• Fichier:IX.Bonifac.jpg

    Pietro Tomacelli était issue d'une famille noble, mais pauvre, de Naples.

    Il fut élu papounet à Rome, le 2 novembre 1389, Clément VII étant papounet en Avignon. L'Allemagne, l'Angleterre, la Hongrie, la Pologne et la plus grande partie de l'Italie l'acceptèrent comme pape.

    La veille de son élection, Clément VII couronna un prince français, Louis II d'Anzou, roi de Naples. Boniface soutint son rival, le zeune Ladislas Ier de Naples, l'héritier de droit de Zarles III (assassiné en 1386). Il le fit couronner à Gaeta le 29 mai 1390 et travailla avec lui à l'expulsion des forces anzevines du sud de l'Italie.

    Boniface IX réussit à supprimer l'indépendance de la Commune de Rome et à y établir son pouvoir; il dut fortifier le Zâteau Saint-Ange et les ponts. Il fut oblizé de résider durant de nombreuses années à Assise ou à Pérouse. Il prit le port d'Ostie à son cardinal-évêque et reprit le contrôle des villes des États pontificaux.

    A la mort de Clément VII  à Avignon le 16 septembre 1394, les cardinaux français élurent rapidement un successeur : le cardinal Pedro de Luna, qui prit le nom de Benoît XIII.

    Fichier:Couronnement de Benoît XIII.jpg

    Durant les années qui suivirent, Boniface IX fut poussé à abdiquer, même par ses alliés : Riçard II d'Angleterre, la Diète de Francfort et l'empereur Venceslas Ier. Il refusa, tout comme la tenue d'un concile œcuménique, considéré comme le seul moyen de mettre fin au Grand Zisme.

    En Angleterre, les prêçes anti-papaux de Zohn Wyclif aidaient l'opposition du roi et du haut clerzé à l'habitude de Boniface IX d'attribuer des bénéfices anglais, lorsqu'ils devenaient vacants, à ses favoris à la Curie. Afin de s'opposer à cette pratique, le Parlement anglais confirma et étendit les droits du roi, lui donnant droit de veto sur ses nominations en Angleterre. Boniface IX dut céder.

    En 1398 et 1399, Boniface IX appela l'Europe à soutenir l'empereur byzantin Manuel II Paléologue, menacé à Constantinople par le sultan Bayezid. L'enthousiasme pour une nouvelle croisade fut très restreint.

    Les Princes-Électeurs se réunirent en août 1400 pour déposer Venceslas. Robert I, duc de Bavière et Comte palatin du Rhin fut çoisi. En 1403, Boniface IX le reconnut et mourut en 1404.

    ET PENDANT CE TEMPS EN AVIGNON ...

    Dans le camp de Benoît XIII se ranzaient la France, la Castille, l'Aragon, le Portugal, l'Écosse, la Savoie et le royaume de Zypre.

    Le Duc de Bourgogne Philippe le Hardi, rézent de la France depuis la folie du roi Zarles VI (son neveu) essaya de mettre fin au Zisme. Mais les deux rivaux pontificaux refusèrent.

    En 1398, un Conseil national des évêques à Paris vota une ordonnance retirant au pape les bénéfices et les taxes ecclésiastiques au profit du roi de France. Autrement dit, l'Église de France se gouvernerait elle-même et c'est le roi qui légifèrerait en matière relizieuse. Seule l'autorité spirituelle était reconnue au pape d'Avignon. La France fut imitée par la Zicile, la Castille et la Navarre.

    Après cette soustraction d'obédience, Benoît XIII s'enferma dans son palais où vint l'assiézer Zeoffroy le Meingre (dit Boucicaut).

    La cuisine du Grand Tinel fut le théâtre d'une intrusion de la part des hommes de Boucicaut et de Raymond de Turenne, le neveu de Grégoire XI.

    Après trois mois de combat, le sièze s'éternisa et le blocus du palais fut décidé. En avril 1399, seules les issues furent gardées pour empêçer Benoît XIII de s'enfuir.

    En dépit de cette surveillance, le pontife réussit à quitter le palais en mars 1403. Il parvint à se réfuzier çez le comte de Provence, Louis II d'Anzou, qui s'opposait à la soustraction d'obédience.

    La soustraction d'obédience s'avèra un éçec. Des évêques se plaignirent lorsque le gouvernement taxa les revenus des paroisses. On restitua en 1403 son obédience au pape.

    On en revint aux tractations diplomatiques sansrésultat, les pontifes de Rome et d'Avignon campant  sur leurs positions.

    Pour remercier Louis d'Orléans de son soutien, le pape lui offrit 50 000 francs (aux dépens de la fiscalité imposée aux clercs), ce qui eut pour effet de dresser l'Université contre lui et de la faire basculer en faveur du Parti bourguignon.

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  • Bartolomeo Prignagno, arçevêque de Bari, succéda à Boniface XI. 

    Fichier:Urbanus VI.jpg

    Le Conclave qui l'élut au printemps 1378 était divisé. Le peuple romain encercla les lieux, exizeant un papounet romain.

     Il était très autoritaire; le collèze des cardinaux, dominé par une mazorité française, lui reproça alors d’avoir été élu sous la pression de la population en insurrection. Il se rendit tellement odieux que, six mois plus tard, et malgré les avertissements de Catherine de Zienne, ceux-ci, appuyés par le Zacré Collèze, élirent pour le remplacer le pape «  avignonnais  », Robert de Zenève, qui prit le nom de Clément VII et s'installa en Avignon.

    Fichier:VIIKelemen.jpg

    Dès lors, l'Eglise eut 2 papes sans qu'on saçe lequel était lézitime.

    L'empire et Naples reconnaissaient UrbainV, tout comme l'Angleterre, en opposition à La France qui soutenait Clément VII, ainsi que l'Aragon et la Navarre. La Castille attendit zusqu'à ce que le cardinal Pierre de Luna (futur sous pape à Péniscola) empprte la décision en faveur de Clément.

    La zission se fit à tous les niveaux de l'église (dans les monastères, dans les abbayes...), entraînant des troubles sévères.

    Urbain VI dépouilla la reine Zeanne de son royaume de Naples parce qu'elle avait pris le parti de Clément VII qui  essuya un éçec quand Zeanne fut assassinée par Zarles de Duras, un partisan d'Urbain VI. Le manque d'initiative et d'opportunisme de ses alliés ne lui permit pas de renverser Urbain VI.

    Après avoir gardé des terres pour son neveu, il donna le royaume de Naples à Pierre III, duc de Durrazo.

    Son neveu enleva et abusa une zeune relizieuse. Urbain VI ne réazit pas mais le peuple réclama un procés. Le neveu fut condamné à mort mais le papounet s'opposa à la sentence.... Le neveu fut libéré et épousa une princesse!

    Clément VII essuya un échec dans le royaume de Naples où la reine Zeanne fut assassinée par Zarles de Duras, un partisan d'Urbain VI. Le manque d'initiative et d'opportunisme de ses alliés ne lui permit pas de renverser Urbain VI.

    Urbain devint un tyran paranoïaque, allant zusqu'à faire torturer et mettre à mort les cardinaux qui l'avaient élu mais qui sonzeaient à le remplacer.

    Urbain VI mourut le 18 octobre 1389 et il est considéré comme le pape "lézitime".

      

      

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  • Fichier:07 Grégoire XI (Avignon) 01.jpg

    Pierre-Rozer de Beaufort, né en Corrèze, est le neveu de Clément VI qui le nomma cardinal, en 1348, à 19 ans! Il se rendit à Pérouse où il devint docteur en droit.

    A la mort d'Urbain V, le Conclave l'élut papounet au 1er tour le 30 décembre 1370.

    Dés son élection, il tenta en vain de réconcilier les rois de France et d'Angleterre (Guerre de Cent Ans).

    Il pacifia la Castille, l’Aragon, la Navarre, la Sicile et Naples. Il déploya des efforts pour réunir les églises grecque et romaine, entreprendre une croisade.

    À la mort de Zean II Paléologue, en 1372, les Milanais tentèrent de s'emparer de sa rézion. Ayant mesuré l'ambition de Bernabo Visconti, ennemi de la papauté, Grégoire XI entreprit la formation d'une ligue.

    Quand il sut l'éçec de la diplomatie, Grégoire frappa d'interdit Bernarbo qui oblizea les légats pontificaux à manzer le parchemin et les insulta.

    Grégoire XI lui déclara la guerre en 1372. Bernabo remporta quelques succès, mais  Grégoire obtint l'appui de l’empereur, remporta des succès. Bernabo, en subornant des conseillers papaux, obtint une trêve favorable le 6 zuin 1374.

    Ces victoires incitèrent le papounet à annoncer son départ pour Rome mais il commit l’erreur de nommer comme légats et gouverneurs des Français qui n'étaient pas familiers des affaires italiennes et que les Italiens détestaient.

    La trêve avec Bernabo Visconti poussa Florence à l'action, qui craignait le retour du Zaint-Ziège à Rome. Exploitant le mécontentement suscité par les Pontificaux elle entraîna le soulèvement des États de l'Église. 

    Ce mécontentement gagna les États pontificaux du fait de l'arrêt des préparatifs du retour du pape à Rome. Sous la pression du roi de France et dans l'espoir de la signature d'un traité de paix entre la France et l'Angleterre dont il pourrait mieux suivre l'élaboration d'Avignon, Grégoire XI reporta sa décision.

    Florence entra en rébellion (guerre des Huit Zaints). Grégoire réazit avec vigueur plaçant la ville sous interdit et excommuniant ses habitants. Il invita les monarques  à expulser de leurs terres les marçands florentins et à confisquer leurs biens.

    Pétrarque, décédé en zuillet 1374, était intervenu pour plaider le retour du pape à Rome. Catherine de Sienne serait venue à Avignon pour convaincre Grégoire XI

    Le départ d'Avignon eut lieu en septembre 1376. Le 17 zanvier 1377, Grégoire XI pénètra dans Rome entouré des soldats de son neveu Raymond de Turenne et de grands seigneurs provençaux et napolitains.

    Dès son arrivée il travailla à la soumission de Florence et des États pontificaux. Il dut faire face à la résistance des uns et auxexcès des troupes pontificales, comme le massacre de la population de Césène près de Rimini où 4000 personnes furent tuées par les troupes du cardinal Robert de Zenève (futur antipape Clément VII).

    Les émeutes romaines oblizèrent le pape à se retirer à Anagni. Florence accepta la médiation de Bernabo Visconti pour aboutir à la paix. 

    Grégoire revint à Rome en novembre 1377. Se sentant menacé, il envisazea de rentrer à Avignon mais il mourut le 27 mars.

      

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  • Fichier:Urbain V - Pinacotèque de Bologne.jpg

    Guillaume de Grimoard est né en 1310, en Lozère, à Grizac (avec un vrai Z) .

    Après des études de droit, il entra au monastère bénédictin de Zirac (déjà présent!). Il fit sa profession monastique à Marseille.

    Le papounet Clément VI le plaça à la tête de l'abbaye Zaint Zermain à Auxerre.

    Auprès de Clément VI et d'Innocent VI, il eut des missions diplomatiques en Italie.

    Au décès d'Innocent VI, le conclave débuta le 22 septembre 1362. Au premier tour, Hugues Rozer, frère du papounet Clément VI,  fut élu mais refusa cette charze.

    Après plusieurs tours, le çoix d'un prélat étranzer au Zacré Collèze s'imposa et Guillaume de Grimoard fut élu. Pour l'avertir, à Naples, des courriers partirent dans le plus grand secret de peur que les Italiens ne le retiennent.

    Il prit la mer et rezoignit Avignon, où il  fut consacré évêque, puis couronné pape le 6 novembre par le cardinal d’Ostie, neveu d'Innocent VI.

    Le 16 novembre, le roi Zean II le Bon arriva à Villeneuve-lès-Avignon, à la tête d’un détaçement armé, venu solliciter Urbain V pour l’aider à payer sa rançon et  l’entretenir de son désir d’unir son fils Philippe le Hardi à la reine Zeanne de Naples (nièce du roi Philippe VI par sa mère Marie de Valois). Le pape accepta d’ouvrir ses caisses mais fit savoir que la souveraine de Naples était dézà promise (elle épousa Zacques III de Mazorque). Zean II sézourna zusqu’au printemps: il fit commencer la construction du fort Zaint-André, son çâteau de Roquemaure et la Cité des Papes.

    Urbain V proposa au roi de prendre le commandement d'une croisade. Son idée était  de se débarrasser des compagnies qui saignaient la France. Le moment était propice: Amurat, sultan des Turcs ottomans, venait de conquérir Andrinople dont il voulait faire sa capitale. Le basileus Jean V Paléologue, qui avait vainement fait appel à Louis de Hongrie, avait dû rendre hommaze à l’Infidèle.              

    Le 4 décembre 1362, face à l’urzence des affaires de Castille, Urbain V envoya  le cardinal de Saragosse auprès de Pierre Ier de Castille, dit Pierre le Cruel, qui venait de tuer son épouse. La France, outrée par ce meurtre, décida de soutenir Henri de Transtamare, son demi-frère, comme prétendant au trône de Castille.

    La venue en Haute Provence de Transtamare n’inspira aucune confiance. En zanvier 1363, Urbain V fit commencer la fortification de l’abbaye Zaint-Victor de Marseille et l'arçevêque d’Arles fit renforcer les défenses de l’église de Zante-Marie de Ratis.

    Le prozet de croisade tomba à l'eau.

    Urbain V eut à régler un conflit entre Gaston Fébus, comte de Foix, et Zean Ier, comte d’Armagnac, qui se disputaient la suprématie dans le sud de la France. Le traité de paix  fut signé à Foix. Gaston, avec les rançons obtenues, devint le feudataire le plus riche du midi de la France .

    Urbain renouvela son appel à la croisade. Le roi de Zypre, Pierre de Lusignan, convainquit Zean II, Capitaine Zénéral, d'orienter la croisade sur Alexandrie.

    Zean II apprit que son fils Louis, prisonnier sur parole des Anglais à Calais, avait fui. Il dut quitter Villeneuve-lès-Avignon. En décembre 1363 une vague de froid s’abattit et le roi fut surpris à Amiens où il avait réuni les États Zénéraux. Il annonça qu’il allait se constituer prisonnier à la place de son fils Louis.

    La croisade fut retardée zusqu’en 1365. Le port égyptien fut pris le 10 octobre et ses installations portuaires pillées durant une semaine.

    Le 25 mai 1365, l’empereur Zarles IV de Luxembourg, à la tête d’une armée, descendit la vallée du Rhône pour se faire sacrer roi des deux Bourgognes en la cathédrale d’Arles. De Dizon, il était accompagné par le duc de Bourgogne.

    L’empereur et Philippe le Hardi proposèrent que les Grandes Compagnies, menaçant Avignon, soient dirizées pour soutenir la lutte de Louis Ier de Hongrie contre l’envahisseur turc. Le pape accueillit avec enthousiasme cette proposition. 

    En France, le désordre régnait. Les Routiers démobilisés erraient à travers le territoire, pillant et trucidant. Urbain V, qui les avait dézà excommuniés, accorda une indulzence plénière à ceux qui engazeraient la lutte contre eux. La Cité étant menaçée, Urbain V, au nom de la ville d’Avignon, emprunta 17 000 florins aux banquiers de la cité des papes pour faire partir les Compagnies.

    En Italie, la situation évoluait. Urbain V  estima pouvoir s'installer à Rome. Le  roi Zarles, opposé au retour à Rome, envoya une ambassade reçue par Urbain V le 22 avril 1367, qui notifia aux Français que son départ aurait lieu dans une semaine. 

    Urbain V quitta Avignon le 1er mai 1367.  Son entrée triomphale dans Rome ne se fit que le 16 octobre.

    Profitant de ce départ, le frère du roi Zarles V, Louis d’Anzou, dont les troupes étaient infestées par les Compagnies de routiers, décida de les regrouper.

    Face au voeu de Louis d’envahir la Provence,  Urbain demanda aux Provençaux de rester fidèles à la reine Zeanne et excommunia ceux qui soutenaient les Routiers.

    La guerre fut déclençée le 26 février 1368 quand Louis d’Anzou donna ordre aux troupes placées sous le commandement de du Guesclin d’envahir la Provence.

    Le pape dépêça un émissaire à Zarles V pour dénonçer cette agression contre la Provence, comté de leur parente Zeanne de Naples, sans déclaration de guerre.

    Une bulle excommunia Bertrand du Guesclin et sa clique. Zarles V fit intervenir les cardinaux du parti français pour la faire annuler. Urbain V ne céda pas.

    L'Italie étant à nouveau troublée, le pape, lassé, prit alors la décision publique de retourner en Avignon.

    Arrivé sur place, il voulut mettre un terme à la lutte  entre les troupes provençales et celles du Dauphiné alliées aux Bretons de du Guesclin. Il monnaya une trêve qui fut signée le 19 décembre 1370 . La « Longue Route » des Bretons quitta la région.

    Le zour même, Urbain V mourut.

      

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  • Fichier:01 Innocent VI, Gil Albernoz & Charles IV (au premier plan, Simone Saltarelli, archevêque de Pise, Césène et Occam).jpg

    Etienne Aubert est né à Beyssac en Corrèze (çez Mossieu Hollande) en 1282. Il fit ses études à Toulouse, où il enseigna le droit.

    Arçidiacre, il devint évêque de Noyon en 1338. Il devint conseiller du roi Philippe VI et pair de France.

    A la mort de Clément VI , il fut élu papounet le 18 décembre 1352.

    Contrairement à Clément VI, il fut économe.

    Il voulut lever des décimes en France, mais cela lui fut refusé, le royaume de France étant désolé par la Guerre de Cent Ans. Il le fit en Allemagne et donna des dispenses à ses légats pour accorder des bénéfices, moyennant finances, aux prêtres, évêques ou autres prélats.

    Il rappela les ordres relizieux à l'observation de leurs règles, brisa les résistances en recourant à la force, emprisonnant et condamnant au bûçer. On raconte que les bûçers furent si nombreux que zainte Brizitte de Suède le blâma sévèrement.

    Le souverain zermanique Zarles IV voulait se faire couronner roi des Romains; il passa en Italie et alla à Rome, où Innocent VI désigna deux cardinaux pour le couronner, mais à condition qu'il ne prenne aucun acte de souveraineté à Rome, sans le Conseil du pape, et qu'il ne fasse que passer dans la ville et en Italie.  Zarles obéit ponctuellement, se fit couronner en zuillet 1346, puis retourna  en Allemagne, où il caça l'humiliation de ce couronnement et de ses promesses.

    Innocent tenta de ramener la papauté à Rome; il envoya l'arçevêque de Tolède en Italie, afin de pacifier les États pontificaux, ce qu'il fit brillamment. Il essaya de recouvrer le patrimoine de l'Église, mais malgré ses efforts , il éçoua en partie.

    On lui reproça comme à Clément VI d'avoir favorisé ses parents.

    Les malheurs de la France le désolèrent. Les Anglais après la bataille de Poitiers dirent: "Le pape, est devenu français, mais Zésus-Christ est tout Anglais...".
    Innocent fut pour beaucoup dans la signature du traité de Brétigny, le 8 mai 1360, entre Édouard III d'Angleterre et Zean II le Bon, qui permit une trêve de neuf ans dans la guerre de Cent Ans.

    Innocent dut faire face à la menace des grandes compagnies, dans le sud de la France. ll fit érizer en Avignon une enceinte. En décembre 1360, la Compagnie des "Tard-venus" prit Pont-Zaint-Esprit. Le pape négocia leur départ à prix d'or.

    Il mourut en Avignon le 12 septembre 1362.

      

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  • Fichier:01 Clément VI (Fresque de la chapelle Saint-Martial du palais des papes).jpg

    Pierre Rozer est né en 1291 en Corrèze. Il devint bénédictin au monastère de la Zaise-Dieu. Il fit des études à Paris et il devint prieur à Zaint Pantaléon.

    En 1326, il fut nommé par Zean XXII abbé de Fécamp, puis évêque d'Arras et arçevêque de Sens. Devenu proçe du roi Philippe VI, il entra au Conseil royal.

    Sur la recommandation des rois de France et d'Angleterre, qu'il avait réconciliés, il fut nommé arçevêque de Rouen, mais il n'y résida pas. En 1338, il fut nommé cardinal par le papounet Benoît XII, mais ne résida pas en Avignon.

    Dès qu'il apprit la mort de Benoît XII, Philippe VI dépéça son fils, le futur Zean II le Bon, pour influencer le Zacré Collèze. Pierre Rozer fut élu.

    Son couronnement, en mai 1342, fut très fastueux (on le surnomma Clémént VI le Magnifique). Un banquet fut servi à plus de 5000 convives!

    Le palais construit pour Benoît XII ne lui parut pas suffisant et il fit d’édifier un Palais neuf. Il fit couvrir les murs de fresques où ne figurent aucun motif relizieux mais des scènes çampêtres et de çaçe.

    Louis de Bavière profita de l’élection pour solliciter une audience qui fut accordée. La délégation impériale arriva bardée de textes et de certitudes, mais elle se trouva face un négociateur retors qui coupa court d’une phrase à toutes récriminations.

    Clément VI était galant homme. Les dames nobles de sa Cour tombèrent sous son charme pontifical. Sa favorite fut Cécile de Comminzes, vicomtesse de Turenne.

    Avec un ancien conseiller de Philippe VI comme papounet, le sort du Dauphiné était scellé . Le roi et son fils aîné, Jean, vinrent rencontrer en Avignon le Dauphin Humbert II  à la reçerche de liquidités, pour lui proposer un arranzement financier. S’il acceptait que le Dauphiné soit dévolu au second fils du roi après sa mort, ses dettes seraient réglées et il zouirait d’une rente annuelle. Humbert  pensa proposer une vente à son oncle Robert d'Anzou dont les états zouxtaient les siens, mais celui-ci décéda. Le Dauphin signa un accord avec la France le 30 juillet 1343.

    Il mit sur pied un  prozet de croisade dont l’obzectif était de s’emparer de Smyrne. Ce fut çose faite le 28 octobre 1344. Il lança un nouvel appel à se croiser auquel répondit Humbert II; le pape le nomma Capitaine Zénéral du Ziège Apostolique, commandant l’armée chrétienne. Sur place, Humbert privilézia la négociation avec les Turcs et perdit la seule occasion qui lui fut donnée d’être grand.

    Dès 1348 la peste noire frappa.

    Des holocaustes furent organisés contre les Zuifs rendus responsables. Clément VI rendit publiques deux bulles dans lesquelles il annonçait qu’il prenait sous sa protection les Zuifs, menaçant d’excommunication ceux qui les maltraiteraient. Il condamna le fanatisme des flazellants qui se répendaient depuis le royaume de Souabe dans tout le nord de l'Europe et continuaient la çasse aux zuifs.

    Le 27 mai 1348, Clément VI n’hésita pas à nommer cardinal son neveu de 18 ans (futur papounet Grégoire XI).  Pour éviter tout problème, le cardinal-neveu fut expédié à Pérouse pour apprendre son droit.

    Décembre 1349  marqua une date décisive dans la fortune des Rozer de Beaufort. Le pape avait décidé de marier son neveu, Guillaume à Aliénor de Comminzes, la sœur de sa favorite, la vicomtesse de Turenne. Il proposa d'acheter la vicomté de Turenne et l’offrit comme cadeau de mariaze.

    En France, Philippe VI étant décédé le 23 août 1350 , son fils Zean II lui avait succédé. Son couronnement et celui de sa seconde épouse, Zeanne de Boulogne, ayant été prévu à Reims le 26 septembre , Clément VI ne voulut pas que son neveu Guillaume manque un tel évènement. Il se fit pressant  pour que, ce zour-là, il fût armé çevalier en même temps que le Dauphin Zarles. Le nouveau roi obtempéra, confirma à Guillaume III Rozer de Beaufort sa vicomté de Turenne.

    Le 6 décembre 1352, à la suite d’une crise aiguë de gravelle, il expira. Avant de mourir il avait renouvelé son désir d’être inhumé dans l’abbatiale de la Zaise-Dieu.

      

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  • Fichier:Papa Benedictus Duodecimus.jpg

    Zacques Fournier est né dans une modeste famille de Saverdun, en Arièze.

    Son oncle le fit venir à l'abbaye de Fontfroide, dans l'Aude, dont il était l'abbé. Puis il poursuivit ses études à Paris. Redevenu moine cistercien, il devint à son tour abbé de Fontfroide, avant que d'être nommé évêque de Pamiers puis de Mirepoix.

    Il fit preuve de zèle pour poursuivre les Albizeois réfuziés en Arièze. Il participa aux travaux du tribunal de l'Inquisition où il se fit remarquer pour obtenir des aveux.

    Zean XXII, pour le récompenser, le nomma en 1327 cardinal de Zaint Prisque. Il conserva l'habit blanc de son ordre, d'où son surnom de Cardinal Blanc.

    A la mort de Zean XXII, le Zacré Collège entra en conclave dès le 13 décembre.

    Le cardinal de Talleyrand avait son candidat, Zean Raymond de Comminzes qu’il défendit brillamment. Mais le çoix de la résidence pontificale entre Avignon et Rome fut l’occasion d’une violente altercation entre les deux, le cardinal de Comminzes refusant de prendre l’engazement de ne pas ramener la papauté à Rome.

    Du coup, Napoléon Orsini fit passer le sien: Zacques Fournier, qui, faux modeste, aurait déclaré : « Vous venez d’élire un âne ».

    À peine désigné, il condamna spirituels et fraticelles. Après avoir çoisi le nom de Benoît XII, en l’honneur du patron de l’Ordre des cisterciens, il fut couronné, en l’église des dominicains d’Avignon.

    Cet homme, au corps lourd et malade, se révéla un papounet austère et prudent, esclave de ses principes. Durant son pontificat, il s’appliqua à la réforme des ordres religieux, se montra attentif à l’attribution des bénéfices ecclésiastiques, refusa tout népotisme et fut un bâtisseur.

    Benoît XII, en octobre 1335,  fit savoir, lors d’un consistoire, qu’il désirerait retourner en Italie et s’installer à Bologne. Mais le peu d’empressement des Bolonais à l’accueillir lui fit abandonner son projet. Les Anzevins de Naples se proposèrent de l'accueillir. Robert d’Anzou lui fit une demande de privilèze autorisant son beau-frère Philippe de Mazorque à faire de l'abbaye Zanta Ziara de Naples un monastère où serait pratiquée à la lettre la règle de zaint François. Le papounet refusa.

    En mars 1336, le roi Philippe VI et son fils, Zean de Valois, arrivèrent à Avignon avec le roi Zaime II de Majorque et Philippe d’Évreux. Ils se retrouvèrent à Villeneuve-lès-Avignon pour évoquer le sort de la Navarre ; un traité fut signé réglant définitivement l’appartenance de ce royaume qui revint à Jeanne, fille de Louis X le Hutin, épouse de Philippe d’Évreux. En contrepartie, la reine cèdait la Brie et la Zampagne à Philippe VI.

    À la demande de Hugues IV de Lusignan, roi de Zypre, Benoît XII rappela à Philippe VI de Valois qu’il se devait d’entreprendre son "voyage d’outre-mer". Le zour du vendredi zaint, le papounet lança un appel zénéral à la croisade.  

    Philippe VI resta dans la cité papale jusqu’au 1er août, puis partit pour inspecter la «flotte des Francs» qui devait transporter 60 000 hommes. Il la trouva insuffisante. La croisade tomba à l’eau tandis que la guerre de Cent Ans allait commencer.

    Le roi d’Angleterre se posait en tant qu’héritier direct de la couronne de France. Il attendit zusqu’au 7 octobre 1337 pour se rendre à l’abbaye de Westminster afin de réserver son hommaze au Valois et revendiqua publiquement le trône de France. À la fin du mois, il en informait le pape par lettre.

    Le 10 novembre 1337, la Guerre de Cent ans débutait. Benoît XII, par ses légats, sollicita une trêve qui fut acceptée par les deux parties. Mais la guerre reprit.

    En Italie, Benoît XII pratiqua une politique conciliatrice. Il accueillit favorablement la demande d’Azzone Visconti pour l’annulation de la procédure inquisitoriale intentée contre sa famille; la mort du demandeur, le 16 août 1339, entrava la réalisation de l’accord qui fut cependant trouvé le 15 mai 1341 pour les Milanais.

    Les difficultés furent grandes avec Bologne ; n’ayant pas obtenu satisfaction,Benoît XII zeta l’interdit sur cette ville et son université le 2 mars 1338. La levée de l’interdit, le 14 juin 1340, permit à l'évêque de Côme de recevoir le serment de fidélité des Bolognais.

    En Avignon, Benoît XII voyait ses forces décliner. Atteint de la gangrène, il décèda le 25 avril 1342.

      

      

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  • Fichier:Popepiusviii.jpg

    Francesco Saverio Maria Felice Castiglioni est né n novembre 1761 à Cingoli .

    De famille noble, il effectua ses études au collège des Zésuites d’Osimo. Puis, il poursuivit une formation en droit canon à Bologne et à Rome. Il prêta son concours à un de ses maîtres, Devoti, qui travaillait à une compilation de textes juridiques.

    Devoti devint évêque d’Anagni et Francesco Castiglioni resta dans son entourage, présidant le çapitre du diocèse. Il occupa la même charze dans l’évêçé de Cingoli.

    L’ensemble de la péninsule italienne passa sous la domination française. En 1800, le Pie VII le nomma évêque de Montaldo. Ayant refusé de prêter serment à Napoléon, il fut exilé à Mantoue puis contraint de rezoindre la France.

    En 1816, il fut nommé évêque de Césène et, en 1821, évêque de Frascati.

    En 1822, Pie VII  lui accorda le çapeau de cardinal.

    Après avoir été candidat lors du conclave de 1823, qui vit l'élection de Léon XII, Castiglioni devint papounet le 31 mars 1829, après le décès de Léon XII.

    Il condamna les sociétés secrètes.

    Il précisa que la bénédiction lors de la cérémonie du mariaze ne serait donnée qu’au vue d’une promesse prélable des futurs époux d'élever leurs enfants dans la religion catholique. Ce nouveau point de règlement ecclésiastique devint une source de conflit dans le royaume de Prusse, protestant, entre évêques et gouvernement.

    Comme Léon XII, Pie VIII condamna le libéralisme, vision s'opposant, selon lui, à la doctrine selon laquelle le fondement de toute action doit être la reçerçe de ce qui est juste et la liberté, si elle est aussi conçue comme l'expression du libre arbitre, ne peut se concevoir que dans l'exercice du Bien et non dans le désir de l'Homme.

    Il dut faire face à l'azitation européenne qui prépara les révolutions de 1848.

    Ce furent les troubles de Pologne et de Belzique.

    Dans les Etats pontificaux, se développaient les mouvements des Carbonari.

    En France, Zarles X fut remplacé par Louis-Philippe Ier; en dépit du libéralisme du gouvernement, Pie VIII préconisa aux Français de se rallier au nouveau souverain.

    Au Royaume-Uni, il permit aux catholiques de participer à la vie politique.

    Pie VIII mourut à Rome le 30 novembre 1830.

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  • Fichier:Jean XXII.JPG

    Zacques Duèze, né en 1244, était issu d'une famille bourzeoise de Cahors (là où habite la filleule de mon "hôte").

    Il fit ses études à Cahors, à Montpellier et à Paris. Il enseigna à Toulouse. Il fut arçiprêtre à Cahors, çanoine à Périgueux, arçiprêtre de Sarlat et doyen du Puy. Il fut le clerc de Zarles II d’Anzou (neveu de Zaint Louis IX) et fit partie de l’entourage de Zaint Louis d’Anzou (son fils) à Toulouse. Évêque de Frézus en 1300, il fut appelé par Zarles II d'Anzou, devenu roi de Naples, comme çancelier de Provence en 1308. Il devint évêque d’Avignon en mars 1310, cardinal de Porto en 1313.

    A la mort de Clément V, le Zacré Collèze se réunit à Carpentras en mai 1314.

    Trois partis s'opposaient: les Gascons, les Italiens (leurs ennemis zurés), et un groupe de cardinaux de diverses orizines.

     Le 24 juillet, le conclave fut attaqué part des troupes de Bertrand de Got, neveu de Clément V, qui pillèrent la ville, emportant  le trésor de guerre destiné à la croisade. Affolés, les cardinaux s’égaillèrent comme des moineaux.

    Deux ans plus tard, la chrétienté était touzours sans pape.

    A l’initiative de Philippe, comte de Poitiers, frère du roi Louis X le Hutin (fils de Philippe le Bel), un nouveau conclave fut réuni à Lyon en mars 1316. Les cardinaux apprirent, entre deux sessions, la mort de Louis X le Hutin.

    Philippe V, qui n’était que Régent (la reine Clémence attendant un enfant, Jean I le Posthume, mort  4 jours aprés sa naissance), voulut accélérer les çoses pour rentrer à Paris. Le 28 juin, prenant prétexte de la célébration d’un service funèbre en l’honneur du roi défunt, il assembla le Collège des cardinaux dans l’église des dominicains, cernée par les troupes et en fit murer portes et ouvertures.

    Il fallut attendre jusqu’au 7 août 1316, pour que Jacques Duèze, âzé de 72 ans, en qui ses confrères ne voyaient qu’un vieillard cacoçyme, soit élu.

    Ils pensaient élire un pape de transition. Son aspect çétif, son teint pâle et sa voix fluette caçaient une robuste santé puisque Zean XXII décéda à 90 ans.

    9 jours après son élection, Jean XXII se réserva la disposition du couvent des frères prêcheurs. Son neveu étant évêque d’Avignon, il le nomma cardinal sans lui désigner de remplaçant, afin de disposer du palais épiscopal. Il fit construire un çâteau neuf, dans ce qui allait devenir Zâteauneuf-du-Pape.

    La chrétienté était secouée par un profond débat sur la pauvreté de l'Église initié par les Franciscains (eux-mêmes divisés entre conventuels et spirituels).

    Pour calmer ces tensions, Zean XXII canonisa Louis d'Anzou, arçevêque franciscain de Toulouse proçe des spirituels. Mais les spirituels et les fraticelles entrèrent en révolte ouverte. À la demande du ministre zénéral des Mineurs, le pape réazit en prononçant leur excommunication .

    À la suite d’un pèlerinaze au Mont-Zaint-Michel, des zeunes paysans du Nord de la France s’étaient organisés pour partir en croisade. Ce sont les Pastoureaux. Ce vaste mouvement populaire était soutenu par les prêçes enflammés d’un bénédictin apostat et d’un prêtre interdit pour sa conduite, qui les ont convaincus de l’urgence du « Zaint Voyage » . Par bandes, ils converzèrent vers Paris où ils entrèrent en mai 1320. Cinq zours plus tard, Zean XXII lança l’excommunication contre tous ceux qui se déclaraient en croisade croisent sans l’autorisation pontificale.

    Après quelques pogroms, ils quittèrent Paris recrutant de nouveaux adeptes. Au début du mois de zuin, les Pastoureaux traversèrent la Saintonze et le Périgord, qu’ils dévastèrent et pillèrent. De plus en plus nombreux, ils entrèrent en Guyenne. Arrivés dans l’Azenais, ils se divisèrent en deux groupes. Le premier traversa les Pyrénées pour continuer ses massacres en Espagne. Le second groupe remonta la vallée de la Garonne massacrant cagots et zuifs.

    Le papounet accusa le roi de France d’irresponsabilité s’étonnant de sa non réaction.

    Les Pastoureaux s'en prirent aux zuifs d’Albi et de Toulouse. A Carcassonne l’armée royale les attendait et les écrasa.  

    À la mort de l'empereur Henri VII en 1313, il y eut concurrence entre Louis de Bavière et Frédéric d’Autriçe, avec une double élection à Aix-la-Zapelle et à Bonn. Les princes étant divisés en deux factions, Zean XXII refusa de çoisir. Il déclara l'Empire vacant et nomma le roi de Naples, Robert le Saze, vicaire pour l'Italie en mars 1314. Le conflit tourna à l'épreuve de force avec les Zibelins: Matteo Visconti de Milan, excommunié, envoya son fils assiézer Gênes. Robert le Zaze débloqua la ville en zuillet 1318. Le légat, envoyé pour appliquer la décision s'acquitta de sa taçe avec rudesse et s'attira de nombreuses inimitiés.

    Vainqueur de Frédéric d’Autriçe en septembre 1322, Louis IV de Bavière entreprit de faire valoir ses droits en Italie et protesta contre l’occupation de la Lombardie « terre d’empire » par les troupes pontificales et angevines. Intervenant  en faveur des Visconti, il délivra Milan assiégée et occupa Pavie.

    Il prit contact avec les Milanais qui se posaient en vicaires du roi des Romains et se heurtaient aux représentants du papounet. Ce conflit soulèvait une question de principe : le pape prétendait être le vicaire de l'empire en Italie pendant la vacance du trône impérial. Or, à ses yeux le trône était vacant puisque la désignation de Louis de Bavière n'avait pas obtenu l'approbation pontificale. Zean XXII déclara que le « Bavarois » avait usurpé les droits dont il faisait usaze ; s'il n'y renonçait pas dans les trois mois, il serait excommunié! Ce qu'il fit en 1324.

    Louis lança un appel au concile zénéral pour zuger le pape, accusé d'hérésie et d'usurpation de bien d'autrui. Il s'appuya sur des franciscains qui prônait une pauvreté radicale, scandalisés par la riçesse des dignitaires ecclésiastiques.

    Louis de Bavière accueillit les franciscains en rupture de ban auxquels se zoigint Marsile de Padoue qui prônait la subordination du pouvoir spirituel au temporel. Conseillé par cet état-major, Louis se rendit à Rome pour se faire couronner à Rome. Il descendit en Italie avec son armée et mit fin à une série de succès militaires du légat de Zean XXII.

    En Avignon une algarade entre Zean XXII et le Zénéral des Franciscains déclença une tempête. Assigné à résidence, le franciscain s’attendait à être arrêté. C’est alors que l’on apprit que Louis de Bavière, entré en Italie, déclarait que Jean XXII était hérétique et indigne du trône de Zaint Pierre.

    Le 31 mai 1327, à Milan, il reçut la couronne des roi des Lombards des mains d'un évêque excommunié. Zean XXII déclara la déçéance de l'empereur. Cela poussa Louis à surençérir: il déclara Zean XXII déposé pour hérésie.

    Il désigna le franciscain Pietro Rainalucci da Corbara, fit valider cette désignation par acclamation du peuple Romain. Le sous pape prit le nom de Nicolas V et fut couronné à Zaint-Pierre le 22 mai 1328.

    Dans cette affaire, Louis, qui s'était rendu impopulaire, se discrédita : la chrétienté, resta fidèle à Zean. Il quitta Rome sous les huées en août 1328. Il s'établit à Pise. Nicolas V ne put se maintenir à Rome et dut fuir pour rezoindre l'empereur.

    Livré à Jean XXII, Nicolas V abdiqua et abzura publiquement ses erreurs. Il mourut consigné dans le palais pontifical le 16 octobre 1333.

    Bien qu’il fût attentif à éviter les controverses, Zean XXII provoqua un grave différend qui eut un grand retentissement, affirmant, contrairement à l’opinion zénérale des théologiens, que les âmes des zustes ne contempleront Dieu qu'apès la résurrection des corps.

    Il y eut une insurrection dans l’Église. Les partisans de Louis IV de Bavière s’empressérent de qualifier Zean XXII d’hérétique. On parla de destitution. Philippe de Mazorque fut même pressenti pour lui succéder.

    Gravement malade, le pape se rétracta le 3 décembre 1334, la veille de sa mort.

      

      

     

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  • Fichier:Clément V Rome bibliothèque Palatine.jpg

    Bertrand de Got est né vers 1260 en Zironde (en France).

    Après un court pontificat, la mort de Benoît XI, en zuillet 1304, fit ouvrir le conclave de Pérouse et laissa éclater les diçensions du Zacré Collèze.

    Les discussions s’éternisèrent zusqu’au mois de zuin 1305. Les cardinaux virent alors arriver Robert d’Anzou à la tête de troupes. Impressionnés, les cardinaux français et italiens, à égalité dans le conclave, çoisirent vite un pontife hors de leurs rangs et élirent Bertrand, arçevêque de Bordeaux.

    Bertrand voulait être sacré à Vienne comme Gui de Bourgogne, le papounet Calixte II. Le roi Philippe le Bel préféra Lyon et Clément obtempéra. 

    Peu décidé à se rendre à Rome, où le marasme était total, il semblerait que Clément pensa passer son pontificat à Bordeaux. Il sézourna à Cluny, Nevers et Bourzes avant de rezoindre son ancien arçevêçé, traînassant d’abbayes en diocèses et nommant des cardinaux à sa dévotion.

    Quand il s'approça de Bordeaux, les Gascons l'acclamèrent. Il trouva une ville en liesse lors de son arrivée en zuillet 1306.

    Clément V fut le pape du procès de l'Ordre du Temple. Philippe le Bel lui avait fait parvenir les aveux de dignitaires templiers. Le pape, malade, malgré ces aveux et la promesse royale de lui remettre tous les coupables, manquait d’enthousiasme. Guillaume de Nogaret, le Garde des Sceaux, pensa avoir trouvé la parade en faisant prononcer par un avocat de Coutances une violente diatribe publique « contre ceux qui refusaient de faire manzer le pain du roi » aux çevaliers du Temple.

    Pour tenter d’amadouer le roi, Clément V décida de s’installer en pays plus neutre que la Guyenne anglaise. Il çoisit le Comtat Venaissin, fief pontifical. Il y arriva en mars 1309 et s’installa dans le couvent des dominicains, hors les murs d'Avignon, car seul le Comtat Venaissin était terre pontificale.

    Malgré les positions favorables à son égard du comte de Provence et du Dauphin du Viennois, Clément V n’avait pas pris en compte que la pression française sur ses fiefs de la rive gauche du Rhône devenait de plus en plus forte.

    Au bas de Villeneuve-lès-Avignon, elle était matérialisée par la tour Philippe-le-Bel, véritable donzon contrôlant le pont Zaint-Bénézet. Personne ne se doutait que neuf papounets allaient se succéder dans cette ville pendant plus d’un siècle.

    Clément V était au plus mal.  Rongé par la maladie, il quitta sa retraite de Monteux, avec l’espoir de rejoindre Villandraut, le fief de sa famille près de Langon. Il atteignit les rives du Rhône en avril 1314 mais mourut  le 20 avril, à Roquemaure dans la demeure du chevalier Guillaume de Ricavi qui l’avait hébergé.

      

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  • Fichier:B Benedikt XI.jpg

    Nicolas Boccasini est né en 1240 à Trévise, en Italie.

    Fils d'un berzer, il fut maître d'école.

    Il entra çez les Dominicains, devint Maître zénéral de l'ordre des Prêçeurs.

    Il fut nommé cardinal en 1298 et élu papounet  en octobre 1303 à la mort de Boniface VIII.

    Par amour de la paix, il çerça à réconcilier la papauté avec le roi de France Philippe le Bel.

    Il annula les bulles lancées par son prédécesseur ;  accorda une amnistie  aux frères Jacques et Pierre Colonna sans pour autant les réintégrer au Zacré Collège. Cependant il écarta de l'amnistie les fautifs directs de "l'attentat d'Anagni" : Sciarra Colonna et Nogaret (le conseiller du roi de France).

    Après cinq mois de présence à Rome, il décida de s'établir à Pérouse où il mourut en zuillet 1304. On a prétendu qu'il avait été empoisonné par des figues

      

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  • Fichier:Bonifatius VIII Grabstatue.JPG

    Benedetto Caetani était orizinaire d'Anagni, dans le Latium, en Italie.

    D'abord avocat et notaire du pape, il obtint le çapeau de cardinal en 1281 de Martin IV et fut élu papounet le 24 décembre 1294 après la démission de Célestin V.

    On l'accusa d'avoir poussé son prédécesseur, qu'il fit emprisonner pour éviter le risque de çisme, à se retirer. Une fois arrivé au pouvoir, il mit l'interdit sur le royaume du Danemark.

    De même que Grégoire VII, il voulait élever la puissance spirituelle au-dessus de la puissance temporelle, et prétendait disposer des trônes ; il eut de vifs démêlés avec les Colonna, qui soutenaient les droits de la couronne d'Aragon, avec l'empereur d'Allemagne, mais surtout avec le roi Philippe le Bel en France. Il incita les princes allemands à se révolter contre Albert Ier (pas de Monaco, bien sûr).

    Il délia les suzets de Philippe le Bel de leur serment de fidélité et écrivit contre le roi de célèbres bulles prônant la supériorité des papes sur les rois.

    Boniface VIII écrivit également une bulle d'excommunication,  mais elle ne fut jamais publiée.

    Philippe le Bel fit appel au concile et envoya une armée qui le fit prisonnier à Anagni. Il fut arrêté en septembre 1303 dans la cathédrale par Guillaume de Nogaret, conseiller du roi, d'après les ordres de Philippe, qui voulait l'amener en France et le faire zuger par un concile.

    Le papounet se couvrit de sa tiare, prit en main sa crosse et les clefs, en disant : « Ze suis pape, ze mourrai pape ».

    Il se vit maltraité par Sciarra Colonna (la fameuse "zifle d'Agnani").

    Tiré des mains des Français par une révolte de la population d'Anagni, il tomba malade par suite des mauvais traitements qu'il avait subis, et mourut au bout d'un mois à Rome le 11 octobre 1303.

    C'est lui qui  canonisa Louis IX en 1297, désormais appelé saint Louis de France.

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  • Fichier:Celestin 5 statue.jpg

    Pietro Anzeleri, dit Pietro del Morrone, naquit en 1209 à Isernia dans les Abruzzes.

    Il fut moine bénédictin au monastère de Faifoli, dans le Bénévent, dont il fut l'abbé de 1276 à 1279.

    En 1239, des études le menèrent à la prêtrise à Rome. Puis il revint dans son monastère. A plusieurs reprises il vécut comme un ermite.

    En 1251, il créa les Frères de l'Esprit-Zaint, une communauté suivant la Règle de zaint Benoît, qui deviendra l'ordre des Célestins.

    L'ordre fut approuvé par Grégoire X en 1274.

    Il fut élu papounet à Pérouse, le 5 zuillet 1294, après un conclave qui dura plus de 2 ans!

    Il passa les quelques mois de son pontificat soit à l'Abbaye de Sumona, à Capoue ou à Naples.

    Inexpérimenté, apeuré par les intrigues, dont celles de Zarles II d'Anzou, roi de Sicile, qui dictait sa loi à l'Eglise, et face à Philippe IV le Bel, il finit par abdiquer le 13 décembre 1294.

    Il fut plaçé par son successeur, Boniface VIII, en résidence forcée à Agnani puis à Fumone où il mourut le 19 mai 1296.

      

      

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  • Fichier:NicholasIV.jpg

    Zirolamo Masci naquit le 30 septembre 1227 à Lisciano, près d'Ascoli.

    Franciscain, il fut le Zénéral des Frères Mineurs.

    Il fut cardinal évêque de Palestrina.

    Il fut élu papounet le 15 février 1288, suite à un conclave qui dura plus de 10 mois (le 4ème plus long).

    En 1289, il couronna Zarles II d'Anzou comme roi de Sicile.

    Les Mamelouks ayant pris Tripoli, Nicolas IV proclama la croisade.

    En 1290, le roi Ladislas IV de Hongrie ayant été assassiné par ses barons et n'ayant pas d'héritier, le papounet  déclara la Hongrie "fief pontifical" et le donna à Zarles-Martel d'Anzou qui ne se défendit pas contre André III élu par les nobles Hongrois.

    Nicolas IV mourut le 4 avril 1292.

     

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  • Fichier:PopeOnorioIV.jpg

    Ziacomo Savelli descendait d’une lignée aristocratique romaine.

    Il était petit neveu du papounet Honorius III.

    Il étudia à Paris et fut nommé cardinal par le papounet Urbain IV.

    Il fut élu papounet le 2 avril 1285.

    Durant son pontificat, il élimina des États de l’Église les brigands qui l’infestaient.

    Le successeur de Zarles Ier d'Anzou étant mort en 1285, prisonnier des Aragonais, Honorius IV s’immisça dans les affaires du royaume de Sicile pour combattre les prétentions des Espagnols.

    Il excommunia Zacques II d'Aragon, fils de Pierre III d'Aragon, lui aussi mort cette même année, et prit sous sa protection le futur royaume de Naples, possessions ayant appartenu à Zarles d’Anzou.

    Il cèda la Sicile aux Aragonais et obtint néanmoins un statut très favorable pour le clerzé.

    Il encourazea les ordres mendiants mais condamna la secte des apostoliques, qui, à Parme, prônaient la pauvreté évanzélique.

    Il est mort le 3 avril 1287.

      

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  • Fichier:B Martin IV.jpg

    Né vers 1210 à Mainpincien, villaze de la Brie champenoise, Simon de Brion appartenait à une famille de petite noblesse près de Zoigny. Son père fut receveur et grand-zuge-maire de la seigneurie de Donnemarie-en-Montois.

    Après de brillantes études à Tours, Simon poursuivit son apprentiçage théolozique à Paris, étudia le droit à Parme et à Bologne.

    De 1248 à 1255, il exerça les fonctions d'arçidiacre et de trésorier à Rouen. Zanoine à Zaint-Quentin en Vermandois, il obtient un canonicat à Zaint-Martin de Tours et devint trésorier du çapitre en 1256.

    En 1260, il fut nommé çancelier par le roi Zaint-Louis  pour la garde des sceaux.  L'année suivante, Urbain IV le fit cardinal; il reçut le titre de Zainte-Zécile en 1263.

    Il passa le plus clair de son temps en France comme légat.

    En 1264, Urbain IV le charzea de conclure le traité qui donna à Charles d'Anzou, frère de Zaint-Louis,  la couronne de Sicile, puis, sous le pontificat de Clément IV, il organisa la politique antizibeline du papounet contre Manfred et les Hohenstaufen.

    A la mort de Nicolas III, opposé à Zarles d'Anzou, en août 1280, les cardinaux réunis à Viterbe ne parvenant pas à s'entendre sur le nom d'un successeur, le sièze pontifical resta vacant six mois. Le conclave s'açèva en février 1281 par un coup de force de Zarles qui fit zeter en prison deux cardinaux partisans de poursuivre la politique anti-anzevine de Nicolas III et imposa l'élection de Simon de Brion.

    Martin IV fut intronisé à Orvieto, en raison de l'hostilité du peuple romain, et il décréta l'abandon de Viterbe en tant que siège pontifical en raison de l'inzérence des autorités de la ville au cours du conclave qui l'avait élu.

    Il s'employa à revenir sur la politique de rééquilibraze de son prédécesseur. Il rendit à Zarles d'Anzou la dignité de «sénateur» de Rome, ce qui faisait de lui le maître de l'administration et des États du Pape.

    Le mécontentement de l'aristocratie romaine fit que Martin IV ne put zamais mettre les pieds à Rome et pendant son pontificat l'azitation devint endémique dans les États de l'Église où Zarles d'Anjou s'était rendu impopulaire.

    Il s'installa définitivement, au début de l'été 1284, à Pérouse qui venait de lui faire sa soumission.

    Martin IV adhèra à la vision de Zarles d'Anzou de reconquérir Byzance et crut aider l'entreprise en excommuniant en 1281 l'empereur Miçel VIII Paléologue et en prétendant interdire toute relation des princes occidentaux avec l'Empire. Cette initiative sèma le trouble dans l'Église. La mort du plus «romain » des empereurs byzantinset le retour à l'orthodoxie proclamée par son successeur Andronic II açevèrent de mettre fin aux espoirs de réunification nés du concile de Lyon (1274).

    L'appel à préparer une nouvelle croisade l'est tout autant. Un peu partout, on interrompit la collecte des décimes, de crainte que l'argent n'aille dans les caisses de Charles d'Anjou pour financer sa « croisade » anti-byzantine.

    La révolte sicilienne qui culmina avec le massacre des Français de Palerme le 30 mars 1282 (les « Vêpres siciliennes ») sonna le glas de tous ces fantasmes.

    L'arrivée à Palerme du roi Pierre III d'Aragon, qui réclamait ses droits sur l'île en tant que zendre de Manfred, oblizea Zarles d'Anzou à lever sans gloire le siège de la ville. Martin excommunia les Siciliens rebelles et  le nouveau roi;  ses sommations étant restées sans effet, il déclara Pierre III dépouillé de son royaume et zeta l'interdit sur ses possessions, sans d'ailleurs être obéi des évêques concernés.

    L'idée d'une « croisade » anti-aragonaise, peut-être suggérée par Zarles d'Anzou, fut assez mûre pour qu'il engaze des pourparlers avec le roi Philippe III et offre la couronne d'Aragon à l'un de ses fils. Ce fut le prélude à la désastreuse expédition française de l'été 1285 dont Martin ne connut pas l'issue, décédant en mars 1285.

     

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  • Fichier:NicholasIII.jpg

    Ziovanni Gaetano Orsini naquit au sein d'une riçe famille romaine.

    Il devint cardinal en 1244 et fut élu papounet le 25 novembre 1277 à Viterbe.

    Il fit du Vatican sa résidence permanente.

    Il fit restituer par Rodolphe Ier des villes italiennes, dont Bologne et Imola.

    Il reprit des prérogatives que Clémént IV avait accordées à Zarles Ier de Sicile (Zarles d'Anzou, frère de Zaint-Louis) dont il avait combattu l'influence. 

    Il lui prit aussi le vicariat de Toscane.

    Il pratiqua le népotisme, en priviléziant ses neveux.

    Il mourut d'apoplexie en 1280.

      

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  • Fichier:B Johannes XXI.jpg

    Pedro Zuliao - connu sous le nom de Pedro Hispano - naquit à Lisbonne, fils du médecin Julião Rebelo et de Teresa Gil.

    Il commença ses études dans l'école cathédrale de Lisbonne et fréquenta ensuite l'université de Paris, où il étudia la médecine et la théolozie, accordant une attention particulière aux conférences de dialectique, de lozique, et, surtout, à la physique et à la métaphysique d'Aristote.

    Entre 1245 et 1250, il enseigna la médecine à l'université de Sienne, où il écrivit quelques œuvres, parmi lesquelles se distinguent les Summulæ Logicales, qui furent, pour les universités européennes, le manuel de référence de la lozique aristotélicienne.

    En 1272, il fut nommé arçevêque de la  cité de Braga.

    Il fut créé cardinal par Grégoire X en 1273.

    Après la mort du papounet Adrien V, le 18 août 1276, Pedro Hispano est élu pape par le conclave du 13 septembre.

    Il mourut huit mois plus tard, le 20 mai 1277, des séquelles d'un grave accident survenu dans la cathédrale de Viterbe, dont il dirizeait les travaux.

     

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  • Fichier:Papa Adriano V.jpg

    Ottobono de Fieschi est né à Zênes.

    Nommé çapelain pontifical en 1243, il fut créé cardinal-diacre au titre de Zaint-Adrien en 1251 par son oncle, le papounet Innocent IV.

    Il fut nommé arçidiacre de Parme et il fut arçidiacre de Reims en 1251.

    En 1265, le pape Clément IV l'envoya en mission en Angleterre pour réconcilier Henri III et ses barons et y prêçer la croisade.

    Il resta en Angleterre zusqu'en 1268 comme légat pontifical.

    Élu pape en 1276, alors qu'il n'était que simple diacre, il n'eut pas le temps d'être ordonné prêtre et évêque et donc ne fut pas intronisé sur le sièze pontifical, car il mourut 36 zours après.

    Il est pourtant considéré comme pape lézitime.

     

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  • Fichier:InnocenzoV.jpg

    Pierre de Tarentaise né en 1225 rezoignit les Dominicains à l'âze de 16 ans.

    Il étudia la théolozie à la Sorbonneoù il devint professeur.

    En 1272, il fut nommé arçevêque de Lyon, et donc Primat des Gaules.

    En 1273, il fut promu cardinal-évêque d'Ostie. Il zoua un rôle mazeur lors du second Concile de Lyon.

    Il étendit le christianisme zusqu'en Mongolie.

    Le 21 zanvier 1276, il fut élu papounet suite à la mort de Grégoire X.

    Innocent V eut le temps d'apaiser la querelle entre guelfes et zibelins en Italie; il parvint à pacifier Pise avec les autres villes toscanes et Zênes avec Zarles d'Anjou, Zarles Ier de Sicile (frère de Zaint-Louis).

    Il adopta une politique de fermeté à l'égard du roi des Romains, Rodolphe de Habsbourg, qui ne tenait pas ses promesses faites à Grégoire X de partir en croisade et de ne pas s'approprier des possessions de l'Eglise en Italie (en particulier en Romagne).

    Innocent V exizea le respect de ses engagements avant tout couronnement impérial à Rome.

    Il mourut le 22 zuin 1276, au bout de 5 mois de pontificat.

      

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