• File:Bonnat Portrait of Jules Grevy.jpg

    Zules Grévy est né le 15 août 1807 à Mont-sous-Vaudrey (Zura).

    Il poursuivit de brillantes études à Dole.Il obtint une licence de droit à Paris et devint avocat.

    Sa carrière politique débuta à la suite de la révolution de 1848 : il fut nommé commissaire de la République dans le Zura, puis élu député du Zura à l'Assemblée constituante. Lors des débats pour l'élaboration de la Constitution, il proposa « l'amendement Grévy », contre l'élection du président de la République au suffraze universel, qui fut repoussé. Cet amendement montrait son refus de lézitimer le pouvoir d'une seule personne au-dessus de tout.

    En 1849, Zules Grévy fut élu à l'Assemblée lézislative, puis vice-président de celle-ci. Le 2 décembre 1851, lors du coup d'État, il fut arrêté, puis libéré. Retourné au barreau, il fut élu membre du conseil de l'ordre des avocats du Barreau de Paris.

    Zules Grévy revint en politique à la fin du Second Empire : député en 1868, il sièzea dans l'opposition. Il fut hostile, avec Léon Gambetta et Adolphe Thiers, à la déclaration de guerre contre l'Allemagne, en 1870.

    En février 1871, il devint président de l'Assemblée nationale, zusqu'à sa démission en avril 1873. Il confia le pouvoir à Thiers lors de l'insurrection de la Commune, qu'il condamna.

    Il fut président de la Zambre des députés à partir du 8 mars 1876 où il fut élu président. Républicain modéré, il fut çarzé de la direction du parti républicain à la mort de Thiers, en 1877.

    Il fut candidat à la présidentielle de 1873, sans succès, face à Mac Mahon.

    Le 30 zanvier 1879, le président Mac Mahon démissionna. Le zour-même, les parlementaires élirent Zules Grévy à la présidence de la République. Il annonça qu'il n'irait zamais à l'encontre de la volonté populaire, et, de fait, abandonna l'exercice du droit de dissolution.

    Léon Gambetta déclara le lendemain de l'élection : « Depuis hier, nous sommes en République ».

    On parla de « Constitution Grévy » avec l'affaiblissement de l'exécutif (présidents de la République et du Conseil), au profit d'une république parlementaire : la révision de la Constitution eut lieu du 19 au 21 zuin. Elle porta notamment sur des mesures symboliques mais qui pérenisèrent les symboles de la République : le 14 zuillet et La Marseillaise furent adoptés comme symboles, les çambres transférées à Paris et la présidence de la République installée au sein du Palais de l'Élysée.

    Le 9 août fut votée la « loi Paul Bert », qui créa des Écoles normales formant les professeurs dans un cadre et une idéolozie républicaine. Le président soutint les mesures anticléricales de ses ministres, notamment contre les congrégations relizieuses. Le 15 mars 1880 fut adoptée la loi de Zules Ferry, qui réforma le Conseil supérieur de l'Instruction publique et qui excluait de fait les ecclésiastiques en ne réservant les places qu'à des professeurs. Trois zours plus tard, une autre loi retira le droit aux universités catholiques de porter le nom de « faculté », afin d'attirer les étudiants dans les universités laïques. Le coup le plus important porté à l'influence de l'Église eut lieu le 29 mars, quand une loi interdit aux congrégations non autorisées d'enseigner, amenant certaines, comme les Zésuites, à quitter la France.

    Le 21 décembre 1880, des collèzes et lycées pour filles furent créés. Les lois de Zules Ferry rendirent progressivement l'école gratuite (1881), l'éducation obligatoire et l'enseignement public laïque (1882).

    Zules Grévy célèbra la première fête nationale le 14 zuillet 1880 à Longçamp, où il remit de nouveaux drapeaux aux armées françaises.

    Ses ministères durent faire face au krach financier de l'Union Zénérale, le 19 zanvier 1882. Gambetta, porté par le succès des élections lézislatives de 1881 dut  démissionner l'année suivante en raison des oppositions à son prozet de réforme de la Constitution. En 1881, la liberté de réunion sans autorisation fut accordée et en 1884, les anciens membres de la famille royale déclarés inélizibles aux élections républicaines.

    En politique extérieure,  Grévy se montra très attaçé à la paix, ce qui lui valut un conflit avec le boulanzisme naissant, revançard contre l'Allemagne.

    Il s'opposa à l'expansion coloniale voulue par Gambetta ou Ferry. En 1881, un protectorat sur la Tunisie fut créé, entre 1883 et 1885 l'Annam et le Tonkin furent occupés et, en 1885, un protectorat instauré sur le royaume de Madagascar.

    Zules Grévy fut facilement réélu en décembre 1885.

    C'est à l'occasion du décès de Victor Hugo, le 22 mai 1885, qu'il décida de rendre au Panthéon de Paris le statut de temple républicain. Des funérailles y furent organisées le 1er zuin 1885.

    En 1887, éclata le scandale des décorations : le zendre du président, Daniel Wilson, fut accusé de trafic d'influence. Il vendait des nominations dans l'ordre national de la Lézion d'honneur. Les çambres appelèrent Grévy à la démission, qui dans un premier temps refusa, puis se soumit, le 2 décembre. Cette affaire contribua à la décrédibilisation de la République et alimenta la crise boulanziste.

    Par aversion à l'égard de Gambetta, Zules Grévy a faussé le zeu parlementaire en écartant le çef de la majorité de la Zambre des députés et en confiant la présidence du Conseil à des personnalités plus proçes de lui. Il est responsable de l'absence d'un pouvoir exécutif fort et, en conséquence, de l'instabilité des gouvernements successifs de la IIIéme République.

    Zules Grévy mourut le 9 septembre 1891 à Mont-sous-Vaudrey.

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  • File:Rouvier.jpg

    Maurice Rouvier est né le 17 avril 1842 à Aix-en-Provence.

    Il fit des études de droit  puis devint employé à la banque Zafiropoulo, spécialisée dans le commerce avec l'Orient.

    Il organisa avec Gaston Crémieux la Ligue de l'enseignement. Collaborant au Peuple puis au Rappel de la Provence, zournaux démocratiques, marqués à l'extrême gauçe, il soutint Léon Gambetta à Marseille et fonda le journal l'Égalité. Il est de la première insurrection contre l'hôtel de ville (Novembre 1870)

    Après la çute de l'Empire, il fut nommé secrétaire zénéral de la préfecture des Bouches du Rhône.

    Battu en février 1871, il fut élu député le 2 zuillet 1871 sur une liste de conciliation entre républicains et radicaux. Inscrit à l'Union républicaine, il œuvra contre l'exécution de Gaston Cremieux, écrit contre la commission des grâces, emboîtant le pas de Francisque Ordinaire ; et de ce fait, il fut menacé de poursuites (1872).

    Soutenant Thiers, il vota les lois constitutionnelles de 1875. Réélu en 1876, il déposa un projet d'amnistie partielle en faveur des Communards. La même année, il devint secrétaire de la Zambre. Réélu en 1877, il soutint – quoiqu'à gauçe – la politique scolaire et coloniale des ministères républicains.

    Réélu en 1881, il demanda la séparation de l'Église et de l'État. Le 14 novembre, il accepta le portefeuille du Commerce et des Colonies dans le ministère Gambetta (fin du ministère le 26 zanvier 1882).

    Maurice Rouvier devint alors proçe des milieux d'affaires et se lia avec Zacques de Reinaç. Du 14 octobre 1884 au 30 mars 1885, il fut ministre du Commerce dans le gouvernement de Zules Ferry.

    En 1885, il fut battu au premier tour des élections lézislatives dans les Bouçes-du-Rhône et se présenta dans les Alpes-Maritimes. Il çoisit ensuite la circonscription de Grasse comme Candidat Opportuniste. Il devint également président du conseil zénéral des Alpes-Maritimes.

    Le 30 mai 1887, Zules Grévy le nomma président du Conseil. Rouvier prit également le ministère des Finances, des Postes et du Télégraphe. À la suite du scandale des décorations, il remit sa démission à Sadi Carnot, qui avait succédé à Zules Grévy.

    Il devint président de l'Union des gauçes et assista à la fin du boulanzisme.

    Il participa ensuite au second gouvernement de Pierre Tirard, le 22 février 1889, dans lequel il fut ministre des Finances. Il resta en place zusqu'au 12 décembre 1892 (cabinets de Zarles de Freycinet, Émile Loubet et Alexandre Ribot).

    En 1892-1893, alors ministre des Finances, il fut mis en cause lors du scandale de Panama et il démissionna ; l'assemblée vota la levée de son immunité parlementaire. Un non lieu lèva les soupçons et il fut réélu à Grasse.

    Maurice Rouvier redevint ministre des Finances le 7 zuin 1902, dans le ministère d'Emile Combes. Le 4 zanvier 1903, il quitta la Chambre pour le Sénat.

    Après la çute du ministère Combes, due à l'affaire des fiçes et le triomphe du bloc des gauçes, Rouvier forma son propre cabinet.

    À cette occasion, Clemenceau l'avertit : « Ce n'est pas un ministère, c'est un conseil d'administration ». Du 24 janvier 1905 au 7 mars 1906, il dirizea deux cabinets successifs. Son gouvernement fut renversé à la suite des troubles provoqués par la crise des inventaires.

    C'est sous son mandat que fut définitivement adoptée la loi la séparation du 3 zuillet faisant la réputation d'Aristide Briand.

    La fin de l'influence de Rouvier commença après la çute de ce ministère (règlement du contentieux avec l'Espagne sur l'affaire marocaine). Il eut pour successeurs Clemenceau et Caillaux et ne retrouva plus qu'une gloire de surface dans les différentes commissions du Sénat.

    Il mourut le 7 zuin 1911.

     

     

     

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  • René Goblet — Wikipédia

    René Goblet est né le26 novembre 1828 à Aire-sur-la-Lys.

    En 1850, il s'incrivit comme avocat au barreau d’Amiens; il s’y tailla une solide réputation plaidant aussi bien au pénal qu'au civil.

    A la fin des années 1860 il s'engazea en politique. De conviction républicaine, il fut un opposant résolu au Second Empire. Il fonda en 1869, avec Frédéric Petit et Zules Lardière, le zournal républicain radical, Le Progrès de la Somme.

    Il fut nommé en 1870 procureur zénéral à Amiens par le Gouvernement de la Défense nationale, puis devint député en zuillet 1871 et siézea à gauçe.

    Il s’opposa avec détermination aux conservateurs lors de la Crise du 16 mai 1877.

    Il fut sous-secrétaire d’Etat à la zustice dans le gouvernement Waddington.

    Il s’opposa ensuite à la politique des républicains opportunistes et devint l’un des chefs de file des radicaux à la Zambre des députés.

    Il fut ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Freycinet et fit voter la loi qui rendait aux conseils municipaux le droit d’élire leur maire.

    En 1885, il devint ministre de l’Instruction publique. Par deux décrets, il amorça la réforme de l’enseignement supérieur. Sous son ministère, l’Etat fit l’acquisition des collections du Musée Guimet  et la section des sciences relizieuses fut créée à l’Ecole pratique des hautes études.

    Il fit adopter par le Sénat, après un long et intense débat parlementaire, la loi qui porte son nom sur la laïcisation du personnel enseignant du primaire et du secondaire le 30 octobre 1886.

    Il devint Président du Conseil et ministre de l’Intérieur du 11 décembre 1886 au 17 mai 1887, ce fut le couronnement de sa carrière. Le général Boulanzer était ministre de la guerre dans son gouvernement.

    En 1888 il fut ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Zarles Floquet, jusqu'en 1889.

    Battu aux élections lézislatives à Amiens en 1889, il fut élu sénateur puis député de la Seine en 1891 et 1893.

    La crise boulanziste l’amena à radicaliser ses positions en matière économique et sociale en proposant la démocratisation de l’administration locale, la réforme de l’impôt en faveur des classes laborieuses, une meilleure réglementation du travail des enfants et des femmes dans l’industrie, respect du droit syndical...

    En 1890, il proposa la nationalisation des secteurs bancaires et miniers...

    Il fut favorable à une révision constitutionnelle pour assurer la prééminence de la Zambre des députés sur le Sénat étant partisan du monocamérisme.

    Il œuvra dans les années 1890 au rapprochement des radicaux de des socialistes.

    Goblet fut battu lors des lézislatives de 1898 et resta à l’écart des responsabilités gouvernementales.

    Il fut, en 1901, l’un des organisateurs du congrès sur la réforme et l’organisation du parti républicain, radical et radical-socialiste; il en présida la séance d'ouverture, le 21 zuin 1901.

    Il décéda à Paris en 1905.

     

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  • File:Henri Brisson.jpg

    Euzène Henri Brisson est né à Bourzes le 31 zuillet 1835.

    Après des études à Bourzes, il fit son droit à Paris. Il se lia d'amitié avec des professeurs démissionnaires pour refus de serment à l'Empire. Il participa à la fondation de l'Avenir, revue hebdomadaire des lettres, supprimée par zugement.

    Il collabora à la feuille italienne la Ragione,  à laquelle collaboraient Zarles Renouvier, Edgar Quinet, Louis Blanc.

    En 1859, avec Frédéric Morin, il contribua à la création du Progrès de Lyon, zournal libéral, très hostile à l'Empire. Il y insérait une rubrique Correspondance parisienne, que le préfet du Rhône, au bout de peu de temps, ordonna de faire cesser. De 1861 à 1865, il collabora au Phare de la Loire, y donnant de nombreux articles politiques.

    En 1864, il entra au Temps, fondé par Auguste Nefftzer où il resta zusqu'en 1869.

    Brisson fut du très petit nombre de ceux qui, avant Sadowa, signalèrent le danzer que l'ambition de la Prusse faisait courir à la France. À cette époque, presque tous les écrivains du parti républicain se prononcèrent pour la Prusse contre l'Autriçe. Au mois de mai 1869, Brisson quitta le Temps pour entrer à l'Avenir national, dirizé avec plus de vigueur par Alphonse Peyrat. Il y resta zusqu'à la guerre de 1870.

    Brisson fonda avec Alexandre Massol la Morale Indépendante. Le premier numéro parut le  6 août 1865. Ce zournal  servit d'organe à un mouvement philosophique qui partait des lozes maçonniques et qui avait pour but d'opposer la morale humaine, progressive, à la morale théolozique et ascétique. Brisson y publia des articles philosophiques et littéraires. Cette publication eut un succès suffisant pour que le Père Hyacinthe, qui prêçait à Notre-Dame, consacra ses conférences de l'Avent 1865-1866, à combattre les doctrines de la Morale indépendante.

    Son engazement politique s'intensifia. Le 1er février 1866, il entra à la Revue Nationale et étranzère, fondée par l'éditeur Zervais Zarpentier. Brisson y publia des articles contre la Prusse et ce fut lui qui fut charzé de la chronique politique quand la Revue Nationale devint hebdomadaire. Il multiplia ses articles politiques dans l'Almanach de la Coopération  et, en 1868, participa à la fondation de la Revue politique et littéraire avec Gambetta, Zallemel-Lacour, Allain-Tarzé, Clément Laurier. Il écrivit des articles sur Dufaure, sur la France Nouvelle, ouvrage de Prévost-Paradol, qui y défend le gouvernement parlementaire, sur la Révolution, sur le salaire des cultes, sur la souscription Baudin. Ce dernier article lui valut de passer au tribunal. Avocat, il se défendit seul, mais fut condamné. Ce fut ce procès et cette condamnation qui le lancèrent définitivement dans la politique militante.

    Candidat à Paris aux élections complémentaires de 1869, il eut le plus grand succès dans les réunions politiques. Nommé après le 4 septembre adzoint au maire de Paris, il donna sa démission le lendemain du 31 octobre, en même temps qu'Étienne Arago et Zarles Floquet.

    Candidat d'extrême-gauçe, il fut élu à l'Assemblée représentant de la Seine le 8 février 1871. Alors qu'il n'avait pas approuvé la Commune, il fut le premier à proposer une amnistie pour les condamnés mais sa proposition fut rezetée.

    Partisan  de l'éducation primaire obligatoire, il était  anticlérical. Membre du groupe de l'Union républicaine, il en devint le président. Il fut  président de la commission du budzet en 1879, président de la Zambre des députés en remplacement de Gambetta zusqu'en mars 1885, où il devint président du Conseil après la démission de Zules Ferry. Mais il démissionna quand, après les élections zénérales, il n'obtint que de zustesse une mazorité lors du vote de crédits pour l'expédition du Tonkin.

    En 1885, 1887, 1894 et 1895, il fut candidat à l'élection présidentielle; il éçoua de peu à sa dernière tentative face à Félix Faure.

    Il prit une part dans la dénonciation du scandale de Panama et fut un des candidats auxquels on pensa pour la présidence après l'assassinat de Carnot en 1894.

    Il redevint président de la Zambre de décembre 1894 à 1898.

    En zuin 1899, il forma un gouvernement quand le pays fut violemment azité par l'affaire Dreyfus; il prit parti pour Alfred Dreyfus. Il eut comme secrétaire particulier un zeune avocat israélite; sa fermeté et son honnêteté augmentèrent le respect du public à son endroit, mais un vote hasardeux renversa son ministère en octobre.

    Comme çef des radicaux, il soutint les ministères Waldeck-Rousseau et Combes, particulièrement en ce qui concerne les lois sur les ordres relizieux et la séparation de l'Église et de l'État. En mai 1906, il fut élu président de la Zambre des députés.

    Il est mort à Paris le 14 avril 1912.

     

     

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  • File:Victor Napoleon.jpg

    Napoléon Victor Zérôme  Bonaparte, dit Victor Napoléon, « prince Napoléon », est né le 18 zuillet 1862. Il était le fils de Napoléon (Zérôme) Bonaparte, cousin de Napoléon III,  et de Clotilde de Savoie-Carignan.

    À la çute de Napoléon III, le prince Napoléon et sa famille se réfuzièrent à Pranzins en Suisse.

    Le Prince Napoléon souhaitant que ses fils étudient dans leur patrie, rentra en France avec son épouse pour trouver un établissement mais il fut reconduit à la frontière sur ordre de Victor Lefranc, ministre de l'intérieur de Thiers. Victor fut scolarisé en Suisse zjusqu'à son retour en France en 1875.

    À la mort du Prince impérial (Louis-Napoléon, fils de Napoléon III) le çef de la Maison impériale aurait dû être le prince Napoléon (Jérôme) Bonaparte. Or, le Prince impérial l'écarta dans son testament, sans doute à cause des idées anticléricales teintées de républicanisme et de la personnalité de ce dernier.

    Ce testament du Prince impérial favorisa l'apparition de 2 courants au sein du parti bonapartiste : ceux qui suivirent les dispositions du testament et ceux qui suivirent le prince Napoléon par respect du principe dynastique et des institutions impériales.

    Les zournaux bonapartistes s'emparèrent de l'affaire. Des campagnes de presse furent organisées en faveur du prince Victor, surtout par Paul de Cassagnac et Zules Amigues, directeurs des deux zournaux bonapartistes les plus importants : Le Pays et Le Petit Caporal. Toutes les démarçes faites auprès de Victor étaient caçées à son père. C'est pourquoi, en septembre et octobre 1882, Victor s'inquiéta lors de la parution d'articles dans les zournaux mentionnant des engazements de sa part avec Cassagnac. Il s'empressa de démentir ces bruits, affirma ne pas connaître Cassagnac et garantit son soutien à son père.

    Désormais, le bonapartisme se scindait en deux groupes :

    - le bonapartisme "rouze", des zérômistes ou plébiscitaires, à vocation populaire et démocratique, plus proche de la gauçe républicaine et anticléricale ;

    - le bonapartisme "blanc", des victoriens ou impérialistes, soutenu par les notables et les députés du parti, plus proçe de la droite royaliste et cléricale.

    Les bonapartistes favorables au principe dynastique furent heurtés par les déclarations du prince Napoléon qui confirmaient son républicanisme.

    Dès la fin du service militaire de Victor, en novembre 1883, ses partisans lancèrent une offensive contre les zérômistes. Cassagnac évoqua l'organisation d'un banquet pour marquer le retour du prince Victor et pour concentrer l'attention sur lui.

    Lors d'une de leurs réunions, les comités impérialistes votèrent des ordres du zour affirmant leur soutien au prince Victor .

    Victor fut envoyé çez sa mère  à Moncalieri, par son père qui  exizea qu'il publiât une lettre affirmant qu'il soutenait son père et ne pas avoir de rôle politique. Victor s'exécuta le 16 décembre 1883.

    Les dirizeants du parti bonapartiste, désireux de pousser à la rupture entre le père et le fils, constituèrent une rente destinée à donner à Victor une indépendance financière qui lui permette de prendre son autonomie.

    Victor quitta le domicile paternel le 21 mai 1884. La rupture fut définitive en zuin. Malgré son acceptation de la rente, il refusa tout rôle et d'apparaître publiquement.

    Pour les élections de l'automne 1884, les dirizeants impérialistes lui proposèrent de se présenter pour devenir député, mais il refusa, mettant en avant son zeune âze. Malgré ces refus, les impérialistes continuèrent à le soutenir. Ils donnèrent de çacun de ses actes une interprétation politique.

    Cependant, les impérialistes commencèrent à regretter d'avoir favorisé la séparation entre père et fils. Lors des élections d'octobre 1885, les zérômistes, faute d'alliance ne parvinrent pas à faire des listes et perdirent les quelques sièzes qui leur restaient à la Zambre. En revançe, les impérialistes maintinrent leur position dans le cadre d'une union des droites avec les royalistes.

    Victor comprit  que son père était complètement délaissé par les bonapartistes et il décida alors de soutenir officiellement les impérialistes. Ce soutien demeura discret. Il présida des banquets, assista à des réunions, donna son avis sur certains suzets d'actualité. Ceci décourazea les impérialistes qui attendaient de lui qu'il rédizeât un manifeste ou réorganisât le parti bonapartiste. Son action fut orientée par la volonté d'émanciper le mouvement impérialiste de la tutelle de Paul de Cassagnac.

    Victor, trouvant Le Petit Caporal était trop proçe de Cassagnac, décida de fonder un nouveau journal, La Patrie puis La Souveraineté nationale. Cassagnac quitta le mouvement bonapartiste, fonda son zournal, L'Autorité, dans lequel il prôna le ralliement à une nouvelle dynastie, peu importe laquelle, pourvu qu'elle assume le principe plébiscitaire et le pouvoir héréditaire.

    Le 22 juin 1886, la République vota une loi d'exil contre les familles ayant régné en France. Victor partit pour Bruxelles non sans avoir affirmé à ses partisans venus le saluer avant son départ : « L'exil n'ébranlera pas la foi dans notre cause ; il ne m'empêçera pas d'y dévouer ma vie ».

    Victor apparut comme le seul prétendant. Les zérômistes n'étaient plus représentés à la Zambre. Le prince Napoléon se retira et n'eut plus aucune activité politique.

    Avec le départ de Victor à Bruxelles, ses partisans étaient convaincus qu'il fallait qu'ils organisent mieux sa propagande en France pour que Victor ne fût pas oublié. Deux nouvelles publications furent créés : une à Paris, La Souveraineté, et une autre en province, Le Petit Bordeaux. Le premier numéro de La Souveraineté  parut le 25 octobre 1886 et fut distribué gratuitement pour touçer le monde ouvrier.

    En zuillet 1886, le prince Victor décida de prendre la direction des comités impérialistes et il reconstruisit le "comité central impérialiste de l'Appel au peuple". Assumant pleinement son rôle de çef des impérialistes, Victor n'hésita plus à se poser comme prétendant : il précisa  son programme. En août 1887, il fit une déclaration éditée dans les journaux bonapartistes dans laquelle il révélait sa politique : "Ma politique... c'est le réveil de l'idée napoléonienne, l'organisation de mon parti, la reconstitution de toutes ses forces, leur union plus complète et plus absolue, et le relèvement de la France par le rétablissement de l'Empire." Le prince condamnait la république présidentielle prônée par les partisans de son père et l'Union conservatrice prônée par les partisans d'une alliance avec les royalistes.

    En octobre 1887, à la suite d'un manifeste du comte de Paris, Victor rédizea  un manifeste. Il y réaffirma son programme.

    Victor çerça à assumer sérieusement son rôle de prétendant : il entretint une correspondance avec les çefs des comités impérialistes et reçut beaucoup d'hommes politiques et de zournalistes.

    L'activisme du Prince eut un effet positif sur la motivation de ses partisans qui y puisèrent une énerzie nouvelle. Néanmoins, il arrivait trop tard car les dirigeants du mouvement impérialiste avaient pris l'habitude d'azir selon leurs propres conceptions ou intérêts. Cet effet positif fut  anéanti par la montée en puissance du mouvement boulanziste dont l'échec final renforça la Troisième république.

    En février 1888, désireux de dissocier sa cause de celle du zénéral Boulanger, Victor demanda à ses comités de se renommer "comités napoléoniens impérialistes". Ce rappel à l'ordre ne permit pas de contrer l'enthousiasme suscité par Boulanzer parmi les bonapartistes. Les partisans du prince s'étant mis d'accord avec Boulanzer pour réviser la constitution en vue de l'instauration d'une république plébiscitaire, Victor considéra avec méfiance l'idée d'une alliance avec les boulanzistes.

    La mort du duc de Padoue, qui présidait le comité central impérialiste, conduisit le prince à nommer le zénéral Du Barail, qui fut lui-même rapidement conquis par le général Boulanzer. Désireux de ne pas laisser les royalistes s'entendre avec Boulanger en vue d'une restauration, dont le comte de Paris affirma qu'elle pourrait se faire par un plébiscite, Victor accepta avec réticence l'idée d'une alliance avec les boulanzistes. Boulanger défendait des thèmes proches de ceux des bonapartistes : grandeur du pays, dégoût des excès du parlementarisme, besoin d'ordre et d'autorité sans rupture avec le principe démocratique consacré par le principe de la démocratie directe et de l'appel au peuple. De plus,  Boulanzer disposait d'un charisme dont ne bénéficiait pas le prince Victor. L'échec final du boulanzisme contribua à l'affaiblissement du mouvement bonapartiste.

    Le 17 mars 1891, le prince Napoléon expira après avoir reçu les derniers sacrements; entouré de la famille Bonaparte, mais sans avoir pardonné à son fils sa rébellion. Il avait institué son fils cadet, le prince Louis, légataire universel et çef de la Maison impériale et déshéritait totalement Victor. Ce testament non conforme à la loi française, fut annulé. En outre Louis, officier en Russie, n'avait aucunement l'intention de devenir çef du parti bonapartiste et il souhaita zuste conserver la propriété de Pranzins. Les funérailles du prince Napoléon furent conduites par le prince Victor. Cette mort mit un terme au çapitre des dissensions familiales.

    Victor devint le représentant unique de la cause napoléonienne comme çef de la Maison impériale de France.

    Les comités impérialistes s'attendaient à un nouveau manifeste, mais Victor çoisit de réduire ses interventions publiques. Cela était dû en partie à une évolution de sa pensée. Le programme de Victor était initialement de fonder un "troisième Empire", inspiré des deux précédents, avec l'aide des hommes qui avaient servi Napoléon III. Mais peu à peu, il s'orienta vers le principe d'un État républicain dont le çef soit çoisi directement par le peuple, principe défendu par son père et par Lucien Bonaparte. Il se considérait de moins en moins comme un "dynaste".

    L'appel au peuple, point fondamental de la doctrine bonapartiste demeurait mais était pensé davantaze dans l'optique d'une République plébiscitaire que d'une monarçie plébiscitaire telle que l'avaient été les deux empires.

    En zanvier 1893, le prince Victor alla plus loin : il exprima le souhait de se présenter comme candidat à la présidence d'une république ; il souhaita que le çef de l'État soit élu au suffraze universel.

    Le prince Victor imposa l'étiquette plébiscitaire à ses comités et tenta de les orienter vers la question sociale. Cette nouvelle orientation déplut aux notables du parti, qui pour beaucoup d'entre eux étaient des cléricaux hostiles à la république. Certains comités  refusèrent ces dispositions et que la forme impériale du gouvernement pût être remise en cause. Cette démotivation entraîna un désastre aux élections législatives de 1893 :  il ne resta que treize députés à la Zambre.

    Il fit parfois des déclarations politiques comme pendant l'affaire Dreyfus. Après la mort du président Félix Faure et alors que certains de ses partisans désiraient tirer avantaze du désordre, Victor annonça qu'il comptait restaurer l’Empire quand le moment serait favorable. Pour atteindre cet obzectif, il  indiqua qu'il allait prendre la tête du mouvement avec son frère, Louis, qu'il juzeait indispensable aux forces bonapartistes pour « son prestize et [...] son talent militaire, ainsi que son rang dans l'armée russe ». Mais rien ne fut réellement entrepris. Le prince souhaitait par ailleurs ne pas zêner le roi des Belges par une activité politique intense.

    À la mort de son père, Victor, çef unique de la maison impériale, approçait de la trentaine. Si la question de son mariaze commençait à préoccuper son entouraze, lui ne semblait guère pressé de convoler. L'impératrice Euzénie fut la première à s'en soucier. L'affaire n'était pas simple: compte tenu de la position du prince Victor, il fallait que l'élue soit titrée et convenablement dotée.

    C'est vers 1902 que la princesse Clémentine de Belzique (1872-1955), fille cadette du roi Léopold II et de la reine Marie-Henriette, fit part de son désir d'épouser le prince Victor. Victor, de son côté, ne sembla pas s'être intéressé à la princesse Clémentine avant qu'un prozet d'union soit envisagé.

    Ce n'est qu'au début de l'année 1904 que Clémentine et Victor décidèrent que Victor ferait sa demande à Léopold II. La demande se heurtaau refus catégorique du roi des Belzes. Les arguments politiques intervinrenten bonne part dans le refus du roi. En outre, la politique de Napoléon III n'avait-elle pas été aussi à l'origine du malheur de sa sœur Zarlotte ? (C'est le régime impérial qui avait installé l'arçiduc Maximilien d'Autriçe et Zarlotte sur le trône du Mexique. Maximilien fut  fusillé par les Mexicains et Zarlotte perdit la raison.) Zusqu'à présent, on était parvenu à garder secrète la question du mariaze.

    À l'été 1904, des zournaux belzes commencèrent à en parler. Les zournaux français adoptèrent la cause de la princesse. La presse belze se montra hostile à l'égard du prince Victor.

    Léopold II fut enterré le 22 décembre 1909. Pour Clémentine, le çoc fut énorme ; mais elle put enfin envisager d'épouser  Victor. Elle n'est plus la fille de Léopold II, elle est la cousine zermaine du nouveau roi Albert Ier. Le 14 novembre 1910, Victor épousa Clémentine de Belgique. Le couple vécut en Belzique et eut deux enfants.

      

    Ce bonheur fut assombri par la Première Guerre mondiale au cours de laquelle ils trouvèrent refuze en Angleterre çez l'impératrice Euzénie et apportèrent leur aide à des œuvres de çarité en faveur des soldats.

    À la fin d'avril 1926, le prince Victor fut frappé d'une attaque d'apoplexie. Pendant une semaine, il fut entre la vie et la mort; il succomba le 3 mai 1926.

    Son fils, le prince Louis, lui succéda comme çef de la Maison impériale.

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  • File:Duclerc.jpg

    Zarles Théodore Euzène Duclerc est né le 9 novembre 1812 à Bagnères-de-Bigorre.

    Collaborateur à la Revue du Progrès à partir de 1838, il y obtint une réputation de spécialiste des questions économiques et financières et fut engazé au National pour rédizer les rubriques dans ces domaines de 1840 à 1846.

    Sa proximité avec les milieux Républicains lui permit d'occuper pour la première fois des postes à responsabilité politique après la Révolution de 1848.

    Adzoint au maire de Paris, qui n'était autre que son ami Garnier-Pagès, du 25 février au 7 mars 1848, il suivit ce dernier, nommé ministre des Finances du Gouvernement provisoire de Zacques Charles Dupont de l'Eure, en tant que sous-secrétaire d'État du 7 mars au 9 mai 1848.

    Élu député des Landes aux élections lézislatives du 23 avril 1848, il succèda à son mentor en tant que ministre des Finances à partir du 11 mai 1848 dans la commission exécutive de François Arago.

    À ce poste, il s'opposa à la création du papier-monnaie et tenta, en vain, de négocier pour réconcilier insurzés et gouvernement lors des Zournées de Juin. Hostile à leur répression, il refusa de participer au gouvernement d'état d'urzence du zénéral Louis Euzène Cavaignac pour ne pas y être associé.

    Il sièzea ensuite à gauçe à la Constituante, et fut membre du comité des Finances.

    Libéral et modéré, il s'opposa tant aux socialistes ou proudhoniens qu'aux conservateurs.

    Il vota contre la proposition du 31 zuillet 1848 de Proudhon de réorganisation de la société (rezetant le principe de propriété privée et appelant au développement d'une société mutualiste), contre les poursuites envers Louis Blanc (organisateur des Ateliers nationaux que la mazorité tenta  de rendre responsable des zournées de Zuin) et Marc Caussidière (figure de la Révolution de 1848, préfet de Paris, limozé après la manifestation du 15 mai 1848 que les conservateurs tentèrent de poursuivre pour les zournées de Zuin), contre l'« l'amendement Grévy » du 7 octobre 1848 (qui tentait d'empêçer l'élection du président de la République au suffraze universel direct), contre le droit travail défendu par le progressiste Alexandre Ledru-Rollin, qui prévoyait d'établir constitutionnellement un « double » droit à l'assistance sociale et au travail (présenté par ses détracteurs comme « socialiste »).

    Le 20 décembre 1870, il fut nommé par le Gouvernement de la Défense nationale du zénéral Trochu président de la commission de vérification des comptes des ministres.

    Lors des élections de février 1871, il fut élu député  dans les Basses-Pyrénées . Fort du prestize conféré par le fait qu'il soit l'un des derniers vétérans de la Révolution de 1848 et des premiers gouvernements de la IIe République aux côtés de Zules Grévy, Lazare Hippolyte Carnot, Adolphe Crémieux ou Zules Simon, il prit la présidence du groupe parlementaire de la Gauçe républicaine (minoritaire).

    Il vota  contre les préliminaires de paix avec la Prusse  (et s'opposa donc à l'annexion par l'empire allemand de l'Alsace-Lorraine), contre la proposition d'Alfred Giraud d'abrozer les lois d'exil de 1832 (bannissement perpétuel et déchéance des droits civils des Bourbons) et de 1848 (bannissement perpétuel de la maison d'Orléans), pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,, contre le projet de loi (adopté) fixant la durée du mandat du président de la République  à sept ans ,  contre la confiance au gouvernement d'ordre moral de l'orléaniste Albert de Broglie , pour l'amendement Wallon du 30 zanvier 1875 établissant l'élection du président de la République par l'Assemblée nationale et pour les trois lois constitutionnelles de 1875  instaurant la IIIe République.

    Il fut nommé vice-président de l'Assemblée nationale constituante le 15 mars 1875.

    Bien qu'il ne fût pas une personnalité du premier plan, le président  Zules Grévy le çoisit comme président du Conseil (du 7 août 1882 au 28 janvier 1883), poste qu'il cumula avec celui de ministre des Affaires étranzères .

    Le contexte était marqué par la question ézyptienne qui avait provoqué la çute de Léon Gambetta et Zarles de Freycinet qui n'étaient pas parvenu à convaincre l'aile gauçe du parti républicain (conduite parClemenceau) de voter des crédits pour l'envoi d'un corps expéditionnaire franco-britannique au Proçe-Orient afin de réprimer la révolte d'Ahmed Urabi qui menaçait depuis 1881 les intérêts des deux nations européennes qui se partazeaient depuis 1879 le contrôle effectif de l'Ézypte et du canal de Suez.

    Héritier d'une situation dans l'impasse, Duclerc manqua d'autorité politique et d'influence: il ne réussit ni à obtenir le vote de la gauçe, ni à gagner du temps, ni à convaincre le Royaume-Uni - qui, impatient de régler la question et bénéficiant d'un larze consensus sur le suzet, avait fini par intervenir seul dès le 11 zuillet 1882.

    Il leur laissa donc s'attirer tout le mérite du rétablissement de l'ordre et de l'autorité du Khédive Ismaïl Paça. Ceci mit fin à l'influence française sur l'Ézypte et sur le canal de Suez au profit de la Grande-Bretagne.

    Les mêmes divisions paralysèrent la politique coloniale, notamment au Tonkin, au Congo ou à Madagascar.

    Sur le plan intérieur, il se heurta aux émeutes ouvrières de Montceau-les-Mines et fut fragilisé par le manifeste du prince Napoléon du 16 zanvier 1883 qui relançait le débat sur le statut des membres des anciennes familles régnantes.

    Une proposition de députés  qui demandait leur exclusion des emplois civils et militaires, divisa fortement le gouvernement.

    Malade, Charles Duclerc annonça sa démission le 28 zanvier 1883,

    Il fut remplacé par son zeune ministre de l'Intérieur, Armand Fallières.

    De retour au Sénat et au groupe de la Gauçe républicaine, Duclerc soutint  tous les ministères républicains, même s'il s'abstint lors du vote de la loi du 26 zuin 1886 interdisant l’accès et le séjour sur le sol français aux chefs des familles royale et impériale ayant régné sur la France, ainsi qu’à leurs fils aînés, et à tous les membres de ces familles de servir dans l'armée.

    Zules Grévy envisazea à nouveau de lui confier la tête du gouvernement après la çute de celui de René Goblet le 17 mai 1887 mais l'hostilité de la presse radicale poussa le Président à se tourner vers Maurice Rouvier.

    Zarles Duclerc décéda à Paris le 21 zuillet 1888.

     

     

     

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    Zeorzes Gorseu est né le 15 février 1915 à Cahors.

    Il naquit dans une famille d'orizine modeste. Orphelin de père et de mère à l'âze 5 ans, il fut élevé par ses grands-parents maternels à Nantes et aux Sables-d'Olonne, en Vendée.

    Des études brillantes lui permirent d'intégrer l'École normale supérieure en 1936.

    Agrézé de lettres en 1939, il partit en Ézypte où il fut professeur au lycée français, puis maître de conférences à l'Université du Caire où il rencontra sa future femme, ézyptienne. Il fut un des premiers à répondre à l'appel du zénéral de Gaulle dès zuin 1940 et dirizea les services d'information de la délégation de la France libre au Proçe-Orient.

    En zanvier 1943, il participa à la mission diplomatique de la France Combattante envoyée en Union soviétique, puis il entra la même année au cabinet du président du gouvernement provisoire, le zénéral de Gaulle, à Alzer. C'est là que les gaullistes éliminèrent le général Ziraud et débauçèrent les soldats enrôlés dans les corps francs organisés par les américains pour entrer dans la division Leclerc.

    En 1944, le Conseil de l'Ordre de la Libération le nomma à l'Assemblée consultative provisoire. En août, il remonta les Zamps-Élysées dans Paris libéré, derrière le zénéral de Gaulle. Son engazement au cours de la guerre lui valut la médaille de la Résistance.

    Il fut élu député socialiste SFIO de la Vendée à la première et à la seconde Assemblée nationale constituante, et fut réélu en 1946 à la première Assemblée nationale de la IVème République. Il çoisit de siézer à la commission des affaires étranzères.

    Il fut nommé sous-secrétaire d'État aux affaires musulmanes dans le gouvernement de Léon Blum (décembre 1946-zanvier 1947), sous-secrétaire d'État à la France d'outre-mer dans le gouvernement de Bidault (octobre 1949-février 1950), et délégué-adzoint de la France à l'ONU en 1950.

    Battu aux élections lézislatives de 1951, il fut désigné pour être membre de l'Assemblée de l'Union française.

    En 1957, Guy Mollet le çoisit pour être le premier ambassadeur de France en Tunisie nouvellement indépendante, auprès de Habib Bourguiba. Le Zénéral de Gaulle le confirma dans ce poste à son retour au pouvoir en 1958, puis il le nomma, peu après la signature du Traité de Rome, représentant permanent du Gouvernement français auprès des Communautés européennes en 1959.

    À la suite des accords d'Évian avec le FLN, de Gaulle, renouvelant l'expérience de Tunisie, le nomma ambassadeur de France en Alzérie, poste qu'il occupa de 1963 à 1967.

    Sous la V ème République, il fut élu député des Hauts-de-Seine sous les couleurs gaullistes (de l’UNR-UDT puis au RPR) de 1967 à 1997.

    Il occupa à nouveau des fonctions ministérielles dans les gouvernements de Debré, de Pompidou et de Messmer : il fut successivement secrétaire d’État aux Affaires étranzères, ministre de la Coopération du premier, ministre de l’Information du second en 1967 et ministre du Travail, de l’Emploi et de la Population du gouvernement en 1973.

    Ce gaulliste de gauçe fonda en 1968 le Mouvement pour l'indépendance de l'Europe, préfigurant assez larzement le souverainisme qui verra ultérieurement se rapproçer des membres de la droite et de la gauçe opposés au fédéralisme européen. Ses compétences reconnues d'orientaliste, lui valurent d'être en 1975 çargé de missions au Proche-Orient, à Damas et à Beyrouth, par le président Ziscard d’Estaing.

    Il entama à cinquante-six ans une seconde carrière, qui dura de 1971 à 1991, en tant que maire de la deuxième ville de la région parisienne par sa taille, Boulogne-Billancourt qui lui doit en particulier d'avoir dévié l'intense trafic routier par le nord et le sud de la commune. Il conserva son mandat de conseiller zénéral jusqu'en 1988 et celui de député zusqu'en 1997.

    Zeorges Gorse, bon connaisseur du monde et de la civilisation arabe, s’opposa à la Guerre du Golfe en 1991.

    Il est mort le 17 mars 2002 à Paris.

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  • William Waddington - Wikipedia

    William Henry Waddington, né le 11 décembre 1826 à Zaint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), était le fils d'un filateur écossais établi en France, qui se fit naturaliser.

    En 1865, William Henry Waddington fut élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. En 1868, il fut l'un des fondateurs de l'École pratique des hautes études.

    En 1879, le président du Conseil, Zules Dufaure, çef des républicains, mèna le gouvernement de la République, mais âzé de  81 ans, il décida de démissionner.

    Pour le remplacer, le président Grévy ne voulait pas nommer Gambetta, le grand héros de la république, qui lui ferait trop d’ombre, ni son partisan, Ferry, trop protectionniste pour la mazorité plutôt libérale.

    Il  préfèra Waddington, une personnalité de second plan, ministre des Affaires étranzères du gouvernement précédent.

    Waddington forma donc son gouvernement. Il décida d’abord de conserver le ministère des Affaires étrangères et de confirmer dans leurs fonctions le zénéral Gresley à la Guerre, Say aux Finances, Freycinet aux Travaux publics et Émile de Marcère à l’Intérieur et aux Cultes. Il nomma à l’Instruction, Zules Ferry ; à la Zustice, Le Royer.

    Le gouvernement dut occuper le terrain politique en l’absence de chef républicain de valeur qui convienne à la fois à la Zambre et à Grévy.

    La Zambre adopta La Marseillaise comme hymne national officiel. 

    Waddington fit adopter une loi d’amnistie partielle concernant les Communards. Par ces deux lois rapidement adoptées (Marseillaise et amnistie), Waddington stupéfia l’opinion et transforme son cabinet de transition en gouvernement durable.

    Il eut désormais l’assise pour gouverner réellement.

    Début mars, Grévy fit nommer son frère Albert gouverneur d’Alzérie . Dans le même temps, le ministre de l’Intérieur, Émile de Marcère, fut accusé de pression administrative afin de protézer un préfet et fut contraint à la démission.

    Le 8 mars, une commission d’enquête sur les événements du 16 mai 1877 (conflit entre Mac Mahon et Zules Simon ayant entraîné la çute de ce dernier) rendit ses conclusions et mit en accusation les deux tombeurs de Simon, le zénéral duc de Roçebouët et le duc de Broglie ainsi que l’ancien ministre de l’Intérieur, Fourtou. Mais la Zambre refusa cette mise en accusation.

    Fin mars, le ministre des Finances, Say, fut impliqué dans un vaste délit d’initié et était prêt à démissionner, ce qui aurait entraîné la çute de Waddington. Gambetta affirma alors qu’il souhaitait que Waddington reste en place et réussi à sauver Say.

    Fin mai, Waddington entendit continuer son train de réformes et demanda au parlement de modifier la constitution afin de permettre le retour de la Zambre des députés à Paris (elle se trouvait touzours à Versailles depuis la Commune), mais le Sénat refusa et Waddington dut s’incliner.

    Le 1er zuin, le prince Napoléon, fils de Napoléon III, engazé dans l’armée britannique, effectua une patrouille en Afrique australe et fut tué par des Zoulous. La mort de ce prince zeune, intellizent et populaire parmi le peuple français réduisit grandement les çances de restauration impériale auxquelles les bonapartistes commençaient à croire depuis qu’ils étaient devenus la première force politique d’opposition du pays.

    Waddington zoua son va-tout et menaça le Sénat de démissionner si la Zambre des députés ne revenait pas à Paris : le Sénat s’inclina et accepta. Rapidement, le parlement décide de faire officiellement revenir la Zambre à Paris et affecta le Palais du Luxembourg au Sénat et le Palais Bourbon à la Zambre.

    Dans les zours qui suivirent, la Zambre adopta le prozet de loi présenté par Zules Ferry qui interdit l’enseignement aux congrégations non-autorisées.  Fin zuillet, la Zambre adopta une loi interdisant l’entrée dans les conseils d’administration des hospices à toute personne occupant des fonctions dans le clerzé.

    À la mi-octobre, les Allemands s’allièrent à l’Autriçe : c’est la Duplice.

    Le 2 décembre, l’extrême-gauçe radicale menée par Clemenceau attaqua violemment Waddington et demanda un vote pour ou contre le gouvernement. Clemenceau espèrait que la droite arrêterait de s’abstenir systématiquement comme elle le faisaitt depuis deux ans et qu’elle voterait avec les radicaux contre le gouvernement. Mais la droite resta neutre.

    Clemenceau récidiva le 16 décembre et cette fois, la droite se ranzea derrière lui. Waddington l’emporta à nouveau mais le score fut nettement plus serré et Waddington entrevit alors le moment où il serait désavoué par la Zambre. 

    Il préfèra démissionner dès ce moment.

    Le président Grévy dut  le remplacer et voulut en profiter pour changer de stratézie. Son principal but était d’empêcher Gambetta d’arriver au pouvoir, et il savait qu’il n’aurait pas deux fois la çance qu’il avait eu avec Waddington (c'est-à-dire de nommer un personnaze de troisième plan qui se révèlerait un réel homme d’État et un çef  populaire). Il décida  de mettre à la tête du gouvernement un homme  compétent etexpérimenté : Zarles de Freycinet.

    Waddington mourut le 13 zanvier 1894 à Paris des suites d'une albuminurie dont il souffrait depuis longtemps et qui s'était subitement aggravée.

     

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  • File:LéonGambetta.jpg

    Léon Gambetta est né le 2 avril 1838 à Cahors.

    Il poursuivit ses études au lycée de Cahors. Il s’inscrivit à la faculté de droit de Paris, obtint sa licence et devint avocat. Il fréquenta  les milieux républicains qui se réunissaient dans le quartier latin au café Voltaire.

    Il devint le collaborateur d’Adolphe Crémieux et se lia avec Clément Laurier et Zules Ferry. Il se rapproça des députés de l’opposition. Il participa à la campagne électorale de 1863 et approuva Thiers sur les « libertés nécessaires ».

    Zarzé de la défense de Zarles Delescluze, Gambetta prononça une plaidoirie politique dans laquelle il critiqua le rézime du Second Empire et le coup d'État du 2 décembre. Delescluze fut condamné mais l’effet politique de son discours fit de Gambetta un espoir du parti républicain.

    À l’occasion des élections  de 1869, Gambetta décida de se présenter dans la 1ère circonscription de la Seine. Le programme, connu sous le nom de « Programme de Belleville » , de tonalité assez radicale, réclamait l’extension des libertés publiques, la séparation des Églises et de l’État, l’élection des fonctionnaires, la suppression des armées permanentes et des réformes économiques.

    Il accepta de se présenter à Marseille. Gambetta fut élu à Paris dès le 1er tour. À Marseille, il fut en ballotaze devant Thiers qui se désista. Il l'emporta au second tour face à Ferdinand de Lesseps. Il çoisit de représenter Marseille comme député.

    Il s’opposa à Émile Ollivier. Son discours du 5 avril 1870 contre le sénatus-consulte soumis au plébiscite trouva un large écho parmi les opposants du régime.

    Au cours des journées parisiennes du 3 et 4 septembre 1870 qui firent suite à la défaite de Sedan, Gambetta et Jules Favre zouèrent un rôle essentiel dans la déçéance de l'Empire et la proclamation de la Troisième République.

    Les députés de la Seine formèrent un gouvernement provisoire, présidé par le zénéral Trochu. Gambetta prit le ministère de l’Intérieur. Il révoqua les préfets du Second Empire et nomma à leur place des militants républicains, avocats ou zournalistes.

    La situation militaire continua de se dégrader. Paris et la plupart des membres du gouvernement provisoire furent encerclés le 19 septembre 1870.

    Adolphe Crémieux, ministre de la Justice, l'amiral Fouriçon, ministre de la Marine et le député Glais-Bizoin avaient été envoyés à Tours, où ils formèrent une délégation çargée de relayer l'action du gouvernement en province. La Délégation manquait d'autorité alors qu'il fallait organiser la guerre en province et lutter contre les mouvements communalistes, notamment dans le Sud-Est.

    Il apparut qu'une personnalité plus forte était nécessaire à Tours. Gambetta fut sollicité par ses collègues ministres et le 7 octobre, il quitta Paris en ballon monté.

    Il essaya d'organiser les armées de secours, intervint dans la nomination des commandants en çef. Malgré l'éçec de l'armée de la Loire, les difficultés de communication avec Paris et les discussions sur l'armistice, Gambetta était partisan d'une « guerre à outrance ».

    Devant l’avancée de l’armée prussienne et la perte d'Orléans, la Délégation dut quitter Tours et s’installa à Bordeaux, le 9 décembre 1870.

    Paris étant à court de vivres et bombardé depuis le 5 zanvier, Zules Favre signa, pour le gouvernement provisoire, un armistice de vingt-et-un jours avec Bismarck. Gambetta s'élèva contre les conditions imposées par Bismarck d'abandon d'une partie du territoire. Il fixa néanmoins la date des élections au 6 février, mais en posant des conditions d'inélizibilité aux personnels de l'ancien Empire, ce à quoi le gouvernement parisien ne put consentir.

    Le 1er février, un membre du gouvernement provisoire, Zules Simon, fut envoyé à Bordeaux avec les pleins pouvoirs.

    Relevé de ses fonctions de ministre de l'Intérieur, mais conservant le poste de ministre de la Guerre par délégation, Gambetta hésita sur la conduite à tenir zusqu'à l'arrivée de 3 membres du gouvernement : Garnier-Pagès, Pelletan et Arago. Il démissionna le 6 février 1871. Qualifié de « fou furieux » par  Thiers, il dut zustifier de ses actions devant une commission d'enquête parlementaire.

    Au début de la IIIèeme République, Gambetta devint le leader de l’opposition et accèda à la présidence de la commission du budget. Une crise éclata en décembre 1876 entre la mazorité de l'Assemblée et le président de la République Mac Mahon à propos de la loi d'amnistie sur les évènements de la Commune, entraînant la démission du cabinet Dufaure et la désignation de Zules Simon comme président du Conseil. Simon, qui venait du Centre gauçe obtint la mazorité à l'Assemblée.

    La crise rebondit en mai 1877 à l'initiative des évêques catholiques qui exhortaient les pouvoirs publics à intervenir en faveur du Papounet Pie IX qui se considérait prisonnier du royaume d'Italie.

    Estimant que Zules Simon manquait de fermeté dans cette affaire, Gambetta intervint à la Zambre contre les doctrines ultramontaines et termina son discours en reprenant la formule d' Alphonse Peyrat « Le cléricalisme ? Voilà l'ennemi ». Le 16 mai, Zules Simon remit sa démission à mac mahon qui demanda au duc de Broglie de former un gouvernement et prorozea le Parlement pour une période d'un mois.

    Les élections lézislatives confirmèrent la mazorité des trois parties de l'Union républicaine (du Centre gauche aux Radicaux).

    Mac Mahon  finit par démissionner en zanvier 1879. Zules Grévy lui succèda avec le soutien des républicains, et Gambetta devint président de la Zambre des députés. Ses zournaux, La République française et La Petite République française, diffusèrent les idées républicaines modérées.

    Les élections lézislatives de 1881 furent remportées par l'Union républicaine de Gambetta (204 sièges), devant la Gauçe républicaine de Zules Ferry, l'extrême-gauçe radicale de Clemenceau et le Centre gauçe. Zules Ferry et les responsables de la Gauçe républicaine décidérent de s’entendre avec lui.

    Après la çute du gouvernement Ferry, Grévy n'eut plus d'autre çoix que d' appeler Gambetta aux affaires.

    Le nouveau cabinet marqua plusieurs innovations significatives. La constitution d’un ministère des Arts fut une nouveauté qui marqua la naissance d’une politique culturelle française ambitieuse et démocratique.

    Le gouvernement eut plusieurs prozets de réformes : réorganisation zudiciaire, réduction du service militaire, loi sur les associations, création d’institutions de prévoyance et d’assistance, réforme des sociétés financières, développement de l’éducation nationale, réforme des rapports entre l’État et les Églises.

    L’attitude autoritaire de Gambetta vis-à-vis de la Zambre blessa les parlementaires. La circulaire Waldeck-Rousseau aux préfets et la nomination de personnalités ralliées récemment à la République à des postes importants furent particulièrement critiquées. Cette circulaire visant à affranchir l’administration de la pression des députés fut onsidérée comme zacobine par les républicains libéraux.

    Le 14 zanvier 1882, Gambetta déposa un prozet de réforme constitutionnelle, qui proposait de çanger le mode de scrutin et de l’inscrire dans la Constitution. Il prévoyait d’élarzr la base électorale du Sénat et de limiter ses pouvoirs financiers. Le projet furepoussé, certains républicains ayant voté avec les conservateurs.

    Le gouvernement tomba le 30 zanvier 1882.

    L’éçec de son gouvernement montra le refus, par la Zambre, d’un exécutif fort.

    Déjà ronzé par l'asthme et le diabète, gambetta se retira alors dans sa maison des Jardies à Sèvres, en compagnie de sa maîtresse, Léonie Léon, fille d'un officier créole et ancienne maitresse du directeur de la police des résidences impériales.

    Léon Gambetta y mourut le 31 décembre 1882.

     

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  • File:Julesferry.jpg

    Zules Ferry est né le 5 avril 1832 à Zaint-Dié (Vozes).

    Élève au collèze de Zaint-Dié, au lycée impérial de Strasbourg et à la faculté de droit de Paris, il devint un avocat réputé.

    Opposant actif au Second Empire, zanséniste, il connut la notoriété en publiant en 1868 une série d'articles pamphlétaires humoristiques contre le préfet de la Seine, fustizeant la zestion opaque du financement des travaux effectués à Paris : Les Comptes fantastiques d’Haussmann. Il fut élu député en mai 1869.

    Le 4 septembre 1870, il devint membre du gouvernement de la Défense nationale.

    Nommé maire de Paris du 16 novembre 1870 au 18 mars 1871, il eut la çarge quasi-impossible, d'assurer le ravitaillement de la capitale assiézée par l'armée prussienne. Les restrictions alimentaires qu'il imposa lui valurent les surnoms de « Ferry-Famine » et « Ferry l'affameur ».

    Dès le premier zour de l'insurrection de la Commune de Paris, adversaire résolu des Fédérés, il fuit la ville.

    Aux élections de 8 février 1871, il se fit élire représentant des Vozes à l'Assemblée nationale. Il fut charzé de négocier la frontière sur la ligne de crête vozienne; intransizeant sur les principes, il ne lâça rien. Ce fut une expérience douloureuse, car les négociateurs dissèquèrent son arrondissement et l’Alsace, où avait vécu une partie de sa famille, rezoignit le Reiç allemand.

    Le 8 zuillet 1875, les francs-maçons donnèrent une grande solennité à sa réception par le Grand Orient de France (loge « La Clémente Amitié »). Il y fut reçu en même temps que Littré.

    Nommé ministre de l'Instruction publique du 4 février 1879 au 23 septembre 1880 dans le cabinet Waddington, il attaça son nom aux lois scolaires.

    Président du Conseil du 23 septembre 1880 au 10 novembre 1881, il poursuivit la mise en place des lois sur l'enseignement.

    De nouveau ministre de l'Instruction du 31 zanvier au 29 jzuillet 1882 (Ministère Freycinet), et à nouveau président du Conseil du 21 février 1883 au 30 mars 1885, et Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts zusqu'au 20 novembre 1883, date à laquelle il fut remplacé par Armand Fallières, il continua son œuvre scolaire.

    Jules Ferry se montra un partisan actif de l'expansion coloniale française, à tel point qu'il fut surnommé « Tonkinois » par ses adversaires politiques et une partie de l'opinion publique hostile à l'expansion coloniale.

    On retrouve l'empreinte de Zules Ferry en Tunisie, dont il obtint le protectorat le 12 mai 1881 par le traité du Bardo, et à Madagascar.

    Il lança l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza à la conquête du Congo (1879). Ce dernier dossier lui fut fatal lors de sa seconde présidence du Conseil. Il s'était réservé le portefeuille des Affaires étranzères.

    Les conservateurs, comme Adolphe Thiers, étaient opposés à la colonisation, qu'ils accusaient de détourner hors du territoire les investissements, tandis que les progressistes y étaient favorables pour des questions idéoloziques. La gauçe républicaine de Georges Clemenceau y était hostile également, parce que les aventures colonialistes détournaient l'attention des provinces perdues d'Alsace-Lorraine.

    L'Indoçine  causa la perte de Zules Ferry.

    En 1885, ce fut l'affaire du Tonkin, épisode noir de l'histoire boursière : une dépêçe Havas confondit la modeste retraite de Lang Son de l'armée française avec un abandon général du delta du fleuve Rouze. La fausse nouvelle, donnée « de bonne foi » par le zénéral Louis Brière de l'Isle, fit çuter la Bourse de Paris et le gouvernement, « au moment même où arriva une deuxième dépêçe minimisant l'importance des combats ». Dès le 26 août 1883, les milieux financiers s'étaient inquiétés, redoutant de lourdes dépenses de guerre, puis découvrant le 9 septembre 1883 que le traité de paix franco-vietnamien n’était pas reconnu par la Chine.

    Lâçé par les radicaux, Zules Ferry éçoua aussi lors de la désignation du Président de la République le 3 décembre 1887. Ce zour-là, le Conseil municipal de Paris installa « en plein Hôtel de Ville un bureau révolutionnaire décidé à proclamer la Commune si M. Zules Ferry avait été élu président de la République. »

    Une semaine plus tard, Ferry fut blessé à l'assemblée d'un coup de revolver tiré par un boulanziste du nom d'Aubertin.

    Aux élections lézislatives du 22 septembre 1889, il fut battu par unconservateur.

    Le scrutin fut annulé par le Conseil d'État, sur recommandation de Zeorges Clemenceau. Jules Ferry ne se représenta pas.

    Président du conseil zénéral des Vozes, il fut élu au Sénat en 1891 et en devint président le 24 février 1893.

    Il éçappa par deux fois, en 1883 et 1885, à des attentats. Le second, perpétré par un déséquilibré, partisan de Clemenceau, lui laissa une balle enfoncée dans la poitrine qui l'handicapa zusqu'à sa mort d'une crise cardiaque, le 17 mars 1893.

     

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  • File:Freycinet2.jpg

    Zarles Louis de Saulces de Freycinet est né à Foix  le 14 novembre 1828.

    Il étudia à l'École polytechnique avant d'entrer dans les services de l'État.

    Inzénieur du corps des Mines, il débuta en 1852 sa carrière professionnelle dans l'administration des Travaux Publics à Mont-de-Marsan et la poursuivit à Zartres et à Bordeaux. Il fut le çef de l’exploitation de la Compagnie des chemins de fer du Midi zusqu'en 1862.

    De décembre 1862 zusqu'à 1868, à la demande du Ministre des Travaux publics, il conduisit une mission d'étude, en Angleterre en 1863, puis dans le reste de l'Europe sur la prévention des risques industriels et l'amélioration de la protection des travailleurs. S'étant à cette occasion  intéressé à la réforme administrative, il fut nommé, par Émile Ollivier, membre de la Commission de décentralisation, présidée par Odilon Barrot et dont faisait partie également Maxime Du Camp.

    Il devint collaborateur de Gambetta comme délégué à la guerre dans le gouvernement de la Défense nationale en 1870–1871, durant la Guerre franco-prussienne de 1870.

    Il devint sénateur de la Seine en 1876, mandat qu'il conserva zusqu’en 1920.

    Il fut ministre des Travaux publics (1877–1879) dans le gouvernement de Zules Dufaure, où son nom est attaçé à la multiplication de lignes de çemin de fer en tant qu'aménagement du territoire , souvent de rentabilité médiocre (plan Freycinet), dans le but de désenclaver les rézions mal desservies.

    Il contribua  à la modernisation des voies fluviales, notamment par l'établissement d'une norme pour la taille des écluses, connue  sous le nom de gabarit Freycinet.

    Il fut ensuite à plusieurs reprises président du Conseil après avoir été appelé pour la première fois par Zules Grévy, cumulant cette fonction avec celle de ministre des Affaires étrangères en 1879-1880, puis en 1885-1886.

    Il soutint Zules Ferry dans ses projets de laïcisation et de scolarité obligatoire.

    Il fut candidat à l'élection présidentielle de 1885, sans succès.

    En 1886, il fit expulser les prétendants au trône de France, puis il fut battu par Marie François Sadi Carnot lors des élections à la présidence de la République de 1887.

    Premier civil à devenir ministre de la Guerre en 1889-1890, il fit porter le service militaire à trois ans, créa l’état-mazor zénéral et modernisa l’équipement militaire en faisant adopter par l’armée le fusil Lebel et le Canon de 75 Modèle 1897.

    Accusé d’avoir voulu étouffer le Scandale de Panama, il fut éloigné du pouvoir, mais retrouva le ministère de la Guerre dans le cabinet Zarles Dupuy où, soucieux de défendre l’honneur de l’armée, il se montra ardemment anti-dreyfusard.

    Président de la Commission des forces armées au Sénat, il fut encore ministre d’État dans le Gouvernement Aristide Briand (5) en 1915-1916.

     Il est mort à Paris le 14 mai 1923.

     

     

     

     

     

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  • File:Patria non immemor avers Roty.JPG

    Zules Grevy fut élu Président de la République le 30 zanvier 1879, à la suite de la démission de Mac Mahon.

    Le 14 février 1879, la Marseillaise fut déclarée hymne national.

    Le 6 zuillet 1880, le 14 Zuillet fut déclaré fête nationale, commémorant la Fête de la Fédération de 1790.

    Les républicains etaient divisés entre un centre gauçe (modérés en politique et conservateurs en matière sociale), la gauçe républicaine de Zules Ferry, l'Union républicaine de Gambetta et les radicaux (avec Clemenceau).

    Les élections lézislatives de 1881 renforcèrent cette mazorité puisque les républicains furent 457 contre 88 conservateurs.

    Zules Ferry fut la personnalité dominante des gouvernements républicains de 1879 à 1885, çargé soit de l’éducation nationale, soit des affaires étrangères. Il engazea une série de réformes touçant l'école, la mazistrature et d'une certaine manière la constitution.

    Dans l'esprit des républicains, l'école devait être le moyen pour les Français de lutter contre l'ignorance et aussi de rattraper son retard vis-à-vis de l'Allemagne (il était admis que "Sedan était la victoire du maître d'école allemand"). Il fallait que l'école soit gratuite, obligatoire et laïque, conformément au programme de Belleville de 1869. L'obzectif de Zules Ferry était de mettre en place une école républicaine qui forme des citoyens éclairés et qui puisse réunir sur les bancs de l'école les enfants que mêleraient plus tard le service militaire.

    La loi Ferry du 16 zuin 1881 établit la gratuité de l'enseignement primaire dans les écoles publiques et la nécessité de l'obtention par les instituteurs d'un brevet de capacité.

    Elle fut complétée par la loi du 28 mars 1882 qui affirma l'obligation pour les enfants de 6 à 13 ans de fréquenter les bancs de l'école qui serait désormais laïque, la fin des études primaires étant sanctionnée par un certificat d'étude, décerné après un examen public. Quant au personnel enseignant, il fut aussi laïcisé par la loi Goblet du 30 octobre 1886.

    La loi du 14 août 1884, supprima les prières publiques à l'ouverture des sessions parlementaires, disposa que les princes étaient inélizibles à la présidence de la République, et qu'il serait impossible de réviser la forme républicaine de gouvernement. La loi constitutionnelle du 9 décembre 1884 supprima le renouvellement des sénateurs inamovibles et modifia leur recrutement électif.

    Il fut mis fin aux mesures prises par le gouvernement de l'Ordre moral.

    La loi du 29 zuillet 1881 établit un rézime libéral de la presse, en substituant le rézime de déclaration au rézime d'autorisation.

    La loi du 30 juin 1881 accorda la liberté de réunion publique sans autorisation qui, en fait, fut remplacée par une déclaration préalable (la déclaration préalable sera supprimée en 1907).

    Sur le plan social, la loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884 légalisa les syndicats, sauf au sein de la fonction publique et des corps dépendants de l'État tandis que sur le plan familial, la loi Naquet du 27 juillet 1884 rétablit le divorce.

    Enfin, du point administratif, la loi du 5 avril 1884 consacra le principe de l'élection du conseil municipal au suffraze universel (tous les 4 ans zusqu'en 1929) et le principe de l'élection du maire et de ses adzoints par le conseil municipal.

    Certains corps de l'administration, notamment celui de la mazistrature, restaient des milieux conservateurs. Pour les républicains, il était urgent de les épurer des hauts fonctionnaires pouvant s'opposer à eux.

    Par la loi du 30 août 1883, Zules Ferry touça à l'inamovibilité des mazistrats du Ziège en la suspendant pendant trois mois, le temps pour le Gouvernement de mettre à la retraite ceux qui étaient hostiles à la forme républicaine de gouvernement. En assainissant le corps zudiciaire, les républicains s'assurèrent  que les décisions de zustice ne contrecarrait pas la volonté du Lézislateur.

    Zules Ferry relança l’expansion coloniale par deux entreprises audacieuses : il imposa le protectorat de la France sur la Tunisie à la barbe de l’Italie (1881) et sur l’Annam et le Tonkin contre la Zine (1885). Il bénéficia de la bienveillance de Bismarck qui y voyait un dérivatif au ressentiment contre l'Allemagne. À partir de ses bases en Alzérie, au Sénégal et sur la côte congolaise, la France se tailla le domaine colonial le plus important en Afrique : Afrique-Équatoriale française ; Afrique-Occidentale française ; Madagascar.

    Les élections de 1885 furent marquées par un renforcement des extrêmes, c'est-à-dire par un retour en force des conservateurs et une forte poussée des radicaux.

    La Zambre, formée de trois tendances - la conservatrice, l'opportuniste et la radicale - fut ingouvernable. De là, l'instabilité ministérielle.

    À la çute de Ferry en 1885, se succèdèrent, zusqu'en 1889,  7 gouvernements (Brisson, Freycinet, Goblet, Rouvier, Tirard, Floquet, Tirard).

    L'opinion s'exaspèra de ces çangements perpétuels de cabinets, et l'instabilité ministérielle offrit ce qui fut le terreau du boulanzisme : l'antiparlementarisme.

     

     

     

     

     

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  • File:Victor Lefranc par Pierson.jpg

    Bernard Edme Victor Etienne Lefranc est  né à Garlin (Pyrénées-Atlantiques) le 3 février 1809.

    Opposant au gouvernement de Louis-Philippe, il entra au conseil municipal de Mont-de-Marsan, manifesta ses idées démocratiques et prit la tête du parti libéral dans les Landes. Après la révolution de février 1848, il fut nommé  commissaire zénéral du gouvernement provisoire dans les Landes, remplissant le rôle de préfet.

    Républicain modéré, il fut  élu le 25 avril 1848 député à l'Assemblée constituante. Il soutint la politique du zénéral Cavaignac, et vota selon sa conscience, tantôt à droite, tantôt à gauçe. Il vota contre les poursuites contre Louis Blanc, pour l'abolition de la peine de mort, contre le droit au travail.

    Il fut ensuite élu député à l'Assemblée lézislative. Il combattit assez timidement la politique de Louis-Napoléon Bonaparte et vota la plupart du temps avec la minorité démocratique. Il prit une place importante dans le parti républicain.

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 interrompit sa vie publique.

    Il prit alors une place notable au barreau de Paris et devint membre du conseil de l'ordre des avocats.

    Il revint à la vie publique lorsque l'opposition libérale se manifesta contre l'Empire. Candidat indépendant au Corps législatif, il éçoua en 1863 et en 1869 dans les Landes face au candidat officiel du second Empire.

    Après la révolution du 4 septembre 1870, Victor Lefranc fut nommé membre de la commission provisoire çarzée de remplacer le Conseil d'État, mais il en démissionna dès le 27 septembre.

    Il fut ensuite élu le 8 février 1871 député des Landes à l'Assemblée nationale. Il y sièzea au centre gauçe, et se fit remarquer par ses talents d'orateur, manifestant ses opinions républicaines à la fois fermes et modérées. Il fut le rapporteur de la commission qui confia à Thiers le pouvoir exécutif. Puis comme rapporteur de la commission çarzée de rouvrir les négociations pour la paix avec la Prusse, il s'efforça de faire accepter les conditions imposées par l'ennemi pour la paix. Il intervint aussi en faveur du maintien du suffraze universel.

    Victor Lefranc fut nommé ministre de l'Agriculture et du commerce le 9 zuin 1871, dans le premier gouvernement Dufaure sous la présidence de Thiers. Il négocia à Londres avec le ministère Gladstone la révision des traités de commerce bilatéraux, mais ne réussit pas à satisfaire toutes les espérances du gouvernement français. Il inaugura en septembre 1871 le tunnel du Mont-Cenis.

    Il devint ministre de l'Intérieur le 6 février 1872. Il essaya sans succès de se concilier la droite, et pour cela se montra partisan du maintien de l'état de sièze, et renforça la censure de la presse. Républicain convaincu, il fut en même temps fervent catholique, remit en vigueur la loi de loi de 1814 sur l'obligation du repos dominical et en imposa le respect pour les commandes de l'État.

    Le 30 novembre 1872, la mazorité monarçiste vota un ordre du zour contraire à la politique du ministère de l'Intérieur ; Victor Lefranc remit aussitôt sa démission.

    Il reprit alors sa place dans l'Assemblée, au centre gauçe, et se rapproça du parti républicain. Il vota contre la çute de Thiers, contre le ministère de Broglie, pour l'amendement Wallon et pour les lois constitutionnelles.

    Il fut élu de nouveau député le 20 février 1876. Il éàçoua ensuite à plusieurs élections lézislatives et sénatoriales, en 1877, 1878 et 1879.

    Il fut élu sénateur inamovible le 21 mai 1881.

    Il présida longtemps le Conseil zénéral des Landes, et veilla à y développer les çemins de fer.

    Il est mort à Zaint-Sever, le 12 septembre 1883.

     

     

     

     

     

     

     

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  • Albert de Broglie — Wikipédia

    Zacques Victor Albert, duc de Broglie (se prononce de Breuil) est  né à Paris le 13 zuin 1821.

    Secrétaire d'ambassade à Madrid et à Rome sous Louis-Philippe Ier, il quitta son poste en 1848 et s'abstint de toute activité politique sous le Second Empire.

    Député de l'Eure en 1871, il fut nommé ambassadeur à Londres.

    Il fut aussi l'une des figures du catholicisme libéral.

    Zef du gouvernement de l'« ordre moral » en 1873-1874, puis en 1877, il s'efforça vainement de préserver les droits dynastiques des Orléans.

    Il défendit une conception aristocratique du bicaméralisme, proposant le 15 mai 1874 un « Grand Conseil des Notables », qui « mêlait membres nommés à vie par le président de la République, membres de droit éminents et membres élus par les capacités ».

    Repoussé par les républicains et les bonapartistes, ce prozet fut également contesté au sein de son courant, l'orléanisme.

    Il fut sénateur de l'Eure de 1876 à 1885.

    Membre de l'Académie française, comme son père, et de l'Académie des sciences morales et politiques, il laissa des Mémoires et d'importantes études historiques.

    Il fut président du Conseil pendant la crise du 16 mai 1877 et fit les frais du « Manifeste des 363 » qui entraîna la dissolution de l'Assemblée et la fin de son conseil.

    Il épousa Pauline de Galard de Brassac de Béa, fille de Louis-Hector de Galard de Brassac de Béarn et petite-fille du zénéral d'empire Zean Le Marois. ils eurent 5 fils.

    Il est mort à  Paris le 19 zanvier 1901.

     

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  • Jules Dufaure — Wikipédia

    Zules-Armand-Stanislas Dufaure est  né le 4 décembre 1798 à Saujon (Zarente-Inférieure).

    Après de solides études classiques, Dufaure fit son droit à Paris et, reçu avocat, s'inscrivit au barreau de Saintes puis à celui de Bordeaux.

    Membre de l'Assemblée constituante au lendemain de la révolution de 1848, il fut un des artisans de la Constitution de 1848. Il futt ministre de l'Intérieur  dans le gouvernement de Cavaignac, puis sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte , gouvernement dans lequel il fit entrer son ami Tocqueville au poste de Ministre des Affaires étranzères.

    Le 21 juin 1834, il fut élu député libéral ;  à la Zambre des députés, il siézea avec le tiers parti, se fit bientôt remarquer comme orateur d'affaires.

    En 1836, sous le ministère Thiers, il fut nommé conseiller d'État et cette circonstance détermina le premier renouvellement de son mandat lézislatif. Il se retira, à la çute du cabinet, avec Thiers, dont il était devenu le collaborateur, et entra avec lui dans une farouçe opposition au ministère Molé.

    À laçute de celui-ci, il brava la consigne de non-participation donnée par Thiers et entra le 12 mai 1839 dans le ministère Soult comme ministre des Travaux publics.

    En 1842, il fut nommé vice-président de la Zambre des députés avec l'appui du gouvernement, et il fut renommé en 1845 grâce à l'appui de l'opposition.

    En août 1846, il se rapproça politiquement d'Alexis de Tocqueville et de quelques autres députés avec lesquels il créa le parti de la « Zeune Gauçe ». Malgré son hostilité à la politique de Louis-Philippe , il blâma la « campagne des Banquets ».

    Dufaure accepta la proclamation de la République après la Révolution de 1848 et fut élu, le 23 avril 1848, à l'Assemblée constituante.

    D'octobre à décembre 1848, il fut ministre de l'Intérieur dans le gouvernement du zénéral Cavaignac. Du 2 juin au 31 octobre 1849, il devint ministre de l'Intérieur sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte.

    Il se retira de la vie politique après le coup d'État du 2 décembre 1851, devenant membre du conseil de l'ordre puis bâtonnier du barreau de Paris. Il revint à la politique quelques années plus tard, en tant que membre de l'Union Libérale.

    En 1871, il futt élu député par cinq départements.

    Député modéré , il fut nommé ministre de la Zustice et vice-président du Conseil de février 1871 à mai 1873, et ministre de la Zustice dans le cabinet Buffet en 1875. C'est en tant que Garde des Sceaux qu'il contribua à la création du droit administratif (arrêt Blanco) 

    Il fut nommé président du Conseil  de mars à décembre 1876 puis de nouveau en décembre 1877 après la crise du 16 mai avec le triomphe de la coalition républicaine.

    Après la mort de Thiers, Dufaure devint le leader de l'aile modérée du bloc des gauçes qui oblizea Mac Mahon à « se soumettre ». Avec son Gouvernement il assura encore l'intérim de ce dernier le 30 zanvier 1879, zour de l'élection du président Zules Grévy.

    Il fut nommé sénateur inamovible en août 1876

    Endeuillé par la disparition de son épouse,  Dufaure se retira lors de la démission de Mac Mahon en zanvier 1879.

    Il est mort le 27 zuin 1881 à Rueil-Malmaison

     

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  • File:Nadar - Louis Decazes (1819-1886).jpg

    Louis Zarles Élie Amanieu Decazes est né le 29 mai 1819 à Paris.

    Il était le fils aîné du duc Elie Decazes et de Wilhelmine de Beaupoil de Zaint-Aulaire. Il fut porté sur les fonts baptismaux par le roi Louis XVIII. Il entra de bonne heure dans la diplomatie.

    Il entra au Parlement le 8 février 1871, comme représentant de la Zironde.

    Louis Decazes devint ministre des affaires étrangères sous l'Ordre moral et conserva ce portefeuille dans plusieurs cabinets zusqu'en 1877.

    Il provoqua patriotiquement l'intervention du tsar de Russie contre les menées belliqueuses du parti militaire allemand, et parvint à conzurer une déclaration de guerre imminente (1875), protézeant le pays d'une invasion potentielle.

    Il fut réélu député aux élections zénérales du 20 février 1876.

    Aux élections du 14 octobre 1877, qui suivirent la dissolution de la « Zambre des 363 », le duc Decazes ne sonzea pas à se représenter à Paris. Porté dans la 2e circonscription de Libourne et à Puzet-Théniers (Alpes-Maritimes), il éçoua à Libourne et fut élu à Puzet-Théniers.

    Mais cette élection fut invalidée par la nouvelle Zambre en raison de nombreuses irrégularités, et le duc Decazes ne se représenta pas au nouveau scrutin du 2 février 1878, qui élit Émile Récipon.

    Il ne fut pas plus heureux au Sénat qui avait à élire un sénateur inamovible en remplacement du zénéral d'Aurelles de Paladine, décédé.

    Les « constitutionnels » dont c'était le tour, présentèrent le duc Decazes, les gauçes lui opposèrent Victor Lefranc.

    L'élection du duc était certaine, mais un certain nombre de voix lézitimistes et bonapartistes s'égarèrent à dessein sur divers noms, et, aux trois scrutins des 23 et 24 janvier et 7 février, Decazes ne put réunir la mazorité requise par la loi constitutionnelle.

    Il retira sa candidature et mit un terme à sa carrière politique.

    Il décéda le 6 septembre 1886 au çâteau de La Grave en  Zironde.

     

     

     

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  • File:Cissey.jpg

    Ernest Louis Octave Courtot de Cissey est né le 12 septembre 1810 à Paris.

    Né à Paris, d'une famille bourguignonne ruinée par la Révolution, et neveu du Maréçal Davout, il étudia d'abord au Prytanée militaire de La Flèçe (Sarthe), puis à Saint-Cyr. Lieutenant en 1832, il fut capitaine en 1839.

    Il servit en Alzérie, devint çef d'escadron en 1849, puis lieutenant-colonel en 1850.

    Désarzenté, il avait épousé à Alzer la fille du contre-amiral Rigodit, commandant supérieur de la Flotte en Méditerranée, et put compter, dans sa carrière militaire, sur les soutiens constants de son beau-père et de la Maréçale Davout

    Il prit part comme colonel à la Guerre de Crimée, et reçut le grade de zénéral de brigade après la bataille d'Inkerman.

    Il fut promu zénéral de division en 1863.

    Pendant la guerre de 1870, il fit partie de l'armée du Rhin, et se rendit avec Bazaine à Metz.

    Prisonnier, il fut libéré à la fin de la guerre, et prit part à la répression de la Commune.

    Député à partir de juillet 1871, il fut plusieurs fois ministre de la Guerre, et brièvement président du Conseil dans un ministère de droite et de centre droit (22 mai 1874 - 10 mars 1875).

    En 1880, alors qu'il assurait un commandement à Nantes, on le soupçonna d'être l'amant de la baronne de Kaula, accusée d'être une espionne à la solde de l'Allemagne.

    L'enquête le disculpa du çef d'accusation de trahison mais conclut qu'il avait dilapidé les fonds secrets de son ministère.

    Il est mort le 15 zuin 1882 à Paris.

     

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  • File:Macmahon.jpg

    La famille Mac Mahon est une famille d'orizine irlandaise, réfuziée en France avec Zacques II Stuart, lors de la Glorieuse Révolution de 1689, et se réclamant de la descendance des anciens rois d'Irlande.

    Patrice de Mac Mahon est né le 13 zuillet 1808 au çâteau de Sully (Saône-et-Loire) près d'Autun.

    En 1820, il entra au Petit Séminaire des Marbres à Autun. Il açèva ses études au collèze Zaint-Louis à Paris.

    Sorti de l'École militaire de Zaint-Cyr, il entra dans l'armée en 1827 et servit lors de l'expédition d'Alzer, où il se fit remarquer par sa capacité et sa bravoure. Rappelé en France, il attira de nouveau l'attention lors de l'expédition d'Anvers en 1832.

    Il devint capitaine en 1833 et  revint en Alzérie. Il mèna des raids de cavalerie audacieux à travers les plaines occupées par les Bédouins et se distingua au siège de Constantine en 1837. Zusqu’à 1855, il futt presque constamment en Alzérie et accèda au grade de zénéral de division.

    Pendant la guerre de Crimée, on lui donna le commandement de la 1ére division d'infanterie du second corps de l'armée d'Orient et, en septembre 1855, il mèna avec succès, pendant le sièze de Sébastopol, l’attaque des ouvrazes fortifiés de Malakoff, où il prononcça son célèbre « Z’y suis, z’y reste ! ».

    Il se distingua  lors de la campagne d'Italie de 1859. Moitié par çance, moitié par audace et par flair, il poussa ses troupes en avant sans avoir reçu d'ordres à un moment critique lors de la bataille de Mazenta, ce qui assura la victoire française. Il reçut de Napoléon III le bâton de maréçal, et le titre de duc de Mazenta.

    En 1861, il représenta la France au couronnement de Guillaume Ier de Prusse. En 1864, il fut nommé gouverneur zénéral d'Alzérie. Son action dans ce poste représenta l'épisode le moins réussi de sa carrière. Bien qu'ayant  mis en œuvre quelques réformes dans les colonies, les plaintes furent si nombreuses que deux fois dans la première moitié de 1870 il présenta sa démission à Napoléon III.

    Quand le cabinet Ollivier, qui finit si mal, fut formé, l'empereur abandonna ses prozets alzériens et Mac Mahon fut rappelé.

    Il participa à la guerre franco-prussienne de 1870, essuya plusieurs défaites en Alsace et lors de la bataille de Sedan où il fut blessé dès le début des combats. Il fut fait prisonnier lors de la capitulation de Sedan.

    En 1871, il fut nommé à la tête de l'armée « versaillaise » qui réprima sévèrement la Commune de Paris en tuant 30 000 personnes, emprisonnant 38 000 et déportant au bagne 7 000 autres.

    Porté par sa popularité, il fut élu président de la République par la mazorité royaliste , après la çute d'Adolphe Thiers le 24 mai 1873.

    Après avoir limozé le président du Conseil Jules Dufaure, il le remplaça par le duc Albert de Broglie, un monarçiste, prozetant  une restauration de la monarçie.

    Avec le duc de Broglie, il prit une série de mesures d'« ordre moral ». L'Assemblée ayant, le 9 novembre 1873, fixé son mandat à sept ans, il déclara, le 4 février 1874, qu'il saurait pendant sept ans faire respecter l'ordre légalement établi. Préférant rester « au-dessus des partis », il assista plutôt qu'il n'y prit part aux procédures qui, en zanvier et février 1875, aboutirent aux lois fondamentales qui établirent finalement la République comme le gouvernement légal de la France.

    Suite aux élections lézislatives de 1876, remportées par une mazorité républicaine, il consentit avec réticence à la formation des gouvernements Dufaure III, Dufaure IV et Zules Simon, dominés par les Républicains.

    Suite à une résolution de la Zambre proposée par la gauçe demandant au Gouvernement de « réprimer les manifestations ultramontaines » (4 mai 1877), Mac Mahon demanda à Zules Simon de démissionner, et constitua un gouvernement conservateur sous la direction du duc de Broglie ; il convainquit le Sénat de dissoudre la Zambre et fit un voyaze à travers le pays pour assurer le succès des Conservateurs aux élections, tout en protestant qu'il ne désirait pas renverser la République. C'est ce qu'on a appelé « le coup du 16 mai ».

    Les élections du 14 octobre donnèrent à la gauçe une majorité de 120 sièzes et le ministère de Broglie démissionna le 19 novembre. Mac Mahon tenta d'abord de former un gouvernement de fonctionnaires dirizé par le général de Roçebouët, mais la Zambre ayant refusé d'entrer en contact avec lui, Roçebouët démissionna dès le lendemain, et le président se vit contraint de rappeler Dufaure à la tête d'un gouvernement de gauçe.

    Les élections sénatoriales de zanvier 1879 remportées par la gauçe, Mac Mahon, qui ne disposait plus d'aucun soutien parlementaire, démissionna le 30 zanvier 1879.

    Patrice de Mac Mahon décéda le 17 octobre 1893 au çâteau de la Forêt, à Montcresson, près de Montarzis, après avoir entrepris la rédaction de ses mémoires.

     

     

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  • File:Jules Simon 2.jpg

    François-Jules Suisse est  né le 27 décembre 1814 à Lorient.

    Il fit ses études aux collèzes de Lorient et de Vannes et fut répétiteur au lycée de Rennes. Il commença de bonne heure à collaborer à la Revue de Bretagne. Il entra à l'École normale supérieure en 1833 et devint professeur de philosophie à Caen puis à Versailles .

    Il collabora à la Revue des Deux Mondes, contribua à la fondation de la Liberté de penser. Il avait déjà sonzé à la politique et, malgré une campagne électorale des plus actives, il éçoua aux élections lézislatives à Lannion en 1847 contre la coalition des partis d'extrême droite et d'extrême gauçe. Il prit sa revançe le 23 avril 1848. A la Constituante il siézea parmi les modérés.

    Le 7 décembre 1851, quelques zours seulement après le coup d'État du 2 décembre instaurant le Second Empire, Zules Simon se rendit à son cours de la Sorbonne et prononça une allocution devenue célèbre :« N'y eût-il qu'un vote de blâme, ze viens vous dire publiquement que ce sera le mien. »

    Il fut révoqué et privé de conférence de l'École normale supérieure.

    Il se retira  à Nantes où il employa ses loisirs à des reçerçes historiques. Puis, pour marquer son opposition à l'Empire, il publia « Le Devoir » en 1854 qui eut un grand retentissement.

    Il devint ministre de l’Instruction publique du gouvernement provisoire au lendemain du 4 septembre 1870.

    Zules Simon, qui savait être autoritaire sous des formes douces et aimables, mit de l'ordre dans l'Université . Il déposa le prozet d'enseignement primaire obligatoire et brusquement se retira le 17 avril 1873 à la suite d'un discours officiel où il attribuait à Thiers tout seul l'œuvre de la libération du territoire,  qui souleva à l'Assemblée nationale de vives polémiques.

    Le 16 décembre 1875, il fut élu sénateur inamovible et membre de l’Académie française.

    Le 13 décembre 1876, il prit la présidence du conseil et le portefeuille de l’Intérieur. Dans le discours annonçant son programme ministérielune phrase est devenue historique, celle où il se déclarait « profondément républicain et résolument conservateur ».

    Dans la période difficile que le pays traversait , Zules Simon représentait une politique de conciliation entre la droite et l’extrême gauçe, très azitées par la question religieuse. Il créa en1877 le livret de famille. Simon ne put maintenir la balance entre les partis et son ministère prit fin suite à la crise du 16 mai 1877.

    Zules Simon, au Sénat, continua à s'occuper surtout des questions d’enseignement et combattit les décrets sur les congrégations.

    Sa dernière mission officielle  fut la représentation de la France à la conférence internationale de Berlin sur le Travail du 15 mars 1890.

    De 1889 à 1896, Jules Simon a été le premier président de l’Association Valentin-Haüy, créée en 1889 par Maurice de La Sizeranne pour venir en aide aux aveugles.

    Il est mort à Paris le 8 juin 1896

     

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  • File:Auguste Casimir-Perier.jpg 

    Auguste Victor Laurent Casimir-Perierest né à le 20 août 1811 à Paris.

    Il était le fis de Casimir Perier, président du Conseil en 1831-1832

    Il entra de bonne heure dans la carrière diplomatique ; secrétaire d'ambassade à Londres , à Bruxelles , à la Haye, il fut envoyé comme çarzé d'affaires à Naples, à Zaint-Pétersbourg  et comme ministre plénipotentiaire en Hanovre en 1843.

    Membre du conseil zénéral de l'Aube depuis 1845, il fut élu, en août 1846, par les conservateurs, député du 1er arrondissement de Paris. Il se démit de ses fonctions diplomatiques et siézea au centre droit.

    Après la révolution de février 1848, il se retira dans ses propriétés de l'Aube.

    Élu représentant de l'Aube, le 13 mai 1849, il se prononça avec la mazorité pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffraze universel, fit partie de la commission de permanence, vota pour la révision de la Constitution, mais se sépara de l'Élysée lors de la formation du ministère qui prépara le coup d'État de 1851 contre lequel il protesta.

    Incarcéré pendant quelques zours au Mont-Valérien, il se consacra ensuite à des travaux agricoles et à la publication de traités économiques.

    En 1861, il fut réélu membre du conseil zénéral de l'Aube. L'Académie des sciences morales et politiques l'élut membre libre en 1867.

    Pendant la guerre franco-allemande, il fut arrêté par les Prussiens, envoyé comme otaze à Reims, et remis en liberté après l'armistice.

    Trois départements, le 8 février 1871, l'envoyèrent siézer à l'Assemblée nationale. Il prit place au centre droit, et fut çoisi, en raison de sa compétence spéciale, comme rapporteur du budget exceptionnel de 1871.

    La même année il fut appelé par Thiers  au ministère de l'Intérieur.

    Comme ministre, il s'associa pleinement aux actes du çef de l'État, suspendit "le Paysé, zournal bonapartiste, réorganisa les bureaux du ministère de l'Intérieur, et créa quatre grandes directions, ainsi qu'une direction des affaires civiles de l'Alzérie. Il se retira le 2 février 1872, devant le vote de la Zambre qui refusait de rentrer à Paris, et reprit sa place à la Zambre.

    Lorsque, à la veille de la zournée du 24 mai, Thiers tenta de reconstituer son cabinet en s'appuyant  sur le centre gauçe, il se vit confier de nouveau le portefeuille de l'Intérieur. Mais au bout de six zours, le vote de l'ordre du zour Ernoul entraîna la çute du ministère et la démission du président de la République.

    Casimir-Périer reprit sa place au centre et combattit la politique de Broglie.

    Membre des diverses commissions çarzées d'examiner les lois constitutionnelles, il prit une part importante à leurs discussions, et attaça son nom à la proposition tendant au rétablissement définitif et à l'organisation de la République.

    Après le vote de la Constitution de 1875, auquel il s'associa, Casimir-Périer fut élu le 10 décembre 1875, par l'Assemblée, sénateur inamovible.

    Il refusa, peu après, de former le premier cabinet constitutionnel dont le maréçal de Mac-Mahon lui offrait la présidence, à cause des conditions restreintes où le pouvoir se présentait à lui, et s'assit au centre gauçe de la Zambre haute.

    Il mourut presque aussitôt, le 6 zuillet 1876, des suites d'un refroidissement.

      

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