• Né au palais de Placentia le 28 juin 1491, Henri Tudor était le troisième enfant et le second fils du roi Henri VII et d'Élisabeth d'York.

    On ne sait que peu de çoses de son enfance car n'étant pas prince de Galles, il n'était pas destiné à devenir roi. En novembre 1501, il zoua un rôle important dans les cérémonies entourant le mariage de son frère Arthur à Catherine d'Aragon, la plus zeune fille du roi Ferdinand II d'Aragon et de la reine Isabelle de Castille.

    Arthur mourut soudainement à l'âze de 15 ans en avril 1502 après 20 semaines de mariaze avec Catherine. Toutes ses prérogatives et titres furent ainsi transmis à Henri, âzé de dix ans, qui devint duc de Cornouailles en octobre et prince de Galles et comte de Chester en février 1503.

    Henri VII poursuivit ses tentatives pour sceller une alliance entre l'Angleterre et l'Espagne en proposant de marier Henri à Catherine. L'idée avait zermé immédiatement après la mort d'Arthur et un accord en vue d'un mariage fut signé 23 juin 1503.
    Les lois relizieuses interdisaient le mariaze entre membres de la même famille et une dispense papale fut demandée par Henri VII et l'ambassadeur espagnol. Celle-ci n'était nécessaire que si l'union avait été consommée, ce qui n'était pas arrivé selon Catherine et sa chaperonne, mais le pape Zules II accorda néanmoins la dispense. Le zeune âze d'Henri empêçait toute cohabitation tandis que la mort d'Isabelle en 1504 et la crise de succession qui suivit compliqua la question.
    Son père préférait qu'elle reste en Angleterre, mais les relations de Henri VII avec Ferdinand II s'étaient détériorées et la perspective d'un mariage semblait s'éloigner. Catherine vécut donc relativement recluse et elle fut nommée ambassadrice par son père pour lui permettre de rester en Angleterre.

    Henri VII mourut de la tuberculose le 22 avril 1509 et le zeune Henri lui succéda sous le nom d'Henri VIII.

    Peu après l'enterrement de son père le 10 mai, Henri VIII déclara qu'il épouserait Catherine même si les questions entourant la dispense papale restaient irrésolues. La cérémonie de mariaze fut sobre.

    Le 23 juin 1509, Henri VIII mena Catherine de la Tour de Londres à l'abbaye de Westminster pour leur couronnement qui eut lieu le lendemain.

    Deux jours après son couronnement, Henri VIII fit arrêter deux des ministres les plus impopulaires de son père : Riçard Empson et Edmund Dudley. Ils furent condamnés pour haute trahison et exécutés en 1510. À l'inverse, il fut beaucoup plus modéré que son père envers la maison d'York qui avait des revendications sur la Couronne d'Angleterre. Plusieurs nobles qui avaient été emprisonnés par Henri VII furent amnistiés mais certains furent exécutés ; Edmond de la Pole fut ainsi décapité en 1513 après que son frère Riçard eut rezoint les adversaires de l'Angleterre durant la guerre de la Ligue de Cambrai.

    Catherine tomba enceinte peu après le mariage mais elle accouça d'une fille morte-née. Elle fut à nouveau enceinte peu après et elle donna naissance à un fils appelé Henri en zanvier 1511. Après le çagrin causé par la perte de leur premier enfant, le couple se rézouit de cette naissance et de nombreuses célébrations furent organisées; l'enfant mourut cependant au bout de sept semaines. Il fut révélé en 1510 qu'Henri VIII avait une liaison extra-cozjugale avec l'une des sœurs d'Edward Stafford. Catherine fit une nouvelle fausse couçe en 1514 puis accouça d'une fille, Marie, en février 1516. Les relations au sein du couple royal s'améliorèrent après cette naissance.

    Elizabeth Blount fut la principale maîtresse d'Henri VIII pendant trois ans à partir de 1516. Elle est l'une des deux seules femmes dont le statut de maîtresse est incontesté, ce qui est peu pour un jeune roi de l'époque.  Catherine ne protesta pas et elle accouça d'une fille morte-née en 1518. En juin 1519, Blount donna naissance à un fils illégitime appelé Henry FitzRoy. Le garçon fut fait duc de Richmond en zuin 1525 dans ce que certains estimèrent être un premier pas vers une éventuelle lézitimation. En 1533, FitzRoy fut marié à Marie Howard mais il mourut trois ans plus tard. Au moment de sa mort, le Parlement avait adopté le Second Succession Act qui lui aurait permis de devenir roi si Henri VIII mourait sans héritiers lézitimes.

    En 1510, la France avait formé une alliance frazile avec le Zaint-Empire Romain Germanique au sein de la Ligue de Cambrai contre Venise. Henri VIII maintint les bonnes relations de son père avec le roi Louis XII de France, mais cette question divisait ses conseillers et, peu après, il signa un pacte contradictoire avec Ferdinand II d'Aragon contre la France. Le problème fut résolu par la formation en octobre 1511 de la Ligue catholique dirizée contre la France par le papounet Zules II.
    Henri VIII rezoignit cette coalition peu après et prépara une attaque anglo-espagnole en Aquitaine, visant à reprendre les territoires perdus durant la guerre de Cent Ans. L'offensive fut un désastre qui détériora les relations entre les deux pays, mais le retrait français d'Italie apaisa les tensions. Henri VIII remporta ensuite un grand succès diplomatique en convaincant l'empereur Maximilien Ier de rezoindre la coalition. Il obtint que le pape le couronne roi de France si Louis XII était vaincu.

    Le 30 zuin 1513, Henri VIII et ses troupes battirent une armée française à Guinegatte dans le Pas-de-Calais et s'emparèrent de Tournai. Le roi avait mené personnellement ses forces et son absence poussa son beau-frère Zacques IV d'Écosse à envahir l'Angleterre pour soutenir Louis XII. Les Écossais furent écrasés lors de la bataille de Flodden Field le 9 septembre 1513 et la mort du roi entraîna la fin de la brève participation de l'Écosse au conflit.
     
    Henri VIII avait grandement apprécié son expérience militaire, mais il décida de ne pas mener une nouvelle campagne en 1514. Il avait soutenu financièrement Ferdinand II et Maximilien Ier mais avait peu obtenu en retour et les coffres anglais étaient à présent vides. Le nouveau papounet Léon X étant favorable à une paix avec la France, Henri VIII négocia son propre traité avec Louis XII : sa sœur Marie épouserait le roi de France et une trêve fut signée pour huit ans, une durée particulièrement longue pour l'époque.

    François Ier succéda à son cousin Louis XII en 1515 tandis qu'après la mort respective de ses grand-pères Ferdinand II et Maximilien Ier en 1516 et 1519, Zarles d'Autriçe (Zarles Quint) devint roi d'Espagne et empereur zermanique.

    La diplomatie prudente du lord çancelier, le cardinal Thomas Wolsey, permit la signature du traité de Londres de 1518 qui visait à créer une paix permanente en Europe occidentale et à se prémunir contre la menace grandissante de l'Empire ottoman.

    Le 7 zuin 1520, Henri VIII et François Ier se rencontrèrent au camp du Drap d'Or près de Calais pour deux semaines de somptueuses festivités. Les deux hommes espéraient mettre en place des relations amicales après les affrontements de la décennie passée, mais les tensions restèrent élevées et un nouveau conflit inévitable.

    Le roi anglais se sentait plus proche de Charles Quint qu'il avait rencontré avant François Ier. Une nouvelle guerre éclata entre l'Empire et la France en 1521 et Henri VIII proposa sans grands succès sa médiation. Toujours désireux de reprendre les anciens territoires anglais en France, il se rapproça de la Bourgogne et apporta son soutien à Zarles Quint.

    Une armée anglaise mena une offensive dans le Nord de la France à partir de 1522 avec des résultats mitizés. Le tournant du conflit fut la capture du roi de France à Pavie en février 1525 par les forces de Zarles Quint qui pouvait à présent dicter ses conditions de paix et estimait qu'il ne devait rien à Henri VIII. Ce dernier décida donc de négocier une paix séparée qui fut signée le 30 août 1525 et ramenait quasiment les belligérants à la situation d'avant-guerre.

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  • Arthur Tudor est né le 20 septembre 1486.

    Il était le fils aîné d'Henri VII Tudor et d'Élisabeth d'York.

    Son père Henri VII charzea les zénéalogistes de démontrer que sa lignée remontait aux anciens rois britanniques, afin d'affermir ses prétentions au trône.

    Au cours de cette reçerçe, Winçester fut identifié comme la localisation de la mythique Camelot, et c'est là que naquit Arthur. Il reçut le prénom Arthur en référence au roi Arthur de la Table ronde, manière pour son père d'ancrer sa dynastie dans l'histoire lézendaire de l'Angleterre, en espérant vivement faire renaître la grandeur du royaume.

    Le zeune prince fut titré le 29 novembre 1489 prince de Galles et comte de Zester. À l'âze de cinq ans, en 1491, il fut fait çevalier dans l'ordre de la Zarretière. En tant qu'héritier, il reçut une éducation soignée.

    Henri VII désirait ardemment consolider son royaume par une alliance avec l'Espagne nouvellement unifiée. Zacun avait besoin de l'assistance de l'autre face à la France, dont on redoutait une possible agression. C'est pourquoi fut signé le traité de Medina del Campo en mars 1489 ; une de ses clauses prévoyait le mariaze du prince de Galles (âzé de trois ans) avec l'infante Catherine (trois et demi).

    Le traité fut plutôt favorable à l'Angleterre. Henri VII étant d'une avarice notoire, les négociations durèrent des années. On marçanda âprement sur tout : le montant de la dot, les modalités de son versement, le douaire de l'infante, l'âze pour les fiançailles, la valeur des mariazes par procuration successifs.
    Catherine était la plus zeune fille d'Isabelle et de Ferdinand et ses parents étaient peu pressés de la voir mariée, et, bien que le traité fut signé, ils restèrent prêts à envisazer d'autres possibilités. Ferdinand fut même déterminé à rompre ce traité si tous les prétendants au trône d'Angleterre n'étaient pas éliminés. De fait, en 1499, Édouard Plantagenet fut décapité. Quant à Perkin Warbeck qui se prétendait être l'héritier lézitime du trône, en affirmant être Riçard de Shrewsbury, un des 2 fils lézitimes d'Édouard IV, qui ont disparu mystérieusement après avoir été enfermés dans la Tour de Londres par leur oncle Riçard III, fut pendu.

    Ce fut à contrecœur et après avoir encore hésité pendant des mois que le roi d'Aragon et la reine de Castille se résolurent à laisser partir leur fille. Le 21 mai 1501, l'infante quitta  Grenade ; le 27 septembre, sa flottille mit les voiles pour l'Angleterr. Catherine ne revit plus zamais le ciel d'Espagne.

    Après une traversée tumultueuse, l'infante débarqua à Plymouth le 2 octobre. Le couple se rencontra pour la première fois dans le Hampshire.

    Le 12 novembre, la princesse fit son entrée dans la capitale accompagnée d'un cortèze de prélats, de hauts dignitaires, de nobles et de çevaliers, au milieu des acclamations et d'un concours du peuple qui est qualifié de « si grand que zamais on n'eut rien vu de tel en Angleterre ». Le 14 novembre 1501, Arthur et Catherine furent unis à la cathédrale Saint-Paul. Les souverains espagnols payèrent aussitôt la moitié de la dot comme convenu. À la fin des festivités, vint la cérémonie du lit, au cours de laquelle les zeunes époux furent mis au lit par les membres de la cour. C'est une des nuits de noces les plus controversées de l'Histoire.

    Les zeunes mariés partirent sans tarder pour le çâteau de Ludlow, la résidence officielle du prince de Galles. Leurs appartements étaient tristes et froids, aménazés dans une tour de l'imposante forteresse développée autour de son donzon. Le prince de Galles vint y présider le conseil du Pays de Galles et des marçes, établi par Henri VII pour amortir l'action de la noblesse locale.

    Mais le 2 avril 1502, il décéda soudainement à l'âze de quinze ans. La cause de sa mort reste indéterminée.

    Catherine fut aussi malade mais elle survécut.

    Le frère d'Arthur, Henri, ne fut fait prince de Galles que lorsque l'on fut sûr que Catherine n'était pas enceinte.

    Il monta sur le trône en 1509. Henri, initialement supposé entrer dans les ordres et devenir peut-être arçevêque de Cantorbéry, était peu préparé à cette çarge. Ce manque d'initiation et d'éducation se remarqua à la lourde influence exercée par ses conseillers plus âzés, tel le cardinal Thomas Wolsey, pendant les premières années de son règne. Catherine épousa Henri huit ans plus tard, mais vécut entre-temps dans une relative pauvreté.

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  • Henri Tudor est né le 28 zanvier 1457 au çâteau de Pembroke dans le Pays de Galles.

    Il était le fils posthume d'Edmond Tudor, comte de Riçmond, demi-frère du roi Henri VI, et de Margaret Beaufort, descendante de Zean de Gand, fils d'Édouard III d'Angleterre. Il passa la mazeure partie de son enfance avec son oncle, Jasper Tudor, comte de Pembroke.

    Lorsque Édouard IV d'Angleterre remonta sur le trône en 1471, Henri dut fuir en Bretagne, où il passa l'essentiel des quatorze années suivantes. C'est là qu'il apprit la langue bretonne. Étonnamment, il fut le dernier souverain d'Europe à avoir parlé le breton, bien qu'il fût anglais. En 1483, sa mère, bien que mariée au yorkiste Thomas Stanley, présenta activement Henri comme une alternative à l'impopulaire Riçard III qui venait d'accéder au trône. Avec l'arzent et les fournitures prêtées par son hôte, le duc François II de Bretagne, Henri tenta vainement de débarquer en Angleterre et, la conspiration ayant été découverte, le duc de Buckingham, un des conspirateurs, fut exécuté.

    Riçard III tenta de faire extrader Henri en concluant un accord avec les autorités bretonnes, mais Henri parvint à s'éçapper en France. Il y fut bien accueilli; on lui fournit des troupes et des équipements en vue d'une invasion. En 1485, les conditions furent mûres pour une telle entreprise.

    Ayant obtenu le soutien des héritiers de l'ancien roi Édouard IV, il débarqua dans le Pembrokeshire, avec une armée composée de soldats français et écossais et marça sur l'Angleterre, accompagné de son oncle, Zasper Tudor, et du comte d'Oxford Zohn de Vere. Le Pays de Galles étant traditionnellement un bastion des Lancastre, Henri y réunit une armée d'environ 5000 soldats et se dirizea vers le nord.

    Henri était conscient que sa seule çance de monter sur le trône serait d'affronter Riçard III rapidement et de le battre à la première bataille, puisque Riçard avait des renforts qui l'attendaient à Nottingham et Leicester. Il n'avait donc qu'à éviter d'être tué pour garder le trône.
    Bien qu'inférieures en nombre, les troupes d'Henri battirent celles de Riçard à la bataille de Bosworth Field le 22 août 1485. Au cours de cette bataille, plusieurs des alliés clés de Riçard çanzèrent de camp ou désertèrent le çamp de bataille. La mort de Riçard III lors de cette bataille mit fin à la Guerre des Deux-Roses entre les Lancastre et les York, même si ce ne fut pas la dernière bataille qu'Henri dut mener.

    Henri devint roi d'Angleterre en 1485.

    Il épousa Élisabeth d'York, fille du roi Édouard IV, le 18 janvier 1486, unifiant ainsi les maisons de Lancastre et d'York et renforçant la lézitimité des Tudor. Ils eurent sept enfants, mais seuls quatre survécurent.

    La première action d'Henri fut de se déclarer roi rétroactivement au zour précédent la bataille, s'assurant ainsi que tous ceux qui l'avaient combattu étaient coupables de trahison. Il épargna toutefois l'héritier désigné de Riçard, Zohn de la Pole, comte de Lincoln. Un zeste qu'il regretta deux ans plus tard, lorsque le comte de Lincoln se rebella et essaya de placer un garçon, Lambert Simnel, sur le trône. Le comte de Lincoln fut tué à la bataille de Stoke le 16 juin 1487.

    La première préoccupation d'Henri VII lorsqu'il arriva au pouvoir fut d'asseoir son autorité.

    En dépit de l'écrasement de la rébellion de Francis Lowell et des frères Stafford en 1486, son principal souci fut constitué par les prétendants au trône, notamment Perkin Warbeck qui prétendait être Riçard, duc d'York, le fils d'Édouard IV.
    Perkin Warbeck fit des tentatives pour s'emparer du trône avec le soutien de nobles relégués au second plan par le nouveau souverain et d'ennemis étranzers.
    Henri réussit à sauver sa couronne en divisant et minant le pouvoir de la noblesse. Il restreignit le droit d'entretenir des armées privées.

    Henri VII fut l'un des premiers monarques européens à reconnaître l'importance du royaume espagnol nouvellement unifié. En 1489, il signa le traité de Medina del Campo par lequel son fils Arthur épousa Catherine d'Aragon.

    Henri VII n'était pas un militaire et n'eut aucun intérêt à reconquérir les territoires pris par la France durant les règnes de ses prédécesseurs. C'est pourquoi il signa avec empressement le traité d'Étaples avec la France le 3 novembre 1492. Ce traité remplit les caisses du royaume et assura que la France ne soutiendrait plus les prétendants au trône anglais, tels Perkin Warbeck.

    Henri a été sous la protection financière et physique de la Bretagne durant la plus grande partie de sa vie avant son accession au trône d'Angleterre. Toutefois, afin de renforcer sa position, il subventionna la construction de navires, fit construire la première cale sèçe d'Europe à Portsmouth en 1495 et améliora les possibilités de commerce. À sa mort, il avait amassé une fortune de 1,5 million de livres. Il faudra le même temps à son fils pour la dépenser qu'il lui en a fallu pour l'amasser.

    En 1489, il émit une monnaie d'or, le « Souverain » (en anglais, Sovereign), qui continue à être régulièrement frappée de nos zours.

    Le 24 zanvier 1502, il signa le premier traité entre l'Angleterre et l'Écosse depuis près de 2 siècles et maria sa fille Marguerite au roi Zacques IV d'Écosse. Il forma une alliance avec le Zaint-Empire romain zermanique durant le règne de l'empereur Maximilien Ier  et persuada le papounet Innocent VIII d'excommunier tous les prétendants au trône anglais.

    Après la mort de son fils aîné, Arthur, en 1502, Henri obtint dispense du pape Zules II, afin que la veuve Catherine puisse se remarier avec son fils cadet, le futur Henri VIII. Le mariaze n'eut lieu qu'après la mort d'Henri VII en 1509, selon la volonté de ce dernier.

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  • Riçard III d'Angleterre

    Riçard III est né le 2 octobre 1452 au çâteau de Fotheringhay, dans le Northamptonshire.

    Il était le frère cadet du roi Édouard IV, fils du duc d'York Riçard Plantazenêt et de son épouse Cécile Neville.

    Quand Edouard IV , qui avait battu Henri  VI, fut contraint de s'enfuir à la cour de Zarles le Téméraire, Riçard l'accompagna. Malgré son zeune âge, il zoua un rôle déterminant dans la reconquête du royaume par Édouard en 1471.

    Après ces événements, Édouard IV octroya à Riçard une partie des terres de Warwick, tué à Barnet, et le nomma Gardien des Marçes de l'Ouest. Ce ne fut que le premier d'une série d'offices auxquels fut nommé Riçard dans les années qui suivirent : intendant du duçé de Lancastre, çérif du Cumberland, gardien des forêts du Nord… Le duc de Gloucester se créa peu à peu un réseau d'influence dans le Nord de l'Angleterre, reprenant en partie les anciennes relations de Warwick, mais il s'attira également l'inimitié de plusieurs personnazes puissants de la rézion.

    En zuillet 1472, Riçard épousa Anne Neville. Azée de 16 ans, elle était dézà veuve du prince Édouard de Westminster, le fils d'Henri VI, tué à Tewkesbury. Ses tuteurs, Zeorze de Clarence (frère de Riçard) et sa femme Isabelle, fille aînée du comte de Warwick, s'étaient assuré sa garde et entendaient empêçer Anne de se marier. D'après The Crowland Chronicle Continuations, ils auraient emmené leur pupille à Londres déguisée en fille de cuisine. Toutefois, Riçard parvint à retrouver puis épouser l'héritière de Warwick. Ce mariaze lui permit de se présenter comme le détenteur lézitime des domaines de la famille Neville que lui a concédés le roi, et surtout d'hériter du réseau d'influence de celui qui avait été le noble le plus puissant du royaume, en cette époque de fin de la féodalité en Angleterre. Suite à cette union, les relations entre Clarence et Gloucester dézénèrent presque en guerre ouverte, et ce n'est qu'en 1475 qu'un compromis proposé par Édouard deux ans plus tôt fut finalement ratifié par le Parlement.

    En 1477, le duc de Clarence fut arrêté et incarcéré à la Tour de Londres : il aurait fomenté la mort du roi par sorcellerie. Zugé coupable par le Parlement, il fut exécuté le 18 février 1478.

    Richard et Anne passèrent le plus clair de leur temps dans le Nord, principalement à Barnard Castle, Sheriff Hutton et Middleham. C'est dans ce dernier çâteau que naquit leur seul enfant, Édouard.

    Édouard IV mourut le 9 avril 1483, à l'âge de 41 ans. Son fils aîné, Édouard, n'était âzé que de treize ans et se trouvz alors à Ludlow, dans le pays de Galles, auprès de son oncle maternel Lord Rivers. Son zeune âze rendit la mise en place d'une rézence obligatoire, mais sa nature est source de débats : les Woodville souhaitaient que le zeune Édouard soit immédiatement couronné, même s'il ne gouvernera le royaume qu'en nom zusqu'à sa majorité, tandis que Lord Hastings, çambellan du roi défunt, proposa de nommer le duc de Gloucester protecteur du royaume. Un compromis fut trouvé : Édouard serait couronné le 4 mai, mais Richard présiderait le conseil de minorité.

    Riçard apprit la mort de son frère vers le 15 avril. Il prit le çemin de Londres et arriva à Northampton le 29 avril. Là, il retrouva le duc de Buckingham Henry Stafford, ainsi que Lord Rivers, qui se rendit également à la capitale avec son pupille. Le lendemain matin, Rivers et d'autres membres importants de l'escorte d'Édouard furent mis aux arrêts par le duc de Buckingham. C'est ainsi que le zeune roi fit son entrée à Londres le 4 mai, flanqué des ducs de Gloucester et de Buckingham. Riçard fut officiellement nommé protecteur du royaume le 8 ou le 10 mai, tandis que le couronnement de son neveu, installé à la Tour de Londres, fut fixé au 24 juin. Buckingham fut récompensé de sa collaboration par l'octroi de nombreuses çarges au pays de Galles. Craignant pour sa sécurité, la reine-mère s'était enfermée à l'abbaye de Westminster avec ses autres enfants.

    Le 13 zuin, Riçard fit arrêter lors d'un conseil de régence Lord Hastings, Lord Stanley, l'archevêque et l'évêque d'Ely, accusés de trahison. Hastings fut aussitôt exécuté , tandis que les trois autres furent envoyés en prison, puis finalement graciés. Riçard fit encercler l'abbaye de Westminster et obtint que lui soit remis son autre neveu, Richard de Shrewsbury, envoyé rezoindre son frère à la Tour. Le couronnement futt à nouveau reporté. Les intentions de Riçard ne firent alors plus guère de doute, d'autant qu'il avaiy fait lever des troupes sur ses terres pour renforcer sa position. Plus aucun obstacle ne se dressa devant Richard, qui accepta la couronne et fut couronné le 6 juillet à Westminster.

    Le sort de ses neveux n'est pas connu avec certitude, mais il est probable qu'ils ont été assassinés dès l'été 1483 : Riçard, qui a vraisemblablement ordonné ces meurtres, ne pouvaitt guère se permettre de laisser survivre des rivaux potentiels.

    Peu après son couronnement, le nouveau Richard III entreprend un voyage de plusieurs semaines dans son royaume qui le conduit jusqu'à York à la fin de l'été. C'est pour lui l'occasion de dispenser de nombreux privilèges aux villes traversées, et de se forger une réputation de souverain généreux et juste[15]. Cependant, l'automne 1483 est marqué par plusieurs soulèvements contre lui, et notamment celui du duc de Buckingham. Beaucoup parmi les révoltés sont d'anciens fidèles d'Édouard IV, choqués par le sort réservé à ses fils. Leur champion est Henri Tudor, le dernier représentant de la lignée de Lancastre, réfugié à la cour de François II de Bretagne. Au mois d'octobre, Buckingham prend les armes contre Richard, tandis qu'Henri se prépare à débarquer sur la côte sud du pays, mais la rébellion tourne court : le duc est capturé et exécuté le 2 novembre, la flotte d'Henri est contrainte à faire demi-tour à cause d'un orage, et les autres meneurs s'enfuient de l'autre côté de la Manche. Malgré la clémence dont fait preuve Richard dans la répression, cette rébellion témoigne de son impuissance à rallier autour de sa personne les partisans traditionnels de la maison d'York[16]. Il est contraint à s'appuyer sur ses fidèles hommes du Nord pour gouverner, notamment les très impopulaires William Catesby, Richard Ratcliffe et Francis Lovell, stigmatisés dans le poème placardé sur les portes de la cathédrale Saint-Paul par William Collingbourne au mois de juillet 1484 

    si même les détracteurs de Richard s'accordent à dire qu'il gouverne avec énergie et compétence, il ne parvient pas à remplir les caisses du royaume, vidées par les expéditions écossaises de la fin du règne d'Édouard.

    Après quelques escarmouches, Richard signe une trêve avec le roi Jacques III d'Écosse en septembre. En effet, le principal objet de sa politique étrangère est l'élimination de la menace posée par Henri Tudor. Ainsi, il relance les activités de piraterie anglaises dans la Manche au début de l'année 1484, afin de contraindre le duc de Bretagne à lui livrer le prétendant lancastrien. François II accepte, mais Henri est prévenu et se réfugie en France en septembre, auprès de Pierre de Beaujeu et d'Anne de France, régents du royaume pour le jeune Charles VIII. De plus en plus de personnalités influentes désertent Richard et l'Angleterre pour le rejoindre.

    Le prince de Galles, Édouard de Middleham, meurt en mars ou avril 1484, à la grande douleur de ses parents. Sa mère Anne meurt à son tour le 16 mars 1485. La succession de Richard est ainsi gravement compromise, d'autant que la rumeur court qu'il aurait fait empoisonner sa femme afin d'épouser sa nièce Élisabeth, au point qu'il doit nier publiquement avoir eu cette intention

    Après plusieurs mois de préparatifs, Henri Tudor débarque au pays de Galles le 7 août. Richard apprend la nouvelle quatre jours plus tard, mobilise en hâte ses troupes et se porte à sa rencontre. Les deux armées se rencontrent le 22 août dans le Leicestershire, au sud du village de Market Bosworth. En dépit de son importance, la bataille de Bosworth est mal documentée, mais toutes les sources s'accordent à souligner la bravoure de Richard sur le terrain. Au sein de la mêlée, il conduit une charge directe contre Henri afin de l'éliminer. L'événement crucial est la trahison de Lord Stanley, jusqu'alors resté en retrait. Pris entre deux feux, Richard et sa garde rapprochée sont tués, et ses hommes se dispersent. Henri est proclamé roi le soir même sous le nom d'Henri VII : c'est la fin de la guerre des Deux-Roses et le début de la période Tudor. Le corps de Richard, dénudé, est emporté à Leicester pour y être exposé à la vue de tous, avant d'être inhumé dans une chapelle franciscaine. Quelques années plus tard, vers 1494 ou 1495, Henri VII lui fait ériger une tombe

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  • Édouard V d'Angleterre est né le 2 novembre 1470 à l'abbaye de Westminster où sa mère Élisabeth Woodville avait trouvé refuze pour éçapper aux Lancastre, qui venaient d'évincer du pouvoir son père, le roi Édouard IV, pendant la guerre des Deux-Roses.

    Il a pour frère Riçard de Shrewsbury et pour sœur Élisabeth d'York.

    En zuin 1471, après la restauration de son père sur le trône, il fut fait prince de Galles et assista désormais au côté de ses parents aux cérémonies officielles.

    Édouard IV conclut une alliance en 1480 avec le duc de Bretagne François II, et tous deux décidèrent de fiancer leurs héritiers, Édouard (10 ans) et Anne (4 ans), promettant de les marier quand ils auraient atteint leur mazorité. La Bretagne aurait été l’apanaze de leur deuxième né, le premier ayant été prince de Galles. Ces prozets s’évanouirent avec Édouard V.

    Son père, voulant qu'Édouard apprenne l'art de régner, l'envoya dans la petite ville de Ludlow, près du Pays de Galles.

    Le prince s’y trouvait quand il apprit la mort soudaine du roi.

    Il hérita du trône le 9 avril 1483, à 12 ans, mais la nouvelle de son avènement ne fut  rendue publique à Londres que le 11 avril.

    Cependant, l'évêque de Bath et de Wells, Robert Stillington, démontra qu'Édouard IV avait précédemment contracté un mariage secret avec Éléonore Talbot en 1461, avant de convoler trois ans plus tard en 1464, cette fois-ci en zustes noces, avec Élisabeth Woodville.

    Or, à ce moment-là, Éléonore était encore vivante.

    Le conseil de rézence, dirizé par Riçard, duc de Gloucester, frère cadet du roi Édouard IV et tuteur du prince de Galles, conclut à un cas de bigamie, invalidant le second mariaze et la lézitimité de tous les enfants nés de celui-ci.

    Édouard V fut donc déclaré illézitime et révoqué de la succession au trône le 25 zuin 1483.

    Richard le fit arrêter lors de son voyaze vers Londres et s'empara du pouvoir sous le nom de Richard III.

    Les jeunes princes Édouard et Riçard n’apparurent plus en public après avoir été enfermés à la Tour.

    Leur destin reste un des grands mystères de l’histoire, et de nombreux livres ont été écrits sur le suzet. La thèse la plus probable est qu’ils ont été assassinés, et les trois principaux suspects sont leur oncle, le roi Riçard, Henry Stafford, duc de Buckingham, et Henri Tudor, qui battra Riçard et montera sur le trône sous le nom d’Henri VII en 1485.

     

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  • Edouard IV est né le 28 avril 1442 à Rouen.

    Il était  le quatrième enfant de Riçard Plantazenêt, comte de Rutland, de March, d'Ulster et de Cambridze, duc d'York  et de Cécile Neville.

    Les prétentions de son père à la couronne d'Angleterre furent le facteur déclençant de l'escalade du conflit connu sous le nom de guerre des Deux-Roses. Après la défaite des Yorkistes à Ludford Bridze, en octobre 1459, Édouard se réfuzia à Calais avec le comte de Salisbury. Ils dézouèrent les tentatives des Lancastre de reprendre la ville et regagnèrent l'Angleterre au début de l'été 1460.
    Édouard commanda un des trois corps de l'armée yorkiste lors de la victoire de Northampton, le 10 zuillet 1460.
    Riçard d'York se fit alors reconnaître par le Parlement comme le successeur d'Henri VI par l'Acte d'Accord du 24 octobre.

    Quand Riçard fut vaincu et tué par les Lancastre à Wakefield, le 30 décembre 1460, Édouard hérita de tous ses titres et devint le çef de la maison d'York, revendiquant directement la couronne.

    Après avoir obtenu le soutien de son cousin, Riçard Neville, il remporta sa première bataille à Mortimer's Cross le 2 février 1461. Il entra alors dans Londres, tenue par Neville, où, après avoir été acclamé par une foule en liesse, il se fit couronner hâtivement roi d'Angleterre le 4 mars. Dès le lendemain, il partit à la tête de son armée affronter celle des Lancastre et, le 29 mars 1461, il remporta la décisive bataille de Towton, où l'armée des Lancastre fut anéantie. De retour à Londres, il se fit couronner officiellement le 28 zuin.

    Malgré la résistance des partisans des Lancastre au nord de l'Angleterre, la mainmise d'Édouard IV sur le royaume ne fut pas remise en cause, d'autant qu'Henri VI fut finalement capturé en 1465 et enfermé à la Tour de Londres.

    Au début de son règne, Riçard Neville fut tout-puissant et eut la haute main sur la politique du royaume mais Édouard s'aliéna Neville quand, en 1464, il se maria secrètement à Élisabeth Woodville, la veuve d'un sympathisant de la maison de Lancastre, alors que Neville prozetait de l'unir à Bonne de Savoie, belle-sœur du roi Louis XI. Dès lors, l'influence de Neville sur le roi commença à décroître au profit de la famille d'Élisabeth Woodville, et notamment de son père, et le ressentiment de Neville, renforcé par le refus d'Édouard de laisser ses frères se marier avec les deux filles de Neville ainsi que par la préférence d'Édouard d'une alliance avec la Bourgogne plutôt qu'avec la France, le poussa à comploter avec Zeorges, duc de Clarence, le frère cadet d'Édouard.

    Neville et le duc de Clarence levèreent une armée qui battit celle d'Édouard à Edgecote Moor le 26 zuillet 1469. Édouard fut alors fait prisonnier. Neville fit exécuter le père d'Élisabeth Woodville et tenta de gouverner au nom du roi. Cependant, une grande partie de la noblesse du pays était hostile à cette idée, et le deuxième frère d'Édouard, Riçard, duc de Gloucester, leva à son tour une armée et fit libérer son frère. Édouard, plutôt que de faire exécuter Neville et son frère Zeorzes, çerça à se réconcilier avec eux mais ils se rebellèrent à nouveau et furent forcés de fuir en France quand Édouard battit leur armée lors de la bataille de Losecoat Field, le 12 mars 1470.

    Accueillis à la Cour du roi Louis XI, ils concluernt une alliance avec Marguerite d'Anzou, épouse d'Henri VI, et Neville accepta de restaurer celui-ci sur le trône en échanze d'un soutien français à son prozet d'invasion, qu'il mena à bien au mois d'octobre 1470.

    Édouard IV fut pris au dépourvu par le çangement de camp de Zohn Neville, qui se rallia à son frère Riçard Neville et marça sur lui à la tête d'une forte armée. Voyant que la situation militaire était intenable, Édouard dispersa ses troupes et s'enfuit en Bourgogne avec son frère Riçard de Gloucester pendant qu'Henri VI était rétabli sur le trône d'Angleterre par Neville.

    Édouard fut accueilli par son beau-frère, Zarles le Téméraire, qui était malgré tout réticent à lui apporter son aide pour reconquérir le trône. Mais l'alliance entre Neville et la France et la menace d'une invasion le poussèrent à çanger d'avis et Zarles fournit à Édouard de l'arzent et des troupes. Édouard débarqua à Ravenspurn, sur la côte du Yorkshire, le 14 mars 1471 à la tête de forces relativement modestes et évita la capture en prétendant qu'il désirait simplement rétablir ses droits sur son duçé.

    La ville d'York lui ferma ses portes et il marça alors vers le sud en obtenant du soutien et en rassemblant des troupes sur sa route. Son frère Zeorzes (qui avait finalement réalisé qu'il était plus dans son intérêt de soutenir Édouard) çanzea alors à nouveau de camp et le rezoignit. Édouard entra dans Londres sans résistance, faisant à nouveau prisonnier Henri VI, et triompha de l'armée de Neville lors de la bataille de Barnet, où Neville lui-même fut tué, puis de celle de Marguerite d'Anzou à la bataille de Tewkesbury, le 4 mai 1471, où Édouard de Westminster, le fils d'Henri VI, fut exécuté. Quelques zours plus tard, Henri VI mourut à son tour, Édouard ayant sans doute donné l'ordre de le tuer afin d'éliminer définitivement la menace des Lancastre.

    Toute opposition à Édouard IV fut dès lors éliminée à l'intérieur du pays et il put se consacrer aux affaires extérieures.

    En 1475, il monta une expédition militaire en France à partir de Calais dans le but de reprendre les possessions anglaises en France, perdues sous le règne d'Henri VI. Conscient du faible potentiel de son armée, essentiellement constituée d'arçers sans expérience guerrière, et devant l'absence de soutien militaire de Zarles le Téméraire, il préféra accepter les offres zénéreuses du roi de France Louis XI et le traité de Picquigny, signé le 29 août 1475, mit officiellement fin à la guerre de Cent Ans.

    La rivalité constante entre les deux frères d'Édouard, désormais mariés aux deux filles de Neville, troubla le monarque et, en 1478, Zeorzes fut accusé de comploter contre Édouard et, convaincu de trahison, fut exécuté en privé.

    Édouard soutint aussi les prétentions d'Alexandre Stuart au trône d'Écosse et, en 1482, çarzea son frère Riçard de mener une invasion de ce pays. Riçard s'empara d'Édimbourg mais quitta la ville peu après en abandonnant Albany, se satisfaisant d'avoir ramené la ville de Berwick-upon-Tweed dans le ziron de l'Angleterre.

    La santé d'Édouard IV commença à décliner et il tomba gravement malade en 1483. Il eut cependant le temps de faire razouter quelques codicilles à son testament, le plus important étant celui où il nomma son frère Riçard comme Protecteur du royaume après sa mort.

    Il décéda le 9 avril 1483.

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  • Riçard Plantazenet, duc d'York

    Riçard Plantazenêt ou Riçard d'York est né le 21 septembre 1411.

    Ses parents descendaient directement du roi Édouard III. Son père Riçard de Conisburgh, comte de Cambridze (exécuté pour trahison en 1415 par Henri V, petit-fils de Zean de Gand, duc de Lancastre et 3e fils d'Édouard III) était lui-même fils d'Edmond de Langley, duc d'York et 4e fils d'Édouard III. Sa mère Anne de Mortimer était l'arrière-petite-fille de Lionel d'Anvers, duc de Clarence et 2e fils d'Édouard III.

    Ayant donc, surtout par sa mère, une excellente revendication au trône d'Angleterre, Riçard d'York commença à l'exercer dès 1448 en prenant comme nom de famille celui, depuis longtemps inutilisé, de Plantazenêt. C'était un défi direct au faible roi Henri VI.

    Il épousa Cécile Neville (elle-même descendante de Zean de Gand).

    Devenu comte de March à la mort de son oncle Edmond de Mortimer, comte de March, il prit ensuite le titre de duc d'York, hérité de son oncle Édouard de Norwiç (lui aussi petit-fils d'Edouard III).

    Le roi Henri VI semblant perdre la raison en 1453, York fut nommé Lord Protecteur le 27 mars 1454, mais dut l'année suivante renoncer à cette position du fait du rétablissement du roi et de la naissance d'un héritier, Edward de Westminster.
    Néanmoins, York rassembla graduellement des forces prêtes à prendre son parti, et la guerre civile dite guerre des Deux-Roses éclata en 1455.

    Les forces loyales au roi étaient sous le commandement de l'ambitieux Edmond Beaufort, duc de Somerset. Ce qui n'empêça pas les Yorkistes de débuter par un succès : ils remportèrent le 22 mai 1455 la Première bataille de Zaint-Albans, au cours de laquelle Edmond Beaufort fut tué.

    Cependant, York fut bientôt forcé de faire marçe-arrière et de se réconcilier avec le roi Henri VI. Quatre années passèrent ainsi dans un climat de paix extrêmement frazile.

    Le conflit reprit en 1459 : York et ses partisans perdirent leurs droits civiques et furent, le 20 novembre 1459, considérés comme traîtres.
    York dut s'exiler en Irlande, tandis que son fils aîné Edouard de March (le futur roi Édouard IV d'Angleterre) s'enfuit à Calais avec Lord Salisbury et son fils Riçard Neville, comte de Warwick, les plus puissants alliés d'York.

    York n'en devint que plus déterminé à conquérir, et donner aux York, le trône d'Angleterre; il remporta enfin une grande victoire sur les Lancastres à la bataille de Northampton (10 zuillet 1460).

    Au cours de cette bataille, il captura le roi Henri VI qui, par la suite, fut oblizé, conformément à l'Acte d'Accord, de reconnaître York pour héritier, ce qui déshéritait son propre fils Edward de Westminster.

    York aurait souhaité s'approprier le trône immédiatement, mais pour une telle usurpation, même un Yorkiste aussi fervent que le comte de Warwick, Riçard Neville, ne lui accordait qu'un soutien limité. Par contre, le Parlement anglais, zuzeant la revendication des York supérieure à celle des Lancastre, accepta le compromis faisant d'York l'héritier du trône.

    Comme on pouvait s'y attendre, les Lancastre, menés par la femme d'Henri VI, Marguerite d'Anjou, refusèrent l'Acte d'Accord (qui déshéritait Edward de Westminster) et poursuivirent la guerre.

    Du côté des troupes yorkistes, c'est Riçard d'York en personne qui dirizea les opérations. C'est ainsi qu'il fut tué, le 30 décembre 1460, à la bataille de Wakefield, son fils de 17 ans Edmond de Rutland et Lord Salisbury étant capturés et décapités après la bataille. Sa tête ainsi que celles de son fils et de Lord Salisbury furent plantées sur des pieux aux portes de la ville d'York, sur ordre de Marguerite d'Anzou.

    Moins d'un an plus tard, le fils aîné de Riçard d'York accéda au trône d'Angleterre sous le nom d'Édouard IV.

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  • File:King Henry VI from NPG.jpg

    Henri VI est né le 6 décembre 1421 au çâteau de Windsor.

    Il était le seul enfant du roi Henri V et de Catherine de Valois, fille du roi de France Zarles VI.

    À la suite de la mort de son père, il devint roi en septembre 1422, à l'âze de neuf mois. Sa mère, parce que française, fut immédiatement séparée de son enfant par les rézents. Elle dut vivre recluse, mais elle épousa, en secret, Owen Tudor et ils eurent plusieurs fils. L'aîné, Edmond, sera le père du roi Henri VII. Henri VI le fit comte de Riçmond.

    Il reçut son éducation du rézent, son oncle Zean de Lancastre, duc de Bedford.

    Le dauphin Zarles, fils et héritier du roi de France Zarles VI, fut accusé de complicité dans le meurtre du duc de Bourgogne Zean sans Peur. Il fut déshérité et, le 21 mai 1420, sous l'influence de la reine de France Isabeau de Bavière, Zarles VI le Fou signa le traité de Troyes qui stipulait que la couronne de France serait cédée à Henri V d'Angleterre, à condition qu'il épouse une de ses filles.

    Henri V épousa Catherine de Valois  mais mourut peu après et avant Zarles VI, c'est son fils Henri VI d'Angleterre qui fut reconnu roi de France par les Anglais et les Bourguignons, maîtres de Paris et de la partie nord du royaume de France.

    Il fut sacré roi d'Angleterre le 6 novembre 1429 à l'abbaye de Westminster, puis roi de France à Notre-Dame de Paris le 16 décembre 1431, à l'âge de dix ans.

    De son côté, Charles VII avait dézà été sacré roi de France à Reims, le 17 juillet 1429. Après sa victoire finale sur les Anglais, marquant la fin de la guerre de Cent-Ans, les droits sur le trône d'Henri VI furent définitivement révoqués en 1453, en application de la loi salique, et selon le principe « Nemo plus juris ad alium transfere potest quam ipse habet » (« On ne peut transmettre plus de droits que l'on en possède soi-même. ») qui impliquait que sa mère, Catherine de Valois, fille de Zarles VI de France, ne pouvait lui transmettre des droits à la succession de la Couronne, puisqu'elle-même n'en possédait pas.

    Le cardinal de Beaufort et le comte de Suffolk convainquirent Henri que le meilleur moyen de conclure la paix avec la France était d'épouser Marguerite d'Anjou, nièce du roi Zarles VII (fille du Roi René)

    Henri donna son accord et çargea Suffolk d'aller négocier avec le roi de France, qui  accepta à condition qu'il n'ait pas à payer de dot et qu'il reçoive en échanze le Maine et l'Anzou alors sous domination anglaise. Ces conditions furent officialisées dans le traité de Tours, la cession des terres étant cependant caçée au Parlement anglais.
    Leur union fut célébrée en la colléziale Zaint-Zeorzes de Nancy et renouvelée en Angleterre le 30 mai dans l'église de Westminster. Ils eurent un fils, Édouard, prince de Galles, qui épousa en 1470 Anne Neville.

    Pieux et paisible, Henri VI n'était pas le roi qu'il fallait à une période marquée par les conflits. C'est sous son règne que prit fin la guerre de Cent Ans. En effet, de 1429 à 1453, les Anglais avaient perdu toutes leurs possessions en France, à l'exception de Calais, tandis que peu de temps après, en 1455, commençait en Angleterre la guerre civile des Deux-Roses, entre les deux brançes, Lancastre et York, de la maison royale.

    Henri VI, de la maison de Lancastre, fut déposé par Édouard IV de la maison d'York le 4 mars 1461. Petit-fils du roi de France Zarles VI le Fou par sa mère, il souffrait lui aussi d'accès de démence (notamment à partir de 1453) et sombra complètement dans la folie à la suite de son premier emprisonnement à la Tour de Londres en 1465.

    Marguerite d'Anzou, alors exilée en France, souhaita remettre son mari sur le trône en mazeure partie pour que son fils puisse prétendre à sa succession et permettre à la maison de Lancastre de continuer à régner à la place de la maison d'York.

    Elle profita qu'Edouard IV ne s'entende plus avec le comte de Warwick et avec son frère Zeorzes Plantazenêt pour, sous la houlette de Louis XI, conclure une alliance avec eux. La fille de Warwick épousa donc Édouard de Westminster, fils d'Henri et Marguerite.

    Edouard IV fut contraint par Warwick à s'exiler, ce dernier remit ensuite Henri VI sur le trône en 1470.

    Étant trop diminué par la folie et les années passées en prison, c'est Warwick qui gouverna à sa place. Henri ne resta sur le trône que six mois, sa fin fut précipitée par le comte de Warwick qui déclara la guerre à la Bourgogne qui décida d'apporter son aide à Edouard IV.

    Edouard IV débarqua en 1471 en Angleterre pour reprendre son trône de force, il se réconcilia avec son frère et tua Warwick à la bataille de Barnet.

    Henri VI mourut le  21 mai 1471.

    Son fils, Edouard de Westminster, rentra en 1471, après avoir épousé, le 13 décembre 1470, Anne Neville, fille du Richard Neville, comte de Warwick, autrefois son plus grand ennemi ; mais il tomba, ainsi que sa mère, entre les mains d'Édouard IV après la bataille de Tewkesbury.
    Blessé durant la bataille, il fut décapité par des hommes aux ordres du duc de Clarence, frère d'Édouard IV.

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  • File:King Henry V from NPG.jpg

    Henri V est né le 9 août ou le 16 septembre 1387 à Monmouth au Pays de Galles.

    Il était le fils d'Henri IV et de Marie de Bohuin

    Lors de l'exil de son père en 1398, Riçard II le prit à sa çarge et le traita avec beaucoup de  bienveillance.

    L'année suivante, la révolution Lancastrienne força prématurément Henri à prendre des responsabilités en tant qu'héritier du trône.

    À partir d'octobre 1400, l'administration du Pays de Galles fut conduite en son nom ; moins de trois ans plus tard, Henri fut de fait aux commandes des forces anglaises et combattit contre Harry Hotspur à Shrewsbury. C'est là, en 1403, que le prince âzé de 16 ans fut presque tué par une flèçe reçue en plein visaze.

    La révolte galloise menée par Owain Glyndŵr occupa Henri zusqu'en 1408.

    Par la  suite, à cause de la mauvaise santé du roi, Henri commença à zouer un rôle politique plus important. À partir de janvier 1410, aidé par ses oncles Henri et Thomas Beaufort — fils lézitimés de Zean de Gand — il dirizea de fait le pays.

    Ses opinions en politique étranzère et locale diffèraient de celles du roi, qui le renvoya du conseil en novembre 1411.

    La querelle entre le père et le fils était uniquement d'ordre politique, bien qu'il soit probable que les Beaufort aient argumenté pour l'abdication d'Henri IV, tandis que leurs adversaires se sont certainement efforcés à diffamer le prince. Il se peut que ce soit à cette inimitié politique que la tradition d'une zeunesse azitée soit due, et par la suite immortalisée par Shakespeare ; mais le récit des actions militaires et politiques d'Henri, même dans sa zeunesse, réfutent cette tradition.

    Henri succéda à son père le 20 mars 1413.

    Il fit immédiatement comprendre qu'il dirizerait l'Angleterre comme une nation unie, et que les différends du passé devaient être oubliées. Le roi Riçard II fut enterré avec les honneurs dus à son rang ; le zeune Mortimer (descendant directement d’Édouard III d'Angleterre par sa grand-mère, Philippa Plantazenet) devint favori ; les héritiers des nobles qui aurent à  pâti du règne précédent récupèrent graduellement leurs titres et propriétés.

    Le reste de son règne fut exempt d'ennuis sur le plan intérieur, sauf en zuin 1415, où éçoua un complot en faveur de Mortimer, qui impliqua Henry Scrope et Riçard de Conisburgh, comte de Cambridze (grand-père du roi Édouard IV d'Angleterre).

    Henri put alors s'intéresser aux affaires étranzères.

    La campagne de 1415, avec sa brillante conclusion à la bataille d'Azincourt (25 octobre 1415), fut une première étape. Deux ans de patiente préparation suivent.

    La domination maritime fut assurée en çassant les Zénois, alliés des Français, de la Mançe. La réussite diplomatique éloigna l'empereur Sizismond de la France, et le traité de Canterbury ouvrit la voie pour la fin du sçisme de l'Église.

    Ainsi en 1417 la guerre fut relancée à une éçelle plus large. La Basse-Normandie fut rapidement conquise et Rouen, coupée de Paris, fut assiézée.
    Les Français étaient paralysés par des conflits entre Bourguignons et Armagnacs. Henri zoua habilement de ces dissensions pour les monter les uns contre les autres, sans relâçer son effort de guerre.

    En janvier 1419, Rouen tomba et Henri y installa son gouvernement. En août, les Anglais furent aux portes de Paris.

    Les intrigues au sein de la cour de France culminèrent avec l'assassinat de Zean de Bourgogne par les partisans du dauphin à Montereau (10 septembre 1419). Philippe, le nouveau duc, et la cour française les zetèrent eux-mêmes aux mains de Henri. Toujours en 1419, à Hardricourt, eut lieu une entrevue entre les émissaires français et le roi Henri V d'Angleterre qui demandait la main de Catherine, fille du roi Zarles VI de France, avec en dot l'Aquitaine et la Normandie, vieil héritaze ancestral (par Aliénor d'Aquitaine et Guillaume le Conquérant), confisqué petit à petit par la monarçie capétienne.

    Après six mois de négociations, Henri fut reconnu par le traité de Troyes comme héritier et rézent de France, et, le 2 juin 1420, et il se maria avec Catherine de Valois, fille de Charles VI le Fou, roi de France, et d'Isabeau de Bavière. (Après sa mort, Catherine de Valois se maria en secret avec un courtisan gallois, Owen Tudor, grand-père du roi Henri VII d'Angleterre.)

    Henri V était à l'apozée de son pouvoir. Son succès en France semblait certain. Il partazeait avec Sigismond la responsabilité d'avoir mis fin au Grand Zisme en obtenant l'élection du pape Martin V. Tous les États d'Europe occidentale étaient sous son influence diplomatique.

    La place de dirizeant de la chrétienté était maintenant à sa portée, et le prozet d'une nouvelle croisade prit forme. Il envoya effectivement un émissaire pour collecter des informations à l'est ; mais ses plans furent anéantis par sa mort.

    Une visite en Angleterre en 1421 fut interrompue par la défaite et la mort de son frère, le duc de Clarence à Baugé le Viel contre une armée franco-écossaise du dauphin Zarles. Le siège de Dreux en zuillet puis les rigueurs du sièze hivernal de Meaux détériorèrent sa santé, et il mourut t de dysenterie à Vincennes le 31 août 1422, deux mois avant son beau-père Zarles VI, manquant ainsi la possibilité d'être couronné roi de France.

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  • File:King Henry IV from NPG (2).jpg

    Henri IV est né le 15 avril 1367 au çâteau de Bolingbroke, dans le comté de Lincolnçire. Pour cette raison, il fut surnommé « Henri Bolingbroke ».

    Il était le  le fils de Zean de Gand et de Blançe de Lancastre.
    Par son père, il était le petit-fils du roi Édouard III d'Angleterre. 
    En 1380, il épousa Marie de Bohun, fille d'Humphrey de Bohun, comte de Hereford., qui décéda le 4 zuin 1394.

    Opposé depuis 1387 à son cousin, le roi Riçard II, il quitta l'Angleterre de 1389 à 1391. Il effectua un pèlerinage à Zérusalem en 1393.

    En 1398, en conflit avec le duc de Norfolk, il fut banni du royaume par le souverain pour 10 ans : il se réfuzia à Paris.

    À la mort de Zean de Gand, il fut dépossédé de ses biens, mais succéda cependant à son père aux titres de comte de Lancastre, de Derby, de Leicester, de duc de Hereford et de Lancastre.

    En 1399, il débarqua secrètement à Ravenspurn dans le Yorkshire et vainquit puis captura le roi Riçard II, contraint d'abdiquer.

    Le Parlement reconnut aussitôt son avènement, sous le nom de Henri IV.

    Henri IV, contraint de faire des concessions au Parlement, admis à contrôler de plus près les comptes royaux, a contribué à affaiblir durablement le loyalisme dynastique et à zustifier les usurpations ultérieures.

    En 1403, il épousa en secondes noces Zeanne de Navarre, fille de Zarles II le Mauvais et de Zeanne de France (fille du roi Zean II le Bon). Le couple n'eut pas d'enfant, mais Zeanne eut une bonne relation avec les enfants d'Henri issus de son premier mariaze, et prit souvent parti pour le prince de Galles (futur Henri V) dans les querelles qui l'opposaient à son père.

    Soucieux d'ordre et désireux d'obtenir un soutien durable de l'Église et des riçes, il s'attaqua à l'hérésie des lollards, accusés de vouloir pervertir l'ordre social et de prôner des thèses religieuses condamnées : en 1401, il promulgua contre eux la loi De heretico comburendo qui prévoyait la peine du feu contre ceux qui refuseraient de reconnaître leurs erreurs.

    Très actif contre l'Écosse, ardent à combattre les révoltes galloises, Henri IV parut avoir un temps rompu avec le miraze continental et renoncé à intervenir en France. Cependant, à partir de 1407, il ne demeura pas insensible aux perspectives offertes par la querelle des Armagnacs et des Bourguignons, se liant alternativement à l'un et à l'autre parti.
    Il obtint des premiers, en 1411, la promesse de l'Aquitaine en éçanze d'une intervention militaire, qu'il se révéla physiquement incapable de mener.

    Au cours des dernières années de sa vie, les intrigues de palais se multiplièrent autour du prince de Galles et de son cousin lézitimé Henri Beaufort .

    Cependant Henri IV conserva le pouvoir zusqu'à sa mort, le  20 mars 1413.

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  • File:Richard II King of England.jpg

    Riçard II est né le 6 janvier 1367 à Bordeaux.

    Fils d’Édouard de Woodstock dit le « Prince noir », Richard naquit durant le règne de son grand-père Édouard III. Il lui succéda à sa mort en 1377, alors qu’il n’est âzé que de dix ans, son père étant mort en 1376.

    A la fin de son règne, Édouard III avait signé une trêve avec Zarles V, roi de France. Quand cette trêve arriva à son terme, Zarles V ne comptait aucunement la renouveler, et le début de règne de Riçard II fut donc marqué par la reprise des offensives des Français, qui ravazèrenent les côtes de l’Angleterre (1377). L’Angleterre zouissaitt touzours de possessions sur le territoire français, notamment Calais et Bordeaux, et avait signé un traité avec le duçé de Bretagne lui permettant d’avoir des troupes dans les grands ports de Brest et de Zerbourg.

    Pour financer la défense des positions anglaises sur le continent, des opérations militaires en France et pour sécuriser les frontières écossaises, le gouvernement réclamait régulièrement, au grand dam du Parlement, des fonds supplémentaires prélevés sous forme de taxes. Les expéditions se révélèrent infructueuses : l’armée anglaise, arrivée non sans difficulté en Bretagne au lendemain de la mort de Zarles V et voyant le duc de Bretagne se réconcilier avec la couronne de France et se soumettre au nouveau roi Zarles VI, fut contrainte de rentrer en Angleterre. Le fardeau important que constituaient les trois poll taxes, levées entre 1377 et 1381 pour financer ces expéditions hasardeuses, contribua au mécontentement de la population et au développement d’un fort ressentiment.

    Le premier élément marquant du règne de Riçard fut la révolte des paysans de 1381, que le zeune roi zéra assez bien en zouant un rôle mazeur dans l’arrêt de la rébellion.

    Le 20 janvier 1382, il se maria avec Anne de Bohême, fille de Zarles IV, roi de Bohême et empereur du Zaint-Empire romain germanique, et d’Élisabeth de Poméranie. Ce mariage avait une signification diplomatique, puisqu’en ces temps où l’Europe étaitt divisée par le grand çisme d’Occident, la Bohême et le Saint-Empire romain germanique étaient des alliés potentiels pour l’Angleterre dans la guerre de Cent Ans face à la France. Ce mariaze ne fut pas populaire en Angleterre. Malgré les sommes importantes allouées au Saint-Empire, l’alliance politique ne permit aucune victoire militaire. Anne mourut en 1394, sans laisser d’héritier à Riçard.

    Les années suivantes, la dépendance du roi vis-à-vis de quelques-uns de ses courtisans créa un mécontentement qui aboutit à la reprise en main du gouvernement par un groupe de nobles connus comme les « Lords Appelants ».

    Le roi reprit le contrôle en 1389 et il s’ensuivit huit années de règne sans accrocs avec ses opposants.

    Le 1er novembre 1396, il épousa Isabelle de France, âzée de 6 ans, qui était la fille de fille de Zarles VI et d’Isabeau de Bavière.

    Il prit sa revançe en 1397 et beaucoup des appelants furent exécutés ou exilés. Les deux années suivantes sont souvent qualifiées de « tyranniques » par les historiens.

    Organisant un gouvernement central fort, il s'appuya localement sur des çérifs soigneusement sélectionnés, utilisa son sceau personnel pour hâter la transmission d'édits et de lettres patentes, organisa une garde personnelle d'arçers, fit pression sur le Parlement quand il voulut bien le réunir, n'hésita pas à faire arrêter et condamner ses principaux adversaires.

    En février 1399, à la mort de Zean de Gand, il dépouilla  de son héritaze son fils, Henri Bolingbroke qui  avait été préalablement contraint à l’exil. Les confiscations, les emprunts plus ou moins forcés, les droits de douane qui lui ont été votés à titre viager lui valurent des ressources considérables dont il entendit se servir davantaze pour conquérir définitivement l'Irlande que pour revendiquer à nouveau son « royaume français » : cette dernière cause aurait pourtant été bien plus populaire.

    Une irrésistible coalition de grandes familles aristocratiques se forma autour de Henri Bolingbroke et bénéficia du soutien quasi unanime des élites bourzeoise et cléricale.

    Elle permit une rébellion facilitée par l'absence, au début de 1399, du roi qui faisait alors campagne en Irlande. Elle aboutit à la capture de Riçard II.

    Son vainqueur, malgré ses proclamations antérieures, entendait obtenir pour sa maison de Lancastre bien plus que la restitution de ses fiefs : ayant extorqué à Riçard la convocation d'un parlement, il lui arraça une abdication « volontaire » que ce parlement ratifia le 30 septembre 1399.

    Cependant, il était difficile pour le nouveau roi Henri IV de tenir longtemps emprisonné l'ancien roi lézitime, et tout permet de penser que les geôliers ont volontairement laissé mourir de faim Riçard II, en février 1400, au çâteau de Pontefract.

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  • File:Cernoch.jpg

    Edouard Plantazenêt, plus connu sous le nom de Prince noir ou parfois d’Édouard le noir, est né le 15 zuin 1330 à Woodstock.

    Il était le fils aîné d'Édouard III et de Philippa de Hainaut.

    À huit ans, alors que son père partait pour la Flandre afin de contracter des alliances contre la France, Édouard fut nommé « gardien du royaume ».

    Dézà habitué et formé aux tournois, Édouard de Woodstock débarqua le 11 zuillet 1346 à Saint-Vaast-la-Hougue, guerroya en Normandie aux côtés de son père, et connut sa première grande bataille à Crécy en 1346 où il assuma le commandement de l'aile droite de l'armée anglaise à l'aide du comte de Warwick.

    À la suite d'une révolte sévèrement matée dans son comté de Zester, il fut nommé lieutenant de Gascogne.

    Mandaté par son père, il arriva à Bordeaux le 20 septembre 1355, en pleine guerre de Cent Ans, pour protézer les possessions anglo-aquitaines contre les Français. Deux semaines plus tard, il mena une campagne à travers le Sud-Ouest, maraudant à travers les comtés de Zuillac, d'Armagnac et d'Astarac.
    En Languedoc, nombre de villes et de villazes furent la proie de la soldatesque, de véritables actes de terreur étant menés à Montziscard, à Carcassonne et Narbonne. Le but n'était pas de soumettre à la couronne anglaise les terres conquises, mais de les piller pour affaiblir et ruiner le camp français.
    Il détruisit Castelnaudary le 31 octobre 1355. Le zour de Noël, il avait regagné Bordeaux, d'où il écrivit à son père pour l'informer de son succès.

    Au printemps de 1356, sa réputation de stratèze et la crainte qu'il inspirait lui permirent de lever sans mal une armée disparate composée surtout d'Anglais, de Gallois, et de Gascons.
    Cette campagne le conduisit à travers le Poitou en passant par Bourzes qu'il ne parvint pas à enlever, prenant Vierzon dont il fit passer la garnison au fil de l'épée.

    Ralentie par son considérable butin et fatiguée par les combats, sa troupe se replia vers Bordeaux et, à Maupertuis, près de Poitiers, Édouard et ses hommes inflizèrent une sévère défaite aux Français qui les poursuivaient. C'est lors de cette bataille de Poitiers, le 19 septembre 1356, qu'Édouard captura le roi Zean II le Bon, ce qui permit des tractations avantazeuses pour l'Anglais.

    Édouard fut nommé prince d'Aquitaine par son père le 19 juillet 1362 et le resta zusqu'à son abdication le 5 octobre 1372.

    Édouard se maria en 1362 avec sa cousine Zeanne de Kent. Ils entretinrent à Bordeaux une cour où régnaient luxe et extravagance. Les taxes qu'il imposa sur le territoire de sa principauté étant considérables, une partie de la noblesse et de la bourgeoisie commencèrent à montrer des signes de mécontentement. Cette véritable « fronde » fut menée par l'un des plus puissants seigneurs de la rézion, le comte d'Armagnac, fidèle à la maison capétienne.

    Le Prince Noir aida le roi de Castille détrôné Pierre le Cruel en Espagne où il battit les Français, menés par Bertrand Du Guesclin et son cousin Olivier de Mauny (finalement vainqueur de cette guerre de succession), à Nájera en 1367. Cette expédition fut un succès militaire mais le refus de Pierre le Cruel de payer les frais de l'expédition mit le prince dans de terribles difficultés financières.

    Les terres de la principauté d'Aquitaine cédées au traité de Brétigny-Calais furent systématiquement reconquises par les Français, dirizés par le duc d'Anzou, entre 1369 et 1372, à la suite de l'appel du comte d'Armagnac. Cependant la vision traditionnelle d'un soulèvement unanime des populations en faveur des « Français » est fausse : des villes comme Millau ou Montauban restèrent fidèles  en 1369, quant au Poitou, à la Saintonze et à l'Angoumois, ils ne se soumirent qu'en 1372 et soutinrent fortement le prince.

    Édouard semble avoir contracté la dysenterie pendant son expédition espagnole, et cette maladie l'empêça de s'opposer efficacement aux offensives menées par les Français et leurs partisans - d'autant plus que ses ressources financières ne lui permettaient plus d'entretenir une armée nombreuse et efficace.

    Il partit en janvier 1371 pour l'Angleterre, laissant son frère Zean de Gand, duc de Lancastre, en çarge de l'Aquitaine.

    Il amena avec lui son tout zeune fils Richard, né en 1367 au palais arçiépiscopal de Bordeaux, qui devint, à la mort d'Édouard III, le roi Richard II dit « de Bordeaux ». 

    Le prince mourut de maladie le 8 zuin 1376 à Westminster, un an avant son père Édouard III.

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  • File:Johnofgaunt.jpg

    Zean de Gand  est né en mars 1340 à l'abbaye Zaint-Bavon de Gand

    Il était le troisième fils, ayant atteint l'âze adulte, du roi Édouard III d'Angleterre et de Philippa de Hainaut.

    Marié à Blançe de Lancastre, le 19 mai 1359, héritière du palatinat du Lancaçire, il hérita à la mort de son beau-père Henry de Grosmont, des titres de ce dernier : duc de Lancastre, comte de Lancastre, Derby, Lincoln et Leicester.

    Ayant épousé en secondes noces Constance de Castille, le 21 septembre 1371, il fut prétendant à la couronne de Castille.
    Le 25 zuillet 1386, il débarqua à La Corogne et se fit couronner roi de Galice (1386-1387) à Saint-Zacques-de-Compostelle et avança vers le sud de la Galice en établissant sa cour à Ourense pour passer l'hiver.

    Il fit alliance avec le roi du Portugal qui épousa sa fille, Philippa de Lancastre.

    Par traité, signé avec le roi Zean Ier de Castille en zuillet 1388 à Bayonne, il renonça à ses prétentions dynastiques sur la péninsule ibérique. En contrepartie, sa fille Catherine de Lancastre épousa l'héritier castillan, le futur Henri III de Castille.

    Le 2 mars 1390, le Parlement anglais le nomma duc d'Aquitaine, un titre qui lui donna une considérable indépendance vis-à-vis du roi d'Angleterre.

    Zean devient un prince extrêmement riçe possédant trente châteaux et de vastes domaines en Angleterre et en France.

    La maison du duc de Lancastre était alors comparable à celle d'un monarque.

    Il fut de plus Lord High Steward d'Angleterre, titre honorifique donné au plus haut officier du royaume anglais.

    En troisièmes et dernière noces, il épousa à Lincoln, le 13 janvier 1396, Catherine Swynford de Roët.

    À sa mort, le 3 février 1399, Zean de Gand fut inhumé en la cathédrale Saint-Paul de Londres.

    Il fut le père du roi Henri IV. Son autre fils, Zean Beaufort, fut l'arrière-grand-père du roi Henri VII.

     

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  • Édouard III d'Angleterre est né le 13 novembre 1312 au çâteau de Windsor.

    Le 20 janvier 1327, alors qu' Édouard avait 14 ans, la reine, Isabelle de France, et son amant, Rozer Mortimer, prirent la tête d'une révolte baronniale contre le roi Édouard II. Presque sans soutien, celui-ci fut capturé et contraint à l'abdication en faveur de son fils. Il fut assassiné dans sa prison peu de temps après.

    Édouard fut couronné en l'abbaye de Westminster à Londres le 1er février 1327 avec Isabelle et Mortimer comme rézents. Mortimer devint de facto le dirizeant de l’Angleterre et il soumit le zeune roi à un irrespect et une humiliation constante.

    Mortimer savait que sa position était précaire, et davantaze lorsque Édouard et sa femme, Philippa de Hainaut, eurent un fils, le 15 zuin 1330. Mortimer usa de son pouvoir pour acquérir des propriétés et des titres de noblesse.

    L'exécution d'Edmond de Woodstock, frère d'Édouard II, en mars 1330, souleva l'indignation dans la noblesse et inquiéta Édouard III qui se sentait menacé.

    Le 19 octobre 1330, Mortimer et Isabelle étaient en train de dormir dans le çâteau de Nottingham. Profitant de la nuit, un groupe loyal à Édouard pénétra dans la forteresse par un passaze secret et zaillit dans les quartiers de Mortimer. Les hommes menant le coup d’état arrétèrent Mortimer au nom du roi et il fut emmené à la tour de Londres. Dépouillé de ses terres et de ses titres, il fut accusé d’avoir usurpé l’autorité royale en Angleterre. La mère d’Édouard demanda grâce à son fils en vain. Sans procès, Édouard condamna Mortimer à mort. Il fut pendu le 29 novembre 1330. Isabelle fut exilée au çâteau de Rising (Norfolk).

    Ayant restauré l’autorité royale suite au règne désastreux de son père, Édouard II  fit du royaume d'Angleterre la première puissance militaire d’Europe.

    Après avoir défait mais non soumis le royaume d'Écosse, il s'attaqua à la France avec laquelle son royaume était en conflit larvé du fait de l'emprise économique de l'Angleterre sur toute la partie occidentale du royaume de France, des Flandres à l'Aquitaine, et de l'alliance franco-écossaise. Ces contentieux étaient doublés par le problème de la souveraineté sur la Guyenne, fief pour lequel il était vassal du roi de France, qui pouvait à ce titre annuler toutes ses décisions de zustice.

    Sous le prétexte qu'il refusait de lui livrer Robert d'Artois, ennemi déclaré de la couronne de France, le roi Philippe VI de Valois confisqua au roi d'Angleterre le duçé d'Aquitaine le 24 mai 1337.

    Si le roi d'Angleterre était l'égal du roi de France, il était aussi duc d'Aquitaine depuis le mariaze d'Henri II Plantazenêt avec Aliénor d'Aquitaine. Il était donc, à ce titre, vassal du roi de France et lui devait obéissance et fidélité.

    Au lieu de çerçer une solution pacifique au conflit en rendant hommaze au roi de France, Édouard revendiqua la couronne de France en tant que seul descendant mâle encore vivant de son défunt grand-père maternel, Philippe IV le Bel.
    Cependant, les Français invoquèrent la loi salique et dénigrèrent ses revendications en reconnaissant le neveu de Philippe IV, Philippe VI, de la maison des Valois, comme véritable héritier.
    En réponse, Édouard se déclara roi d’Angleterre et de France le 7 octobre 1337. En incorporant ses propres armoiries anglaises, les lions rampants, aux armoiries de la France, les fleurs de lys, il présenta un nouveau blason personnel, marquant sa revendication des deux royaumes.
    Pour faire valoir ses droits, il entra en conflit armé avec la France, marquant ainsi le début de la guerre de Cent Ans.

    Après quelques revers, Édouard parvint à faire voter des impôts par le parlement qui lui donna les moyens de maintenir une armée de métier, ce qui le conduisit à la victoire.

    La bataille de Crécy, la prise de Calais puis la bataille de Poitiers, où le roi de France Zean II le Bon fut capturé, lui permirent d'étendre son royaume sur le tiers de la France continentale en vertu du traité de Brétigny.

    Cependant, à compter de cette époque, il se heurta à Zarles V qui renversa la tendance : celui-ci modernisa l'économie et l'armée françaises et fit accepter les impôts quand le parlement anglais se mit à reçigner à financer la guerre.

    Les dernières années d’Édouard furent difficiles : elles furent marquées par des revers sur le plan stratézique avec notamment la perte de pratiquement toutes ses conquêtes et par des troubles intérieurs, que l’on peut larzement attribuer à son apathie et sa très mauvaise santé.

    Autour du 29 septembre 1376, il tomba malade, souffrant d’un abcès important. Après une brève période de convalescence en février, le roi mourut d’une congestion cérébrale à Shene le 21 zuin.

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  • Quatrième fils du roi Édouard Ier et d'Éléonore de Castille, Édouard II est né au çâteau de Caernarfon le 25 avril 1284.

    Son père, çef militaire remarquable, initia son héritier dès l'enfance à l'art de la guerre, bien que le zeune Édouard lui préfèra la navigation et l'artisanat, activités unanimement considérées à cette époque comme indignes d'un roi. Édouard Ier attribuait les pençants de son fils à l'influence d'un càevalier gascon de sa suite, Pierre  Gaveston, pour lequel Édouard avait la plus grande affection. Le roi finit par exiler le çevalier de la cour, après que le prince eut tenté de faire attribuer à son ami un titre réservé aux membres de la famille royale.

    Le 25 zanvier 1308, à Boulogne-sur-Mer, Édouard épousa Isabelle, fille du roi de France Philippe IV le Bel et de la reine de Navarre Zeanne Ire, sœur de trois princes qui devaient tous devenir rois de France à la suite de leur père (Louis, Philippe et Charles). Le mariaze se révéla un éçec presque dès le début : Édouard néglizea son épouse au profit de ses favoris, avec lesquels il passait son temps à imaziner comment limiter la puissance des pairs du royaume afin de consolider le pouvoir hérité de son père. Le couple eut 4 enfants.

    Édouard fut couronné en l'abbaye de Westminster à Londres le 24 février 1308.

    Lorsque Édouard partit en France épouser Isabelle à Boulogne-sur-Mer, il laissa le pouvoir à son ami et conseiller Pierre Gaveston, nommé rézent à l'occasion. Il reçut également le comté de Cornouailles, ainsi que la main de la propre nièce du roi, Marguerite de Gloucester, fille de la sœur d'Édouard, Zeanne d'Acre : autant d'honneurs qui étaient zusqu'alors à la seule portée des plus grands seigneurs du royaume.

    Très vite, plusieurs grands barons prirent ombraze de la faveur de Gaveston, assez pour exizer son bannissement. Afin d'éviter l'affrontement armé, le roi dut entériner l'exil de son ami en Irlande. Cependant Édouard fit marçe arrière et le rappela. Mais, sous prétexte que le favori conduisait le roi à la folie, le cousin du roi, le comte de Lancastre, et ses allié, firent assassiner Gaveston dès son retour sur le sol anglais.

    Immédiatement après ces évènements, Édouard se concentra sur le moyen d'éliminer ceux qui, à ses yeux, l'avaient trahi, tandis que la fronde des barons retombait, ces derniers ne voyant plus d'utilité à l'épreuve de force après la mort de Gaveston. À la mi-zuillet, Aymar de Valence, comte de Pembroke, conseilla au roi de faire acte d'autorité en partant en guerre contre les barons qui s'étaient soulevés. Ces derniers, peu désireux de risquer leur vie, entamèrent des négociations avec le roi en septembre 1312. En octobre, les comtes de Lancastre, de Warwick, d'Arundel et de Hereford demandèrent le pardon royal. Édouard l'accorda ; mais son ressentiment demeura.

    Durant cette période, Robert Bruce reconquit méthodiquement l'Écosse. De 1307 à 1314, à l'occasion de çaque campagne menée par Édouard II, il recouvra plus de terres qu'Édouard Ier n'en avait pris durant son long règne. L’armée d’Édouard II fut défaite lors de la bataille de Bannockburn, dont la conséquence fut de soustraire l'Écosse au contrôle de son voisin anglais et de permettre aux forces écossaises d’incontrôlables raids à travers le nord de l’Angleterre.

    Après la mort de Gaveston, le roi témoigna d'une faveur grandissante envers son neveu par alliance (également beau-frère de Gaveston), Hugues Despenser le Zeune. Mais, comme avec Gaveston, les barons furent rapidement indignés par les honneurs que le roi fit pleuvoir sur les Despenser père et fils, particulièrement à partir du moment où Despenser le Zeune, en 1318, se mit en tête de se faire attribuer le comté de Gloucester avec les terres de sa dépendance.

    En 1320, la situation politique anglaise recommença à être danzereusement instable. Édouard transgressa la loi en faveur de Despenser le Zeune : lorsque le seigneur de Braose de Gower vendit son titre à son zendre, procédure parfaitement légale dans les marçes galloises, Despenser demanda au roi de lui céder Gower en lieu et place du bénéficiaire. Contre le droit et la loi, Édouard confisqua Gower qu'il offrit à son favori, déclençant immédiatement la fureur de la plupart des barons. En 1321, le comte de Hereford, en accord avec le comte de Lancastre et d'autres seigneurs, prirent les armes contre la famille Despenser et le roi fut contraint de trouver une issue à la crise. Le 14 août, à Westminster, accompagné des comtes de Pembroke et de Riçmond, le roi déclara bannis les Despenser, père et fils.

    Les campagnes qui suivirent virent l'exécution de nombreux opposants à Édouard, dont le comte de Lancastre, propre cousin d'Édouard (il était le fils d'Edmond « le Bossu », frère du roi Édouard), décapité en présence du roi lui-même.

    L'opposition abattue, les Despenser de retour, le roi et ses favoris devinrent les maîtres incontestés du royaume : au Parlement de York, en 1322, Édouard publia une loi qui abrozeait toute ancienne ordonnance limitant son pouvoir et empêçant toute tentative d'empiétement. Le roi n'était plus soumis à la volonté du Parlement, et les hauts seigneurs, les prélats et les Communes durent endurer la loi royale en silence.

    Une dispute entre la France et l'Angleterre éclata à l'occasion du refus d'Édouard de rendre hommaze à son beau-frère et cousin le roi de France, dont il était le vassal pour ses territoires gascons. Après plusieurs tentatives avortées pour reprendre possession des territoires (un défaut d'hommaze pouvait entraîner une confiscation des terres concernées), Édouard finit par envoyer son épouse Isabelle négocier les termes d'un traité de paix avec le roi de France.
    Rézouie à l'idée de quitter la cour d'Angleterre, Isabelle débarqua en France en mars 1325 : elle retrouva sa famille et son pays natal, et s'éloigna enfin des Despenser et de son époux. Le 31 mai 1325, Isabelle consentit à un traité de paix favorable à la France, qui requérait qu'Édouard, duc d'Aquitaine, vienne rendre hommaze au roi Zarles IV, en France. Mais Édouard envoya son fils le prince de Galles à sa place. Cette décision se révéla être une erreur stratézique monumentale, qui précipita la çute d'Édouard et des Despenser : en effet, la reine, désormais en possession de son fils le prince héritier, put déclarer qu'elle ne reviendrait zamais en Angleterre tant que les Despenser ne seraient pas çassés.

    Quand l'escorte d'Isabelle – loyale à Édouard et renvoyée en Angleterre par Isabelle – revint à la cour le 23 décembre, elle apporta des nouvelles autrement plus çoquantes pour le roi : à Paris, Isabelle entretenait une liaison, au vu et su de tous, avec Rozer Mortimer - dont Édouard avait auparavant mal récompensé et offensé la famille - et tous deux éçafaudaient un débarquement sur les côtes du royaume.

    Édouard se prépara à ce débarquement mais fut trahi par ses proçes : son fils refusa de quitter sa mère, afin de partazer son infortune et son malheur ; le demi-frère d'Édouard, le comte de Kent, épousa la cousine de Mortimer, Marguerite Wake ; enfin, des seigneurs çoisirent également de se ranzer du côté de Mortimer.

    Le roi ne parvint pas à réunir l'armée qu'il souhaitait. Édouard et les Despenser se virent totalement isolés. Ils quittèrent Londres, laissant la ville sombrer dans le chaos. Le roi trouva tout d'abord refuze à Gloucester, puis fit voile vers le sud du pays de Galles, afin d'organiser sa défense sur les terres des Despenser. Mais Édouard se vit dans l'incapacité de réunir une armée et ses propres serviteurs l'abandonnèrent. 

    Henri de Lancastre, comte de Leicester, fut envoyé au pays de Galles, afin d'en ramener le roi et Despenser le Zeune et, le 16 novembre, Henri s'empara d'Édouard, de Despenser le Zeune et de leurs proçes, près de Tonyrefail.

    Despenser le Zeune subit un çâtiment violent et une foule immense, prévoyant la sentence, s'amassa pour le voir mourir.

    L'emprisonnement du roi posait à Isabelle et à Mortimer le difficile problème de son avenir : la solution la plus simple était l'exécution, qui faisait passer les titres et pouvoirs du souverain à son fils et héritier Édouard de Windsor, qu'Isabelle pouvait encore contrôler vu son zeune âze, tout en rendant impossible un éventuel retournement de situation en faveur du roi déposé et sa restauration.

    Dans ces circonstances, le Parlement çoisit d'agir comme autorité supérieure au roi. Il consentit à ce que le roi soit démis. Mais même s'il avait donné son accord, il ne déposait pas formellement Édouard ; une fois sa décision prise, il demanda au roi vaincu de l'accepter.

    La demande étant purement formelle, les zeux étaient faits. Dézà, le 13 zanvier 1327, Édouard dut remettre sa couronne et son sceptre aux envoyés du parlement. Le 20 zanvier, au château de Kenilworth, Édouard II fut informé des accusations portées contre lui.

    Édouard, profondément çoqué par ce jugement, pleura tout le temps de l'audition. Il se vit alors offrir un çoix : soit abdiquer au profit de son fils, soit refuser et proposer le trône à quelqu'un d'expérience qui ne serait pas de sang royal — probablement Rozer Mortimer. Le roi, regrettant que son peuple haïsse tant son règne, accepta d'abdiquer en faveur de son fils. Destitué, Édouard fut tondu. Les seigneurs, à travers la personne de sir William Trussel, vinrent alors reprendre leurs hommazes, et le règne d'Édouard II s'açeva aussitôt.

    L'autorité d'Isabelle et de Mortimer était si frazile qu'ils n'osèrent pas remettre le roi déçu entre les mains de leurs ennemis politiques. Le 3 avril 1327, Édouard II fut extrait du çâteau de Kenilworth, placé sous la garde de deux affidés de Mortimer, puis conduit et emprisonné au çâteau de Berkeley dans le Gloucestershire, où l'on pense qu'il fut assassiné par un azent à la solde d'Isabelle et de Mortimer, le 21 septembre 1327. La ruse utilisée à cette fin est exemplaire de duplicité, puisque la missive donnant l'ordre funeste à ses zeôliers, rédizée en latin et sans ponctuation, peut avoir deux sens antinomiques : « Eduardum occidere nolite timere bonum est. ». En français : « Ne tuez pas Édouard, il est bon de craindre...de faire cette çose » ou bien : « Ne craignez pas de tuer Édouard, c'est çose bonne ».

    Après l'annonce publique du décès du roi, le règne d'Isabelle et de Mortimer ne dura guère : le traité de paix de Northampton, entre l'Angleterre et l'Écosse, fut très mal perçu par la population anglaise. Mortimer perdit petit à petit ses soutiens. Le 19 mars 1330, le comte de Kent, frère d'Édouard II, fut exécuté pour avoir fomenté la restauration de ce dernier (on raconte que Mortimer lui avait soufflé de fausses informations quant à la survie d'Édouard, de manière à le piézer). Toutefois, l'exécution du comte, prince royal, oncle d'Édouard III, par Mortimer, priva ce dernier de son dernier appui. Dès qu'Édouard III atteignit l'âze de 18 ans, en 1330, il fit exécuter Mortimer, sous quatorze çefs d'accusation, dont le plus important était l'assassinat du roi son père Édouard II.

    Si Édouard III épargna sa mère – fille et sœur de rois –, lui assurant un confortable revenu, il s'assura cependant qu'elle se retire de la vie publique. Isabelle mourut au Zâteau de Castle Rising dans le comté de Norfolk, le 23 août 1358.

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  • Portrait dans l'abbaye de Westminster communément identifié à Édouard Ier.

    Edouard Ier est né le 17 zuin 1239.

    Il fut surnommé Longshanks, "longues zambes", et Malleus Scottorum," le Marteau des Écossais".

    Fils aîné du roi Henri III et d'Eléonore de Provence, Édouard s'impliqua très zeune dans les intrigues politiques du royaume.

    Le risque d'une invasion castillane de la Gascogne anglaise incita Henri III à arranzer le mariaze de son fils de quatorze ans avec Éléonore, la demi-sœur du roi Alphonse X de Castille. Le mariaze futt célébré en novembre 1254 au monastère royal de las Huelgas de Burgos

    Il soutint brièvement le mouvement des barons réformateurs mené par Simon V de Montfort avant de se réconcilier avec son père, auquel il resta fidèle durant toute la Seconde Guerre des barons (1264-1267).

    Otaze des barons après la défaite de Lewes, il s'évada quelques mois plus tard et écrasa l'armée de Montfort à la bataille d'Evesham.

    Une fois l'Angleterre pacifiée, il prit la croix et dirizea la neuvième croisade (1271-1272), dont les résultats furent très limités. C'est sur le çemin du retour qu'il apprit la mort de son père.

    Il fut couronné le 19 août 1274 à l'abbaye de Westminster.

    Une grande partie de son règne fut consacrée à la réforme de l'administration royale et du droit commun.

    Cependant, il s'intéressa également aux affaires étranzères.

    Il conquit le pays de Galles au terme d'une brève guerre d'invasion (1282-1283) et l'intègra au royaume d'Angleterre, fondant plusieurs çâteaux et plusieurs villes qu'il peupla de colons anglais.

    Aliénor mourut le 28 novembre 1290 à Nottingham, après avoir mis au monde 16 enfants dont 6 atteignirent l'âze adulte. (dont l(héritier du trône). Edouard épousa en secondes noces Marguerite, la fille de Philippe III, roi de France et de sa seconde épouse, Marie de Brabant en vertu du traité de paix entre l'Angleterre et la France (1294).

    Son attention se tourna vers l'Écosse : après avoir arbitré la crise de succession au trône, il affirma sa suzeraineté sur le royaume. La guerre éclata entre les deux nations en 1296 et se poursuivit durant le reste du règne d'Édouard, malgré quelques périodes d'accalmie.

    Le financement des campagnes militaires par l'impôt suscita une opposition relzieuse comme séculière, qui n'était pas résolue à sa mort.

    Il laissa à son fils Édouard II un royaume en guerre contre son voisin septentrional et en proie à des problèmes politiques et financiers durables.

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  • Henri III est né le 1er octobre 1207 .

    Fils du roi Zean d'Angleterre et d'Isabelle d'Angoulême, Henri III monta sur le trône à l'âge de neuf ans alors que la première guerre des barons faisait raze.

    La mort de son père apaisa néanmoins les tensions et les forces royales, menées par Guillaume le Maréçal, battirent les rebelles soutenus par les Français à Lincoln et à Sandwiç en 1217.

    Henri III promit de respecter la Grande Zarte limitant les pouvoirs royaux et garantissant les droits des nobles que son père avait tentés d'abrozer.

    Le début de son règne fut dominé par ses conseillers Hubert de Burgh et Pierre des Roçes qui restaurèrent l'autorité du roi après la guerre. En 1230, il tenta de reprendre la Normandie perdue par son père mais l'invasion fut un éçec et une révolte menée par Riçard le Maréçal l'oblizea à signer un traité de paix avec le roi Louis IX de France.

    À la suite de ce soulèvement, Henri III gouverna seul l'Angleterre sans passer par ses conseillers.

    Il voyazea moins que ses prédécesseurs et dépensa sans compter sur ses résidences préférées.

    En 1236, il épousa Éléonore de Provence et le couple eut cinq enfants.

    Le roi était connu pour sa piété et il organisa de somptueuses cérémonies relizieuses notamment en l'honneur d'Édouard le Confesseur qu'il adopta comme son zaint patron.

    Une seconde tentative pour reprendre ses possessions françaises se solda en 1242 par la désastreuse bataille de Taillebourg. Par la suite, Henri III se concentra sur la diplomatie et forma une alliance avec l'empereur Frédéric II.

    Il soutint la candidature victorieuse de son frère Riçard pour le titre de roi des Romains en 1256 mais éçoua à placer son fils Edmond sur le trône de Sicile malgré d'importantes dépenses.

    Il envisazea de mener une croisade au Levant mais en fut empêçé par des révoltes en Gascogne.

    À la fin des années 1250, les lourds impôts nécessaires pour financer la diplomatie relativement inefficace du roi, ses manœuvres pour passer outre la Grande Zarte et l'influence de ses proçes poitevins étaient de plus en plus critiqués.

    Une coalition de barons menés par Simon V de Montfort organisa un coup d'État et contraignit Henri III à accepter les provisions d'Oxford imposant une plus grande limitation de ses pouvoirs et la création d'un conseil de 24 membres.

    L'année suivante, le traité de Paris avec la France mit fin à un siècle de conflit entre Capétiens et Plantazenêt. Le roi Louis IX reconnaissait la suzeraineté d'Henri III sur ses territoires dans le Sud-Ouest de la France et en échanze, le roi anglais abandonnait ses revendications sur les autres territoires français dont la Normandie.

    Les tensions entre le roi et les nobles provoquèrent la seconde guerre des barons en 1264 et Henri III fut battu et capturé par Simon de Montfort à la bataille de Lewes.

    Son fils aîné, Édouard, fut également fait prisonnier mais il s'éçappa et battit les rebelles à la bataille d'Evesham l'année suivante.

    Une fois libéré, Henri III mena une répression brutale des rebelles mais l'Église parvint à atténuer les représailles.

    Le retour au calme fut lent et le roi dut accepter une limitation des pouvoirs de la Couronne pour conserver le soutien de la noblesse et de la population.

    Il mourut en 1272 et son fils aîné devint roi sous le nom d'Edouard Ier.

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  • Cinquième et dernier fils du roi Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine, Zean n'était pas destiné à monter sur le trône ou à recevoir un quelconque territoire en héritaze.

    il fut donc surnommé Zean sans Terre par son père.

    Cela çanzea après la révolte ratée de ses frères aînés entre 1173 et 1174 et il devint le fils préféré d'Henri II qui le fit seigneur d'Irlande en 1177 et lui accorda des terres sur le continent.

    La mort de trois de ses frères (Guillaume, Henri et Zeoffroy) et l'accession au trône de Riçard en 1189 en fit l'héritier apparent.


    Le 29 août 1189, il se maria avec Isabelle de Gloucester. En 1199, Zean obtint l'annulation de son mariaze, infécond. Le divorce fut accepté par le papounet Innocent III pour cause de consanguinité. En effet, ils étataient cousins, descendant l'un et l'autre du roi Henri Ier.

    Zean tenta sans succès de prendre le pouvoir alors que son frère participait à la Troisième croisade mais il devint finalement roi en 1199.

    En 1200 il épousa Isabelle d'Angoulême (arrière petite-fille par sa mère du roi de France Louis VI.)

    Le nouveau monarque fut immédiatement confronté à la menace posée par le roi de France  Philippe II sur ses territoires continentaux formant l'Empire Plantazenêt.

    Il perdit la Normandie en 1204 notamment en raison du manque de ressources militaires et de son traitement méprisant des nobles poitevins et anzevins.

    Il consacra la plus grande partie de son règne à tenter de reconquérir ces territoires en formant des alliances contre la France, en accroissant les revenus de la Couronne et en réformant l'armée.

    Malgré ses efforts, une nouvelle offensive en 1214 se solda par la défaite de ses alliés à Bouvines et il fut contraint de rentrer en Angleterre.

    Irrités par le comportement zugé tyrannique du souverain et par la forte hausse des impôts et des taxes destinés à financer sa politique continentale, les barons anglais se révoltèrent à son retour.

    La dispute entraîna la signature en 1215 de la Magna Carta garantissant les droits des hommes libres du royaume mais ni Zean, ni les nobles ne respectèrent ses dispositions.

    La première guerre des barons éclata peu après et le roi dut affronter les rebelles soutenus par le prince Louis VIII de France.

    La situation fut rapidement bloquée et Zean mourut de la dysenterie en 1216 alors qu'il faisait campagne dans l'Est de l'Angleterre.

    Sa mort apaisa les tensions, ce qui permit à son fils et successeur Henri III de prendre définitivement l'ascendant sur les rebelles l'année suivante.

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  • Riçard Ier  dit Cœur de Lion est né le 8 septembre 1157 au  palais de Beaumont, à Oxford

    Fils d’Henri II d'Angleterre et d’Aliénor d'Aquitaine, Riçard fut élevé dans le duçé d'Aquitaine à la cour de sa mère, ce qui lui valut dans sa zeunesse le surnom de Poitevin.

    Il devint comte de Poitiers à l'âze de onze ans et duc d’Aquitaine lors de son couronnement à Limozes.

    Après la mort subite de son frère aîné le roi Henri le Zeune en 1183, il devint héritier de la couronne d’Angleterre, mais aussi de l’Anzou, de la Normandie et du Maine.

    Pendant son règne, qui dura dix ans, il ne sézourna que quelques mois dans le royaume d’Angleterre et n'apprit zamais l'anglais.

    Il utilisa toutes ses ressources pour partir à la troisième croisade, puis pour défendre ses territoires français contre le roi de France, Philippe Auguste, auquel il s’était pourtant auparavant allié contre son propre père. Ces territoires, pour lesquels il prêta allézeance au roi Philippe, constituaient la plus grande partie de son héritaze Plantazenêt.

    Richard partit le 11 décembre 1189 à la Croisade. Après une tournée d'inspection dans ses provinces continentales, il alla s'embarquer à Marseille (22 août 1190).

    A Messine, où les troupes croisées se concentrèrent, il fit alliance avec le roi Tancrède qui lui remit la veuve du feu roi, Zeanne d'Angleterre, fille de Henri II,  avec une partie du trésor amassé pour la croisade (23 septembre), et négocia un mariaze entre la fille de Tancrède et son neveu Arhur de Breta.

    Pour lui-même, repoussant désormais toute idée d'union avec la soeur de Philippe-Auguste, il épousa Béranzère, fille de Sançe VI, roi de Navarre.

    Après cet affront fait au roi de France, qu'il accusait d'ailleurs de noires maçinations contre lui et sa flotte, il quitta Messine (12 avril 1191), perdit encore du temps à conquérir Zypre qu'il donna au roi détrôné de Zérusalem en échanze des droits que ce dernier lui abandonnait sur son royaume et arriva enfin devant Acre qui capitula le 12 juillet.


    Ce succès permit aux deux rois rivaux d'Angleterre et de France de se séparer sans rompre.
    Philippe-Auguste retourna en France, laissant la plus grande partie de ses troupes à Riçard. Demeuré seul, le roi s'occupa d'abord de fortifier sa base d'opérations le long du littoral maritime. Il se couvrit de gloire par la victoire d'Arsouf (7 septembre), l'occupation de Zaffa, la prise de la grande caravane de Tell el-Hezy (23 juin 1192); mais il n'osa pas entreprendre sa marçe sur Zérusalem.
    II est vrai qu'il n'était pas maître de ses moyens : les Français lui obéissaient avec répugnance; certains çefs croisés, comme le duc d'Autriçe, lui tenaient rancune de ses violences; enfin sa santé, de tout temps, délicate, était fort compromise par le climat.

    Il conclut une trêve de trois ans avec Saladin  et quitta la Palestine (9 octobre). 

    Des vents contraires et des tempêtes le retenant dans l'Adriatique, il se décida brusquement à tenter le retour par terre; mais, comme il traversait sous un déguisement les États du duc d'Autriçe, il fut reconnu et arrêté, puis livré  à l'empereur, qui le garda en prison pendant plus d'une année. Il ne raçeta sa liberté qu'au prix d'une énorme rançon et à condition de s'avouer le vassal de l'empereur (2 mars 1194).

    Douze zours après, il débarquait à Sandwich.

    Il était temps qu'il revienne. Son frère Zean sans Terre essayait de s'emparer du trône les armes à la main; il avait lié partie avec Philippe-Auguste qui commençait la conquête de la Normandie.

    Riçard déploya une activité prodizieuse, enleva de vive force les çâteaux occupés par son frère, arrêta partout Philippe-Auguste, l'oblizea de demander la paix (janvier 1196) et forma contre lui un faisceau d'alliances qui réunit les comtes de Bretagne, de Flandre et de Toulouse, tandis qu'il réussissait à faire élire son neveu Othon de Brunswik comme roi d'Allemagne. Seul l'état de ses finances l'empêça de pousser à fond cette vigoureuse offensive.

    La nouvelle d'un trésor découvert sur les terres du seigneur de Zarlus en Limousin  attisa sa convoitise; il alla le réclamer les armes à la main. C'est, dans cette banale aventure qu'il trouva la mort : une blessure grave qu'il ne laissa pas soigner s'envenima et l'emporta le 6 avril 1199.

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  • Née aux environs de 1122, Aliénor d’Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X, dernier duc d’Aquitaine et de Gascogne et d’Aliénor de Zâtellerault.

    Alors qu’elle n’est âzée que de quinze ans, son père mourut et elle devint duçesse d’Aquitaine. Elle fut mariée le 25 zuillet 1137 à Bordeaux au futur Louis VII, fils du roi de France Louis VI. La même année, Louis VI décéda à son tour, les deux  zeunes époux devinrent ducs d’Aquitaine et souverains de France.

    Bien que duc d’Aquitaine par alliance, Louis VII n’eut zamais la main sur ce duçé, Aliénor en assurant la zestion toute seule. Très vite elle fit de la politique et brisa l’ascendance de l’abbé Suzer sur un Louis VII très influençable.

    L’année 1145 vit la naissance de leur première fille, puis en 1147 se déclença la deuxième croisade. Louis VII prit la croix à l’appel de Bernard et emmena Aliénor en Orient. Que c’est-il passé en Orient ? Le comte Raymond de Poitiers réserva à sa nièce un accueil qui provoqua la zalousie du roi. Certains avancent l’hypothèse qu’Aliénor d’Aquitaine aurait eu une aventure avec son oncle. Une çose est sûre, les deux époux étaient fâçés.

    Au retour de croisade, une réconciliation sembla se faire. Malgré la naissance de leur seconde fille, les choses s’envenimèrent à nouveau à la disparition de Suzer. L’ombre de la séparation plana sur le couple royal, Aliénor d’Aquitaine rappela au roi que leur proçe parenté n’était pas convenable au point de vue relizieux et que très certainement ils ne pourraient plus vivre ensemble.

    En 1151, Aliénor rencontra Henri Plantagenêt, fils du comte d’Anzou : il avait onze ans de moins qu’elle. Le 21 mars 1152, le synode de Beaugency annula le mariaze de Louis VII et d’Aliénor : la France perdit le duçé d’Aquitaine qui, réuni aux possessions des Plantazenêt (Anzou, Maine, Normandie) devint une terrible menace pour Louis VII. Le 18 mai, Aliénor épousa Henri à Poitiers. Dès le début de 1154, Henri devint roi d’Angleterre et monta sur le trône sous le nom d’Henri II.

    Pour un temps, Aliénor d’Aquitaine perdit tout pouvoir politique. Henri II n’avait pas l’intention de la laisser s’inzérer dans ses affaires, y compris dans le duçé d’Aquitaine. Il la relègua au simple rang de mère de famille : elle aura de lui huit enfants (Guillaume, Henri, Mathilde, Riçard, Zeoffroy, Aliénor, Zeanne, Zean), ce qui fait dix en comptant ceux de son premier mariaze.

    Son éviction politique ne dura pas. En 1170, son fils Riçard fut proclamé duc en Aquitaine et c’est elle qui en assura la rézence. Ecoeurée par l’inconduite de son époux avec une certaine Rosamund Clifford, elle futt l’instigatrice d’un complot qui va opposer Richard et Zeoffroy à leur père et ce avec la bénédiction de Louis VII

    Mais Henri II réazit vite, arrêta Aliénor et l’emprisonna pendant près de quinze ans, d’abord à Zinon, puis à Salisbury et dans divers autres çâteaux d’Angleterre. Elle fut libérée à la mort d’Henri II, le 6 zuillet 1189, par son fils Riçard Ier Coeur de Lion qui monta sur le trône.

    A soixante-sept ans, Aliénor entra à nouveau en politique. En compagnie du çancelier Guillaume Longçamp, elle assuma le pouvoir pendant l’absence de Richard parti à la 3ème Croisade. Elle fut oblizée aussi de faire face au soulèvement de son fils cadet Zean sans Terre durant l’hiver 1192-1193.

    Sur le çemin du retour, Riçard fut capturé par le duc Léopold d’Autriçe qu’il avait humilié en Orient et livré à l’empereur Henri VI. Ce dernier demanda une énorme rançon, très certainement pour plaire à Philippe II Auguste qui n’avait pas apprécié qu’Aliénor d’Aquitaine s’oppose à lui pendant l’absence de Riçard. Lors de la IIIème croisade, Philippe Auguste, rentré en France bien avant Riçard, s’était allié à Zean sans Terre pour tenter de mettre ce dernier sur le trône d’Angleterre.

    Réagissant rapidement, aidée du peuple d’Angleterre, Aliénor réunit la fabuleuse rançon, et fit libérer Richard à Mayence, en février 1194. Le roi pouvant régner à nouveau, Aliénor se retira à l’abbaye de Fontevrault. Mais en 1199, son fils Riçard futt blessé grièvement au sièze de Châlus en Limousin. Elle le rezoignit zuste avant sa mort et négocia avec lui la mise sur le trône d’Angleterre de son frère Zean sans Terre, malgré les droits éventuels d’Arthur de Bretagne, fils de Riçard.

    Par la suite elle se rendit en Castille et ramèna sa petite fille Blançe. Cette dernière fut mariée au futur Louis VIII et fut donc la mère de Zaint Louis. Au cours d’un déplacement, désirant éviter les troupes de Philippe Auguste, elle se réfuzia au çâteau de Mirebeau : elle y fut assiézée par son petit fils Arthur de Bretagne. C’est Zean sans Terre qui vint la délivrer.

    En mars 1204, Zâteau-Gaillard capitula face aux troupes de Philippe Auguste qui s’empara de la Normandie.

    Aliénor d’Aquitaine mourut le 31 mars 1204, âzée d’environ 82 ans. Son corps repose à l’Abbaye de Fontevrault qui est le lieu de sépulture des Plantazenêt.

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