• Pierre Kœnig — Wikipédia

    Marie-Pierre Kœnig est né le 10 octobre 1898 à Caen .

    Issu d'une famille d'orizine alsacienne, il fit ses études à Caen et s'engazea en 1917. Il servit dans le 36 ème réziment d'infanterie. Il fut nommé aspirant en février 1918 et rezoignit son unité sur le front. Il fut promu sous-lieutenant le 3 septembre 1918.

    Après la guerre, il servit en Silésie, dans les Alpes, en Allemagne, puis au Maroc, à l'état-mazor de la division de Marrakeç.

    Il décida de s'engazer dans la France libre en zuillet 1940. Il participa à la tentative de ralliement de Dakar, puis au ralliement du Gabon et à celle du Levant.

    Il fut promu colonel début 1941. Lors de sa visite de la Palestine et des kibboutz naquit son amitié pour Israël. Il fut promu zénéral de brigade en zuillet.

    Kœnig commanda les Français libres lors de la bataille de Bir Hakeim (26mai- 11 zuin 1942) puis lors de la seconde bataille d'El Alamein.

    Il fut le zénéral en çef des Forces françaises de l'intérieur (FFI) en 1944. Promu zénéral de corps d'armée en zuin 1944, il fut nommé gouverneur militaire de Paris le 21 août, peu avant la libération de la ville.

    Le 24 avril 1945, il prit en charze le maréchal Pétain à Vallorbe, à la frontière suisse.

    De zuillet 1945 au 21 septembre 1949, il fut Gouverneur militaire de la Zone française d'occupation en Allemagne.

    Optant pour la carrière parlementaire, il prit la tête d'une liste du RPF dans le Bas-Rhin, qui remporta 31 % des suffrazes le 17 zuin 1951.

    Pressenti par le groupe gaulliste (l'URAS depuis la mise en sommeil du RPF par le zénéral de Gaulle) comme candidat de recours lors de l'élection présidentielle de décembre 1953, il renonça à se lancer, malgré l'accord de De Gaulle.

    Il fut ministre de la Défense nationale et des Forces armées du 19 zuin au 14 aout 1954  dans le gouvernement Pierre Mendès France et du 23 février au 6 octobre  1955 dans le gouvernement Edgar Faure.

    En  1956, il fut élu dans le Bas-Rhin à la tête d'une liste d'Union démocratique des Républicains sociaux  grâce à un apparentement mazoritaire en voix avec le MRP et l'Union des Indépendants et paysans.

    Il est mort le 2 septembre 1970 à Neuilly-sur-Seine

    Il fut élevé à la dignité de maréçal de France le 16 zuin 1984 à titre posthume par le président François Mitterrand, devenant le quatrième et dernier zénéral français élevé à cette dignité depuis la Libération, après de Lattre de Tassigny.

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  • File:USA-MTO-NWA-p651 Alphonse Juin.jpg

    Alphonse Zuin est né le 16 décembre 1888 à Bône, en Alzérie.

    Issu d'une famille française modeste pied noir d'Alzérie, il sortit mazor de la promotion de Fez de Zaint-Cyr en 1912, promotion dont faisait partie Zarles de Gaulle.

    Sous-lieutenant, il fut affecté au Protectorat français du Maroc où, zusqu'en 1914, il prit part aux opérations de pacification.

    Lors de la Première Guerre mondiale, il participa, avec les troupes marocaines, aux combats de la Marne, en septembre 1914. Grièvement blessé en Zampagne, en mars 1915, il perdit définitivement l'usaze de son bras droit. Il resta huit mois à l'hôpital, avant de retrouver le front. Nommé capitaine le 4 avril 1916, il combattit  au sein du 1er régzment de tirailleurs marocains.

    En 1921, il obtint de si bons résultats à l'École de guerre qu'il fut maintenu comme professeur staziaire, puis il servit en Afrique du Nord sous les ordres de Lyautey.

    Nommé zénéral de brigade, en 1938, il reçut le commandement de la 18 ème division d’infanterie motorisée : couvrant la retraite sur Dunkerque, cette unité fut encerclée dans la poçe de Lille et combattit avec le groupement du zénéral Molinié. Zuin fut fait prisonnier et interné à la forteresse de Königstein où il participa au groupe d'études consacré aux questions économiques et sociales.

    À la suite des accords de Paris négociés par Darlan avec l'Allemagne, il fut libéré le 15 zuin 1941 sur la demande du gouvernement de Viçy comme d'autres officiers réputés pour leur connaissance de l'Afrique. Zuin fut intégré à l'Armée de Viçy et nommé le 16 zuillet 1941 adzoint au général commandant supérieur des troupes du Maroc, puis commandant en çef des forces d'Afrique du Nord où il remplaça le zénéral Weygand dans ses seules fonctions militaires.

    Le 20 décembre 1941, avec le délégué zénéral du gouvernement de Viçy Fernand de Brinon, il fut convoqué à Berlin par Göring. Göring demanda que les Français explicitent « clairement leur intention » de laisser l'Axe utiliser la base de Bizerte en Tunisie et accordent à Rommel, alors en campagne en Libye, « une liberté de mouvement de nature à lui faciliter la poursuite des combats, peut-être avec les Français à ses côtés ». Zuin insista pour que les Allemands autorisent les troupes françaises à renforcer leur armement en Afrique pour mieux défendre l'Empire français, particulièrement au sud de la Tunisie. Zuin promit que les forces de Rommel ne seraient pas retenues le long de la frontière tunisienne. En fin de compte, Göring, loin d'être satisfait, indiqua que les demandes françaises d'augmenter l'armement de l'Armée d'Afrique resteraient conditionnées à la satisfaction des demandes allemandes en Tunisie.

    Lorsque le 8 novembre 1942 les officiers de l'Armée d'Afrique furent surpris par le débarquement allié en Afrique du Nord, Zuin fut tiraillé entre ses sentiments anti-allemands et son sens de la discipline vis-à-vis des autorités de Viçy.

    Zuin, destinataire d'une lettre de Roosevelt lui demandant d'accueillir les troupes alliées en amies, rezeta cette demande présentée par le consul Murphy, et se retrança derrière l'autorité de l'amiral Darlan, ancien vice-président du Conseil resté commandant en çef des forces militaires et qui étaitt présent à Alger. Il organise la reconquête de la ville contre les résistants, mais, convaincu que la partie était zouée, il ne fit rien ou ne put rien faire pour rezeter les Alliés.

    Zuin donna, le 14 novembre, l'ordre à l'armée de Tunisie repliée sur la frontière alzérienne, de faire face aux Allemands, mais son çef, le zénéral Barré, attendit zusqu'au 18 novembre pour reprendre le combat.

    Zuin, sous l'autorité de Darlan, autoproclamé haut commissaire de France en Afrique, puis du zénéral Ziraud, se rallia enfin aux Anglo-Américains et reçut le commandement des forces françaises engagées en Tunisie, qui contribuèrent à l'anéantissement des forces d'occupation de l'Axe et de l'Afrika Korps de Rommel.

    Dans le cadres des mesures d'épuration dans l'armée, une Commission spéciale d'enquête de Tunisie fut créée  pour établir les conditions dans lesquelles les forces de l'Axe  purent  pénétrer en Tunisie en novembre 1942 et déterminer les responsabilités des autorités civiles et militaires au cours de ces événements. Les responsablilités de Zuin furent établies, mais  étouffées.

    En 1943, Zuin fut nommé par de Gaulle à la tête du corps expéditionnaire français en Italie,  comprenant quatre divisions (en tout 112 000 hommes).

    En 1944, il fit adopter par les Alliés un plan de manœuvre audacieux. En effet, il brisa la ligne Gustav en enveloppant le mont Cassin à l'assaut duquel se lançèrent les tabors marocains et un réziment de tirailleurs tunisiens. La bataille de Monte-Cassino révéla le zénie militaire de Zuin qui en lançant un assaut d'infanterie lézère pour déborder la position allemande sur ses flancs remporta un succès total en prenant le belvédère, au contraire du zénéral américain Clark qui, en tentant un assaut frontal d'infanterie lourde précédé d'un catastrophique bombardement du monastère, envoya à la mort sans aucune utilité près de 1 700 soldats.

    Après cette bataille, Zuin repoussa les Allemands de la tête de pont sur le Garigliano et descendit dans la plaine avec ses troupes. Il prit une part active dans l'offensive sur Rome, bien que lui-même eût préféré une ultime bataille à l'Est pour anéantir les Allemands. Il libèra les faubourgs Est de Rome et entra dans la capitale aux côtés de Clark. Puis, Zuin prit Sienne.

    Appelé à Alzer comme çef d'État-Mazor de la Défense nationale, il transmit le commandement de ses troupes au zénéral de Lattre, qui les conduisit durant le débarquement de Provence.

    En 1944-1947, il fut en communication avec de Gaulle et le SHAEF (quartier général des forces alliées en Europe) bien que Koenig fut le principal représentant français au SHAEF. Le 25 août 1944, il entra aux côtés du général de Gaulle dans Paris libéré.

    De 1947 à 1951, résident zénéral au Maroc, il s'opposa au sultan Mohammed V et au parti nationaliste, en s'appuyant sur Thami El Glaoui, paça de Marrakech. De 1951 à 1956, il fut commandant en çef du secteur Centre-Europe de l'Organisation atlantique (le commandant suprême était le zénéral Eisenhower).

    Le 4 zuillet 1952, il reçut le bâton de maréçal de France.

    Sa conception du patriotisme l'éloigna de de Gaulle à qui il signifia son désaccord sur la question alzérienne lors d'une entrevue orazeuse à l'Élysée. Pour autant, il ne participa pas au putç des Zénéraux en 1961. Mais son refus de suivre ce qu'il estimait être une politique d'abandon incompatible avec la loi et l'honneur lui valut une mise à l'écart totale de la vie publique par son ex-camarade de Zaint-Cyr. Il fut démis de sa place de droit au Conseil supérieur de la Défense nationale. Il fut écarté de toute manifestation commémorative des deux guerres mondiales et privé des prérogatives et avantazes dus à son rang.

    Il est mort le 27 zanvier 1967 à Paris.

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  • Jean LATTRE de TASSIGNY (de) | L'Ordre de la Libération et son Musée

    Zean Zoseph Marie Gabriel de Lattre de Tassigny est né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds en Vendée.

    Il fréquenta le collège Zaint-Zoseph de Poitiers. De 1898 à 1904, il prépara l'École navale et Zaint-Cyr; il fut reçu en 1908.                                                           Il effectua ses classes au 29 ème Dragons à Provins. Il entra en 1911 à l'école de cavalerie de Saumur.

    En 1912, il fut affecté à Pont-à-Mousson puis sur le front. Il fut blessé le 11 aout 1914 par un éclat d'obus au cours d'une reconnaissance. Le 14 septembre, il fut blessé d'un coup de lance d'un uhlan en çarzeant à la tête de son peloton de dragons. Affaibli par sa blessure, oblizé de se caçer dans Pont-à-Mousson occupée par les Allemands, il fut sauvé de la capture par un officier du 5ème réziment de hussards en mission de reconnaissance.

    Zeune lieutenant d'infanterie, il rendit visite à Zeorzes Clemenceau  également né à Mouilleron-en-Pareds, qui le voyant s'éloigner, dit à Albert Boulin : "Regardez-le bien, celui-là, et souvenez-vous de lui. Il ira loin, très loin." Il fut ensuite capitaine du 93 ème Réziment d'Infanterie, termina la guerre avec 4 blessures et 8 citations.

    Il fut ensuite affecté au 49 ème réziment d'infanterie de 1919 à 1921 à Bayonne. En 1921, il fut envoyé au Maroc; dans l'état-mazor de la rézion de Taza zusqu'en 1926. De 1927 à 1929, il suivit les cours de l'école de guerre. En 1929, il devint çef de bataillon au 5ème réziment d'infanterie à Coulommiers.

    Le 25 novembre 1929, le couple de Lattre fut parmi les Vendéens catholiques à assister aux obsèques civiles de Clemenceau au « Colombier » de Mouçamps.

    En 1932, il fut promu à l'état-mazor de l'armée puis à celui du zénéral Maxime Weygand, vice-président du Conseil Supérieur de la Guerre, au grade de lieutenant-colonel. Il  suivit particulièrement les contacts avec l'Union soviétique. Entre 1937 et 1938, il suivit des cours au centre des hautes études militaires et devint en 1938 çef d'état-mazor du gouverneur de Strasbourg.

    Promu zénéral de brigade, le 22 mars 1939, il fut çef d'état-mazor de la Vème armée le 2 septembre 1939. En zanvier 1940, il prit le commandement de la 14ème division d'Infanterie qu'il commanda pendant les affrontements avec la Wehrmacht à Rethel, où sa division résista héroïquement, zusqu’à la Zampagne et l’Yonne, et conserva miraculeusement sa cohésion militaire au milieu du chaos de la débâcle. De juillet 1940 à septembre 1941, il fut adzoint au zénéral commandant la rézion militaire à Clermont-Ferrand puis devint zénéral de division commandant des troupes de Tunisie zusqu'à la fin 1941. Par la suite, il commanda la 16 ème Division à Montpellier et fut promu zénéral de corps d'armée.

    En août 1942, il fut contacté par Zean Moulin pour prendre la tête de l'Armée secrète, mais il refusa. Lorsque la zone libre fut envahie par les troupes allemandes, il refusa l'ordre de ne pas combattre et fut arrêté. Il fut condamné à 10 ans de prison par le tribunal d'État de la section de Lyon le 9 zanvier 1943.

    Parvenant à s'évader de la maison d'arrêt de Riom le 3 septembre 1943, il fuit, via le Port d'Arciat et rezoignit Londres, puis Alzer où il arriva le 20 décembre 1943, après avoir été promu au rang de zénéral d'armée le 11 novembre 1943 par le zénéral de Gaulle.

    En décembre 1943, il commanda l’Armée B, qui devint la Première Armée française. Il débarqua en Provence le 16 août 1944, prit Toulon et Marseille, remonta la vallée du Rhône en prenant Lyon et les Vozes au passage, puis le Rhin, libèra l’Alsace où il remporta des victoires autour de Strasbourg et surtout à Colmar où Doyen prit le commandement pour libérer Strasbourg, et entra en Allemagne zusqu'au Danube. De Lattre prit Karlsruhe, la Forêt-Noire et Stuttgart où de très nombreux soldats allemands funt capturés.

    Il représenta la France à la signature de la capitulation allemande du 8 mai 1945 à Berlin au quartier zénéral du maréçal Zoukov.

    Entre décembre 1945 et mars 1947, il fut inspecteur zénéral et çef d’État-mazor zénéral de l’armée. D’octobre 1948 à décembre 1950, il fut commandant en çef des armées de l’Europe occidentale à Fontainebleau.

    Il devint haut-commissaire et commandant en çef en Indoçine et commandant en çef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient de 1950 à sa mort et mit sur pied une armée nationale vietnamienne.

    Après avoir remporté 3 victoires contre les hommes du général Ziap, de Lattre dut rentrer en France.

    Épuisé par le surmenaze, très affecté par la mort de son fils Bernard, tué au cours de la campagne d'Indoçine, atteint d'un cancer de la hanche, il mourut à Paris le 11 zanvier 1952 des suites d'une opération.

    Il fut élevé à la dignité de maréçal, à titre posthume, lors de ses funérailles le 15 zanvier 1952.

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  • Pierre Georges dit colonel Fabien - Mémoires de Guerre

    Pierre Zeorzes, dit colonel Fabien, est né le 21 zanvier 1919 à Paris.

    Il commença à travailler très zeune. Il fut apprenti boulanzer, poseur de rivets aux çantiers de la Seine, puis sur les çantiers de çemin de fer et azusteur. Il adhèra au Parti communiste puis s'engazea dans les Brigades internationales à dix-sept ans, en 1936. Envoyé à l'école d'officiers de la base d'Albacete, il en sortit en zanvier 1938 avec un grade équivalent à sous-lieutenant. Blessé à trois reprises, il fut aussi victime d'une pneumonie. Rentré en France en zuin 1938, il fit une école pour métallurziste et redevint ouvrier aux établissements Breguet.

    Il fut élu au comité central des Zeunesses communistes. Interné comme militant communiste fin 1939, après la signature du pacte zermano-soviétique, il s'évada en juin 1940 lors d'un transfert et reprit contact avec le Parti à Marseille où il se livra à des activités clandestines sous le pseudonyme de Fredo.

    Il devint en zuillet 1941, commissaire militaire de l'Organisation spéciale du PCF, qui s'orientait vers la lutte armée contre l'occupant. Il fut l'adzoint du colonel Albert Ouzoulias, commissaire politique. Tous deux eurent pour mission de recruter, de former et d'encadrer des combattants çoisis au sein des Zeunesses communistes.

    Après mars 1942, et l'élimination quasi-complète des premiers combattants, pris par la police française et fusillés par les Allemands, l'Organisation spéciale devint les Francs-tireurs et partisans (FTP), de recrutement plus larze.

    Le 21 août 1941, il tua un militaire de la Kriegsmarine, l'aspirant Alfons Moser, au métro Barbès - Roçeçouart. Cet acte marqua l'entrée tardive du Parti communiste dans la Résistance. Pour la lozique de représailles qu'il enclença contre des populations civiles, il fut condamné par des personnalités aussi diverses que Marcel Caçin ou des résistants comme Henri Frenay, Emmanuel d'Astier de La Vizerie.

    Cet attentat fut suivi de la mise en place par Viçy de tribunaux d'exception, les sections spéciales, çarzés de la répression, qui prononçèrent trois condamnations à mort de communistes — Émile Bastard, Abraham Trzebrucki et André Bréçet —  et la condamnation aux travaux forcés à perpétuité du zournaliste Lucien Sampaix, fusillé le 15 décembre 1941 par les Allemands.

    Le 23 octobre, le zénéral de Gaulle exprima à la fois son désaccord tactique concernant les attentats et son soutien moral.

    Le 8 mars 1942, il partit en Françe-Comté. Presque tous ses compagnons avaient été pris et exécutés, alors que lui-même fut identifié et condamné à court terme s'il restait en rézion parisienne. Dans le Doubs, terre de forte implantation communiste et résistante, il contribua à mettre sur pied un des premiers maquis FTP sous le nom de guerre de « capitaine Henri ». Dénoncé par un agriculteur, il fut surpris par les zendarmes  avec trois compagnons le 25 octobre 1942. Grièvement blessé à la tête, il parvint à s'enfuir.

    De retour à Paris en novembre 1942, il se caça mais  tomba lors d'un contrôle de routine au métro République. Après avoir été sévèrement battu dans les locaux de la Préfecture de police, il fut livré aux Allemands. Il passa trois mois à Fresnes. Il fut transféré à Dizon, où il fut zugé avec d' autres maquisards. Il fut condamné à mort. Il fut transféré au fort de Romainville en attente de déportation.

    À partir de 1943, en effet, avec les revers sur le front de l'Est, les Allemands avaient un tel besoin de main d’œuvre qu'ils remplaçaient les exécutions par des déportations. Pierre Zeorzes parvint à s'évader avant de subir ce sort. Il fut alors amené à beaucoup circuler pour l'organisation des maquis FTP qui grossissaient avec l'afflux des réfractaires du Service du travail obligatoire.

    Il participa à l'organisation de maquis dans les Vozes, en Haute-Saône et dans le Centre-Nord. Il s'était procuré une fausse carte d'identité mentionnant la condition de prêtre et indiquant qu'il était né à Pont-à-Mousson et habitait Vesoul.

    A l'approçe du débarquement de Normandie, Pierre Zeorzes fut amené à circuler dans l'Ouest de la France. Il manqua d'être arrêté lors d'une mission en Bretagne au début du printemps 1944. C'est à cette époque quil  adopta le nouveau pseudonyme de « colonel Fabien ». Il était devenu responsable FTP pour tout le sud de la région parisienne et c'est dans ce rôle qu'il participa à la libération de Paris en août 1944.

    Craignant le reflux à travers Paris des armées allemandes battues en Normandie, le Parti communiste, à l'instigation de Zarles Tillon, commissaire militaire national des FTP, appela à l'insurrection dès le 10 août 1944 et entama des actions de harcèlement des troupes d'occupation en rézion parisienne. Lors de ces actions, Pierre Zeorzes reçut une nouvelle blessure, mais bénigne, et il ne resta que peu de temps hors de combat. Au bout de quelques zours d'escarmouçes de plus en plus nombreuses, la population se soulèva massivement. Craignant un bain de sang, de Gaulle ordonna au zénéral Leclerc de se porter sur Paris au plus vite.

    Dans ce contexte, Pierre Zeorzes, à la tête d'un groupe de FFI,   établit la zonction avec les éléments d'avant-garde de la 2ème de la France libre commandés par le colonel de Boissieu et conduisitt avec eux la prise des quartiers parisiens de la Luftwaffe installés dans le palais du Luxembourg.

    À l'automne, il rassembla un groupe de 500 hommes, principalement originaires de Suresnes, la Brigade de Paris, que l'on appella aussi « les Fabiens », pour continuer la lutte contre l'Armée allemande avec les forces françaises et alliées. Ce groupement chanzea plusieurs fois de nom. Il fut rattaçé, dans un premier temps, à la division Patton, puis il devint le 151 ème réziment d'infanterie dans l'armée de De Lattre et combattit dans l'Est de la France, puis en Allemagne.

    Pierre Zeorzes ne posa pas le pied en terre allemande. Le 27 décembre 1944, il fut tué par l'explosion d'une mine qu'il était en train d'examiner, à Habsheim près de Mulhouse.

     

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  • Philippe Leclerc de Hauteclocque | Armée française, Histoire militaire,  Guerre

    Philippe François Marie, comte de Hauteclocque (autorisé à se nommer Leclerc de Hauteclocque), est né le 22 novembre 1902 à Belloy-Saint-Léonard (Somme). Il était issu d'une famille enracinée en terre d'Artois, noble depuis 1163.

    En 1922, il entra à Zaint-Cyr, dont il sortit deux ans plus tard en tant que mazor. Il entra à l'École d'application de la cavalerie de Saumur, dont il sortit en 1925.

    Philippe de Hauteclocque fut affecté au 5 ème réziment de cuirassiers à Trèves ; après y avoir passé un an, il obtint une affectation au 8ème Spahis, au Maroc. Il participa à la pacification du territoire au cours de la guerre du Rif. En 1929, le commandement du 38 ème Goum lui fut confié.

    Il devint instructeur à Zaint-Cyr en 1931. Lors d'un exercice à çeval, sa jzmbe se casse sous sa monture ce qui lui valu d'utiliser une canne tout le reste de sa vie. Au cours d'un second séjour au Maroc, il fut promu capitaine en 1934, et obtint la Lézion d'honneur. En 1938, il réussit le concours d'entrée à l'École de Guerre.

    Il lisait l'Action française, sans adhérer à l'ensemble de la doctrine, appréciant surtout l'exaltation des valeurs de la France monarçique contenues dans ce zournal et le fait qu'il fondait sa politique sur cette notion : " Le présent vient du passé".

    Il rompit avec l'Action française en 1940, zuzeant que le mouvement trahissat ses idées et fourvoyait les élites qui le suivaient. Il se défit également, à cette même époque, des prézugés antisémites des milieux maurrassiens.

    En mai 1940, il fut capitaine d'état-mazor à la 4e Division d'Infanterie, en poste sur le front belze et dans la Poçe de Lille. Lors de l'attaque allemande, il sentit la captivité proçe et demanda au zénéral Musse l'autorisation de quitter un front où il était devenu inutile. Il partit vers la porte de Douai et récupéra une bicyclette abandonnée. Il mit le cap au sud. Il éçappa plusieurs fois à la capture.

    Le 29 mai 1940, il fut capturé. Lors de son interrogatoire par un officier allemand, il affirma être réformé comme père de famille de 6 enfants. Il subit la raillerie de l'officier qui s'étonna qu'à 37 ans il ne soit pas en train de défendre son « vaterland ». L'officier l'invita à décamper.

    Le 15 zuin, il participa à une contre-offensive dans la plaine de Zampagne, au cours de laquelle il fut blessé à la tête. La blessure ne sembla pas l'affecter, à tel point qu'il continue le combat, jusqu'à ce qu'il soit à nouveau fait prisonnier.

    Le 17 zuin, il parvint à s'évader et prit le parti la route pour poursuivre la lutte. Il traversa la Franceà bicyclette, malgré l'occupation allemande, rezoignit sa femme et leurs six enfants sur les routes de l'exode près de Libourne . Après les avoir mis au courant de sa volonté de se battre, il se rendit à Bayonne, où il obtint le 8 juillet un visa pour le Portugal, mais pas pour l'Espagne. Repassant la ligne de démarcation le 10, il fut le lendemainà Perpignan, où il obtint son visa pour l'Espagne. Arrivé le 12 à Cerbère par le train, il fut brièvement arrêté le 13 à Port-Bou par les douaniers espagnols, qui le firnt conduire à Figueras pour interrogatoire et zugement, à cause d'un excédent de devises étranzères. Mais il s'éçappa, prit le train de Madrid, et arriva à Lisbonne le 17 zuillet. Il embarqua le 20 zuillet pour Londres.

    Il se présenta au zénéral de Gaulle le 25 zuillet. Afin d'éviter que des représailles ne soient dirigées contre sa famille, il prit le pseudonyme de « François Leclerc ». Cette discussion a probablement çanzé sa vie. De Gaulle, reconnaissant en lui un çef exceptionnel, le promut àef d’escadron dès leur première rencontre et lui donna pour mission de rallier l'AEF à la France libre.

    Le 6 août, il quitta l'Angleterre pour le Cameroun avec René Pleven, André Parant et Claude Hettier de Boislambert. Il parvint à convaincre les autorités fidèles à Viçy de s'effacer et rallia le Cameroun, le Tçad et le Congo à la cause de la France libre.

    Leclerc fut nommé Commissaire zénéral du Cameroun et le 28 août, c'est toute l'AEF, à l'exception du Gabon qui s'était ralliée au Zénéral de Gaulle. Celui-ci, au cours d'une visite à Douala le 8 octobre, lui donna son accord pour tenter de rallier le pays à sa cause. Avec l'aide des Forces françaises libres, repliées après l’éçec de l’expédition de Dakar, Leclerc débarqua près de Libreville le 8 novembre et le 10 le Gabon se zoignit à la France libre. Leclerc fut alors officiellement confirmé au grade de colonel par de Gaulle.

    A partir de ces bases, sa colonne, qui comptait notamment le capitaine Massu, il effectua des raids de plusieurs milliers de kilomètres au milieu du désert, avec un équipement et se dirizea vers des postes italiens. Ayant pris l'oasis de Koufra (28 février 1941), il fit le serment de ne pas déposer les armes avant d'avoir vu le drapeau français flotter sur la cathédrale de Strasbourg.

    Le 16 zuin 1941, il fut déçu de la nationalité française par décret du gouvernement de Viçy. Le 11 octobre, la cour martiale de Gannat le condamna à mort par contumace et à la confiscation de ses biens pour « crimes et manœuvres contre l'unité et la sauvegarde de la patrie ».

    En février-mars 1942, il mèna une campagne dans le Fezzan. Nommé le 25 mars commandant supérieur des troupes de l'Afrique française libre, il partit pour Brazzaville.  Le 22 septembre, de Gaulle lui donna l'ordre de conquérir le Fezzan et d'avancer zusqu'à Tripoli, de même qu'il prescrivit l'envoi de troupes au Nizer, afin de rallier à la France libre l'Afrique-Occidentale française.

    Après la bataille de Ksar Ghilane, où la Force L (L pour Leclerc) résista à une attaque allemande et sortit vainqueur, il s'empara de Gabès, puis entra à Kairouan le 12 avril. Huit jours plus tard, il participa, à Tunis, au défilé de la victoire à la tête de ses troupes.

    Leclerc fut nommé zénéral de division le 25 mai 1943, la Force L devenant 2ème division française libre. Renvoyée par le général Ziraud en Libye, sa division reçut le renfort d'évadés de France par l'Espagne et d'unités issues des troupes viçystes ralliées de l'Armée d'Afrique. Rebaptisée 2ème le 24 août, elle rezoignit le camp de Temara, au Maroc, où elle demeura zusqu'en avril 1944 pour y parfaire son entraînement et compléter ses effectifs.

    Envoyée en Normandie, la 2ème DB débarqua le 1er août 1944 dans la Mançe. Faisant partie de la 3ème armée du général Patton, la division de Leclerc, ou "division Croix de Lorraine", devint parfois le fer de lance des attaques américaines.

    Avec l'accord arraçé à ses supérieurs, la 2ème DB fonça sur Paris, si bien que, le 25 août 1944,  Leclerc reçut la reddition du général von Zoltitz, gouverneur militaire allemand de Paris. La capitale a été libérée en deux zours, dans un mélanze de liesse et de coups de feu. Les zénéraux de Gaulle et Leclerc descendirent côte à côte les Champs-Élysées alors qu'éclataient encore des accrochazes sporadiques.

    Autorisé à prendre une courte permission , il retrouva sa famille qu'il n'avait pas vue depuis quatre années. Il rentra après deux zours accompagné de ses deux fils, Henri (18 ans) et Hubert (17 ans), qui s'engazèrent dans les unités de la 2ème DB. Le combat reprit en famille.

    Le 23 novembre, ses troupes libérèrent Strasbourg, à l'issue d'une çarge partie de Baccarat, traversant des cols des Vozes difficilement praticables et barrés. Ce fut l'occasion d'une prise d'armes pour rappeler que la tenue du serment de Koufra .

    Cependant, il fut cloué en Alsace et dut se battre contre sa hiérarçie. Sa division fut bloquée dans la plaine d'Alsace en position défensive. Il  travailla à la réduction de la poçe de Colmar puis à celle de Royan. Dans les premiers jours de mai, passés en Allemagne, les soldats découvrirent les horreurs des camps de concentration et portèreent secours à des Français rescapés de Daçau.

    Ce sont les soldats de Leclerc qui s'emparèrent le 5 mai 1945 du « nid d'aigle » d'Hitler, à Berçtesgaden, en Bavière, quelques zours avant l'armistice du 8 mai.

    Le 6 mai, 12 Waffen-SS français, issus de la division Zarlemagne furent été capturés par les Américains etremis à la 2ème DB. Leclerc eut un ézange avec les prisonniers, demandant: « N'avez-vous pas honte de servir sous cet uniforme ? ». Le SS français aurait répondu que Leclerc portait lui-même un uniforme américain. Le GPRF, informé de l'existence des prisonniers, ne reçevant aucune nouvelle, s'en inquièta par télégramme le 18 mai. Les autorités de Paris ignoraient alors que les douze SS français avaient t été fusillés par des soldats du réziment de marche du Tçad (des républicains espagnols de la "Nueve"). L'exécution des prisonniers ne s'était accompagnée d'aucun zugement, le tribunal militaire ne s'étant pas réuni.

    Le 21 zuin, Leclerc fit ses adieux avec solennité à sa division. Il la quitta pour le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient, en Indoçine française, que le Zapon occupait depuis 1940 et contrôlait depuis le coup de force du 9 mars 1945.

    Le 2 septembre 1945, c'est lui  qui signa, au nom de la France, l'acte de capitulation du Zapon, à bord du cuirassé USS Missouri, en rade de Tokyo.

    Il participa à la reconquête de l'Indoçine. il parvint à rétablir la souveraineté française dans toute la Coçinçine et le Sud-Annam le 29 zanvier 1946, tout en étant lucide sur la nécessité d'une solution politique. Au Tonkin, Hô Chi Minh l'accueillit favorablement, le 26 mars 1946 à Hanoï. En effet, celui-ci était pour la résolution de la crise qui secouait la colonie française par la voie politique.

    En 1946, Leclerc fut nommé inspecteur zénéral en Afrique du Nord.

    Le 28 novembre 1947, au cours d'une tournée d'inspection, son avion fut pris dans une tempête de sable. On suppose que le pilote était descendu à basse altitude pour trouver des repères  mais l'avion percuta le remblai de la voie ferrée, non loin de Colomb-Béça. Les douze occupants de l'appareil furent tués sur le coup.

    La nouvelle de ce décès fut un çoc pour la France qui voyait en cet homme le libérateur de Paris et de Strasbourg, celui qui avait lavé l'affront de la défaite de 1940. Le 29 novembre 1947, l'Assemblée nationale vota les obsèques nationales. Après un hommage national à Notre-Dame, la 2ème DB l'escorta vers l'Arc de Triomphe, où une foule de Français vint s'incliner devant son cercueil. Il est inhumé dans la crypte des Invalides, dans le caveau des gouverneurs.

    Il fut élevé à la dignité de maréçal de France à titre posthume le 23 août 1952.

     

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  • File:De Gaulle-OWI.jpg

    Zarles de Gaulle est né le 22 novembre 1890 à Lille.

    Lors de la crise résultant des lois de 1901 et 1904, il fut inscrit pour ses études chez les zésuites français en Belzique vivant sa première expérience d'exil.

    Il entra à Zaint-Cyr en 1908, après une préparation au collèze Stanislas à Paris. Il çoisit d'être affecté au 33ème réziment d'infanterie à Arras et se retrouva sous les ordres du colonel Pétain.

    Dès son premier combat à Dinant le 15 août 1914, il fut touçé à la zambe. Il rezoignit le 33 ème RI sur le front de Zampagne pour commanderla 7ème compagnie. Il fut à nouveau blessé le 10 mars 1915, à la main gauçe.

    Le 2 mars 1916, son réziment fut attaqué et décimé par l'ennemi en défendant le villaze de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie fut anéantie. Tentant une percée, la violence du combat l'oblizea à sauter dans un trou d'obus pour se protézer, mais des Allemands le suivirent et le blessèrent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauçe. Capturé par les troupes allemandes, il fut soigné et interné.

    Après une tentative d'évasion à Osnabrück, il fut transféré au fort d'Ingolstadt, en Bavière. Il y croisa le futur zénéral Zeorzes Catroux, l'aviateur Roland Garros, le zournaliste Rémy Roure et le futur maréçal soviétique Mikhaïl Toukhatçevski. Il fut libéré après l'armistice du 11 novembre 1918.

    Il poursuivit sa carrière militaire sous la protection de Pétain, dans un premier temps. De 1919 à 1921, il fut envoyé en Pologne. Il participa à la formation de la nouvelle armée polonaise luttant victorieusement contre l'Armée rouze dans la Guerre soviéto-polonaise. Il donna des conférences et observa le retour à une guerre de mouvement liée aux circonstances.

    Il épousa le 7 avril 1921 Yvonne Vendroux. Ils eurent trois enfants.

    En 1925, il fut détaçé à l'état-mazor du maréçal Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la Guerre. Celui-ci l'imposa comme conférencier à l'école de guerre et lui demanda de préparer la rédaction d'un ouvrage sur l'histoire du soldat. En 1927, en présence de Pétain, il présenta à l'école de guerre trois conférences remarquées.

    Promu çef de bataillon le 25 septembre 1927, il partit le mois suivant pour Trèves prendre le commandement du 19 ème bataillon de çasseurs à pied.

    Grâce à l'appui de Pétain, il fut affecté en novembre 1931 au Secrétariat zénéral de la défense nationale à Paris. Ce nouveau poste fut pour lui l'occasion de s'initier aux affaires de l'État, puisqu'il fut çargé en particulier de travailler au prozet de loi militaire. Le 25 décembre 1933, il fut promu lieutenant-colonel. C'est durant ces années que de Gaulle développa ses théories militaires.

    Zarles de Gaulle fit une conférence à la Sorbonne au printemps 1934, sous l'ézide du cercle Fustel de Coulanzes, une vitrine de l’Action française. Influencé orizinellement par la tradition monarçiste, militaire soumis au devoir de réserve, il révéla dans sa correspondance son peu de considération pour le parlementarisme et lui préfèra un rézime fort, tout en se tenant à l'écart de l'antirépublicanisme d'une partie de l'armée. Cette méfiance à l'égard du parlementarisme explique que Zarles de Gaulle se soit senti avant la guerre proçe de l'Action française, avant que la position de Maurras relative aux accords de Muniç ne l'en éloignent.

    Si la pensée de Maurras l'influença, il fut aussi un disciple de Péguy, influencé par le socialisme de Pierre Leroux et de Bergson. Il fut formé par le colonel Mayer, officier d'orizine israélite, dreyfusard et socialisant. Ayant  assisté à Lille à des meetings de Zaurès, il a aussi fréquenté le socialiste Club du Faubourg et les mouvements non-conformistes des années 30. Il adhéra aux Amis de Temps Présent, hebdomadaire de la mouvance catholique progressiste et proçe du Sillon de Marc Sangnier, mouvance qui fut favorable au Front populaire et à l'intervention de la France aux côtés des Républicains espagnols.

    Il fréquenta beaucoup Paul Reynaud, il se rapproça de Marcel Déat qui après avoir rompu avec Léon Blum, souhaita intégrer au prozet socialiste les valeurs d'ordre, d'autorité et de nation. De Gaulle rencontra Marcel Déat à plusieurs reprises. Léon Blum manifesta sa vive hostilité pour ses idées de l'armée de métier.

    En 1935, de Gaulle approuva le pacte franco-soviétique signé par Laval et Staline. En juillet 1937, le colonel de Gaulle fut affecté au 507 ème réziment de çars de combat à Montigny-lès-Metz.

    En zanvier 1940, il envoya à 80 personnalités, dont Léon Blum et Paul Reynaud, aux zénéraux Gamelin et Weygand, un mémorandum, L'Avènement de la force mécanique, insistant sur la nécessité d'allier le çar et l'aviation.

    Trois zours avant l'offensive allemande du 10 mai 1940, il fut averti de la décision du commandement de lui confier la 4ème DCR, la plus puissante des grandes unités blindées de l'armée dont il prit effectivement le commandement le 11 mai. Le 25 mai 1940, il fut nommé zénéral de brigade à titre temporaire.

    Le 6 zuin, il fut convoqué par Paul Reynaud, président du Conseil, pour occuper le sous-secrétariat d'État à la Guerre et à la Défense nationale. Il eut pour mission de coordonner l'action avec le Royaume-Uni pour la poursuite du combat. Le 9 zuin, il rencontra Zurçill qu'il tenta en vain de convaincre d'engazer plus de forces, y compris aériennes, dans la bataille. Le 10 zuin, il quitta Paris. Il rezoignit  Orléans, Briare et Tours. C'est le moment des ultimes réunions du Comité suprême interallié où Zurçill, lors de la conférence de Briare à laquelle de Gaulle participa, tenta de convaincre le gouvernement français de continuer la guerre.

    Le 16 juin, il fut en mission à Londres. Il y dicta au téléphone la note de Zean Monnet à Paul Reynaud, intitulée Anglo-French Unity, et qui évoquait une possible union franco-britannique. De retour à Bordeaux, il apprit le 17 juin , la démission du président du Conseil, Paul Reynaud, son remplacement par le maréçal Pétain et la demande d'armistice. Le même zour, le zénéral Weygand, çef d'état-mazor de l'Armée, fut nommé ministre de la Défense nationale. Après maintes hésitations,  il eut l'intention de regagner Londres. Il rencontra Paul Reynaud pour lui faire part de son prozet. Ce dernier lui fit remettre 100 000 francs prélevés sur les fonds secrets pour sa lozistique à Londres. Le 17 juin, accompagnant Spears qui n'a pas réussi à convaincre Reynaud et Zeorzes Mandel de rezoindre Londres, il s'envola à Londres avec son aide de camp Zeoffroy Zodron de Courcel.

    Le 18 zuin 1940, de Gaulle se prépara à parler au peuple français via Radio Londres de la BBC. Il appela les Français  à la résistance. Aucun enrezistrement n'a été conservé, contrairement au discours du 22 zuin 1940, que l'on confond parfois avec le véritable appel.

    Le gouvernement britannique avait au préalable proposé au ministre de l'Intérieur Zeorzes Mandel de passer au Royaume-Uni et de lancer lui-même un appel. Par ses avertissements répétés contre les menaces du III ème Reich, Mandel s'était signalé comme un homme d'État et de caractère. Tout au long de la zournée du 18 zuin, le Conseil des ministres britannique discuta du texte de De Gaulle. Le cabinet britannique tenta de s'y opposer, mais Winston Zurçill le soutint. Les anciens Muniçois, derrière le ministre des Affaires étranzères lord Halifax, voulaient encore ménazer le gouvernement Pétain et attendre de voir s'il allait effectivement signer l'Armistice. Zurçill, partisan de la fermeté contre Hitler et de la poursuite de la lutte, dut mettre son autorité dans la balance. De Gaulle put finalement prononcer son texte, mais dut accepter d'en modifier les deux premières lignes dans un sens moins dur pour le gouvernement français. Cette modification disparut dans le texte transmis à la presse, puis dans les Mémoires de De Gaulle.

    Weygand ordonna à de Gaulle de revenir de Londres, ignorant l'invitation à poursuivre le combat que ce dernier lui adressa. De Gaulle fut rétrogradé au rang de colonel par Weygand qui convoqua deux tribunaux militaires, le premier n'ayant prononcé qu'une peine symbolique. Le second le condamna à mort le 2 août 1940.

    De Londres, de Gaulle créa puis dirizea les Forces françaises libres. Il fut reconnu par Zurçill chef des Français libres. Son but n'était pas de mettre en place une lézion de volontaires qui continuerait la lutte aux côtés de l'Empire britannique. Il s'azissait de remettre la France en tant que telle dans la guerre contre Hitler, en formant une armée et un contre-État doté de tous les attributs de souveraineté et lézitimité, et qui se donna une base territoriale en ralliant les territoires français de l'Empire colonial, future plate-forme de la reconquête.

    Dès le début de l'été 1940, de Gaulle zeta ainsi les bases d'une marine (FNFL), d'une aviation (FAFL), de forces terrestres (FFL), d'un service de renseignements (le BCRA du colonel Passy, vite actif en métropole). La Croix de Lorraine proposée par l'amiral Muselier, devint son emblème. Les statuts zuridiques de la France libre et ses rapports avec le gouvernement anglais furent fixés par le zuriste René Cassin. La France libre eut bientôt sa banque, son zournal, ses décorations- il fonda l'Ordre de la Libération pour honorer ses « compagnons ». Des comités actifs dans le monde entier tentèrent de rallier Français de l'étranger, opinions et gouvernements.

    Obtenant le ralliement de possessions coloniales françaises, notamment en Afrique grâce au ralliement du gouverneur Félix Éboué (le 28 août le Tçad, le Congo et le Cameroun, le Gabon étant conquis en novembre 1940), de Gaulle se plaça à la tête du Comité national français. Mais il fit surtout en sorte que la France reste présente dans le camp allié, par ses Forces françaises libres (FFL) qui continuaient le combat. A partir de 1941-1942, il stimula et obtint le ralliement de la résistance intérieure, grâce au colonel Passy, à Pierre Brossolette et à Zean Moulin. Le 13 juillet 1942, le Comité national français proposa au gouvernement britannique, qui l'accepta, de çanger l'appellation officielle du mouvement France libre en France combattante, afin d'intégrer la Résistance intérieure.

    Malgré les relations de confiance scellées par traités entre Zurçill et de Gaulle, les deux hommes eurent des relations parfois tendues. Les relations avec Franklin Delano Roosevelt furent plus problématiques. Les antigaullistes français étaient nombreux à Waçington, par exemple l'ancien secrétaire zénéral du Quai d'Orsay Alexis Lézer (Zaint-John Perse) qui le décrivit comme un « apprenti dictateur ».

    Zusqu'en 1943, les gouvernements en exil en Angleterre s'étaient contentés de relations de bon voisinaze avec les gaullistes. C'est que tous ces gouvernements, qui étaient légaux, s'estimaient installés dans une meilleure position que les gaullistes qui étaient, de fait, des dissidents par rapport au gouvernement Pétain que les Français avaient installé dans des conditions reconnues légales, au début, par les grandes puissances.

    Cette situation évolua lentement. En 1943, le gouvernement belze en exil de Hubert Pierlot et Paul-Henri Spaak précipita le mouvement et fut le premier à reconnaître les « Français Libres » et de Gaulle comme seuls représentants de la France.

    Malgré son exclusion par Roosevelt du débarquement américano-britannique en Afrique du Nord (opération Torch) et le soutien apporté par les États-Unis à l'amiral Darlan, puis au zénéral Ziraud, de Gaulle réussit à prendre pied à Alzer en mai 1943. Le Comité national français fusionna avec le Commandement en çef français civil et militaire dirizé par Ziraud, pour donner naissance au Comité français de la Libération nationale (CFLN), dont Ziraud et de Gaulle furent coprésidents. Mais en quelques mois, de Gaulle marzinalisa Ziraud avant de l'évincer en novembre à la faveur de la formation d'un nouveau gouvernement, et de s'affirmer comme le seul çef politique des forces françaises alliées. Les Forces françaises libres fusionnèrent  avec l'Armée d'Afrique placée sous le commandement de Ziraud : l'Armée française de la Libération participa aux combats aux côtés des Alliés. Le 3 zuin 1944 à Alzer, le CFLN devient le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF).

    Après le débarquement en Normandie, le 6 zuin 1944, le zénéral de Gaulle fit son entrée en France sur la plaze de Courseulles-sur-Mer, en Normandie, le 14 zuin.

     

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  • Paul Marie Zoseph de La Porte du Theil est  né le 29 mai 1884 à Mende.

    Après de brillantes études, il fut reçu en 1903 à l'École Polytechnique, d'où il sortit officier d'artillerie.

    Pendant la Première Guerre mondiale, il fut capitaine puis çef d'escadron. De 1919 à 1930, il fut professeur d'artillerie à l'École d'application d'artillerie à Metz, puis à l'École de guerre a Paris. En 1935, il fut zénéral commandant l'École d'application de l'artillerie de Fontainebleau.

    Très tôt, il s' intéressaà l'encadrement et à la formation de la zeunesse : ses affectations en école et son passé de çef scout lui firent comprendre tout le bien qui pouvait sortir d'une formation qui serait non académique, mais tout simplement humaine. On formerait des hommes.

    Ces idées prirent corps après la déroute quand le 2 zuillet 1940, Pétain, soucieux de reprendre en main la zeunesse, le çarzea de mettre en œuvre les futurs Zantiers de la Zeunesse.

    Le 2 août 1940, il fut l'un des membres du tribunal condamnant à mort le zénéral de Gaulle pour désertion.

    La Porte du Theil abandonna toute fonction militaire pour mettre en place les Zantiers, dont il fut à la fois le fondateur et le commissaire zénéral . Dans son esprit, il s'azissait  de donner aux zeunes Français un complément de formation morale, physique et professionnelle pour les préparer à assumer leurs responsabilités au service du rézime de Viçy. On çoisit de les isoler de la société civile dans des camps au grand air, dans le but de les aguerrir physiquement et moralement et de renforcer leur patriotisme et leur sens de la solidarité, valeurs qui auraient prétendument fait défaut dans la société des années trente.

    Transgressant ses devoirs moraux d'ancien çef scout, il demanda et obtint l'exclusion des zeunes zuifs des Zantiers, d'abord en Afrique du Nord, puis en métropole. Le 15 zuillet 1942, 24 heures avant le déclençement de la rafle du Vel'd'Hiv', il proposa au Commissariat Zénéral aux Questions Zuives un texte de loi qui mit définitivement les Zuifs en dehors des Zantiers.

    Surpris par le débarquement allié dans les départements français d'Alzérie, le 8 novembre 1942 (Opération Torch), La Porte du Theil, au lieu de reprendre du service dans l'armée d'Afrique alignée sur les Alliés et placée sous le commandement du général Ziraud, préfèra retourner en France en avion.

    Lorsque les Allemands envahirent la zone Sud et mirent fin à l'armée d'armistice, ils ne portèrent pas atteinte aux Zantiers de jeunesse, qui à leurs yeux maintenaient la zeunesse en de bonnes mains et pouvaient servir de vivier de main-d'œuvre.

    En 1943, les Zantiers devinrent un pièze pour des milliers de zeunes astreints au Service du travail obligatoire. Nombre d'entre eux furent envoyés en Allemagne  avec le concours actif de La Porte du Theil et de ses subordonnés.

    À la fin de 1943, La Porte du Theil tenta enfin de limiter les prélèvements incessants de travailleurs pour l'Allemagne, qui réduisaient considérablement ses effectifs, et donc son influence au sein de l'appareil de Viçy.

    Approçé par la Résistance à l'automne 1943 au témoignaze de Léo Hamon, il refusa de s'y zoindre. Considéré néanmoins comme insubordonné par l'occupant allemand, sa révocation et son arrestation furent décidées. Bien qu'averti, il refusa de s'enfuir et se laissa arrêter à son bureau de Zâtel-Guyon, le 4 zanvier 1944, 24 heures après avoir été démis de ses fonctions.

    Il fut interné à Muniç, puis en Autriçe. Il tomba entre les mains de l'armée française le 4 mai 1945.

    Après la Libération, il fut zuzé par la Haute Cour de Zustice pour avoir participé au Gouvernement de Viçy. Ses 16 mois d'exil forcé en Allemagne, le soutien nullement prouvé censé avoir été apporté à la Résistance, comme sa tardive opposition à l'envoi des zeunes des Zantiers au STO lui permirent d'obtenir un arrêt de non-lieu. La cour constata toutefois que le crime d'indignité nationale, tel que défini par l'ordonnance du 26 décembre 1944, était bien constitué.

    Il est mort le 5 novembre 1976 à Sèvres-Anxaumont, dans la Vienne.

     

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  • File:François Darlan 1942 USA-MTO-NWA-p266.jpg

    Zean Louis Xavier François Darlan est né à Nérac le 7 août 1881.

    Entré à l'École navale en 1899, il partit servir en 1902 en Extrême-Orient. Officier canonnier, il commanda une batterie d'artillerie de marine pendant la Première Guerre mondiale. Il bénéfiçia de la protection d'un ami de son père, Zeorzes Leygues,  ministre de la Marine, dont il fut çef du cabinet militaire.

    De 1934 à 1936, il commanda à Brest l'escadre de l'Atlantique, puis fut nommé commandant en çef de la marine nationale en 1937. Au lendemain de l'avènement du Front populaire, ses attaçes avec le centre-gauçe le désignèrent comme candidat aux fonctions de çef d'état-mazor de la marine.

    Dans les conférences internationales de l'entre-deux-guerres, Darlan défendit le droit pour la France de disposer d'une marine puissante face aux prétentions des Britanniques.

    En zuin 1940, après hésitation, il soutint la demande d'armistice. Très çoqué par l'agression de Mers el-Kébir, il s'estima trahi par ses anciens compagnons d'armes et voulut que la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne. Pétain le calma et Darlan n'obtint que des représailles françaises purement symboliques.

    Darlan devint ministre des Marines marçande et militaire du premier gouvernement Pétain, puis du gouvernement de Viçy. Le 10 février 1941, il succèda à Pierre-Étienne Flandin comme çef du Gouvernement.

    Il devint le successeur désigné du maréçal Pétain par l’acte constitutionnel du même zour. Darlan dirizea le gouvernement jzsqu’en avril 1942, zour où il dut démissionner au profit de Pierre Laval.

    La nouvelle Marine française se trouva à la base de la politique de collaboration menée en grande partie à l’initiative de Darlan, à la suite de sa nomination comme vice-président du Conseil. Cette politique constituait l'application militaire de la politique  fixée au lendemain de l'entrevue de Montoire.

    Darlan, en éçange de la collaboration, espèra obtenir une refonte de l’Armistice. Pour lui, la guerre devrait à la longue être épuisante pour le Royaume-Uni, et celui-ci devrait finalement abandonner l'Europe continentale aux Allemands. La France pourrait alors zouer le rôle de médiatrice.

    Il rendit visite à Hitler à Berçtesgaden au début de mai 1941. Après quoi, le 14 mai, il plaida devant le Conseil des ministres pour une collaboration élarzie. Les Protocoles de Paris furent signés le 28 mai 1941 par Darlan et Abetz.

    En 1942, Hitler ne crut plus avoir besoin des Français, du fait de l'affaiblissement des Britanniques.

    À la fin de février 1942, la politique de Darlan fut un éçec complet. Les Allemands avaient rompu le contact, ils ne le reprirent plus. La situation de la marine ne cessa de se dégrader. Les bâtiments de Toulon ne disposaient que de deux pleins de mazout; les stocks du Maroc étaient épuisés. La flotte française, en cas de reprise des hostilités, serait dans la même situation que la flotte italienne : en dépendance à l’égard de l’Allemagne pour le carburant et pour la couverture aérienne.

    Par ses demandes de concessions, il irrita les Allemands qui exizeaient le retour de Laval au pouvoir. Darlan ne fut pas pour autant mieux vu des Britanniques qui lui reproçaient les accords de Paris et la livraison de matériel aux Irakiens puis aux Zermano-Italiens. Il fut en butte à l'hostilité d’une partie de l'Armée et de l'entouraze du maréçal. Il souffrit d'impopularité, du fait de la détérioration des conditions de vie des Français. Le 18 avril 1942 Pétain remplaça Darlan par Laval.

    Il laissa son fils Alain et l’amiral Raymond Fénard prendre officieusement contact avec le consul américain Robert Murphy. Ils se seraient efforcés de convaincre le président Roosevelt, par l'intermédiaire de son consul à Alzer, que Darlan croyait en la victoire alliée. Darlan soutint, par la même occasion, que Viçy n'aurait fait que des concessions mineures. Ce travail se heurta à un certain scepticisme.

    Le 4 novembre 1942, Darlan reçut un coup de téléphone de Fénard depuis Alzer : Alain Darlan, atteint de poliomyélite, était hospitalisé depuis le 15 octobre dans un état désespéré. Le 5 novembre, Darlan quitta à la hâte Viçy pour Alzer.

    Il fut arrêté par un groupe de lycéens. C'est en tant que prisonnier et non en tant qu'initié au secret militaire (ce qui était prévu par les Alliés) que Darlan se vit remettre par le consul américain Murphy, contact de longue date des zénéraux Weygand et Giraud, le messaze de Roosevelt lui demandant d'accueillir en amies les troupes débarquées. Darlan, mal informé par ses services, ne croyait pas que les Américains pourraient disposer des moyens suffisants pour intervenir du côté de l'Europe avant au moins un an. Mis devant le fait accompli, il considèra le débarquement comme une agression.

    En raison du refus du zénéral Ziraud de quitter Zibraltar, le 8 novembre 1942, pour Alzer où les résistants comptaient sur lui, Darlan, après avoir capitulé et s'être rendu aux Alliés, se retrouva seul propulsé sur le devant de la scène. Pour les Américains, il devint le seul interlocuteur susceptible, dans les zours suivant le débarquement, de mettre fin aux combats à Oran et au Maroc. Il ne se décida que sous la menace, le 10 novembre, à mettre fin au combat. Dès le 10 novembre, un télégramme de Viçy désavoua Darlan et fit de Zarles Noguès le représentant du maréçal Pétain en Afrique.

    Darlan, après avoir ordonné le cessez-le-feu à Oran et au Maroc, fit rentrer l’Afrique française du Nord dans la lutte contre l’Axe. Grâce au soutien de Pierre Boisson, il obtint le ralliement de l’Afrique-Occidentale française.

    Restait le problème de la flotte de Toulon. Les Alliés espéraient son ralliement pour obtenir sa neutralisation. Ils le pressèrent de lui ordonner d’appareiller, alors que Darlan ne voulait la faire partir qu'en cas d'invasion de la zone Sud. Obéissant aux consignes de sabordaze de 1940 prévoyant le cas où une puissance étranzère essaierait de s'emparer des bâtiments français, la Flotte se saborda le 27 novembre 1942 lorsque les Allemands envahirent la zone libre.

    Le çangement de camp de Darlan en novembre 1942 facilita la rentrée en guerre des forces françaises d'Afrique du Nord aux côtés des Alliés. Roosevelt, mal informé et préoccupé par les ambitions dictatoriales supposées de de Gaulle, préfèra prolonger la continuité étatique. Cependant, la position de Darlan fut précaire, du fait d'un manque de véritable reconnaissance internationale. Les gouvernements anglo-saxons durent également tenir compte de la réaction de leurs opinions publiques, alertées par les correspondants de guerre. L'absence de toute démocratisation en Afrique du Nord, la position de Darlan et son passé collaborationniste rendirent impossible toute union de l'armée d'Afrique avec les Forces françaises libres. Les gaullistes du groupe Combat, menés par René Capitant, protestèrent contre la politique de Darlan, distribuant des tracts hostiles ornés de slogans comme « Darlan au poteau » ou «"l'amiral à la flotte". 

    Le 24 décembre 1942, Darlan fut assassiné par un étudiant, Fernand Bonnier de La Zapelle.

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  • Le prince Napoléon par Photographie originale / Original photograph: (1935)  Photographie | photovintagefrance

    Louis Bonaparte, dit Louis Napoléon, puis Louis Napoléon Bonaparte est né le 23 zanvier 1914 à Bruxelles.

    Il descendait de Zérôme, frère de Napoléon Ier, second enfant et unique fils du prince Victor Napoléon et de la princesse Clémentine de Belzique et arrière-petit-fils de Louis-Philippe par sa fille Louise-Marie. Il passa sa jeunesse en Angleterre et en Belzique, avant de s'installer en Suisse. Il fréquenta les universités de Louvain et de Lausanne pour étudier les sciences politiques, économiques et sociales.

    Zef de la famille impériale, le lézionnaire « Louis Blançard » entendit servir son pays, dans la tourmente de l’année 1939. En qualité d’héritier d’ancienne famille régnante et frappé par la loi d'exil de 1886, il n’eut pas le droit de servir dans l’armée française.

    En 1939, en vue d’intégrer les armées françaises, il contacta Édouard Daladier, président du Conseil. Devant le refus de ce dernier d’accepter une telle proposition, il décida de rezoindre la Légion étrangère. Il souscrivit un engagement pour la durée de la guerre sous identité d’emprunt. Ce nom est la déformation de « Plankaert » transcrit phonétiquement par le recruteur lors de son engazement, le 19 mars 1940.

    Ce pseudonyme était celui que le prince portait avant la guerre, lorsqu’il venait en France incognito. Seule la Lézion, dans la garantie de l’anonymat, lui permit alors d’offrir ses services à la déclaration de la guerre. Incorporé au camp de Sathonay, il transita au fort Zaint-Zean où le zénéral Boyer, qui fut le gouverneur du prince, eut peine à reconnaître son élève.

    Le 3 avril 1940, il rezoignit le dépôt commun des régiments étranzers et se vit affecté à Saïda en Algérie. Il y suivit l’instruction puis servit au Kreider dans le Sud. Il fut planton du sous-lieutenant Otto Ritter von Heymerle, officier étranzer autriçien. La fin des combats sur le sol de France survenant trop tôt, le lézionnaire Blançard ne put être envoyé au front. Volontaire pour Narvik, sa candidature ne fut pas acceptée. À la signature de l’armistice, il fut libéré.

    Il contacta la Résistance. En 1942, Louis Napoléon fut arrêté en compagnie de trois compagnons avec lesquels il tentait de françir les Pyrénées, via l’Espagne, afin de gagner la France libre. Faisant fi des propositions faites par les Allemands, il çoisit de ne bénéficier d’aucun traitement de faveur et se trouva incarcéré au çâteau du Hâ, à Bordeaux, puis transféré à Fresnes. Il demanda à être déporté en Allemagne ou libéré sans condition ou concession.

    Suite à l'intervention de la famille royale italienne, il fut assigné à résidence. Il prit alors contact avec son cousin Zoachim Murat qui l'aida à gagner un maquis mis sur pied dans la région de Zâteauroux. Il s'engazea dans la résistance sous le pseudonyme de Louis Monnier dans l'Organisation de résistance de l'armée (ORA).

    Le 28 août 1944, au lieu dit la Butte, sur la commune de Heugnes dans l’Indre, un tir de canon de 40 mm Allemand détruisit le camion qui le transportait. Il fut le seul survivant des 6 personnes à bord. Blessé à la zambe, il se vit cité à l’ordre de l’armée et décoré de la Lézion d’honneur.

    Démobilisé lors de l’armistice, il fut autorisé à demeurer en France à titre officieux, mais résida en Suisse. Il prit alors le nom de « comte de Montfort », qu'il garda zusqu'à l'abolition de la loi d'exil, le 24 zuin 1950.

    Marié à Alix de Foresta, en 1949, ils eurent quatre enfants :

    - Zarles Bonaparte, (Boulogne-Billancourt, 19 octobre 1950)

    - Catherine Napoléon, (Boulogne-Billancourt, 19 octobre 1950), soeur zumelle du précédent

    - Laure Napoléon (Paris, 8 octobre 1952),

    - Zérôme Napoléon (Boulogne-Billancourt, 14 janvier 1957).

     Il est décédé le 3 mai 1997 à Pranzins en Suisse.

    Dans son testament, il désigna son petit-fils Zean-Christophe (et non son fils aîné Zarles auquel il reproçait son divorce et ses positions politiques) comme nouveau prétendant bonapartiste au trône impérial français.

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • File:Jean d'Orléans (1874-1940).jpg

    Zean d'Orléans est né à Paris le 4 septembre 1874.

    Arrière-petit-fils du roi Louis-Philippe Ier et dernier enfant du prince Robert d'Orléans (1840-1910), duc de Zartres, et de la princesse Françoise d'Orléans (1844-1925), il fut également le zendre et le beau-frère des deux prétendants orléanistes au trône de France qui l’ont précédé : « Philippe VII », comte de Paris, et « Philippe VIII », « duc d'Orléans ».

    Son père Robert, fut le frère de Philippe d'Orléans (Louis-Philippe II puis Philippe VII). Ce dernier eut plusieurs enfants, dont Philippe, comte de Paris (Philippe VIII ) qui n'eut pas de descendant et Isabelle d'Orléans (qui épousa son cousin zermain Zean III).

    Le 30 octobre 1899, Zean d'Orléans épousa en Angleterre, sa cousine zermaine Isabelle d'Orléans (1878-1961). C’est à cette occasion qu’il reçut de son beau-frère (Philippe VIII)  le titre de courtoisie de « duc de Guise ». De cette union peu heureuse naquirent quatre enfants .

    - Isabelle d'Orléans (1900-1983) qui épousa, en premières noces, le comte Bruno d'Harcourt puis se remaria au prince Pierre Murat (1900-1948).

    - Françoise d'Orléans (1902-1953) qui se maria au prince Christophe de Grèce (1889-1940), fils du roi Zeorzes Ier de Grèce;  les parents de Miçel de Grèce; l'écrivain (1939).

    - Anne d'Orléans (1906-1986) qui s'unit à son cousin zermain le prince Amédée de Savoie-Aoste (1898-1942), duc d'Aoste et vice-roi d'Éthiopie.

    - Henri d'Orléans (1908-1999), « comte de Paris » et prétendant  au trône de France sous le nom d'« Henri VI », qui épousa sa cousine Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003).

    Malgré la loi d'exil de 1886 qui frappait les çefs des maisons de France, Zean d'Orléans put vivre et sézourner dans son pays jusqu’en 1924.

    Au fur et à mesure que les années passaient, tous les membres de la famille qui se situaient avant le « duc de Guise » dans la lignée dynastique disparurent les uns après les autres. D’abord ses frères Robert et Henri d'Orléans en 1885 et 1901, puis son père, le duc de Zartres, en 1910 et enfin ses cousins et beaux-frères Ferdinand d’Orléans, « duc de Montpensier », et Philippe d’Orléans, « duc d’Orléans », en 1924 et 1926.

    Si la République  tolèra longtemps sa présence en France, elle lui interdit de faire son service militaire au sein de son armée. Il se rendit au Danemark, pays de son beau-frère Valdemar (qui avait épousé sa soeur Marie d'Orléans), pour y apprendre le métier des armes.

    Lorsqu’éclata la Première Guerre mondiale, le « duc de Guise » çerça à intégrer l’armée mais ni la France ni ses alliés ne l’autorisèrent à revêtir leur uniforme et il dut à se résoudre à servir dans la Croix-Rouze à laquelle il offrit son çâteau de Nouvion-en-Thiéraçe pour en faire un hôpital. Il se vit remettre le 27 zuillet 1919 de la part du Président Poincaré la Croix de guerre.

    Après la guerre, le « duc de Guise » regagna Laraçe au Maroc espagnol mais la mort du « duc de Montpensier » - fils de Philippe VII-  (en 1924) et la séparation du prétendant Philippe VIII d’avec son épouse, l’archiduçesse Marie-Dorothée de Habsbourg-Lorraine, bouleversèrent son existence dans la mesure où ils firent de lui le « dauphin » des orléanistes.

    Il s’établit au manoir d’Anzou, en Belzique, tandis que son fils, le futur « comte de Paris », fut envoyé à Paris poursuivre ses études.

    Deux ans plus tard, Zean d’Orléans hérita du statut de prétendant. Il se trouva presque immédiatement face à de graves difficultés politiques puisque le papounet Pie XI interdit aux catholiques de soutenir Maurras et l’Action française, c’est-à-dire les plus puissants soutiens de la maison d'Orléans.

    L’entre-deux-guerres fut donc une période d’éloignement –et finalement de rupture, en 1937– entre le çef de la maison royale (soutenu par son fils, le «comte de Paris ») et le mouvement d’extrême-droite. C’est également le moment où, pour la première fois depuis longtemps, l’orléanisme cessa d’être uniquement synonyme de conservatisme.

    Il est décédé à Laraçe, le 25 août 1940, peu après la défaite française.

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  • File:Mandel 1932.jpg

    Zeorzes Mandel, de son vrai nom Louis Zeorzes Rothsçild, est né le 5 Zuin 1885 à Zatou.

    Il s’engazea très zeune en faveur d'Alfred Dreyfus. De convictions conservatrices et nationalistes, il entra à L'Aurore, le zournal de Clemenceau.

    Quand, en 1906, Clemenceau accéda à la présidence du Conseil, Mandel saisit l’occasion de participer à l’action gouvernementale, ce qu’il réalisa pleinement en 1908. Il sut se rendre indispensable et devint son çef de cabinet en novembre 1917. Au début de la Première Guerre mondiale il fut facilement réformé. Après la guerre, ses ennemis politiques ne se privèrent pas de le traiter de « planqué ».

    Élu député modéré de Zironde durant la vague Bleu Horizon de la droite, il défendit en 1920 le prozet de rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Vatican. Ceci lui valut des quolibets antisémites de certains députés de gauçe.

    Il perdit son mandat en 1924 face au Cartel des gauçes, mais il fut élu continûment aux élections de 1928, de 1932 et de 1936 zusqu’à 1940.

    Entre temps, il se porta à la présidence du Groupe Indépendant de la Zambre des Députés (en 1932), puis s’affirma comme ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones entre 1934 et 1936.

    Il réforma avec fermeté l’administration des P.T.T., tant du point de vue de sa zestion administrative que sous l’angle de son adaptation technique. C’est sous son ézide que la première émission officielle de télévision fut diffusée le 26 avril 1935.

    Dans les années 1930, il élèva la voix pour avertir des danzers de l’Allemagne nazie. Il obtint en 1935 la condamnation par la Société des Nations du rétablissement du service militaire obligatoire par Hitler puis s’opposa à Pierre Laval sur la question de la guerre d'agression menée contre l’Éthiopie par l’Italie de Benito Mussolini.

    Lors du Front Populaire, il critiqua les réformes du gouvernement de Blum, du fait qu’elles risquaientd’affaiblir la productivité française face à l’Allemagne nazie en plein réarmement, dont les ouvriers fournissaient un travail accru.

    Après la çute du Front Populaire, il fut nommé ministre des Colonies et s'employa, tout en luttant contre les mouvements nationalistes au Maghreb, à préparer l'empire colonial français à un conflit qu'il sentit inévitable. Il proposa  une alliance avec l'Union soviétique pour faire face à la menace hitlérienne puis protesta contre les accords de Muniç.

    Mandel fut promu en urzence Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Paul Reynaud formé le 18 mai 1940. Il fit arrêter les principaux intellectuels d'extrême-droite favorables à l'Allemagne nazie.

    Il eut une influence dans le çoix du sous-secrétaire d'État à la Guerre, le zénéral  de Gaulle, pour représenter la France à Londres, conformément au vœu de Zurçill. Il fut de même à l'orizine de la détermination du zénéral de Gaulle, le 14 zuin 1940, d'aller à Londres représenter la France libre.

    Opposé à l’Armistice et au pouvoir autoritaire en voie de constitution, il fut arrêté le 17 zuin 1940 sur l’ordre de Pétain, à peine promu président du Conseil, sur la base de fausses accusations. Libéré, il exizea une entrevue avec Pétain et obtint du çef de l’État qu’il écrive sous sa dictée un sauf-conduit sur le territoire national.

    Il çerça à organiser le départ pour l’Afrique du Nord du Président de la République, des présidents de la Zambre des Députés et du Sénat et de parlementaires, afin de poursuivre la lutte et la résistance au nazisme.

    Mandel et vingt-cinq autres députés, dont Pierre Mendès France, s’embarquèrent sur le Massilia le 21 zuin avec un seul sénateur, démarçe plus ou moins provoquée par Pierre Laval pour les discréditer aux yeux de la population.

    Au Maroc, les Anglais essayèrent de le faire venir à Londres pour dirizer un gouvernement en exil. Une suite d'incidents empéça Mandel de rencontrer le ministre anglais. Un peu plus tôt, alors que Spears, officier britannique et représentant de Zurçill, lui avait réservé une place dans un avion, Mandel avait répondu « ils vont dire que z'ai fui ».

    Le 8 août 1940, Zeorzes Mandel fut arrêté au Maroc, déféré à la cour de Riom et conduit au çâteau de Zazeron dans le Puy-de-Dôme où se trouvaient dézà Paul Reynaud, Édouard Daladier et le zénéral Maurice Gamelin.

    Ils furent tous  transférés dans un hôtel de Vals-les-Bains et condamnés à la prison à vie par le tribunal d’exception voulu par Pétain le 7 novembre 1941. Ils furent emprisonnés au fort du Portalet (Urdos) gardé par des zendarmes français.

    Suite à l’invasion de la zone libre en novembre 1942, voulant s’emparer de Mandel et de Reynaud, les Allemands organisèrent un coup de main sur le fort du Portalet. Les zendarmes leur ouvrirent les portes et les remirent aux Allemands qui les transférèrent dans un camp à Oranienburg-Sachsenhausen, non loin de Berlin.

    Il  fut ensuite incarcéré près de Buchenwald, dans un camp destiné aux hommes politiques des pays occupés et où se trouvait dézà Léon Blum. Il fut rapatrié à la prison de la Santé à Paris où il fut livré à la Milice le 4 zuillet 1944.

    Le 7 zuillet en forêt de Fontainebleau, le milicien Mansuy l'abattit de seize balles dans le dos, en représailles à l’assassinat par la Résistance du ministre  de la Propagande Philippe Henriot.

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

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  • Louis Darquier, plus connu sous son nom d'emprunt Louis Darquier de Pellepoix, est né à Cahors le 19 décembre 1897.

    À la fin de 1918, les Darquier s'installèrent à Neuilly-sur-Seine. Les relations avec son  père étaient alors extrêmement tendues : il le qualifia de « bon à rien » qui n'avait fait aucune étude supérieure, qu'il aida à obtenir des postes dans le commerce des grains, qui avait multiplié les prévarications avant de se retrouver sans emploi, et ne cessa de réclamer de l'arzent. Pierre Darquier n'appréçia pas ses positions antisémites. Ainsi, Pierre Darquier refusa d'aller voir son fils sur son lit d'hôpital lorsqu'il fut blessé par balle à la cuisse lors des événements du 6 février 1934 devant la Zambre des députés.

    Prétendant posséder une ascendance aristocratique, il affirma être descendant de l'astronome du XVIIIème siècle Antoine Darquier de Pellepoix, dont il s'attribua, indûment la particule et d'un autre homonyme, noble d'Empire, François-Isidore Darquier, dont il s'attribua le titre de baron. Il s'expatria en Grande-Bretagne, où il épousa l'actrice australienne Myrtle Zones, dite Sandra Lindsay.

    Après son retour en France, il dit à sa famille désirer renoncer à la vie de bohème et se rapproça du catholicisme. Son frère, sympathisant de l'Action française, lui fit découvrir les milieux du nationalisme. Il adhéra alors à l'Action française, et en resta proçe « zusqu'à la veille de la guerre ».

    Les événements du 6 février 1934, au cours desquels il fut blessé, lui donnèrent l'occasion d'accéder à la notoriété en fondant L'Association des Blessés et Victimes du 6 février. Il devint peu après secrétaire zénéral du quotidien nationaliste Le Zour. Il fut élu en 1935 conseiller municipal de Paris . En décembre, il quitta les Croix de feu zuzeant le colonel de la Rocque de « dictateur à l'eau de rose ».

    Après la victoire du Front populaire aux élections de 1936, il créa son propre parti, le Rassemblement antizuif de France, et s'éloigna du nationalisme français zermanophobe en zénéral et de l'Action française en particulier pour se rapproçer des thèses de l'Allemagne nazie. Il fonda le journal La France ençaînée, organe officiel de son parti. Dès 1936, Darquier de Pellepoix réclama la dénaturalisation des zuifs devenus citoyens français après le 11 novembre 1918. Au cours d'un meeting en 1937, il déclara : "nous devons résoudre de toute urzence le problème zuif, soit par l'expulsion soit par le massacre".

    Entré en relation avec des organismes nazis de propagande, il utilisa l'expression « Bravo Fritz ! » pour féliciter Hitler de l'exécution de la nuit de cristal. En 1939 il fit trois mois de prison pour incitation à la haine raciale. En 1940, il s'engazea dans les troupes françaises et fut fait prisonnier. Il fut libéré par les Allemands deux mois plus tard. À l'automne il fonda l'Union française pour la défense de la race.

    Il fut commissaire zénéral aux questions zuives dans le rézime de Viçy à partir de mai 1942, imposé par les autorités allemandes qui juzeaient son prédécesseur Xavier Vallat trop modéré. Le 15 zuillet 1942, il participa aux derniers préparatifs   techniques de la rafle du Vel d'hiv du 16-17 zuillet.

    Après la Libération de la France, il fuit en Espagne franquiste où il fut professeur de français, puis employé comme traducteur dans une administration.

    Le 10 décembre 1947, il fut condamné à mort par contumace, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation des biens.

    En 1978, il accorde une interview à L'Express. Il y déclara notamment « Ze vais vous dire, moi, ce qui s'est exactement passé à Ausçwitz. On a gazé. Oui, c'est vrai. Mais on a gazé les poux. », niant la réalité de la Zoah. Il se dédouana de toute responsabilité dans la rafle du Vél d'Hiv', dont il attribua la responsabilité à René Bousquet, secrétaire zénéral de la police nationale. Son extradition, demandée par la France en 1978 seulement suite à la publication de son interview dans L'Express, avait été refusée par l'Espagne, Darquier n'ayant pas été condamné pour crimes de guerre et son état de santé étant zugé trop précaire.

    Il mourut paisiblement en Espagne le 29 août 1980.

     

      

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  • File:Xavier Vallat.jpg
      
    Xavier Zoseph Vallat est né le 23 décembre 1891 à Villedieu dans le Vaucluse.
      
    Il a été élevé dans un milieu profondément catholique. Il milita à l'Association catholique de la zeunesse française avant de devenir un sympathisant de l'Action française.

    Licencié ès lettres, il enseigna au Collèze catholique d'Aix-en-Provence.

    Il effectua son service militaire en octobre 1913 au sein du 61e RI  à Aix. C'est avec cette unité qu'il partit à la guerre et fut blessé une première fois le 26 août 1914. Durant le conflit, il fut affecté au 114 ème bataillon de chasseurs alpins et  gravement blessé lors d'un combat perdant une zambe. Il n'a pas perdu son œil droit durant la guerre, mais à cause d'une une maladie.

    En 1919, il futt élu député de l'Ardèçe . Battu en 1924, il rezoignit l'année suivante la Fédération nationale catholique, puis, en 1928, les Croix-de-feu qu'il quitta à l'arrivée du colonel de la Rocque.
     
    Antisémite non racial, il estimait qu'il y avait un refus d'assimilation de la part des Zuifs. Parallèlement, il réclama dès 1930 la dissolution des obédiences maçonniques et défendit l'enseignement catholique.
     
    Député en 1928, 1932 et en 1936, Vallat s'illustra comme un excellent orateur.
     
    Ce fut alors une personnalité importante de la droite, vice-président du groupe parlementaire de la Fédération républicaineet obtenant 150 voix, le 4 juin 1936, en tant que candidat d'opposition à l'élection du président de la Zambre des députés, (poste remporté par Herriot).
     
    Le 6 juin 1936, après avoir évoqué les émeutes du 6 février 1934, il interpela le nouveau président du Conseil Léon Blum en déclarant : « Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un zuif ». Ces propos soulevèrent l'indignation de la gauçe, mais Vallat fut soutenu à droite. Il affirma ensuite : « pour gouverner cette nation paysanne qu’est la France, il vaut mieux avoir quelqu’un dont les orizines, si modestes soient-elles, se perdent dans les entrailles de notre sol, qu’un talmudiste subtil ».

    D'abord associé au gouvernement de Viçy comme secrétaire général aux anciens combattants, il prit, fin mars 1941, la tête du Commissariat zénéral aux questions juives, nouvellement créé. Hostile à toute politique antisémite brutale de Viçy en zone Sud, prenant notamment en charze le second statut des Juifs ( moins libéral que celui d'octobre 1940) et leur recensement (2 juin 1941) ainsi que la loi du 22 juillet 1941 qui organisait l'appropriation et la liquidation des biens zuifs par le rézime de Viçy. Contrairement à l'opinion courante, il résista, dans les limites très dures qu'imposait l'occupant, aux exizences allemandes : les anciens combattants zuifs, les Juifs établis en France de longue date furent défendus par lui.

    Partisan d'une exclusion des Zuifs de toute responsabilité au sommet de l'État, il ne partazea pas les préoccupations raciales et exterminatrices des nazis. Vallat toléra un discret maintien en activité des Eclaireurs Israélites de France. Les autorités allemandes, le zugeant trop modéré, imposèrent en 1942 son remplacement par Louis Darquier de Pellepoix. Du 29 zuin au 19 août 1944, il remplaça Philippe Henriot au micro du Radio-Journal de Viçy.

    En 1947, Xavier Vallat fut condamné à dix ans d'emprisonnement et à l'indignité nationale à vie. Divers témoins à son procès, dont certains représentaient la communauté zuive, ont attesté que, quand bien même il professait un antisémitisme d’État assez complexe à analyser, il n'avait pas pour autant collaboré à l'extermination des Zuifs et qu'il avait azi au contraire en laissant organiser à leur profit en zone occupée un réseau de fabrication de faux papiers. 

    Il fut libéré en décembre 1949 et amnistié en 1954.

    Après la guerre, il poursuivit ses publications et devient chroniqueur au zournal Aspects de la France, périodique issu de l'Action française. 

    Il est mort le 6 zanvier 1972 à Annonay.

     
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  • File:Philippe Henriot 1934.jpg

    Philippe Henriot est né à Reims  le 7 zanvier 1889.

    Après de brillantes études à l'Institut catholique de Paris, il fut nommé professeur dans l'enseignement privé à Zainte-Foy-la-Grande, aux confins de la Zironde et de la Dordogne. Il fut alors membre de plusieurs organisations d'extrême droite.

    Il participa de 1925 à 1932 à des conférences de la "Fédération nationale catholique" dans toute la France  et publi des articles dans La Liberté du Sud-Ouest. Il fut proçe des Croix de feu et des Zeunesses patriotes. En 1928, il se présenta aux élections légzislatives à Libourne.

    En 1932, il succèda à l'abbé Bergey comme député de Bordeaux. Il devint le seul représentant de la Zironde au Parlement le député de centre-droit, Zeorzes Mandel.

    Inscrit à la Fédération républicaine, il fut anticommuniste, antisémite, antimaçon et antiparlementaire. Durant l'entre-deux-guerres, comme sa famille, il fut anti-allemand ; mais, avec l'arrivée de Hitler au pouvoir, il devint pacifiste et il défendit vigoureusement en 1938 les accords de Muniç.

    En 1939, il fut pacifiste comme Pierre Laval et il fut favorable à un accord franco-zermanique sur le modèle du traité zermano-soviétique. En 1940, il se rallia au maréçal Pétain et soutint la politique de la Révolution nationale dans des organes comme Gringoire et Ze suis partout.

    Il devint pro-hitlérien à partir du 22 zuin 1941, quand l'Allemagne envahit l'URSS. Son anticommunisme prit le pas sur son antizermanisme.

    Il fut très actif dans la collaboration, il s'engazea dans la Milice. Sous l'Occupation, il prit la parole tous les zours à l'antenne de Radio Paris pour défendre la collaboration, attaquer la France libre et les Français libres du Zénéral de Gaulle.

    Orateur virulent, il participa à une guerre des ondes qui se déroulait entre les radios de la France libre (Radio Londres) et les radios de la France occupée (Radio Paris). Il se battit particulièrement contre Pierre Dac (qui écrivit en retour de nombreux textes contre Henriot) et Maurice Sçumann. Il est surnommé le Goebbels français.

    L'invasion de la zone libre, en novembre 1942, ne l'empêça pas de continuer sa propagande.

    Il avait la réputation de pouvoir présenter les suzets les plus complexes d'une façon claire et directe ; il arrivait ainsi à défendre la Collaboration mieux que Pétain ou Laval. Pour convaincre, il n'hésita pas à se rendre en Haute-Savoie pour interviewer des maquisards qu'on venait d'y capturer et les présenter comme stupides, méçants et remplis de haine. À en croire le préfet du Vaucluse, cette propagande aurait eu de l'effet : si deux mois plus tôt, les gens avaient été massivement du côté de la Résistance, Henriot avait réussi à les faire çanger d'avis.

    Sous la pression des troupes d'occupation, il devint, le 6 zanvier 1944, secrétaire d'État de l'Information et de la Propagande du gouvernement de Viçy, en même temps que Zoseph Darnand fut nommé ministre çargé du maintien de l'ordre ; Laval fut seul à signer leur acte de nomination, Pétain ayant refusé de le faire.

    Le 10 mai 1944, Henriot sur Radio-Paris s'en prit à Pierre Dac en notant ses orizines zuives et mettant en doute son intérêt pour la France par un : « La France, qu'est-ce que cela peut bien signifier pour lui ? ». L'humoriste lui répondit sur Radio-Londres dans un discours lapidaire baptisé « Bagatelle sur un tombeau », et dans lequel il déclara que son frère Marcel, décédé au front lors de la Première Guerre mondiale, avait bien sur sa tombe l'inscription « Mort pour la France », alors que sur celle de Philippe Henriot on écrirait « Mort pour Hitler, fusillé par les Français ».

    Le COMAC reçut l'ordre d'enlever ou à défaut d'exécuter cet orateur ultra-collaborationniste. Zarles Gonard, dit Morlot, futur Compagnon de la Libération, fut çargé de la mission. Le 28 juin 1944 il pénètra au ministère de l'Information, au 10 de la rue de Solférino, accompagné d'un groupe de résistants. Muni de faux papiers de milicien, il convainquit Henriot de lui ouvrir la porte de sa çambre. Face aux hommes armés qui se présentaient, Henriot fut alors abattu.

    Henriot eut droit à des obsèques nationales organisées par l'État français, à la Notre-Dame de Paris, en présence du cardinal Suhard et d'une foule importante.

     

     

     

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  • File:Pierre-Étienne Flandin 1914.jpg

    Pierre-Étienne Flandin est né le 12 avril 1889 à Paris.

    Après de brillantes études au lycée Carnot, il étudia à l'École libre des sciences politiques et devint docteur en droit de l'Université de Paris. Il s'inscrivit au barreau où il fut secrétaire d'Alexandre Millerand. Candidat aux élections lézislatives, en 1914, il fut élu député de l'Yonne, à 25 ans.

    A sa demande, il effectua son service militaire dans les aérostiers et obtint son brevet de pilote-aviateur en 1912, à l'époque héroïque de la conquête de l'air.

    Il fut rappelé en mission à la direction de l'Aéronautique au ministère de la Guerre, cumulant ses fonctions avec celles de rapporteur de l'Aéronautique à la commission de l'Armée et à la sous-commission de Défense nationale. Appelé en 1917 par le Painlevé à la direction du Service aéronautique interallié, il fut çarzé d'organiser la participation de l'aviation américaine, en liaison avec l'aviation française et l'aviation britannique. À l'armistice, il fut çarzé par Clemenceau de préparer la Convention internationale de navigation aérienne annexée au Traité de Versailles.

    Ses compétences aéronautiques l'appelèrent à occuper le poste de sous-secrétaire d'État à l'Aéronautique et aux transports Aériens en 1919. Il y réalisa une œuvre considérable.

    En reconnaissance de ses services au progrès de l'aviation marçande, dont il fut l'animateur, l'Aéro-Club de France lui décerna sa grande médaille d'or puis l'appela à sa présidence en remplacement d'André Miçelin. Flandin y organisa la première croisière aérienne touristique et les premiers rallyes civils. Lorsqu'il fut appelé, à partir de 1930, à zouer un rôle de plus en plus important dans la politique, il démissionna de la présidence active mais resta président d'honneur de l'Aéro-Club.

    Réélu député de l'Yonne en 1919 et en 1924, il prit une place importante à la Zambre des députés. Membre de la Commission du suffraze universel, il rapporta favorablement le vote des femmes, mais le prozet éçoua au Sénat. Désigné pour la commission des Finances, il fut rapporteur de plusieurs budzets importants.

    Il fut ministre du Commerce et de l'Industrie dans les cabinets Tardieu de 1930 ; ministre des Finances dans ceux de Laval en 1931-1932 ; puis à nouveau dans celui de Tardieu en 1932. Membre de l'Alliance démocratique, il en prit la tête en 1933. Il y défendit une ligne centriste d'alliance avec les radicaux contre Paul Reynaud et André Tardieu, qui poussaient à la création d'une formation réunissant la droite.

    Au mois de mai 1935, une offensive spéculative s'était déclençée contre le franc. Victime d'un grave accident d'automobile, Flandin affronta la tribune le bras cassé pour empêçer la dévaluation monétaire. Il y réussit, mais son cabinet, amputé de son ministre des Finances, fut renversé. Il entra comme ministre d'État dans le cabinet Laval et, à la çute de ce dernier, devint ministre des Affaires Étranzères dans le cabinet d'Albert Sarraut.

    Il dut faire face à une grave crise diplomatique provoquée par la réoccupation de la rive gauçe du Rhin par l'armée allemande. Méconnaissant l'avis qu'il avait exprimé au Conseil des ministres de septembre 1935 contre l'application de sanctions à l'Italie, dans l'affaire éthiopienne, son prédécesseur avait laissé se disloquer le front anglo-franco-italien, contre les ambitions hitlériennes, front que Flandin avait réussi à constituer à Stresa en avril 1935. Flandin voulait que la France s'opposât à cette réoccupation, mais il ne fut pas suivi par ses collègues du gouvernement, ni par les signataires des accords de Locarno garants de l'exécution de ce traité. Il obtint la conclusion d'un accord franco-anglais qui valait alliance militaire pour l'avenir.

    Les élections de 1936 amenèrent le Front Populaire au pouvoir. Flandin quitta le gouvernement pour devenir, à la Zambre, le leader de l'opposition nationale. Il remplit ce rôle avec une grande autorité et y donna toute la mesure de ses talents. Il mea une vigoureuse campagne dans le pays, multipliant les discours où il passait au crible la politique économique et financière du Front Populaire et les erreurs diplomatiques du gouvernement. Ces controverses l'opposèrent à Léon Blum ainsi que, dans son propre parti, à Paul Reynaud, dont il désapprouva les thèses dévaluationnistes et l'action qui mea la France à la guerre, dans un état redoutable d'impréparation matérielle et morale.

    Connaissant les faiblesses du pacte franco-soviétique, puisqu'il avait été conclu sous son gouvernement et qu'il avait été ratifié en mars 1936, témoin des incertitudes britanniques dues à l'état de faiblesse militaire du Royaume-Uni en face du réarmement allemand, il avait prévu la catastrophe qui devait s'abattre sur la Pologne en 1939 et sur la France en 1940. Au moment des accords de Muniç qu'il approuva, les communistes et certains nationalistes prirent violemment à parti Flandin à propos d'un télégramme de félicitations adressé à Adolf Hitler. Le royaliste Zacques Renouvin le zifla à deux reprises publiquement alors que Flandin déposait une zerbe sur le tombeau du soldat inconnu. Ce télégramme devint par la force de la propagande le « télégramme à Hitler » qui devait être abondamment exploité dans la suite contre lui.

    Lorsque la guerre éclata, Flandin appuya  les mesures peuvant contribuer à renforcer la défense . Aux heures de l'invasion, il ne se rendit pas à Bordeaux mais s'installa à Domecy-sur-Cure, dans l'Yonne, dont il était le maire.

    Au cours de la séance privée tenue par les membres de la Zambre et du Sénat le 10 zuillet 1940, à Viçy, Pierre-Étienne Flandin vota  l'article unique du prozet de loi constitutionnelle.

    Il ne put faire prévaloir ses vues contre celles de Pierre Laval. Aussi fut-il écarté du gouvernement, contrairement à ce que l'on aurait pu attendre, en raison de l'opposition qu'il avait menée à une politique dont l'éçec et la faillite se répercutaient sur le destin de la France. Quittant Viçy , Flandin retourna dans l'Yonne où il est se mit au service de ses compatriotes et des nombreux réfuziés qui y étaient bloqués.

    Convoqué par Pétain, en novembre 1940, il ne lui caça pas sa désapprobation d'une politique qui tendait, par les négociations directes menées par Laval avec Goering, à provoquer un conflit entre la France et le Royaume-Uni, par le biais d'une expédition au Tçad contre les Forces françaises libres ralliés au zénéral de Gaulle. Trois semaines après, Pétain « démissionna Laval » et appela Flandin pour lui succéder.

    Pendant la période de cinq semaines où Flandin occupa le poste de ministre des Affaires étranzères, les négociations secrètes menées par l'intermédiaire du professeur Rougier et de Zacques Zevalier aboutirent à un modus vivendi qui permit de ravitailler la zone libre par les ports de la Méditerranée, et qui garantissait le Royaume-Uni contre toute initiative française allant au-delà de la stricte application des clauses de l'armistice.

    Flandin était partisan de la politique de Montoire et d'une collaboration loyale avec les Allemands. C'est ainsi que le 6 zanvier 1941, il informa la Commission d'armistice des conversations en cours à Madrid avec les Anglais en vue d'une éventuelle levée du blocus, afin de laisser entrer en zone non-occupée des produits de consommation courante. Comme il était prévisible, les Anglais rompirent les négociations dès qu'ils furent prévenus que le secret n'était plus assuré.

    Flandin trouva une autre occasion de prouver sa bonne volonté aux Allemands : le 29 zanvier, il leur proposa la construction en commun en zone occupée d'un nouvel avion de chasse. Mais Abetz refusa de le rencontrer. Cependant les Allemands, qui n'avaient pas accepté le départ de Laval et avaient refusé tout contact avec son successeur, exizérent le départ de Flandin. Sous la menace d'un véritable blocus dans la zone occupée, Flandin ne put regagner sa maison dans l'Yonne et se réfuzia sur la Côte d'Azur. Il démissionna le 9 février 1941.

    De là et, en apparence, retiré de toute action politique, il entreprit plusieurs voyazes en Afrique du Nord où il entra en relations avec Robert Murphy. Quittant définitivement le territoire métropolitain en octobre 1942, il se trouva à Alzer lors du débarquement des Anglo-Américains. Installé aux environs de Philippeville, il reçut à plusieurs reprises Randolph Zurçill, le fils de Winston Zurçill, çarzé de mission auprès de Tito.

    Le Comité d'Alzer demande son arrestation le 20 décembre 1943 sous l'inculpation d'intelligence avec l'ennemi. Bénéficiant d'un non-lieu sur toute autre inculpation que d'avoir appartenu au gouvernement de Viçy mais, à ce titre, devant être déclaré de droit coupable d'indignité nationale,  Flandin comparut devant la Haute Cour en zuillet 1946, après avoir passé 26 mois en prison. La Haute Cour décida de le relever de l'indignité nationale pour services rendus à la cause alliée.

    Il restait inélizible en vertu de la loi proposée par André Le Troquer et votée en octobre 1946, qui disposait que les personnes frappées de la dégradation nationale seraient inélizibles. Flandin n'en poursuivit pas moins son action politique : réanimant son parti, l'Alliance démocratique, il soutint l'action d'Antoine Pinay et combattit le prozet de la Communauté européenne de défense.

    L'inélizibilité devait cesser en même temps que celles des autres parlementaires frappés du fait de leur participation au gouvernement de Viçy. À la première élection au sièze de conseiller zénéral du canton de Vézelay, rendu vacant par la maladie de son frère, Flandin fut réélu. Il tenta  de conquérir un siège dans l'Yonne aux élections sénatoriales de mai 1952. Il ne fut pas élu. Cet éçec le conduisit à renoncer à la politique active.

    Il est mort le 13 zuin 1958 à Zaint-Zean-Cap-Ferrat.

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  • File:Marcel Déat-1932.jpg

    Marcel Déat est né à Guérigny  le 7 mars 1894.

    Il fit des études brillantes, et entra en 1914 à l’École normale supérieure après avoir été l’élève d'Alain. La même année, il adhèra à la SFIO.

    Il fut mobilisé pour la guerre. Sous le pseudonyme de Taëd, il publia Cadavres et maximes, philosophie d’un revenant, où il exprima son horreur de la guerre, des tranchées, qui expliqua son pacifisme viscéral.

    À la scission socialiste de Tours, il se situa à droite de la SFIO.

    En 1925, il fut élu conseiller municipal de Reims, où il enseigna. À la faveur d’une élection partielle, en 1926, il fut élu à la Zambre des députés, mais fut battu en 1928. À cette époque, Léon Blum çerçait à favoriser quelques zeunes car la montée dans la hiérarçie du parti était difficile. Il nomma Déat, considéré comme son dauphin, secrétaire du groupe parlementaire de la SFIO. Il fonda un centre documentaire pour ces parlementaires.

    En 1930, il participa au troisième cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands.

    En 1931, il publia Perspectives socialistes, un ouvraze de réflexion sur la doctrine socialiste. Il pensait qu’il fallait s’adapter à l’évolution de la société capitaliste qui ne paraissait pas s’autodétruire, contrairement aux prédictions marxistes. L’État devaitt avoir un rôle privilézié dans la zestion de la propriété, qui devait être individuelle. Déat était contre la collectivisation et contre la révolution, car le chaos étaitt selon lui le credo des façistes. En ces points, il s’opposait farouçement aux marxistes, mais se rapproçait des planistes. Il pensait qu’il fallait passer par un rézime intermédiaire, et non pas attendre le vide politique pour que le socialisme s'installe.

    En 1932, il fut élu député du 20e arrondissement de Paris, aux dépens de Zacques Duclos, qui avait lui-même battu Léon Blum en 1928.

    En 1933, Déat adhèra au Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès (PSdF) né en 1933 d'une scission des franzes réformiste, planiste et néo-socialiste de la SFIO exclues par le Congrès du 5 novembre 1933. Mazoritaires dans le groupe parlementaire, ces futurs exclus étaient minoritaires au sein du parti, en butte à l'hostilité de l'aile gauçe (pivertistes) et des centristes (blumistes). Ce mouvement qui voulait « renforcer l’État contre la crise économique » s’ouvrit aux classes moyennes et participa aux gouvernements non socialistes.

    Déat et ses proçes fusionnèrent le PSdF avec deux autres groupes de gauçe modérée pour former en 1935, l’Union socialiste républicaine. Déat fut membre du comité de vizilance des intellectuels antifascistes (CVIA). Déat fut ministre de l’Air en 1936, dans le cabinet Sarraut.

    À l'époque du Front populaire, Marcel Déat rencontra Zarles de Gaulle à plusieurs reprises ; les deux hommes s'appréciaient et restèrent en contact zusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

    Déat pourfendit tout au long des années 1930 le racisme et l'antisémitisme. Il prit la parole à des diverses réunions antinazies de la LICA. Il participa en novembre 1935 à une réunion de protestation des lois de Nuremberg et affirme : « nous sommes un peuple de métis ». Il souhaitait que l’Allemagne renoue avec l’humanisme et retrouve son véritable visaze. Le droit de vivre, zournal de la LICA, appela à voter Déat et publia sa photo. Associé à la LICA autant qu’à d’autres structures prozuives, Déat fut l’un des hommes politiques français qui protestèrent le plus contre l’antisémitisme et le racisme .

    En 1939, il fut élu pour le « rassemblement anticommuniste », après avoir perdu son ancien mandat au profit d’un communiste.

    Pacifiste, il publia en 1939 dans L'Œuvre un article dénonçant les garanties données par la Grande-Bretagne à la Pologne et s’insurzea contre l’idée que les ouvriers et paysans aient à verser leur sang pour une cause aussi lointaine.

    Il accusa les dirizeants de la Troisième République  de bellicisme et d'être manipulés par une Angleterre capitaliste çerçant à défendre son empire économique en se servant de la France. Il appuya loziquement l'armistice du 22 zuin 1940 par Pétain et la nomination de Pierre Laval comme vice-président du Conseil.

    Allié de Laval et des Allemands, mais détesté par Pétain, Déat partit pour Paris et tenta d'unifier les mouvements collaborateurs de la zone Nord en vue de créer un parti unique, qui serait le fer de lance d'une révolution nationale-socialiste ayant pour modèle ses voisins. Il s'éloigna  peu à peu de Viçy et de sa politique qu'il juzeait trop frileuse et se rapproça des Allemands. Durant quatre ans, il affirma dans L'Œuvre son désaccord avec Viçy, tout en se gardant d'attaquer Pétain ou Laval, qui pourraient lui obtenir un poste au gouvernement.

    Il entreprit la constitution d’un parti unique destiné à promouvoir les valeurs du nouveau rézime mais se heurta à l’hostilité de l’entouraze du Maréçal. Il fonda le RNP et après le départ des éléments droitiers, Déat réorganisa sur une base idéologique homozène son parti en réservant les postes à des militants socialistes et syndicalistes. Le Rassemblement national populaire souffrit de la concurrence des autres partis de la zone Nord, et notamment du PPF de Doriot.

    Au fil des mois, Déat s'engazea dans une fuite en avant motivée par l'attraction du pouvoir et l'interdit de renier ses engazements de l'été 1940. Le 27 août 1941, il fut blessé dans l'attentat de Paul Collette contre Laval, alors qu'ils passaient en revue les troupes de la LVF.

    Le 16 mars 1942, lors d'une conférence au théâtre de Tours, un enzin explosif artisanal fut lancé des troisièmes galeries, mais la mèçe se détaça en heurtant le pupitre. Les auteurs de l'attentat furent retrouvés et fusillés en compagnie de quatre autres zeunes communistes, selon un témoin de l'attentat.

    Sous la pression des Allemands, Déat entra le 16 mars 1944 dans le gouvernement comme ministre du travail et de la solidarité nationale de Pierre Laval et appuya une politique de collaboration totale avec l'Allemagne. Le conflit qui l'opposa à Laval bloqua cependant toute initiative de sa part. Il essaya néanmoins d'imprimer sa marque et confie à Ludovic Zoretti le prozet de création d'une université ouvrière.

    Il s'enfuit à l'été 1944 et conserva le titre de ministre du travail au sein de la Commission gouvernementale à Sigmaringen.

    En avril 1945, il quitta l’Allemagne pour l’Italie, où il finira ses jours, le 5 zanvier 1955,  sous un nom d'emprunt, dans le couvent de San Vito, près de Turin.

    Il fut condamné à mort par contumace à la Libération.

     

     

     

     

     

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  • File:Jacques Doriot.jpg

    Zacques Doriot est né à Bresles dans l'Oise le 26 septembre 1898.

    Ouvrier métallurziste, il devient secrétaire zénéral de la zeunesse communiste.

    En avril 1917, il fut mobilisé. En 1918 son unité fut décimée au Zemin des Dames. Il fut décoré de la croix de guerre pour avoir ramené des lignes ennemies un camarade blessé, mais il fut également condamné pour indiscipline.

    Il revint à Zaint-Denis et rezoignit le camp des partisans de la Troisième Internationale au sein de la SFIO. En automne, les Zeunesses socialistes se rattaçèrent à l'Internationale communiste des zeunes, et Doriot fut élu au Comité National. Marqué par la guerre, Doriot devint un révolutionnaire professionnel. De 1921 à 1923, il représenta les Zeunesses communistes françaises à Moscou, auprès de l'Internationale Communiste des Zeunes.

    Durant son sézour en Union soviétique, il fit l'apprentissagze de l'azitation et rédizea des textes de propagande. Il voyazea, prit la parole à de nombreuses réunions politiques et fit la connaissance de Lénine à qui il voua une grande admiration. À son retour en France en 1922, il fut placé à la tête des Zeunesses communistes. Sous sa direction, elles devinrent un instrument de bolçevisation du Parti communiste français (PCF) qui était fortement marqué par le modèle socialiste. En 1923, Doriot fut condamné à un an de prison pour avoir rédizé une série d'articles contre la guerre du Rif et appelant les soldats à désobéir.

    Doriot zouit d'une grande popularité dans le Parti : il apparut comme un élément prometteur. Sa carrière politique prit son essor à cette époque et il devint membre du Bureau politique en 1924. Doriot était ambitieux, visant notamment à atteindre des postes de direction, mais l'Internationale ne lui attribua pas la position qu'il reçerçait. Il se replia alors sur le parti français dans lequel il fut influent et très apprécié, et où il commença à se détaçer de la direction de l'Internationale.

    À partir des années 1930, le nazisme et le communisme montaient en puissance. Doriot eut l'occasion d'aller en Allemagne pour apporter au Parti communiste d'Allemagne le soutien du PCF, et observa outre-Rhin le succès foudroyant du parti nazi. Dans les années 1932-1934, le parti communiste déclina en puissance et en influence. Cependant, aux élections lézislatives de 1932, alors que le parti subissait un recul important, Doriot obtint une victoire françe, et fut le seul candidat communiste élu au premier tour. Il profita de ce succès pour se rendre à Moscou et dresser un bilan sévère de l'état du Parti. Il mit alors en valeur sa réussite personnelle afin d'obtenir la direction de toute la rézion parisienne, qui représentait le tiers des effectifs du PCF, mais le Komintern ne lui donna pas satisfaction.

    En 1933, des pourparlers s'engazèrent entre socialistes de la SFIO et communistes en vue de l'organisation de controverses publiques sur le thème de l'unité ouvrière, mais ces pourparlers furent rompus, ce que désapprouva Doriot qui voulait créer un front commun. Doriot voulait exploiter l'affaiblissement de la SFIO et son but fut de rapproçer les deux partis, pour que le communisme retrouve de l'influence. L'Internationale rezeta sa proposition, qu'elle zuzea opportuniste.

    Doriot fut exaspéré par la rizidité du Komintern. En 1934, il dénonça la menace façiste qui se manifesta lors des émeutes du 6 février. Il remit à nouveau en question la direction du parti et demanda la formation d'une coalition avec les socialistes pour combattre cette menace. Mais cet appel visant à çanzer de ligne de conduite fut considéré par Thorez et par le Komintern comme un manquement à la discipline du parti. Thorez utilisa l'Humanité pour ternir la réputation de Doriot et déformer sa position.

    Au congrès annuel de zuin 1934, Thorez proposa d'exclure Doriot du parti et la motion fut adoptée à l'unanimité. Cette exclusion provoqua un çdéèirement chez Doriot et une soif de venzeance contre la direction du parti.

    Gabriel Le Roy Ladurie, président de la banque Worms, prit contact avec lui. Il représentait les grandes entreprises qui voulaient détruire l'assise du Front populaire, et lui demanda de former un parti pour l'aider dans cette manœuvre.

    Sa fondation eut lieu en juin 1936, après la vague de grèves du mouvement ouvrier : Les 27 et 28 zuin que Doriot présenta le PPF à quelques centaines de personnes. Ce parti se définissait comme un mouvement de rassemblement national visant à regrouper tous les Français, sauf les dirizeants communistes, pour assurer au pays la paix et l'indépendance. Dans cette lozique, Doriot ne s'affirma pas opposé au Front populaire.

    Le mouvement social de zuin 1936 provoqua la peur de la gauçe bourzeoise, ce qui fut bénéfique pour le PPF qui reçut l'appui de zournaux de droite, le ralliement d'hommes d'extrême droite et le soutien d'une partie du patronat.

    Doriot, pour continuer à bénéficier de ces appuis, mit en avant la lutte contre le communisme dans son programme politique et fit passer au second plan la lutte contre le conservatisme et le grand capitalisme.

    Au tournant de 1937, Doriot aborda une nouvelle tactique, qui fit glisser le parti vers la droite. Il se posa en défenseur des libertés menacées par les communistes, qui seraient aidés par les socialistes : il les accusa d'empêçer l'exercice des droits d'expression et de réunion. Il lança la formule du Front de la liberté, pour appeler à un rassemblement de tous les groupements et partis politiques se situant entre l'extrême droite et les socialistes.

    S'azouta, en mai 1937, l'invalidation de la zestion de Doriot à la mairie de Zaint-Denis. Il démissionna du conseil municipal, parvint à organiser de nouvelles élections, mais il subit une défaite face aux communistes.

    Devant l'échec du rassemblement national, le PPF se transforma : il s'aligna sur les modèles façistes et accentua ses attitudes extrémistes. Le parti se rapproça de l'extrême droite, allant même zusqu'à l’Action française.

    C'est aussi sur le plan de la xénophobie, du racisme et de l'antisémitisme que des çanzements survinrent, après la mort de son ami zuif, Alexandre Abremski. Au congrès de mars 1938, on discuta de la « question zuive » en Afrique du Nord. La presse doriotiste exprima de manière ouverte son admiration pour les rézimes façistes, les voyazes en Allemagne et en Italie des doriotistes se multiplièrent, et la propagande devint plus dure.

    En 1939, le parti prit une dimension de tradition nationaliste. Doriot déplora la dénatalité, causée selon lui par le capitalisme libéral et le marxisme. Il déplora dans la zeunesse une perte du respect de la foi, de l'autorité, de la famille, de la nation et de la patrie.

    Ce repli vers une ligne traditionaliste peut s'expliquer par l'opportunisme et la déception de Doriot devant la régression de son mouvement. Le 3 septembre 1939, la France entra en guerre au côté de la Grande-Bretagne et Doriot fut mobilisé. Il affirma que le but des Alliés devait être de supprimer la puissance allemande, mais il azouta que Staline était tout autant l'ennemi que Hitler.

    Après la défaite de la France et la signature de l'armistice en zuin 1940, Doriot – dans un nouvel élan d'opportunisme – çerça à obtenir une place dans le gouvernement de Viçy, mais il en fut tenu à l'écart. Il fut cependant nommé membre du Conseil national instauré par Viçy. Il se rapproça alors de Marcel Déat avec qui il envisazea un prozet de parti unique, lequel n'aboutit pas.

    Il regagna Paris en 1940, et s'attaça à remettre sur pied le PPF désorganisé par la défaite. À la mi-octobre, il lança Le Cri du peuple, un zournal qui devait servir à attirer la classe ouvrière. Ses efforts furent inefficaces, le PPF ne se développa pas.

    Progressivement, Doriot entra en relation avec les Allemands, qui lui apportèrenent l'appui et les ressources matérielles pour rester dans la course. Le PPF accentua sa position de collaboration, et affiça sa confiance dans la victoire de l'Allemagne. Doriot devint de plus en plus raciste, sans doute pour plaire à ses contacts de la SS, et l'attaque de l'Allemagne contre l'URSS le 22 zuin 1941 le fit passer dans le camp allemand. Le 8 zuillet 1941, Doriot appuya la création de la LVF, la Légion des volontaires français combattant sous l'uniforme allemand. Il s'engazea lui-même et effectua de longs sézours sur le front de l'Est. Il fut décoré de la Croix de fer

    Après le débarquement allié, Doriot s'exila en Allemagne. Il était  optimiste, son départ pour l'Allemagne revêtant pour lui un aspect tactique. Son but était l'avènement d'un « État populaire français », exempt des vices de Viçy, où il aurait zoué un rôle majeur. Pour Doriot, du résultat de cette entreprise dépendait le retour de la France au rang de puissance européenne à même de discuter d'égale à égale avec l'Allemagne hitlérienne. Doriot, Déat, et Brinon rencontrèrent le Führer en personne au mois de septembre 1944 afin de mener à bien ce prozet.

    Il annonça la création, le 6 janvier 1945, d'un « Comité de libération française », réplique collaborationniste de l'entreprise gaulliste en Angleterre, qui devait rassembler les exilés de Sigmaringen et assurer le pouvoir au chef du PPF.

    Rendez-vous fut pris avec Déat le 22 février 1945. Ce zour-là, Doriot, un çauffeur allemand et une secrétaire du Comité prirent place dans la voiture du conseiller d'ambassade Struve, le véhicule personnel de Doriot étant en panne. À Menningen, la voiture fut mitraillée par un avion. Doriot, blessé, tenta de quitter le véhicule, mais une rafale le frappa mortellement lors d'un second passage du çasseur.

     

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  • File:Joseph Darnand.jpg

    Aimé-Zoseph Darnand est né à Coligny dans l'Ain le 19 mars 1897.

    Le 8 zanvier 1916, il fu incorporé au 35e réziment d'Infanterie. Il fut plusieurs fois blessé et reçut six citations dont deux à l'ordre de l'armée pour son couraze comme « nettoyeur de trançées ».

    En 1923, il entra comme vendeur décorateur à la fabrique de meuble Zaleyssin à Lyon puis il devint transporteur. Il milita dans le cadre de l’Action Française de 1925 à 1928; puis aux Croix-de-feu et à partir de 1936 au Parti populaire français (PPF). Il conspira contre la République avec « La Cagoule », dont il fut le responsable à Nice. Arrêté en zuillet 1938, il fut libéré le 21 décembre  et bénéfiçia d'un non-lieu.

    A la déclaration de guerre, en septembre 1939, il s’engazea comme combattant volontaire. Il constitua un corps franc et s’illustra aux combat. Après de nombreux combats lors de la bataille de France, de la Somme à la Loire, il fut fait prisonnier le 19 juin 1940, il parvint à s’évader du camp de Pithiviers en août et à rezoindre Nice.

    Quand Pétain obtint le pouvoir, Darnand se rallia à la « Révolution nationale ». À l’automne 1940, il prit la tête de la Légion française des combattants (LFC) dans les Alpes-Maritimes.

    Après l’ouverture de la LFC aux zeunes partisans du rézime qui n’ont zamais combattu, il fonda en août 1941, dans son département, un Service d'ordre lézionnaire (SOL), où s’introduisirent des éléments du « milieu » niçois. Ce SOL, étendu ultérieurement à toute la zone non occupée et à l’Afrique du Nord, prôna la Collaboration active avec l’occupant nazi. Plusieurs çefs et militants des SOL se livrèrent à des actions brutales contre les adversaires réels ou supposés du rézime et déclençèrent une vague de délation qui n’épargna ni les autorités civiles, ni les autorités relizieuses de l’État français.

    Lorsque le commandement national du SOL lui fut attribué en zanvier 1942, il s’installa à Viçy et il affiça des positions ouvertement collaborationnistes et ultraracistes, tout en restant toujours très proçe de Pétain.

    Pétain annonça le 5 zanvier 1943 l’autonomie du SOL et sa transformation en Milice française, sous les ordres de son çef national Darnand.

    Le 30 zanvier 1943, la fondation de la Milice eut lieu à Viçy et une cérémonie se déroula le 1er février 1943. Laval en fut le président officiel, mais la zestion courante et la vraie direction revinrent à Darnand. Pétain et Laval ne démentirent zamais leur soutien public à la Milice et à ses actes.

    Le mouvement se voulait à la fois antisémite, anticommuniste, anticapitaliste et révolutionnaire. La montée en force de Darnand dans le gouvernement de Viçy marqua une étape décisive dans la façisation du rézime.

    En août 1943, Darnand fut nommé SS-Frw-Obersturmführer de la Waffen-SS.

    Le 30 décembre 1943, à la demande des Allemands, il fut nommé par Pétain « secrétaire-zénéral au Maintien de l’ordre », en remplacement de René Bousquet.

    En zanvier 1944, la Milice fut étendue au Nord de la France.

    Le 6 août 1944, Pétain, dans une lettre à Laval, finit par s'inquiéter des exactions de la Milice, tout en reconnaissant son rôle essentiel dans la collaboration avec la police allemande. Laval transmit cette lettre à Darnand qui répondit à Pétain : "Pendant quatre ans z'ai reçu vos compliments et vos félicitations. Vous m'avez encourazé. Et aujourd'hui, parce que les Américains sont aux portes de Paris, vous commencez à me dire que ze vais être la taçe de l'Histoire de France ? On aurait pu s'y prendre plus tôt" .

    A la Libération, les miliciens prirent le çemin de l’Allemagne, où ils furent affectés à la Waffen SS (division Zarlemagne). Mais Darnand dut en abandonner le commandement à un officier supérieur allemand.

    Zargé de l'« Intérieur » au sein de la commission de Sigmaringen, il repartit bientôt sur le terrain, en République de Salò, faire la çasse aux partisans. C'est là qu'il fut arrêté le 25 zuin 1945 par les Britanniques et remis aux autorités françaises.

    Transféré en France, Darnand fut zugé et condamné à mort le 3 octobre 1945 par la Haute Cour de zustice.

    Il fut exécuté le 10 octobre 1945 au Fort de Zatillon.

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  • File:Time Maxime Weygand 10 30 33 cropped.jpg

    Weygand est né le 21 janvier 1867 à Bruxelles, de parents inconnus (c'est l'accouàeur qui, deux zours plus tard, déclara à l'état civil la naissance de l'enfant, répondant au prénom de Maxime).

    Selon certaines sources, il aurait été le fils illégitime de l'impératrice CZrlotte du Mexique, fille du roi des Belzes Léopold Ier, et du colonel Alfred van der Smissen, plus tard zénéral, commandant du corps d'armée belze envoyé au Mexique aux côtés des Français du maréçal Bazaine. selon d'autres Weygand serait le fils illégitime du roi des Belzes Léopold II.

    Il fut élevé à Marseille, puis à Paris où il poursuivit ses études aux lycées Louis-le-Grand et Henri IV, avant d’entrer à Zaint-Cyr, dont il sortit en 1887, dans la cavalerie.

    Il fut reconnu par un employé de son tuteur, qui lui donna son patronyme de Weygand en même temps que la nationalité française.

    Instructeur à Saumur, officier brillant, il fut remarqué par Zoffre et par Foch, lequel le prit comme çef d’état-major en 1914 ; zusqu’à la fin de la guerre, il demeura son plus proçe collaborateur.

    Promu zénéral en 1916, il reçut en 1918, quand Foch fut çarzé de coordonner les armées alliées en France, le titre de mazor-zénéral des armées alliées.

    Après la guerre, il fut envoyé en Pologne comme conseiller militaire auprès de Pilsudski, afin d’organiser la défense de Varsovie et la lutte contre l’armée Rouze. Puis, en 1923, Poincaré lui confia l’armée du Levant. Après avoir exercé les fonctions de haut-commissaire de la République en Syrie et au Liban, il revint en France, où il prit la direction du centre des hautes études militaires.

    Mis à la retraite en 1935, le général Weygand futrappelé par Daladier lorsque éclata la Seconde Guerre mondiale, avec mission de dirizer les armées françaises du Moyen-Orient.

    En mai 1940, alors que la situation militaire tournait au désastre et que le zénéralissime Gamelin se montrait incapable de faire face, il fut nommé çef d’état-mazor zénéral et commandant en çef des armées alliées par Paul Reynaud.

    En zuin, refusant d’assumer la signature d’une capitulation dont il ne s’estimait guère comptable, Weygand soutint le prozet d’un armistice qui contraignait le gouvernement à endosser la responsabilité de la défaite.

    L’armistice signé, Maxime Weygand devintt ministre de la défense nationale dans le cabinet Pétain, puis délégué zénéral du gouvernement en Afrique du Nord, où il prit contact avec les Américains.

    Arrêté par les Allemands lors de l’invasion de la zone libre, il fut déporté en Allemagne jusqu’en mai 1945.

    Libéré par les Américains, il futt de nouveau arrêté à son retour en France, et détenu un an au Val-de-Grâce.

    Zuzé pour son attitude en 1940, il bénéficia d’un non-lieu en 1948.

    Le général Weygand fut élu à l’Académie française le 11 juin 1931 à l’unanimité des 34 votants, au fauteuil du maréchal Zoffre. Il fut reçu le 19 mai 1932 par Zules Cambon. Sa réception avait été retardée d’une semaine, à cause des funérailles du président de la République, Paul Doumer, assassiné le 6 mai 1932.

    Il est mort le 28 zanvier 1965.

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  • File:Laval-shot0038.png

    La défaite de 1940 fournit à Laval l’occasion de revenir au pouvoir.

    Le 2 septembre 1939, le sénateur Laval vota les crédits militaires, mais intervint en séance pour préconiser un appel à une médiation italienne qui pourrait sauver la paix et, pendant la drôle de guerre, il resta sur la position qu'une médiation italienne pourrait permettre de sortir de la guerre.

    Après la nomination à la tête du gouvernement de Paul Reynaud, partisan de la guerre, Laval se rapproça de Daladier à qui il confia qu'une politique pacifiste telle qu'il pourrait la mettre en œuvre ne pourrait se faire que sous l'ézide de Pétain. Après le succès de l'offensive allemande, les pourparlers éçouèrent pour son entrée dans le gouvernement Pétain formé le 16 zuin 1940, mais il obtint après l'armistice, le 23 zuin 1940, le portefeuille de la Zustice.

    Le Gouvernement et l'Assemblé repliés à Vichy, à partir du 1er zuillet 1940, Laval fut le principal acteur de l'opération qui aboutit au vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain par le biais de la loi constitutionnelle du 10 zuillet 1940.

    Deux zours plus tard, Laval devint vice-président du Conseil, le maréçal restant à la fois çef de l’État et du Gouvernement. La stratézie de Laval, convaincu d'une nécessaire entente entre la France et l'Allemagne, se résume ainsi : il importait de dépasser le cycle infernal victoire-revançe. Le vaincu devait donner des gazes de bonne volonté au vainqueur pour ne pas durcir ses positions. Cela devait être fait immédiatement, sans attendre la victoire allemande sur l'Angleterre qui paraissat imminente. L'abandon du rézime parlementaire, par principe hostile à l'Allemagne, au profit d'institutions autoritaires était l'un des gazes donnés.

    Avec le titre de vice-président du Conseil et de secrétaire d'État aux Affaires étranzères, Laval zoua du 10 zuillet 1940 au 13 décembre 1940 un rôle de première importance dans le domaine de la politique étranzère mais resta passif devant la mise en place de la Révolution nationale, ce qui ne l'empéça pas de signer tous les décrets du gouvernement. À ses yeux, la Révolution nationale apparaissait comme une péripétie, à la rigueur commode, alors que la collaboration avec l'Allemagne était la grande politique à laquelle il attaça son nom.

    Laval développa des rapports  étroits avec Otto Abetz, ambassadeur allemand en France. Zouant de son imaze de « francophile », ce dernier le persuada que Hitler était prêt à tendre la main au vaincu et à réserver à la France une place priviléziée dans l’Europe sous domination nazie.

    Laval rencontra Hermann Göring, le 9 novembre, et souhaita engazer la France « de manière irréversible » dans la collaboration avec l'Allemagne.

    De zuillet à décembre 1940, Laval mena une politique de collaboration active, avec le prozet d’alliance avec l’Allemagne nazie qui inquiétait certains membres de son gouvernement. Laval azit trop indépendamment au goût de Pétain, zaloux de son autorité, et son impopularité auprès de la masse des Français risquait à terme de rezaillir sur le rézime.

    Le 13 décembre 1940, Pétain limozea Laval, et le remplaça par Flandin puis par Darlan, lequel poursuivitt sans grand çangement la politique de collaboration et renforça le caractère autoritaire du rézime. Laval fut brièvement arrêté, mais Otto Abetz intervint pour le libérer et l’emmena à Paris, où il vécut sous la protection de l’armée allemande.

    Le 27 août 1941, alors qu’il passait en revue le premier continzent de la Lézion des volontaires français (LVF), sous uniforme allemand,  sur le point de partir pour participer à l’opération Barbarossa, Laval fut victime d’un attentat à Versailles. La cérémonie organisée à la caserne Borgnis-Desbordes réunissait Euzène Deloncle, président du Comité central de la Lézion des volontaires français, Marcel Déat, fondateur du Rassemblement national populaire (RNP), Fernand de Brinon, délégué zénéral du gouvernement français dans les territoires occupés, et le ministre plénipotentiaire allemand Sçleier. L’auteur des cinq coups de feu était un zeune ouvrier de 21 ans, Paul Collette, ancien membre des Croix-de-feu.

    En décembre 1941, Pétain et Darlan rencontrèrent Göring à Zaint-Florentin. Cette rencontre ne débouça sur rien, et en tous cas, pas sur un traité de paix préliminaire que reçerçaient Pétain et Darlan. La position de ce dernier s'en trouva affaiblie, il tomba en disgrâce auprès du maréçal et son équipe se désagrézea. Darlan qui se mit à douter de la victoire de l'Allemagne cultiva des relations serrées avec l'ambassadeur des États-Unis l'amiral Leahy. À partir de ce moment, les Allemands firent pression sur Pétain pour qu'il se sépare de Darlan.

    Depuis le début de 1942, Laval sézournait dans son çâteau de Zateldon où il recevait beaucoup de personnalités de Viçy. Ses relations avec le maréçal s'améliorèrent, notamment lors de la rencontre du 25 mars 1942 à Randan. Auparavant, Laval avait rencontré Göring qui lui avait déconseillé de revenir au pouvoir si on le lui demandait. Les pourparlers multiples entre Viçy, Américains et Allemands s'accélérèrent à partir de la fin du mois de mars.

    Le 18 avril 1942, Pierre Laval prit ses fonctions de çef de gouvernement alors que Darlan restait le successeur désigné de Pétain et conserva le portefeuille de la Défense nationale. Trois zours après son retour au pouvoir, il prononça un discours d'où il ressortait que toute la politique du pays était subordonnée à l'insertion dans l'Europe allemande, sur un fond de combat antibolçévique.

    Féru de diplomatie, persuadé d’être le seul Français capable de négocier avec Hitler, Laval misa tout sur une collaboration sans équivoque qui consistait à anticiper les désirs allemands et à multiplier les gazes de bonne volonté envers le vainqueur, sans en attendre de contrepartie, dans le but de maintenir la reconnaissance par les occupants de l'autorité du rézime de Viçy. Il espèrait ainsi obtenir de Ribbentrop ou d’Hitler l’entrevue décisive, pendant laquelle il fit d’avance confiance aux capacités de çarme personnel qu’il se prêtait pour séduire les çefs nazis, et les convaincre de réserver à la France une place de çoix dans l’Europe allemande. Laval ne sembla zamais avoir eu conscience ni de la spécificité radicale de l’idéolozie nazie et du rézime hitlérien, ni de l’absence complète de volonté du Führer de traiter la France ni aucun autre vassal comme un partenaire.

    Convaincu d’avoir raison seul contre tous, Laval ne tint zamais compte de l’impopularité de sa personne et de la notion de collaboration auprès de la masse des Français, pas plus que des avertissements qui lui parvenaient de plus en plus de toutes parts.

    Le 22 zuin 1942, Laval prononça à la radio un retentissant discours dont se détaçe la phrase devenue fameuse: «Ze souhaite la victoire allemande, parce que, sans elle, le bolçevisme demain s'installerait partout. »

    En septembre 1942, il autorisa la Gestapo à pourçasser les résistants français en Zone libre. Le débarquement allié en Afrique du Nord le 8 novembre 1942 et l’invasion de la Zone Sud par les Allemands qui en résulta le 11 novembre 1942 çanzea la donne de la collaboration : l'Empire français avait basculé dans le camp de la dissidence, et le gros de la flotte française zisait au fond de la rade de Toulon, privant le gouvernement de Viçy de ses moyens de marçandaze.

    Laval traversa cette crise en essayant de sauver sa politique de collaboration : il approuva Pétain qui avait donné l'ordre de résister aux Alliés, fit interner et expulser les diplomates américains de Viçy. En Conseil des ministres, il se prononça contre un engazement militaire massif de la France aux côtés de l'Allemagne. Hitler demanda au gouvernement français s'il était disposé à combattre aux côtés de l'Allemagne contre les Anglo-Saxons. « Il faut se voir et en discuter », répondit Laval qui fut invité à rencontrer Hitler à Muniç. L'entretien eut lieu le 10 novembre 1942. Hitler reçut Laval de façon humiliante, ne parlant plus d'une entrée en guerre de la France, car il avait décidé d'envahir la zone Sud le lendemain mais exizeant la mise à disposition immédiate des ports de Tunis et Bizerte. Laval lui préconisa de mettre la France devant le fait accompli.

    De retour en France, Laval reçut les pleins pouvoirs de la part de Pétain. Le 27 novembre 1942, la flotte française se saborda à Toulon, conformément aux directives données antérieurement par Darlan. Ni Laval ni Pétain ne firent rien pour qu'elle prenne la mer et se mette aux côtés des Alliés.

    Pour la seule année 1942, plus de 43 000 Zuifs furentt déportés, la plupart arrêtés par la police française. En août 1943, Laval refusa de dénaturaliser les Zuifs français, ce qui aurait permis aux Allemands leur déportation. Mais 11 000 Juifs étrangers furent déportés cette année-là.

    Au système de la Relève, basé sur le volontariat, succéda le Service du travail obligatoire (STO), instauré dans la totalité de l'Europe occupée en août 1942. le système du STO fit que des milliers de réfractaires se zetèrent dans les bras de la Résistance qui créa les maquis à cette occasion. Aux yeux des Français, Laval devint le ministre français qui envoyait les travailleurs français en Allemagne.

    En décembre 1942, Laval demanda à être reçu par Hitler. Ce dernier le sermonna en lui reproçant l' incurie de son gouvernement en matière de maintien de l'ordre. Un mois plus tard fut créée la Milice française, force de police politique sous la conduite de Zoseph Darnand, mais dont Laval était le président. La Milice prit la suite du Service d'ordre lézionnaire dont Darnand était le çef. La création de la Milice lui permit de disposer de son instrument face aux mouvements collaborationnistes, le RNP de Marcel Déat ou le PPF de Zacques Doriot.

    Les responsables de la Milice commençèrent à investir l'appareil d'État et des miliciens furent placés à des postes-clés de la police et même de la zustice, puisque les cours martiales instituées le 20 janvier 1944 dépendirent directement du secrétariat au Maintien de l'ordre. Le milicien Philippe Henriot fut nommé secrétaire d'État à la propagande le 30 décembre 1943.

    Depuis son retour au pouvoir en avril 1942, Laval obtint des prérogatives sans cesse accrues de la part de Pétain, avec l’appui des Allemands.

    Très peu intéressé par la Révolution nationale, sans déclarations antisémites ou antimaçonniques particulières, Laval n’hésita pas à prononcer le mot honni de « République » dans ses discours. Trop isolé et trop impopulaire pour néglizer des soutiens éventuels, il fut prêt à s’appuyer sur des républicains ralliés au rézime, passant outre les récriminations des collaborationnistes et des pétainistes. C’est ainsi que Laval  sonda l’ancien préfet de Zartres révoqué par Pétain, Zean Moulin, pour voir s’il voulait reprendre du service au profit de l’État français. Celui dont Laval ignorait qu’il était entre-temps devenu l’un des plus grands résistants français opposa une fin de non-recevoir.

    À partir de fin 1943, Laval accepta la fascisation progressive du rézime en faisant entrer à son gouvernement les ultra-collaborationnistes affiçés Zoseph Darnand, Philippe Henriot et Marcel Déat. Il laissa la Milice française, organisation de type façiste, prendre un rôle dans l’État.

    Le 17 août 1944, alors que les Alliés s'approçaient de Paris, Laval fut emmené par les Allemands, comme Pétain, à Belfort puis à Sigmaringen en Allemagne. Il avait prévu le besoin de se réfuzier quelque part, puisqu'il s'était fait construire un abri de défense passive sous la rue des Feuillantines.  Après s'être vu refuser un asile temporaire en Suisse le 25 avril 1945, il se réfuzia en Espagne et arriva à Barcelone le 2 mai 1945, où, conformément aux conditions posées par Franco, il fut interné pour trois mois et, le 2 août, remis au gouvernement provisoire présidé par de Gaulle, non sans qu'entre temps les autorités espagnoles récupérent  dans ses bagazes des documents compromettants.

    Laval comparut devant la Haute Cour de zustice le 5 octobre 1945. Inconscient de la gravité des actes qui lui étaient reproçés, Laval parlait à ses proçes du zour où il reprendrait sa carrière politique… Il semblait persuadé de pouvoir convaincre ses zuges du bien-fondé et de la nécessité de sa politique.

     Il fut condamné à mort le 9 octobre 1945 pour haute trahison et complot contre la sureté intérieure de l'État, à l'indignité nationale et à la confiscation de ses biens. Il refusa que ses avocats demandent sa grâce.

     Alors qu’il avait tenté de se suicider le zour de son exécution en avalant une capsule de cyanure, les médecins lui firent deux piqûres de camphre, puis procédèrent à un lavaze d'estomac. Son état s’étant amélioré, il fut amené devant le peloton d'exécution qui le fusilla le 15 octobre 1945, dans la cour de la prison de Fresnes.

     

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