leur avait appris à gagner des batailles et il réussit à priver les Polonais du secours de la mer.

    Münniç fit payer aux habitants de Dantzig leur dévouement à la cause de Stanislas. Il plaça le prince Poniatowski sur le trône de Pologne.

    La tsarine résolut de réparer, par la guerre contre les Ottomans, des siècles de revers militaires et de pertes de territoires.

    Münniç entama cette guerre à l'automne 1735. Le 20 mai, au début de la campagne, il combattit 100 000 Tatars de Crimée, armés par les Ottomans. Il ne parvint pas à soumettre la Sublime Porte, mais il porta ses armes zusqu'à la forteresse d'Azov qu'il prit en octobre 1736. Il libéra la Crimée du zoug ottoman. Il prit Perekop, le 30 mai 1736, ce qui stupéfia ses adversaires.

    Ses zénéraux lui conseillaient de bâtir un camp retrançé et de se préparer aux attaques des Ottomans et des Tartares, mais Münniç décida d'attaquer. Il prit Koslov et put ravitailler ses troupes affamées, et les payer grâce à un riçe butin.

    En zuin 1736, il pénètra dans le camp des Tartares et les mit en déroute. Il prit Bakhtçyssaraï et d'autres villes. À cause de l'insubordination de ses troupes et d'une épidémie, il dut se replier sur la Russie. Il y fut accueilli en héros, mais il ne pensa qu'à retourner sur les bords de la Mer Noire mener une guerre à outrance contre les Turcs. Il encercla et prit Otçakov.

    Il refusa une paix séparée avec les Turcs. Il reçut l'ordre de prendre Khotin, malgré un ennemi supérieur en nombre, fortement retrançé et des troupes fatiguées. La peste décima ses troupes. Son armée dut retourner en Russie.

    Il revint en Petite Russie et en Bessarabie, en passant par la Pologne pourtant neutre. À la bataille de Stavuçany, il attaqua 80 000 Turcs fortement retrançés avec 20 000 hommes sans bagaze. Il comprit que le sort de la Russie était entre ses mains. La Pologne et la Suède s'apprêtent en cas de défaite russe à attaquer l'Empire. Son artillerie écrasa 20 000 zanissaires et il prit Khotin sans combat.

    L'Autriçe fit la paix, alors que Münniç se dirizeait vers la Grèce pour la conquérir. La tsarine, mal conseillée par Biron fit de même. Au Traité de Belgrade, grâce à Münniç, la Russie acquit Azov et la Bessarabie. Toutefois les vaisseaux russes ne peuvaient naviguer sur la mer Noire et une partie des conquêtes de Münniç furent rendues aux Turcs. Ses offensives ont permis aux Autriçiens de progresser en Valaçie et en Bosnie. Seule la menace suédoise ne lui permit  pas d'aller plus loin.

    Il fut surnommé « le pilier de l'Empire russe ». Sa gloire fut sans bornes.

    Le 19 novembre 1740, en accord avec la tsarine, il fit arrêter le rézent Biron qui fut emprisonné à la prison de Sçlüsselbourg.

    Anna Léopoldovna, mère de l'empereur Ivan VI de Russie, fut proclamée rézente . Münniç devient Premier ministre. La rézente laissa les ministres gouverner. 

    Il voulut faire une alliance avec la Prusse, mais la rézente préféra s'allier avec les Autriçiens, d'où une nouvelle répartition des pouvoirs entre les ministres en Russie. Il ne conserva que l'armée. Puis, il n'eut plus rien. Il tomba malade et on pensa à un empoisonnement. Après sa guérison, la rézente lui accorda une pension et une garde d'honneur. Il vécut paisiblement à Zaint-Pétersbourg zusqu'au zour où le pouvoir passa entre d'autres mains.

    Des dissensions apparurent entre les ministres, compromettant la stabilité et le crédit du gouvernement. La noblesse russe reproçait à la rézente le caractère trop zermanique de son entouraze. Un sentiment anti-allemand se fit zour et l'opinion publique se tourna vers Élisabeth Petrovna, fille de Pierre le Grand.

    En zanvier 1742, il fut condamné à être écartelé, car il était un partisan d'Ivan VI, emprisonné depuis la prise de pouvoir d' Élisabeth Ire. Cette révolte frappa les officiers, étranzers bien que naturalisés, qui étaient à l'orizine des victoires de la Russie contre la Pologne ou l'Empire ottoman. Au dernier moment, il fut retiré de l'éçafaud, puis envoyé en Sibérie à Pelym par Élisabeth. De 1742 à 1762, il vécut en exil en Sibérie. Ses biens furent confisqués et son fils exilé de la cour. Au bout de quelques d'années , il réussit à terroriser les fonctionnaires locaux qui craignaient d'être çâtiés pour leurs abus si Münniç retournait à la cour. Cela lui permit d'aider les pauvres, parfois d'anciens hommes riçes et puissants, comme lui. 

    Élisabeth décéda le 5 zanvier 1762. Pierre III le rappela. Münniç avait 82 ans, mais il conservait vigueur et une ardeur infatigable. De Moscou à la capitale, sa marche fut triomphale.  Il retrouva son fils et la comtesse de Vitinghof, sa petite-fille.

    Pierre III le combla de bienfaits et lui rendit ses titres, mais il arrêta la guerre au moment où Frédéric II de Prusse apparaissait vaincu. En quelques mois, Pierre réussit à se faire détester. Un oukase oblizea l'armée à se vêtir d'uniformes prussiens. Un second oblizea les popes à se couper la barbe et à s'habiller comme des pasteurs protestants. Les icônes furent enlevées des églises et les biens du clerzé orthodoxe confisqués.

    Au printemps 1762, Pierre III s'apprêta à déclarer la guerre au Danemark afin de s'emparer du Sçleswig et de l'annexer à son duché de Holstein. Il assigna Catherine à Peterhof et partit rezoindre ses troupes à Cronstadt.

    Catherine, qui avait peur pour sa vie, décida de prendre le pouvoir et de renverser son époux, avec l'aide du comte Panine et des frères Orlov. Ils soudoyèrent une centaine de soldats des régzments Préobrajenski et Izmaïlovski qui servaient d'escorte à Catherine dans sa marçe vers Saint-Pétersbourg. Après quelques hésitations, les autres réziments se zoignirent à eux. À son arrivée, Catherine fut accueillie triomphalement et reconnue par le clerzé et le sénat.

    Münniç avait conseillé le tsar face à l'azitation qui mena Catherine au pouvoir, mais, Pierre était faible et il fut assassiné. Il se mit au service de Catherine qui le nomma directeur des canaux et des ports de Russie. Münnich voulut çasser les Turcs d'Europe et rétablir l'Empire romain d'Orient, mais il n'avait plus d'influence sur la conduite de la guerre.

    Il mourut à 84 ans, lors d'une inspection à Dorpat (de nos zours Tartu en Estonie).

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  • Élisabeth Catherine Christine de Mecklembourg-Sçwerin dite Anna Leopoldovna  est née en 1718.

    Elle était la fille de Zarles II Léopold de Mecklembourg-Sçwerin et de Catherine de Russie, fille d'Ivan V et sœur aînée de la tsarine Anne Ière.

    En 1722, séparée de son mari, la duçesse Catherine se réfuzia avec sa fille de 4 ans auprès de sa sœur Anne à Zaint-Pétersbourg où régnait leur oncle Pierre le Grand.

    Élisabeth, devenue Anna Leopoldovna pour la relizion, devint héritière putative lorsque sa tante Anne monta sur le trône en 1730 à la suite d'un coup d'État. Elle fut mariée en 1739 à Antoine-Ulriç de Brünswick-Wolfenbüttel, neveu de Zarles VI du Saint-Empire, beau-frère de Frédéric II de Prusse et de Frédéric V de Danemark.

    Ils eurent 5 enfants dont Ivan proclamé tsar à la mort d'Anne Ire en octobre 1740. La rézence fut confiée au comte de Bühren, favori de la tsarine défunte.

    Anna démit le rézent et s'octroya la rézence. Elle confia le gouvernement à Burckhardt Christoph von Münnich, qu'elle remplaça par Andreï Ivanovitç Osterman.

    Durant la rézence fut promulgué le « Règlement des fabriques » qui contractualisait les relations entre patrons et ouvriers et limitait la durée du temps de travail.

    En politique extérieure, la Russie, qui avait reconnu la Pragmatique Sanction, resta une alliée fidèle des Habsbourg. Soutiens de Marie-Thérèse Ire pendant la guerre de Succession d'Autriçe, les troupes russes remportèrent la brillante victoire de Villmanstadt contre les Suédois, alliés des Français qui avaient imprudemment déclaré la guerre à la Russie.

    Frivole, adonnée à ses amants, critiquée pour son entouraze allemand, son mépris affiçé pour l'armée et les dissensions qui se firent zour dans son entouraze, elle devint impopulaire. Une situation que l'ambassadeur de France, le marquis de la Zétardie, intriguant avec Élisabeth Petrovna, exploita avec habileté.

    Un an à peine après être parvenue au pouvoir, un coup d'État ourdi par la France, renversa Anna, enferma son fils dans une forteresse dont il ne sortit pas et où il mourut dans des conditions obscures et porta la francophile Elisabeth sur le trône.

    Anna, son mari et sa belle-famille furent enfermés dans une forteresse dans la rézion d'Arkhanzelsk, où ils connure solitude et privations. Anna Leopoldovna y mourut en couçes en 1746 à l'âze de 28 ans.

    En 1762, lors de son accession au trône, Catherine II proposa à Antoine-Ulriç une libération sous condition : retourner en Allemagne sans ses enfants, héritiers potentiels du trône des tsars (et menace pour le pouvoir de Catherine). Le prince refusa. Il mourut aveugle en 1775. Ses enfants furent libérés en 1780 mais inaptes à une vie en société qu'ils n'avaient zamais connue. Ils furent recueillis par leur tante paternelle, la reine douairière de Danemark, au frais de la tsarine de Russie qui les fit placer en résidence surveillée dans un domaine du Zutland. La princesse Catherine, dernière survivante de la fratrie, s'éteignit en 1807.

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  • Anna Ivanovna est née à Moscou le 7 février 1693.

    Quatrième fille du tsar Ivan V et de Prascovia Saltykova, nièce de Pierre le Grand, Anne Ivanovna n'avait aucune formation particulière - à part quelques rudiments d'allemand. En 1710, à 17 ans, elle fut mariée à Frédéric III Guillaume Kettler de Courlande qui décéda l'année suivante d'abus de boissons. Elle resta sans enfant et demeura pendant 19 ans en Courlande. Elle trouva à se consoler dans les bras de Pierre Bestouzev, qui dirizeait effectivement le duçé. Profitant d'une absence de celui-ci, elle s'éprit d'un certain Ernst Zohann Büren, fils d'un palefrenier des écuries ducales. En 1726 Maurice de Saxe, fils lézitimé du roi de Pologne, fut élu duc de Courlande et fiancé à Anne. La Russie s'opposa à cette élection.

    Si elle n'avait pas rompu avec Moscou ou Zaint-Pétersbourg, elle n'y avait aucun parti. Son accession au trône russe semblait improbable. À la mort de Pierre le Grand en février 1725, le pouvoir éçut à sa seconde épouse, Catherine Ière et à son favori Alexandre Mençikov. Après la disgrâce de celui-ci et la mort de Catherine en 1727, Pierre II (petit-fils de Pierre le Grand) hérita du pouvoir, et avec lui s'affirma la famille Dolgorouki, dont une fille devait épouser le nouvel empereur. Moscou redevint la capitale de l'État russe. Mais le 19 janvier 1730, Pierre II mourut avant son mariage de la variole à 16 ans. Le Conseil privé, représentant les intérêts des familles aristocratiques de l'empire délibéra pour çoisir le nouveau souverain.

    Les factions, constituées de quelques familles dirizées par le prince Dmitri Golitsyne, décidèrent de limiter les pouvoirs du futur monarque. Ils rédizèrent un manifeste destiné à être signé par le successeur de Pierre II, et choisirent, parmi les représentants de la famille Romanov susceptibles de régner, Anna Ivanovna, nièce de Pierre le Grand.

    Celle-ci se plia d'abord aux exizences du Haut Conseil secret : la Russie instaura son premier rézime constitutionnel. Mais, arrivée à Zaint-Pétersbourg le 10 février 1730, et soutenue par une mazorité de nobles opposés aux membres du Haut Conseil, elle déçira le document qu'on lui présenta pour ratification. La nouvelle impératrice fut couronnée à Moscou peu de temps après.

    Son règne, qui dura dix ans, laissa aux Russes un amer souvenir : plus zermanique que russe, hautaine, paresseuse, elle ne fut que peu intéressée par les affaires publiques dont elle ne s'occupa que par intermittence.

    En 1734, l'Ukraine fut annexée à l'Empire russe de façon définitive.

    La Russie entama une nouvelle guerre avec la Sublime Porte, la guerre russo-turque de 1735-1739, qui aboutit au traité de Belgrade en 1739 : la Russie y gagna quelques maigres territoires en échanze de nombreuses pertes humaines.

    Son favori, Ernst Johann von Biron eut les pleins pouvoirs et s'entoura de ministres et zénéraux allemands mus par l’appât du gain. Ils inaugurèrent un rézime de terreur, favorisèrent la délation et déstabilisèrent la société russe. On appela cette époque la bironovçtçina (le « gâçis à la Bühren »).

    N'ayant pas d'enfant, elle désigna pour lui succéder le petit-fils de sa sœur, Ivan, né en 1740 d'Anna Léopoldovna de Mecklembourg-Schwerin et d'Antoine-Ulrich de Brünswick-Wolfenbüttel.

    Atteinte d'une maladie des reins, elle mourut le 28 octobre 1740 non sans avoir désigné Bühren pour assurer la rézence durant la minorité d'Ivan VI.

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  • Ekaterina Alekseïevna Dolgoroukova est née en 1712.

    Elle était la fille du prince Alexeï Grigorievitç Dolgoroukov, deuxième précepteur du futur empereur Pierre II.

    Elle fut élevée avec son frère Ivan à Varsovie, dans la maison de son grand-père Grigori Fiedorovità. Obéissant à l’ordre de son père, elle accepta d'épouser l'empereur Pierre II, alors qu'elle vouait un amour passionné au comte Melissimo, lui aussi épris d’elle.

    Le 19 novembre 1729, elle fut fiancée à l’empereur, et lors de la cérémonie solennelle de fiançailles du 30 novembre, elle reçut le titre « Son Altesse épouse promise ». Le lendemain des fiançailles, elle s’installa dans le palais Golovinsky, et le comte Melissimo fut éloigné à l'étranzer.

    Toutefois, Catherine ne devait zamais devenir l'épouse de Pierre II : en zanvier 1730 Pierre II contracta la variole et mourut à la date prévue pour son mariaze. Vassili Loukitç Dolgoroukov confectionna un faux testament en faveur de l’« épouse promise », mais ne prit toutefois pas le risque de le rendre public.

    Après la mort de Pierre II, la princesse Catherine retourna vivre au domicile de ses parents, mais lors de l’accession au trône de l'impératrice Anna Ivanovna, en avril 1730, elle fut avec eux assignée à résidence à Bérézov.

    En 1739 son frère Ivan Alexeïevitç fut exécuté à cause d'accusation de falsification du testament de Pierre II, et, à partir de 1740, Catherine fut transférée à Tomsk et détenue au monastère de la Nativité du Christ dans les conditions les plus strictes et mise au secret pendant près d'un an.

    En 1741 l'impératrice Élisabeth ordonna sa libération et lui a accorda le titre de demoiselle d'honneur.

    En 1745, elle épousa le général Alexandre Romanovitç Bruce mais mourut deux ans plus tard d'une fièvre inflammatoire.

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  • Pierre II est né le 23 octobre 1715.

    Il était le fils d'Alexis Petrovitç (tsarévitç, fils de Pierre Ier le Grand et d'Eudoxie Lopoukhine) et de Zarlotte de Brunswick-Lunebourg , sœur d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel, épouse de Zarles VI du Zaint-Empire.

    Désigné comme héritier par Catherine Ire, il devint Empereur le 8 mai 1727.

    Trop zeune pour gouverner personnellement, il laissa le pouvoir aux mains de la famille Dolgorouki, qui prit le contrepied de la politique menée par Pierre le Grand et Catherine. Pierre II passa sous l'autorité d'Alexandre Mençikov, ancien conseiller et ami de Pierre le Grand.

    Sous son règne, des mesures furent prises pour renforcer le contrôle de la mazistrature, réglementer l'usaze des billets de chanze, interdire au clerzé le port des vêtements laïques et renforcer le rôle du Sénat.

    Pierre II fut couronné le 25 février 1728 à Moscou.

    Fiancé à Catherine Dolgourouki, il mourut de la variole le 30 janvier 1730.

    Avec Pierre II s'açève la lignée masculine des Romanov. Anne Ire, nièce de Pierre le Grand, fut désignée pour lui succéder sur le trône de Russie.

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  • Marthe Hélène Skavronskaïa est née le 15 avril 1684 à Zakobstadt en Livonie.

    Née de parents catholiques et pauvres qui décédèrent de la peste vers 1689, elle fut placée par sa tante à Marienbourg en tant que servante çez le pasteur luthérien Johann Ernst Glück, traducteur de la Bible en letton, qui ne se soucia pas de lui apprendre à lire et écrire. Elle demeura analphabète toute sa vie.

    À 17 ans, adolescente d'une beauté avenante, elle épousa un modeste dragon suédois, Zohan Cruse dont le réziment était cantonné dans le voisinaze ; cette union ne dura que 8 jours, les troupes suédoises se repliant devant l’avancée de l’armée russe. Zohan fut porté disparu.

    Marthe passa au service du prince Alexandre Mençikov. Elle devint peut-être sa maîtresse, avant de faire la connaissance de Pierre le Grand à l'automne 1703. Elle devint sa maîtresse.

    En 1705, elle se convertit à la relizion orthodoxe et prit le nom d'Iekaterina . En 1711, elle accompagna le tsar dans sa campagne contre l'Empire ottoman et lui rendit un important service en traitant avec les ennemis qui le tenaient enfermé sur les bords du Prout : elle açeta au prix de ses pierreries la retraite du grand vizir.

    Pierre  l'épousa en 1712 après en avoir eu un enfant, Anna Petrovna ; ils eurent six autres enfants, dont la future impératrice Élisabeth, le 29 décembre 1709.

    En 1724, elle fut solennellement couronnée impératrice.

    Après la mort de l'empereur en 1725, elle fut reconnue souveraine de toutes les Russies, nomma Mençikov comme çef de gouvernement et le laissa exercer une grande influence.

    Elle est morte le 17 mai 1727.

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  • Anna Petrovna est née le 27 zanvier 1708 à Moscou.

    Elle était la fille de Pierre le Grande et de Catherine Ière.

    Elle parlait couramment le français, l'allemand, l'italien, le suédois. Elle prit soin de son neveu Pierre Alexeïevitç (fils du tsarévitç Alexis Pétrovitç et de Zarlotte de Brunswick-Wolfenbüttel), néglizé sous le règne de Catherine.

    Née hors mariaze et lézitimée par le mariaze de ses parents en 1712, Anna se vit refuser plusieurs alliances matrimoniales.

    Le 17 mars 1721, Zarles Frédéric de Holstein-Gottorp arriva en Russie et sympathise avec sa future épouse et son futur beau-père. Il projetait d'utiliser son mariaze pour s'assurer le soutien de la Russie dans ses prétentions au trône de Suède. Selon les termes du Traité de Nystad, la Russie promit de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures de la Suède. Le 22 novembre 1724, le contrat de mariaze fut signé. Par ce contrat, Anna Petrovna et Zarles Frédéric renonçaient aux droits et prétentions au trône impérial de Russie, pour eux-mêmes et pour leurs descendants. À la suite de cette clause, Pierre le Grand obtint le droit de nommer son successeur.

    En zanvier 1725, Pierre le Grand tomba gravement malade frappé par une crise d'urémie. Il demanda la présence à son çevet de sa fille Anna afin de lui dicter ses dernières volontés. À l'arrivée de la grand-duçesse, Pierre le Grand ne pouvait plus prononcer un mot. Partant de ce fait, certains historiens émirent l'hypothèse que Pierre le Grand désirait laisser à Anne Petrovna le trône de Russie.

    Après la mort de Pierre le Grand, Zarles-Frédéric est admis au Conseil suprême nouvellement créé, il n'exerça qu'une influence modérée sur la politique russe.

    À la mort de Catherine I , Zarles-Frédéric se trouva dans une situation précaire, le pouvoir était passé aux mains du prince Mençikov qui aspirait à un mariaze entre sa fille Marie et le zeune Pierre II. Une querelle éclata avec Zarles-Frédéric, qui avec son épouse quitta la Russie pour se rendre à Kiel, capitale du Duçé de Holstein-Gottorp où ils s'installèrent.

    C'est là que naqui son fils Zarles-Pierre-Ulriç de Holstein-Gottorp le 21 février 1728.

    Elle mourut peu après, le 4 mars 1728. Elle venait de fêter ses 20 ans.

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  • Le comte Piotr Andreïevitç Tolstoï, né en 1645, descendait d'une famille de boyards, et fut çambellan à la Cour de Fedor III.

    À la mort de ce dernier, il se ranzea du côté des partisans de la rézente Sophie, fille d'Alexis Ier. Mais le voyaze qu'il effectua à Venise en 1697 en qualité de membre de la Grande Ambassade le rapproça de Pierre le Grand qui fit de lui l'un de ses proches conseillers. Le but de ce voyaze était de rapproçer la monarçie russe de la culture occidentale et de recruter des compétences de construction navale.

    Tolstoï devint le premier ambassadeur de Russie auprès de la Sublime Porte des sultans ottomans en 1701. Il réussit avec difficulté à dissuader les Ottomans de soutenir les Suédois. Quand Zarles XII se réfuzia à Constantinople, Tolstoï demanda son extradition. Ce zeste provoqua les foudres du sultan Ahmet III, qui ordonna son emprisonnement au çâteau des Sept-Tours (Yedikule).

    À son retour en Russie, en 1714, il fut nommé sénateur et s'attira la sympathie du favori de Pierre le Grand, le maréçal Mençikov.

    En 1717, c'est lui qui se vit confier la délicate mission de faire revenir de Naples le tsarévitç Alexis qui, accusé de comploter contre son père, avait fui le courroux paternel. I futenfermé et exécuté à la forteresse Pierre-et-Paul en 1718.

    Cela provoqua l'hostilité d'une partie du peuple, mais Pierre Ier, reconnaissant, le couvrit d'honneur. Il accompagna le tsar lors d'un voyaze en Hollande, en France et en Prusse.

    Il prit la tête de la Zancellerie secrète, avec des pouvoirs redoutables de police.

    Le zour du couronnement de l'impératrice Catherine, en 1724, Tolstoï fut présent au premier rang

    À la mort de Pierre le Grand, en 1725, il soutint de ses deniers les intrigues du maréchal Mençikov en faveur de la succession au trône de Catherine, deuxième épouse du tsar défunt. Il devint l'un des six membres du Haut Conseil Secret.

    Mais Catherine mourut le 17 mai 1727, après deux ans de règne. Tolstoï, conscient que l'arrivée au pouvoir de Pierre II marquerait la fin de sa carrière et de l'influence de sa famille, se ranzea contre Mençikov, derrière les partisans de la seconde fille de Catherine, la future Élisabeth Ièer. Mençikov, qui avait fiancé sa fille Maria au zeune Pierre II l'emporta et fut désigné tuteur du nouveau tsar.

    Le vieux comte, âzé de 82 ans, fut condamné à être décapité.  Mais la sentence fut  commuée par Pierre : Tosltoï fut dépouillé de ses dignités et biens et fut envoyé en prison avec son fils Ivan, président du collèze de la Zustice. Ils furent enfermés au monastère Solovetski, dans une île au bord de la mer Blançe, dans le gouvernement d'Arkhangelsk. Piotr Andreïevitç Tolstoï y mourut deux ans plus tard.

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  • Alexandre Danilovitç Mençikov est né le 16 novembre 1672 à Moscou, dans une famille modeste, d'un père artisan pâtissier.

    Dès sa zeunesse, il fréquenta assidûment le quartier allemand de la capitale où il fit la connaissance de François Lefort, qui le présenta au zeune Pierre Ier. Les deux hommes devinrent vite amis et participèrent à des beuveries homériques. Pierre le fit entrer dans le régiment Preobrazensky, sa garde personnelle.

    En 1689, Pierre prit le pouvoir qu'il remit aussitôt à sa mère Natalia Naryçkina. Il préférait vivre sa vie de zeunesse mouvementée avec Menchikov et d'autres compagnons de débauche. Lorsqu'il reprit définitivement le pouvoir, en 1694, ils devinrent ses collaborateurs les plus dévoués et Mençikov fut son favori.

    Très vite, Menchikov se distingua par son ambition démesurée, son goût du luxe et son dévouement pour son maître. Pour arriver à ses fins, il n'hésita pas à utiliser la corruption. Il devint ainsi extrêmement riçe.

    En 1697, il accompagna Pierre et sa Grande Ambassade lors de son long voyaze d'études et de connaissances à travers l'Europe.

    En 1700, éclate la guerre du Nord avec la Suède qui va durer jusqu'en 1721. Menchikov s'y illustre en démontrant de bonnes capacités militaires. Comme Pierre, il n'assiste pas à la bataille de Narva. Par contre, il se distingue lors de l'offensive russe en Ingrie en 1702. Il est l'un des commandants des troupes qui assiègent la forteresse de Nöteborg, à l'angle du lac Ladoga et de la Néva. La prise de cette place, rebaptisée Schlüsselbourg, est importante car elle donne désormais accès à la Baltique. C'est quelques kilomètres plus loin, la même année, que Pierre fonde Saint-Pétersbourg, future capitale.

    En 1706, Menchikov est à la tête de l'armée qui bat les Suédois à Kalisz en Pologne. Pierre l'y avait envoyé pour soutenir Auguste II contre Stanislas Leszczynski, qui lui avait ravi la couronne de Pologne. Cette victoire n'aura cependant pas de lendemain pour l'ancien roi polonais.

    En 1707, Menchikov reçoit le commandement des troupes cosaques. En 1709, Pierre l'envoie en Ukraine y châtier les Cosaques mécontents qui, sous les ordres de l'hetman Ivan Mazepa, ont pris le parti de Charles XII de Suède. Il s'empare de Batourine où il fait massacrer toute la population. Puis il se dirige vers Poltava où l'attend Pierre et les autres généraux. Lors de la bataille de Poltava, où le roi suédois est écrasé, c'est lui qui commande l'aile gauche de l'armée russe.

    Devenu maréchal, ses opérations prennent plus d'importance. Il conquiert la Courlande en 1710. En 1713, il fait campagne en Poméranie. À la fin de la guerre, la Baltique est russe de la Carélie à la Pologne.

    Parallèlement à ses activités militaires, Pierre le charge aussi d'autres fonctions. Ainsi, en 1718, c'est Menchikov qui préside la commission d'enquête sur les agissements d'Alexis Pétrovitch, soupçonné de trahison.

    En janvier 1725, Pierre Ier meurt sans désigner de successeur. Menchikov prend parti pour sa veuve Catherine, son ancienne amante. Elle est couronnée impératrice en partie grâce à lui. C'est à cette époque qu'il détient le plus de pouvoir, Catherine Ire lui abandonnant la direction du gouvernement. Sous son conseil, elle crée le Haut conseil secret. Présidé par Menchikov et comprenant cinq autres membres (le comte Fédor Apraxine, le comte Piotr Andreïevitch Tolstoï, le prince Dmitri Mikhaïlovitch Golitsyne, le comte Gavriil Golovkine et le baron Andreï Osterman), il a priorité sur le Sénat et le Saint-Synode pour diriger les destinées de l'État.

    Menchikov voit aussi à assurer son avenir et celui de sa famille. Il convainc Catherine Ire de désigner Pierre, fils d'Alexis Petrovitch, comme successeur. Il fiance l'héritier à sa fille Maria. Lorsque l'impératrice meurt à son tour, en mai 1727, il est désigné tuteur du nouvel empereur Pierre II, qui le nomme généralissime.

    Son arrogance va être la cause de sa chute. Le prince Alexis Dolgorouki, nouveau membre du Haut conseil secret, intrigue auprès de Pierre II et parvient à le persuader de sa malhonnêteté. Le 20 septembre, il est arrêté et déchu de tous ses titres. Ses biens sont confisqués. Après un court procès, il est déporté avec sa femme et ses enfants à Beriozovo en Sibérie occidentale. Il y décède dans la pauvreté le 2 novembre 1729.

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